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Des risques sérieux liés aux brosses à poils métalliques pour BBQ (alternatives)

Les brosses métalliques de nettoyage pour barbecue peuvent perdre leurs poils, surtout si elles sont usées. S’ils sont ingérés, ces poils peuvent causer de graves problèmes de santé, rappelle Santé Canada.

Ils peuvent se loger dans la langue, l’œsophage ou ailleurs dans le système digestif et causer d’importantes lésions.

Pour réduire les risques, rappelle Santé Canada, vous devez :

  • inspecter régulièrement votre brosse pour détecter tout signe d’usure ;

  • vérifier s’il y a des poils sur les grilles ou les aliments cuits ;

  • remplacer périodiquement votre brosse pour éviter les problèmes liés à l’usure ;

  • cesser d’utiliser votre brosse si des poils s’en détachent ou restent collés à la grille.

Santé Canada a demandé au Conseil canadien des normes d’établir des normes volontaires pour les brosses à barbecue. Il n’existe à l’heure actuelle aucune norme de sécurité, de fabrication, et de vérification de ces produits.

Il est possible d’acheter des brosses à barbecue sans poils métalliques, indique Radio-Canada. Il existe entre autres des brosses faites de bois.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Radio-Canada, Radio-Canada.
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Pourquoi le stress et la dépression sont-ils liés ?

Le 1er décembre 2017.

Les scientifiques de l’université de Laval ont découvert le mécanisme menant à la dépression et plus concrètement, le lien entre un stress chronique, une intimidation et la dépression.

Moins de protection pour le cerveau

L’étude parue dans la revue Nature Neuroscience relate les travaux des chercheurs de l’université de Laval au Canada. Un stress chronique ou « de l’intimidation répétée peut déclencher l’ouverture d’une barrière entre le cerveau et le sang » explique Caroline Ménard, première auteur de l’étude. Cette barrière hémato-encéphalique, composée de cellules tenues ensembles par une protéine appelée Claudine-5, protège le cerveau. 

Pourquoi la barrière est-elle franchie ? Grâce à leurs recherches, ils ont compris que lors de situations de stress, le taux de claudine-5 chutait, la barrière hémato-encéphalique se relâchait, laissant alors une inflammation s’installer dans le cerveau petit à petit. Les risques de dépression sont accrus lorsque l’inflammation touche le cerveau.

Le test sur les souris

Pour mieux comprendre leur travail, penchons-nous sur l’expérience qu’ils ont menée sur des souris. Des souris modifiées génétiquement (afin d’être sensibles au stress) ont été placées dans une cage juste à côté de la cage d’une souris très agressive. Résultats : les premières souris ont vu leur taux de Claudine-5 baisser de 50 %. Elles ont ensuite développé des comportements dépressifs.

Chez les hommes, le constat est semblable. Des cerveaux de la Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada ont permis de constater également que les personnes mortes en état de dépression présentaient une barrière hémato-encéphalique altérée et un taux de Claudine-5 bien inférieur aux autres. 

Maylis Choné

À lire aussi : Quand le stress rend malade

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Les génériques de 3 médicaments contre l’hypertension liés à plus d’hospitalisations

La substitution de trois médicaments d’origine par leur version générique a été suivie par une hausse immédiate des visites à l’urgence et des hospitalisations chez des personnes souffrant de problèmes cardiaques, révèle une étude publiée dans la revue Circulation.

L’étude a été réalisée par des chercheurs de l’Université Laval, de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, du CHU de Québec et de l’Institut national de santé publique du Québec.

Bien qu’elle n’établisse pas de lien de cause à effet entre le changement de médicament et la fréquence de ces événements, elle invite à la prudence, estiment les auteurs.

Le cardiologue Paul Poirier et ses collègues ont analysé des données concernant tous les Québécois qui prenaient du losartan, du valsartan ou du candésartan depuis au moins deux ans pour traiter des problèmes d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque, soit 136 000 personnes.

Ils ont comparé leur nombre de visites à l’urgence et d’hospitalisations avant et après l’arrivée sur le marché de versions génériques de ces médicaments.

Ces événements ont augmenté de 11 % en moyenne dans le premier mois chez les personnes qui sont passées à la version générique. La proportion a diminué par la suite, possiblement parce que les médecins ont ajusté la dose du médicament ou qu’ils ont prescrit un autre médicament, avance Paul Poirier.

Douze mois après l’introduction de la version générique du losartan, la fréquence des visites à l’urgence et des hospitalisations demeurait 2 % plus élevée.

L’augmentation des événements associés aux versions génériques pourrait être due aux composés non actifs présents dans les médicaments, explique le chercheur. « La molécule active est identique dans les deux versions d’un même produit, mais les composés non actifs peuvent en modifier l’absorption. Les règles actuelles autorisent des copies pour lesquelles le taux d’absorption est jusqu’à 20 % plus bas ou plus élevé que celui du médicament original. C’est peut-être trop et un resserrement pourrait être souhaitable. Il faudrait que les règles d’homologation des médicaments génériques soient au moins aussi exigeantes que celles appliquées pour les médicaments d’origine, ce qui n’est pas le cas présentement. »

« Lorsqu’on extrapole ces pourcentages à l’ensemble des patients qui utilisent ces médicaments au Québec et ailleurs dans le monde, ça représente beaucoup de personnes et des dépenses importantes en soins de santé », souligne le chercheur. « Il faudrait réaliser une étude pour déterminer à quel point ces coûts réduisent les économies réalisées à l’achat des versions génériques des médicaments. »

« Je ne suis pas contre les médicaments génériques, insiste-t-il, mais je suis contre le remplacement systématique des médicaments d’origine. Notre étude soulève des questions qui méritent qu’on s’attarde davantage à l’utilisation sécuritaire des médicaments. Pour y arriver, il faudrait que les responsables de la santé publique mettent sur pied un système de pharmacovigilance où seraient rapportés tous les événements en lien avec des médicaments génériques ou des médicaments d’origine. »

Les médicaments génériques sont-ils aussi efficaces ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Jacinthe Leclerc, Claudia Blais, Louis Rochette, Denis Hamel, Line Guénette.

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval)
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Le Lyrica et d’autres médicaments de la même classe liés à des troubles visuels (Prescrire)

La prégabaline (Lyrica ou autre) et d’autres médicaments de la même classe sont liés à des troubles de la vue, rapporte la revue Prescrire dans son numéro de septembre.

La prégabaline est utilisée dans des épilepsies, des douleurs neuropathiques et des troubles anxieux, indique la revue. Ajoutons qu’aux États-Unis et au Canada, elle est aussi notamment autorisée pour le traitement de la fibromyalgie.

Parmi les douleurs neuropathiques figurent celles causées par le diabète par exemple.

« Mi-2017, rapporte la revue, le Centre de pharmacovigilance néerlandais a analysé 25 observations de troubles de la vision des couleurs imputés à la prégabaline recensées dans la base de données de pharmacovigilance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

« Le délai d’apparition a été court, de quelques heures à quelques jours après le début de l’exposition. Dans 7 cas, les troubles ont régressé après l’arrêt de la prégabaline.

La prégabaline expose à divers autres troubles visuels tels que visions troubles, anomalies du champ visuel, diplopie (visions doubles), diminution de l’acuité visuelle. L’extrait en accès libre de la base de données de pharmacovigilance européenne consulté par Prescrire en juin 2017 rapportait environ 3 200 troubles visuels imputés à la prégabaline dont environ 1 000 visions troubles, 660 troubles divers de la vue, 430 diplopies, 237 cécités.

D’autres médicaments antiépileptiques de la même famille (gabaergiques) causent des troubles de la vision : des troubles visuels tels qu’amblyopies (acuité visuelle différente selon les yeux) et diplopies avec la gabapentine (Neurontin ou autre) ; des altérations du champ visuel avec la tiagabine (Gabitril). L’extrait en accès libre de la base de données de pharmacovigilance européenne rapporte plus de 800 troubles oculaires imputés à la gabapentine.

La vigabatrine (Sabril) cause des restrictions concentriques du champ visuel, survenant chez environ un tiers des patients, d’autres affections rétiniennes et des atrophies du nerf optique. »

En 2014, la revue mettait en garde contre des effets secondaires importants du Lyrica et du Neurontin.

Traitement de la fibromyalgie : quelle est l’efficacité de la prégabaline (Lyrica) ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire
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Deux régimes alimentaires liés à une meilleure mémoire

Une alimentation qui correspond de près au régime méditerranéen ou au régime MIND est liée à un meilleur fonctionnement cognitif et une meilleure mémoire, selon une étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society (JAGS).

Le régime méditerranéen est riche en fruits, légumes, grains entiers, légumineuses, noix, huile d’olive et poisson.

Les aliments transformés, les aliments frits et de « fast food », les grignotines, la viande rouge, la volaille et les produits laitiers entiers sont rarement consommés.

Le régime MIND est une version du régime méditerranéen qui inclut 15 types d’aliments. Dix sont considérés comme favorisant la santé du cerveau : légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies, légumineuses, grains entiers, fruits de mer, volailles, huile d’olive et vin. Cinq sont considérés comme malsains pour le cerveau : viande rouge, beurre et margarine dure, fromage, pâtisseries, sucreries et aliments frits ( fast foods).

Les chercheurs ont analysé des données concernant 5 907 personnes âgées de 67 ans en moyenne qui ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et passé des tests de capacités cognitives, principalement de mémoire et d’attention.

Une alimentation de rapprochant de ces régimes était liée à la fois à une meilleure fonction cognitive et à un risque réduit de déficit cognitif.

Les participants dont l’alimentation s’y rapprochait avaient un risque réduit de 35 % de déficit cognitif. Même ceux qui n’y adhéraient que modérément avaient un risque réduit de 15 %.

Alzheimer : 10 groupes d’aliments protecteurs et 5 groupes à réduire (régime MIND)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Geriatrics Society, JAGS.
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Les produits homéopathiques liés aux décès de bébés contenaient des quantités variables de belladone

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 27 janvier, que son analyse de laboratoire a révélé des quantités variables de belladone, une substance toxique, dans certains comprimés de dentition homéopathiques, dépassant parfois de loin la quantité indiquée sur l’étiquette.

L’agence avise les consommateurs que les comprimés de dentition homéopathiques contenant de la belladone posent un risque inutile pour les nourrissons et les enfants et leur recommande de ne pas utiliser ces produits.

Deux marques sont concernées. Le fabricant de la marque Hyland n’avait pas encore consenti, le 27 janvier, à retirer ses produits des tablettes alors qu’un fabricant dont trois produits étaient distribués par CVS a déjà retiré ses produits en novembre 2016.

Les produits de dentition homéopathiques ne sont pas évalués ou approuvés par la FDA pour ce qui est de leur sécurité ou de leur efficacité, souligne l’agence dans son communiqué. Elle n’a connaissance, mentionne-t-elle, d’aucun bénéfice démontré de ces produits qui allèguent sur leur étiquette soulager les symptômes de la dentition chez les enfants.

Les consommateurs devraient consulter immédiatement un médecin si leur enfant présente des convulsions, une difficulté à respirer, une léthargie, une somnolence excessive, une faiblesse musculaire, des bouffées de chaleur, une constipation, une difficulté à uriner ou de l’agitation après l’utilisation de produits de dentition homéopathiques.

La FDA a alerté sur ces produits en septembre 2016 après avoir reçu des rapports d’événements indésirables. Dix décès de bébés et 400 événements indésirables avaient été signalés, ont rapporté les médias.

Psychomédia avec source : FDA.
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L’ibuprofène et le paracétamol (acétaminophène) liés à des pertes auditives : quelle durée d’utilisation ?

L’ibuprofène (Advil) et l’acétaminophène (paracétamol, Tylénol, Doliprane…) sont associés à un risque accru de perte auditive, selon une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology (AJE).

Des études précédentes ont lié une utilisation fréquente de ces analgésiques à un risque plus élevé de perte auditive. Cependant, l’association entre la durée d’utilisation et le risque n’était pas claire.

Gary Curhan du Brigham and Women’s Hospital et ses collègues ont analysé des données concernant l’utilisation de l’aspirine, l’ibuprofène et l’acétaminophène chez 54 000 femmes âgées de 48 à 73 ans.

Une utilisation de l’ibuprofène pendant plus de six ans augmentait le risque de 10 % comparativement à une utilisation de moins d’un an. Une utilisation d’acétaminophène de plus de 6 ans augmentait le risque de 9 %.

Il n’y avait pas d’association entre l’aspirine à dose habituelle et la perte auditive. Celle-ci est un effet secondaire établi des doses élevées d’aspirine, mais ces dosages sont devenus rares au cours des deux dernières décennies, notent les chercheurs.

Jusqu’à deux tiers des femmes américaines de plus de 60 ans ont un certain degré de perte auditive. En assumant que le lien constaté est de cause à effet, 16,2 % de la perte auditive se produisant chez ces femmes pourrait être due à l’utilisation de l’ibuprofène ou d’acétaminophène, indique le chercheur.

Plusieurs types de médicaments peuvent causer des pertes d’audition

Psychomédia avec sources : Harvard Gazette, AJE.
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La pilule a considérablement réduit le nombre de décès liés au cancer de l'ovaire

Le 7 septembre 2016.

Les femmes ont aujourd’hui moins de risques de souffrir d’un cancer de l’ovaire qu’il y a dix ans. Une étude italienne vient de révéler les effets bénéfiques de la contraception orale sur la prévention de cette maladie.

La généralisation de la pilule fait baisser le nombre de cancers de l’ovaire

Le nombre de décès liés au cancer de l’ovaire a considérablement baissé dans de nombreuses régions du monde. C’est le constat établi par des chercheurs italiens qui publient le résultat d’une vaste étude dans la revue Annals of Oncology. Ces scientifiques de l’université de Milan avancent même que ce chiffre pourrait encore baisser pendant les années à venir.

Les chercheurs attribuent cette baisse à la généralisation de la contraception orale dans les pays développés. Dans l’Union européenne, la mortalité liée au cancer de l’ovaire a baissé de 10 % entre 2002 et 2012, passant de 5,76 décès pour 100 000 femmes à 5,19 décès. Cette évolution favorable est encore plus flagrante aux États-Unis où le nombre de morts liées au cancer de l’ovaire a baissé de 16 %. Partout, les scientifiques italiens estiment que cette baisse devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2020.

Moins de traitements hormonaux substitutifs pour les femmes ménopausées

« Les grandes variations de taux de mortalité en Europe ont diminué depuis les années 1990 […] C’est probablement dû à une utilisation plus uniforme des contraceptifs oraux sur le continent, ainsi qu’à des facteurs reproductifs, tels que le nombre d’enfants par femme », souligne ainsi le professeur La Vecchia, un des auteurs de cette étude.

Les scientifiques italiens pointent également du doigt le déclin du recours des femmes ménopausées à des traitements hormonaux substitutifs (THS). Ces derniers ont longtemps été prescrits, alors même que certaines études avaient prouvé qu’ils favorisaient les cancers du sein et de l’ovaire, ainsi que les maladies cardio-vasculaires. Ce déclin a été entamé il y a une dizaine d’années, et les conséquences bénéfiques sur la santé des femmes se font aujourd’hui ressentir.

À lire aussi : Implant, pilule, stérilet… Que savez-vous des contraceptions hormonales ?

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Les antibiotiques chez les bébés liés aux allergies alimentaires

Les enfants qui ont reçu des antibiotiques dans leur première année de vie ont un risque plus élevé d’allergies alimentaires, selon une étude publiée dans la revue Allergy, Asthma and Clinical Immunology (AACI).

Bryan Love et ses collègues de l’Université de la Caroline-du-Sud ont analysé des données concernant 1 504 enfants ayant des allergies alimentaires et 5 995 sans allergies.

Ils ont calculé que les enfants ayant reçu des antibiotiques avant l’âge de 1 an avaient un risque d’allergies alimentaires accru de 21 %.

Le risque augmentait avec le nombre de prescriptions reçues : il était accru de 31 % avec 3 prescriptions, de 43 % avec 4 prescriptions et de 64 % avec 5 prescriptions ou plus.

Le risque était plus élevé pour les antibiotiques de la classe des céphalosporines (accru de 50 %) et de la classe des sulfonamides (54 %), qui sont des traitements à large spectre, comparativement à des agents à spectres plus étroits tels que les pénicillines et les macrolides.

Ce lien est attribué à l’altération de la flore intestinale. Les résultats de l’étude suggèrent un lien potentiel entre l’augmentation des prescriptions d’antibiotiques pour les jeunes enfants et la hausse des diagnostics d’allergies alimentaires chez les enfants, concluent les chercheurs.

Psychomédia avec sources : University of South Carolina, AACI.
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Alzheimer : certains aliments sont liés à un risque accru

Les facteurs de risque les plus importants pour la maladie d’Alzheimer semblent liés à l’alimentation, selon les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of the American College of Nutrition (JACN).

Par exemple, rapportent-ils, lorsque le Japon est passé du régime alimentaire japonais traditionnel à l’alimentation occidentale, la prévalence de la maladie est passée de 1 % en 1985 à 7 % en 2008, avec un délai de 20 à 25 ans.

William B. Grant, du Sunlight, Nutrition and Health Research Center, a réalisé une revue de littérature et mené une nouvelle étude mettant en relation la prévalence de la maladie d’Alzheimer dans 10 pays (Brésil, Chili, Cuba, Égypte, Inde, Mongolie, Nigéria, Corée, Sri Lanka, États-Unis) avec les données concernant les aliments vendus dans ces pays, 5, 10 et 15 ans plus tôt que les données de prévalence.

Les ventes de viande et de produits d’origine animale (sans inclure le lait), 5 ans avant les données de prévalence de la maladie, étaient en plus fortes corrélations avec celles-ci.

Étaient également en corrélation, les produits sucrés et les produits laitiers à forte teneur en gras qui caractérisent l’alimentation occidentale. Les études montrent aussi que les fruits, les légumes, les grains, les produits laitiers faibles en gras, les légumineuses et les poissons sont associés à un risque réduit.

Les Américains semblent être particulièrement à risque, chaque personne ayant une probabilité d’environ 4 % de développer la maladie, probablement en partie à cause du régime alimentaire occidental qui tend à inclure une grande quantité de viande.

« Réduire la consommation de viande pourrait réduire de manière significative le risque de maladie d’Alzheimer, ainsi que de plusieurs cancers, de diabète de type 2, d’accident vasculaire cérébral (AVC), et, probablement, de maladie rénale chronique », souligne le chercheur.

« De plus en plus de données provenant d’études écologiques et observationnelles, ainsi que d’études portant sur les mécanismes par lesquels certains aliments peuvent contribuer à la maladie, indiquent que le régime alimentaire occidental – en particulier la grande quantité de viande de ce régime – est fortement associé à un risque de développer la maladie d’Alzheimer et plusieurs autres maladies chroniques », conclut-il.

« Bien que le régime méditerranéen traditionnel soit associé à environ la moitié du risque de maladie d’Alzheimer comparativement à l’alimentation occidentale, les régimes traditionnels des pays tels que l’Inde, le Japon et le Nigeria, avec leur très faible consommation de viande, sont associés à une réduction supplémentaire de 50 % du risque ».

Psychomédia avec sources : Taylor & Francis, JACN.
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