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Tabac : les cigarettes light sont aussi nocives que les autres

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Ohio State University Comprehensive Cancer Center aux États-Unis, les cigarettes light seraient tout aussi nocives que les cigarettes normales. Explications.

Les cigarettes light possèdent des filtres ventilés, percés de trous

Quand on fume une cigarette light, on a l’impression de moins encombrer ses poumons de substances toxiques, pourtant rien n’est moins vrai. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue du National Cancer Institute. Selon ces travaux, les cigarettes light seraient même responsables d’une recrudescence des cancers des poumons ces dernières années.

Les auteurs de cette étude en sont arrivés à cette conclusion en étudiant les causes du cancer adénocarcinome, une forme de cancer du poumon. Ce cancer est en augmentation constante, alors même que le nombre de fumeurs diminue, aux États-Unis. Selon les chercheurs, l’arrivée sur le marché des cigarettes light qui possèdent des filtres ventilés, percés de trous, marque le début de l’augmentation des cas d’adénocarcinome pulmonaire.

Plus de substances cancérigènes dans les poumons

« Les trous de ventilation dans le filtre modifient la manière dont le tabac est brûlé », a expliqué le Dr Peter Shields qui a dirigé ces travaux. Cette nouvelle façon de brûler le tabac produirait « plus de substances cancérigènes ». Mais ce n’est pas tout ; ces trous permettent également « à la fumée d’atteindre les parties profondes du poumon où les adénocarcinomes surviennent le plus souvent ».

Si on ajoute à cela un sentiment d’être moins empoisonné qui pousserait les consommateurs de cigarettes light à fumer davantage, on comprend mieux les ravages que peuvent produire ces cigarettes pour la santé. Face à ce constat, les auteurs de l’étude espèrent que l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) pourra interdire prochainement les filtres ventilés. Mais rien n’a encore été annoncé à ce sujet.

Les sodas light pour éviter diabète et prise de poids ? Des experts influencés par Coca-Cola

Les sodas light (« diète ») aident-ils à éviter le diabète et la prise de poids ou au contraire, comme certaines études l’ont suggéré, augmentent-ils le risque de diabète et de prise de poids ? Il est très difficile de le savoir, car Coca-Cola finance plusieurs études et experts qui se prononcent sur le sujet.

L’ONG allemande Foodwatch a obtenu une liste des projets et organismes subventionnés en France par Coca-Cola qui, estime-t-elle, « illustre comment les près de 7 millions d’euros injectés par le géant du soda sont savamment employés à brouiller le débat sur l’obésité et le diabète ».

« Chercheurs, médecins, nutritionnistes, diététiciens ont empoché des sommes rondelettes et prétendu que les boissons light seraient finalement plutôt bénéfiques pour la santé. »

En 2015, rapporte Foodwatch, malgré les fortes pressions des lobbies, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a publié un rapport qui concluait que les édulcorants intenses n’ont pas d’effet bénéfique sur le contrôle glycémique des personnes diabétiques.

En 2013, une étude de l’Inserm, menée avec plus de 66 000 femmes, montrait que, contrairement aux idées reçues, le risque de diabète de type 2 est plus élevé lorsqu’on consomme des boissons light plutôt que des boissons sucrées « normales ».

« Qu’à cela ne tienne », écrit Foodwatch, « Coca-Cola a mis les moyens pour faire croire aux consommateurs que ses produits à base de “faux sucres” – light, zéro, life (stévia) – font partie de la solution. Pour le géant des sodas, des scientifiques français ont ainsi sillonné congrès et conférences et multiplié les publications en chantant les louanges des édulcorants. »

La liste des organismes français financés par Cocal-Cola est la suivante :

  • Fédération française des diabétiques : 268 552 € au moins ;
  • Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719 200 € ;
  • Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1 118 926 € ;
  • Association française des diététiciens nutritionnistes : 117 764 € ;
  • Dietecom, 1er salon de la nutrition destiné aux professionnels de la santé : 124 450 € ;
  • CreaBio : 653 798 € ;
  • Université de Poitiers : 228 104 € ;
  • Institut Pasteur de Lille : 22 500 € au moins ;
  • Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85 000 € ;
  • International Prevention Research Institute, IPRI : €690,000.

Pour plus de détails sur les messages livrés au public par ces organisations, voyez le site de Foodwatch.

En août 2015, le New York Times, révélait une stratégie similaire aux États-Unis visant notamment à brouiller la compréhension des rôles respectifs de l’alimentation et de l’exercice dans l’obésité.

Les édulcorants, du moins certains d’entre eux, déclencheraient notamment une réponse de l’insuline, estiment des experts. C’est ainsi qu’ils contribueraient au développement du diabète et à l’obésité (l’insuline ayant pour fonction de favoriser l’utilisation du glucose par les cellules pour produire de l’énergie ou son stockage).

Un article de février 2016 du New York Times citait la professeure Yanina Pepino, de la Washington University School of Medicine’s Center for Human Nutrition, dont une étude, publiée en 2013, montrait une réponse de l’insuline au sucralose (Splenda) : « Jusqu’à ce que nous en sachions plus, nous devrions utiliser des édulcorants non nutritifs (zéro calories) avec modération. Un soda light devrait être une gâterie occasionnelle et non pas quelque chose que vous buvez toute la journée. »

Psychomédia avec sources : Washington University, Foodwatch.
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Boire light, c’est manger plus

Les Américains en surpoids qui consomment des boissons «light» mangent plus que les autres, selon une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Public Health. Le débat sur le rôle des sodas allégés en sucres est loin d’être terminé aux Etats-Unis… 

Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins, rapporte Reuters, ont analysé les données d’une étude nationale sur la santé et la nutrition des Américains, menée sur 24.000 personnes entre 1999 et 2010. Les personnes en surpoids ou obèses adeptes des boissons light ont absorbé plus de calories par la nourriture que les autres, même si le total par jour est comparable à celui des personnes en surpoids ou obèses consommant des boissons sucrées. 

Selon le Los Angeles Times, cette question des boissons light n’est pas négligeable, car «la consommation de boissons light est passée de 3% des adultes en 1965 à 20% aujourd’hui», les industriels de la boisson ayant développé ce marché en communiquant sur la lutte contre l’obésité…

Les personnes en surpoids buveuses de sodas light ont consommé en moyenne 1.965 calories par jour via la nourriture. Contre 1.874 calories dans l’assiette pour ceux qui boivent des boissons sucrées régulièrement. Pour les obèses, c’est 2.058 calories versus 1.897 calories, ce qui fait une différence assez significative. 

L’auteur principale de l’étude, Sara Bleich, explique à Reuters que «cette recherche, associée à d’autres études, montre que les édulcorants artificiels pourraient affecter le métabolisme ou les envies des gens, même si nous devons mener encore d’autres études».

Les critiques déclarent d’ailleurs déjà que les données de base sont erronées et qu’il est encore trop tôt pour parler du rôle positif ou négatif des boissons contenant des édulcorants dans la perte de poids. 

Pour Sara Bleich, il pourrait aussi s’agir d’une décision plus ou moins consciente de manger plus après avoir «économisé» des calories sur les boissons. Du coup, «aller vers les sodas light ne fait pas sens si on mange ensuite plus de calories solides. (…) L’adoption des boissons light devrait être couplée à d’autres changements dans l’alimentation». 

L’American Beverage Association, groupe d’industriels qui défend son business, a déclaré dans un communiqué: 

«Beaucoup d’études ont démontré les bénéfices des boissons light, tout comme les édulcorants (…) pour réduire l’absorption de calories. Perdre ou maintenir son poids, c’est un équilibre entre le total des calories consommées et celles brûlées par l’activité physique.»

Bonnie Liebman, directrice nutrition du Center for Science in the Public Interest, pense qu’il est «prématuré de conclure que tout cela se passe dans le cerveau» et qu’en attendant, pour les personnes en surpoids souhaitant mieux réguler leurs calories, «il sera toujours mieux de boire de l’eau, ou du thé ou du café sans sucre». 

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Bianca Balti, une nouvelle égérie pour Light Blue de Dolce&Gabbana

C’est au tour de Bianca Balti, l’incarnation même de la beauté classique méditerranéenne avec ses courbes sensuelles et ses yeux félins, de devenir l’image du parfum Light Blue de Dolce&Gabbana.

Troisième égérie depuis le lancement de Light Blue en 2007, la belle italienne ouvre donc un nouveau chapitre de ce parfum iconique.

A présent, c’est Bianca Balti qui mène le jeu de la séduction et qui devient irrésistible aux yeux de son amant, David Gandy dont le personnage a déchaîné les passions lors des précédentes campagnes Light Blue.

« Bianca est apparue dans de nombreuses campagnes Dolce&Gabbana, mais la voir avec David apporte un renouveau, une énergie zen à Light Blue. Ensemble, leurs yeux s’accordent à la couleur de l’eau, ce superbe bleu méditerranéen à perte de vue dont Capri est entouré. » ont commenté Domenico Dolce et Stefano Gabbana.

Réalisée une fois de plus par Mario Testino, cette nouvelle campagne joue la carte du rétro. Le maillot de bain blanc de Bianca avec sa découpe taille haute est un clin d’oeil au passé de Capri, lieu estival de villégiature mythique au cœur de la Méditerranée.

www.dolcegabbanalightblue.com


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