La capacité du cerveau à éliminer une protéine qui forme des plaques caractéristiques de la maladie d’Alzheimer est liée au cycle circadien Continuer la lecture de Un lien entre le sommeil et l’Alzheimer se précise
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COVID : un lien entre l’alimentation et la sévérité des symptômes
Il n’y a pas assez de recherches portant sur l’effet préventif de l’alimentation contre la COVID-19, soulignent les auteurs d’une étude publiée en novembre 2021 dans le British Medical Journal.
Elihud Salazar-Robles et ses collègues de l’Université de Guadalajara (Mexique) et de New South Wales (Australie) ont étudié l’association entre la sévérité de la COVID-19 et l’alimentation habituelle chez 236 personnes s’étant présentées à une clinique externe pour passer un test de COVID.
Le test s’est avéré positif chez 103 des participants et négatif chez 133. Les participants ont rapporté leur alimentation des 3 mois précédents au moyen d’un questionnaire.
Chez les personnes ayant un test positif, le type d’aliments le plus fortement lié à une moins grande sévérité des symptômes était les légumineuses (légumes secs). Suivaient les aliments de la famille des grains, pains et céréales.
En général, rapportent les chercheurs, des études antérieures ont montré qu’une alimentation riche en fibres, en glucides et en nutriments peut réduire le risque d’infections respiratoires, comme le rhume et la pneumonie, et en raccourcir la durée. Il est généralement considéré qu’une telle alimentation peut soutenir le système immunitaire en stimulant la production d’anticorps et de lymphocytes et en réduisant le stress oxydatif. L’alimentation modifie également le microbiote.
Des études, précisent les chercheurs, ont montré des associations entre la composition du microbiote intestinal, les niveaux de cytokines et les marqueurs inflammatoires chez les patients atteints de COVID-19, ce qui suggère que la composition du microbiote peut être associée à la gravité des symptômes.
Rappelons qu’une alimentation qui comporte une large part d’aliments ultra-transformés, notamment, est associée à une consommation insuffisante de fibres.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Centro Universitario de la Costa, BMJ.
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Un lien entre le TDAH et la démence à travers les générations
(TDAH) ont un risque plus élevé de démence que ceux dont les enfants et les petits-enfants ne sont pas atteints de ce trouble, montre une très grande étude suédoise publiée en septembre 2021 dans la revue.
Cancer et cerveau : des chercheurs viennent de trouver un lien entre les deux

Le 20 mai 2019
La lutte contre le cancer se poursuit. Des chercheurs français viennent de faire une nouvelle découverte : cerveau et cancer seraient liés.
Un lien entre le cerveau et le cancer
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et publiée le 15 mai 2019 dans la revue Nature, il y aurait un lien entre le cerveau et le cancer. Les scientifiques ont en effet découvert que les cellules neuronales situées dans le cerveau migreraient, par le sang, dans les tumeurs.
Cette migration des neurones provoquerait un développement plus rapide du cancer. Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont fait appel à la participation de 52 volontaires atteints de cancer de la prostate. En analysant leurs tumeurs, les scientifiques ont découvert « des cellules exprimant une protéine, appelée DCX, déjà présente dans les cellules neuronales du cerveau. Dans les tumeurs étudiées, la quantité de cellules DCX est parfaitement corrélée à la sévérité du cancer », explique Santé Magazine.
Un problème de perméabilité de la barrière entre le cerveau et le système sanguin
Il y aurait donc un problème de perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, autrement dit, entre le cerveau et le système sanguin. Néanmoins, rien ne permet de savoir s’il « précède l’apparition du cancer sous l’effet d’autres facteurs, ou si elle est provoquée par le cancer lui-même, via des signaux issus de la tumeur en formation », estime Claire Magnon, principal auteur de cette étude.
Quoiqu’il en soit, cette découverte pourrait, d’après la chercheuse, « apporter des réponses sur le pourquoi des résistances à certains traitements et favoriser le développement de nouveaux médicaments ». Selon l’OMS, le cancer constitue la deuxième cause de décès dans le monde avec près de 9 millions de morts par an.
Perrine Deurot-Bien
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Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Une étude confirme le lien entre obésité et dépression
Le 16 novembre 2018.
D’autres travaux avaient déjà élucidé le problème sans établir de lien de causalité très clair. C’est chose faite : on sait désormais que l’obésité entraînerait de plus grands risques de dépression et plus particulièrement chez les femmes.
L’obésité augmente le risque de dépression
Cette étude menée par des chercheurs de l’université de l’Australie du Sud et de l’université d’Exeter (Royaume-Uni) et publiée le 13 novembre 2018 dans l’International Journal of Epidemiology, a le mérite de confirmer des travaux antérieurs et d’établir enfin un lien de cause à effet entre dépression et obésité. L’étude, de grande ampleur, a étudié le cas de 48.000 patients dépressifs et d’un groupe témoin de 290.000 personnes.
Les résultats ne laissent guère de place au doute : en cas d’obésité (lorsque l’indice de masse corporelle dépasse 30kg/m2), le risque de dépression augmente et ce, surtout chez les femmes. De manière plus précise, pour chaque hausse de l’IMC de 4,7 points, le risque de dépression augmente entre 18% et 23% chez les femmes.
Un malaise psychologique lié au manque d’estime de soi
Le lien entre physiologie et psychologie n’est pas difficile à établir lorsque l’on réalise à quel point notre société est attachée à l’image du corps et de la minceur en particulier. Ainsi, une femme dont l’IMC est élevé souffre de son image, manque d’estime d’elle-même et n’accepte pas son corps.
L’étude met aussi l’accent sur les dépenses de santé que les États doivent couvrir pour faire face à cette épidémie d’obésité qui entraîne, rappelons-le, cancers, diabète, maladies cardiovasculaires et dépression. La communauté internationale dépense mille milliards de dollars tous les ans pour financer ce secteur.
Maylis Choné
À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation
Travail de nuit et cancer du sein : le lien confirmé
Une étude française de l’Inserm, publiée dans l’European Journal of Epidemiology, confirme l’association entre le travail de nuit et le risque de cancer du sein.
Emilie Cordina-Duverger et Pascal Guénel (universités Paris-Sud et Paris-Saclay) ont, avec leurs collègues, réanalysé cinq études internationales permettant de retracer l’exposition au travail de nuit au cours de la vie chez plus de 13 000 femmes.
Ces études menées en Australie, au Canada, en Allemagne, en Espagne et en France incluent un total de 6 093 participantes atteintes d’un cancer du sein et 6 933 femmes témoins en bonne santé de même âge. A partir des informations recueillies sur les quelque 54 000 emplois occupés par ces femmes, les chercheurs ont caractérisé leur exposition au travail de nuit au cours de leur vie.
Les analyses « montrent que parmi les femmes non ménopausées, le travail de nuit (défini comme un travail d’au moins trois heures entre minuit et 5 h du matin) augmente de 26 % le risque de cancer du sein. Le risque semble particulièrement croître chez les femmes qui ont travaillé plus de 2 nuits par semaine pendant plus de 10 ans. Les résultats montrent également que le risque diminue après l’arrêt du travail de nuit.
»
En revanche, aucune association n’a été observée chez les femmes après la ménopause. « Peut-être parce qu’après la ménopause, une grande partie des femmes avaient arrêté de travailler de nuit depuis plusieurs années
», précise Pascal Guénel.
Des perturbations du rythme circadien pourraient être la cause. « Tout comme elles sont incriminées dans les effets avérés ou suspectés du travail de nuit dans les troubles du sommeil et de l’humeur, le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, ou dans l’apparition d’autres cancers comme ceux de la prostate
», soulignent les chercheurs.
Pour plus d’informations sur le cancer du sein ainsi que sur le travail de nuit et la santé, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Inserm.
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Un lien entre les aliments ultratransformés et le syndrome du côlon irritable
Des chercheurs français, dont les travaux sont publiés dans l’American Journal of Gastroenterology, ont constaté un lien entre les aliments ultratransformés et le syndrome du côlon irritable (syndrome de l’intestin irritable).
Laure Schnabel et Chantal Julia de l’Université Paris 13 (Inserm) ont, avec leurs collègues, évalué l’association entre la consommation d’aliments ultratransformés et quatre troubles gastro-intestinaux dits fonctionnels :
- le syndrome du côlon irritable,
- la constipation fonctionnelle,
- la diarrhée fonctionnelle,
- la dyspepsie fonctionnelle.
Ils ont analysé les données alimentaires de 33 343 participants (principalement des femmes : 76,4 % ; âge moyen : 50,4 ans) de la cohorte NutriNet-Santé sur le Web.
Les aliments ultratransformés représentaient 16,0 % des aliments consommés en poids et 33,0 % de l’apport énergétique (calorique) total. Leur consommation était associée à un âge plus jeune, au fait de vivre seul, à des revenus plus faibles, à un indice de masse corporelle (calcul) plus élevé et à un niveau d’activité physique plus faible.
Parmi les participants, 3516 ont déclaré un syndrome du côlon irritable (10,5 %), 1785 ont rapporté une constipation fonctionnelle (5,4 %), 1303 ont rapporté une diarrhée fonctionnelle (3,9 %) et 396, une dyspepsie fonctionnelle (1,1 %).
Après ajustement des données pour tenir compte des facteurs de confusion, les participants qui se situaient dans le quartile le plus élevé pour la proportion d’aliments ultratransformés avaient un risque de syndrome du côlon irritable 25 % plus élevé que ceux se situant dans le quartile inférieur.
D’autres études longitudinales sont nécessaires pour confirmer ces résultats et comprendre l’impact relatif de la composition nutritionnelle et les caractéristiques spécifiques de l’alimentation ultratransformée dans cette relation, soulignent les chercheurs.
Les aliments ultra-transformés « qui nous empoisonnent » dénoncés par « 60 Millions »
Pour plus d’informations sur le syndrome du côlon irritable et l’alimentation ultratransformée, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : American Journal of Gastroenterology.
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Un lien entre éclairage extérieur de nuit et risque de cancer du sein
Les femmes qui vivent dans des zones où les niveaux de lumière extérieure pendant la nuit sont plus élevés pourraient avoir un risque plus élevé de cancer du sein, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.
Des études précédentes ont suggéré que l’exposition à la lumière de nuit entraîne une diminution des niveaux de l’hormone mélatonine, ce qui perturbe les rythmes circadiens, les « horloges » internes qui régissent la somnolence et la vigilance, et augmenterait le risque de cancer du sein.
Dans la présente étude, Peter James de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 110 000 femmes suivies de 1989 à 2013. Ils ont mis en relation les données d’images de la terre prises de nuit par satellite et l’adresse de résidence des participantes.
Les femmes qui faisaient partie du cinquième le plus exposé à la lumière de nuit avaient un risque de cancer du sein accru de 14 % comparativement à celles faisant partie du cinquième le moins exposé.
L’association n’a été constatée que chez les femmes n’ayant pas atteint la ménopause et celles qui étaient des fumeuses actuelles ou passées.
Le lien était plus fort chez celles qui travaillaient dans les quarts de nuit, ce qui suggère que l’exposition à la lumière au cours de la nuit et le travail de nuit contribuent conjointement au risque de cancer du sein, possiblement à travers des mécanismes impliquant une perturbation circadienne.
D’autres travaux sont nécessaires pour confirmer les résultats de cette étude et clarifier les mécanismes potentiels.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Harvard T.H. Chan School of Public Health
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Un lien entre problèmes de sommeil et risque accru d’Alzheimer
Les gens ayant des problèmes de sommeil seraient plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie, selon une étude publiée dans la revue Neurology.
Des chercheurs ont mis en évidence un lien entre les troubles du sommeil et des marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien.
« Des études précédentes ont montré que le sommeil pouvait influencer le développement ou la progression de la maladie d’Alzheimer de diverses façons
», explique Barbara B. Bendlin de l’Université de Wisconsin-Madison. « Par exemple, les perturbations du sommeil ou le manque de sommeil peuvent entraîner le développement de plaques amyloïdes parce qu’une élimination de toxines se produit pendant le sommeil.
»
La présente étude portait non seulement sur les protéines amyloïdes, mais aussi sur d’autres marqueurs.
Bendlin et ses collègues ont mené cette étude avec 101 personnes, âgées en moyenne de 63 ans et ayant des capacités cognitives normales, mais considérées à risque car elles avaient un parent ayant été atteint de la maladie ou portaient le gène APOE.
Celles qui rapportaient une mauvaise qualité de sommeil, des problèmes de sommeil et une somnolence diurne avaient, en moyenne, plus de marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien. Ces marqueurs incluaient des signes de protéines amyloïdes et de protéines tau anormales, de dommages cellulaires et d’inflammation.
Ces relations étaient présentes indépendamment de plusieurs autres facteurs pouvant influencer le risque.
Bien que certains de ces liens étaient importants en moyenne pour l’ensemble du groupe, ce n’est pas tous les participants ayant des problèmes de sommeil qui avaient des anomalies dans le liquide céphalo-rachidien. Par exemple, il n’y avait aucun lien entre les marqueurs biologiques et l’apnée obstructive du sommeil.
« Il n’est toujours pas clair si le sommeil peut affecter le développement de la maladie ou si la maladie affecte la qualité du sommeil
», explique Bendlin.
« Il existe plusieurs façons efficaces d’améliorer le sommeil. Il est possible qu’une intervention précoce pour les personnes à risque de maladie d’Alzheimer puisse prévenir ou retarder l’apparition de la maladie
», ajoute-t-elle.
Le sommeil profond, une fontaine de Jouvence ?
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : American Academy of Neurology.
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Il existerait un lien entre staphylocoque doré et eczéma

Le 27 juillet 2016.
Le staphylocoque doré pourrait être un facteur déclencheur de poussées d’eczéma. C’est ce que suggèrent des médecins néerlandais dans une récente étude, qui promet de nouveaux traitements plus efficaces aux patients atteints de ce type de dermatite atopique.
La plupart des patients atteints d’eczéma sont porteurs du staphylocoque doré
L’eczéma est une maladie chronique fréquente chez les enfants comme chez les adultes. Bien qu’elle soit connue des dermatologues, elle garde également une part de mystère pour les spécialistes qui ne connaissent pas l’origine exacte de cette affection. Une nouvelle étude, menée par le Département de dermatologie du centre médical universitaire Erasmus de Rotterdam, pourrait bien changer la donne en apportant un éclairage nouveau sur cette maladie. Selon ces chercheurs, le staphylocoque doré jouerait en effet un rôle non négligeable dans le déclenchement des poussées d’eczéma.
Le staphylocoque doré, également connu sous les noms de Staphylococcus aureus ou encore S. aureus, serait en effet présent sur près de 70 % des 9 000 patients étudiés et présentant des lésions cutanées symptomatiques de l’eczéma, révèlent ces scientifiques dans des conclusions parues dans le British Journal of Dermatology. Cette proportion augmente même chez les patients qui présentent une forme particulièrement sévère de la maladie.
Vers la création de nouveaux traitements plus efficaces
« Cette analyse vient montrer l’importance de la colonisation par le S. aureus comme facteur de risque dans la pathogenèse de la dermatite atopique », explique ainsi Suzanne Pasmans, professeur en dermatologie pédiatrique et principal auteur de cette étude. Bien que d’autres recherches soient envisagées pour confirmer cette hypothèse, cette découverte pourrait bien révolutionner les moyens de traitement actuels de la maladie.
Les patients atteints d’eczéma sont aujourd’hui soignés grâce à des corticostéroïdes et à des antibiotiques, deux substances qui perdent de leur efficacité lorsqu’ils sont trop souvent utilisés et qui peuvent présenter des conséquences néfastes sur la santé. La piste du staphylocoque doré permettrait d’imaginer de nouveaux traitements, plus efficaces à court comme à long terme.
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