Archives par mot-clé : lien

Il existe un lien entre la prise de poids et l’hydratation

Le 13/07/2016.

Une étude a prouvé que l’hydratation d’une personne et son poids sont directement liés. En recherchant sur Google, vous pourrez trouver des informations à ce sujet, mais est-ce pour autant une information avérée ?

L’hydratation joue un rôle dans la gestion du poids

Une étude a récemment été publiée dans les Annals of Family Medicine et prouve que quelqu’un qui boit beaucoup est plus susceptible de garder la ligne. D’après Tammy Chang, l’auteur de l’étude et chercheur du Département de médecine familiale de l’Université du Michigan, ce qui ressort de cette étude est que « les personnes qui ne s’hydratent pas suffisamment augmentent leurs chances d’être obèses ».

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs se sont basés sur une enquête sur la santé, à travers laquelle des chercheurs ont réuni les informations concernant le poids et la taille de chaque individu étudié. Des tests d’urine ont également été faits pour établir le niveau d’hydratation des participants.

Un fait instantané mais vérifié

Tammy Chang et ses collaborateurs ont donc prouvé que les personnes qui sont moins hydratées ont 1,59 fois plus de chances d’être obèses par rapport aux autres. D’après lui, « l’idée que l’hydratation pourrait avoir cet effet est intéressant et important ». Cependant, l’étude vérifie un fait à un instant T et ne prouve en aucun cas que s’hydrater permet aux gens de gérer leur poids. À noter que boire un grand verre d’eau avant un repas permet de couper la faim, nous évitant ainsi de trop manger et donc favorise la perte de poids.

D’après des études antérieures, il s’est avéré vrai que « les gens qui choisissent l’eau au lieu de boissons sucrées prennent du poids à un rythme beaucoup plus lent ». Il faudrait donc boire moins de sodas pour perdre du poids, mais ça, tout le mode le sait. Mais comment savoir si l’on est bien hydraté ? D’après Tammy Chang, cela se voit à la couleur de l’urine. Plus elle est sombre, plus vous avez besoin d’eau. Il n’y a pas de quantité d’eau idéale, mais il est quand même conseillé de boire au moins 1 litre d’eau par jour.

À lire aussi : Boire de l’eau : Pourquoi et combien ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Fibromyalgie : un lien entre les niveaux de leptine et de douleur

La leptine pourrait contribuer à la douleur chez les personnes atteintes de fibromyalgie, selon une étude publiée dans Journal of Women’s Health.

La leptine, une hormone qui intervient dans la régulation de l’appétit, est connue pour avoir une action inflammatoire. L’un des effets de concentrations élevées peut être une sensibilité accrue à la douleur.

Younger Jarred de l’Université de l’Alabama à Birmingham (UAB) et ses collègues rapportent deux études examinant l’association entre la leptine et la douleur.

La première, une petite étude pilote, a été menée avec trois femmes ayant un diagnostic de fibromyalgie qui ont été suivies pendant 25 jours. Les niveaux sanguins quotidiens de leptine étaient liés au niveau de douleurs musculo-squelettiques. La leptine prédisait 49 % de la variance de la douleur.

Dans la deuxième étude, des données concernant 5 676 femmes ont été analysées rétrospectivement pour déterminer le lien entre les niveaux de leptine (obtenus au moyen d’un seul échantillonnage), l’indice de masse corporelle (IMC) et la douleur.

Un niveau de leptine et un IMC élevés étaient, de façon indépendante, liés à une plus grande douleur.

La leptine semble être un facteur prédictif de la douleur à la fois chez une même personne et entre les individus et pourrait être impliquée dans un mécanisme sous-jacent aux états de douleur généralisée tels que la fibromyalgie, concluent les chercheurs.

Un mécanisme en cause pourrait être la stimulation de l’activité des cellules microgliales qui sont des cellules macrophages du système immunitaire formant la principale défense immunitaire du système nerveux central.

Une étude précédente de cette équipe a montré que les fluctuations au jour le jour des niveaux sanguins de leptine prédisent la sévérité de la fatigue chez les femmes atteintes du syndrome de fatigue chronique.

Plusieurs études ont aussi montré que les niveaux sanguins de leptine sont associés à la sévérité de la douleur chez les personnes souffrant d’arthrose, mentionnent les auteurs. Des études ont également montré des liens entre la leptine et plusieurs maladies inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus et la sclérose en plaques, ajoutent-ils.

De plus amples informations concernant le lien entre la leptine et la douleur pourront aider à développer des traitements nouveaux pour la douleur chronique, soulignent les chercheurs.

Des travaux précédents du chercheur ont montré que de faibles doses de naltrexone, un médicament normalement utilisé pour traiter la dépendance aux opioïdes et à l’alcool, avaient une efficacité pour réduire la douleur de la fibromyalgie. La naltrexone réduit la production de susbstances inflammatoires par la microglie.

Psychomédia avec sources : UAB Magazine, Journal of Women’s Health.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Un lien entre le virus Zika et les cas de microcéphalie clairement établi ?

Le 16/04/2016

Une étude, publiée mercredi 13 avril dans le New England Journal of Medicine, confirme le lien entre le virus Zika et les cas de microcéphalie. Mais que faut-il en penser ?

Le virus Zika est une cause de la microcéphalie

Les chercheurs des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sont formels : il existe bien un lien entre le virus Zika et les cas de microcéphalie. Une information qui rend encore plus urgent la protection des femmes enceintes habitant dans des zones touchées par l’épidémie, notamment au Brésil où l’on a dénombré plus de 1,5 million de cas.

« Nous pensons que la microcéphalie fait probablement partie d’un éventail de défauts de naissance qui pourraient affecter les femmes, soit à un moment particulier de la grossesse, ou durant toute la grossesse », a expliqué Tom Frieden, directeur des CDC. « Il y a encore beaucoup de choses que nous ignorons mais il n’y a plus aucun doute, le Zika est une cause de la microcéphalie ».

Si le lien est clairement établi par cette équipe de chercheurs, il n’est pas encore possible de savoir à quel stade de la grossesse la contamination peut entraîner la malformation.

Monsanto écarté ?

En février, un chercheur argentin, Eduardo Avila Vasquez, membre de l’association des Médecins des peuples fumigés, avait mis en cause un insecticide utilisé pour éliminer les larves de moustiques au Brésil dans le développement de ces fameuses microcéphalies. Un insecticide fabriqué par « un partenaire stratégique » de Monsanto.

« Il existe une grande quantité de zones où le virus Zika s’est développé et qui n’ont pas présenté de cas de microcéphalie​, ce qui nous fait penser que ces malformations peuvent être mises en relation avec d’autres causes et, depuis 2014, ces zones ont été aspergées de pyriproxyfène », expliquait-il.

Selon ces chercheurs, ce larvicide est utilisé depuis 18 mois dans les zones où vivent les malades. Par ailleurs, dans d’autres pays comme la Colombie où le virus Zika est bien implanté, il n’y a pas de cas de microcéphalie.

Que faut-il en penser ? De nouvelles études seront certainement encore nécessaires pour y voir plus clair…

À lire aussi : 5 choses à savoir sur le virus Zika

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un lien entre certains virus et la maladie d’Alzheimer

Un groupe d’experts des maladies cognitives affirme que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par des virus du type de l’herpès.

Une équipe de 31 spécialistes et scientifiques chevronnés vient de signer un éditorial dans le Journal de la maladie d’Alzheimer, dans lequel ils suggèrent que certains virus du type de l’herpès pourraient être responsables de cette maladie neurodégénérative. Selon ces derniers, c’est une infection virale ou bactérienne qui provoquerait en premier lieu l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, un agrégat de protéines que l’on retrouve chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 47,5 millions le nombre de personnes dans le monde atteintes à ce jour d’une des formes de démence (c’est-à-dire maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées) et ses prévisions pour les futures décennies sont de 75,6 millions personnes touchées en 2030 et à 135,5 millions en 2050.

« Il existe des preuves irréfutables que la maladie d’Alzheimer a une composante microbienne cachée. Nous ne pouvons pas ignorer toutes ces preuves » déclare le Professeur Douglas Kell, de l’Université de Manchester (Grande-Bretagne) l’un des co-signataires de l’article.

Les scientifiques pointent du doigt le virus de l’herpès, les bactéries chlamydia et spirochète comme causes possibles de la maladie. Ils affirment également que les médicaments antimicrobiens pourraient aider à arrêter la progression de la démence.

SOURCE

Maladies chroniques : l’importance de garder un lien social

Une étude menée chez 121 personnes âgées de plus de 70 ans a mis en évidence l’importance du maintien d’une vie sociale active en cas de maladie grave. Un conseil valable également pour les personnes en couple.

En cas de diagnostic d’une maladie chronique, suspendre ses activités sociales ne fait qu’empirer les choses, même lorsqu’on est en couple. Ce sont les conclusions d’une étude menée par les chercheurs de l’université canadienne Concordia, à Montréal, et publiée par la revue scientifique Health Psychology.

Les scientifiques ont analysé l’évolution du sentiment de solitude chez 121 septuagénaires, entre 2004 et 2012. Résultat : la maladie chronique contribue à l’isolement social, même chez les personnes en couple depuis plus de 50 ans. Les malades ont tendance à culpabiliser au lieu d’aborder leur situation d’une façon positive.

Combler le vide

« En vieillissant, la qualité de nos liens sociaux influe sur notre capacité à surmonter les conséquences d’une maladie grave. Le fait d’avoir un partenaire de vie pourrait ne pas suffire », explique l’auteur principal de ces recherches, Meaghan Barlow. « Le diagnostic d’une maladie chronique ne devrait pas limiter votre vie sociale, dans la mesure du possible. »

Afin de réduire le stress généré par le diagnostic d’une maladie grave et limiter les symptômes de dépression, elle conseille de rester socialement actif. « En trouvant des moyens d’interagir avec différentes personnes, les malades risquent moins de s’en vouloir pour leur état de santé et de s’en remettre à leur partenaire pour combler le vide qu’ils ressentent », note la chercheuse, citée par l’Agence QMI.

Retrouvez cet article sur Topsanté

Une appli qui détermine si vos relations sont toxiques
Répondre à l’agressivité réduirait le stress
Pour mieux se souvenir, il suffirait de fermer les yeux
La méditation préserverait la jeunesse du cerveau
Solitude : 5 millions de Français en souffrent


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR