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L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

Le 14 septembre 2017.

Une étude menée par deux chercheurs de Stanford fait scandale aux États-Unis. Elle révèle que l’intelligence artificielle serait capable de déterminer l’orientation sexuelle des individus uniquement en analysant des photos de leurs visages.

Une étude sur dérives de la reconnaissance faciale

Notre orientation sexuelle est-elle inscrite sur notre visage ? C’est ce qu’avancent deux chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of personality and social psychology. Très décriés lors de leur publication, ces travaux portaient à l’origine sur les dérives des logiciels de reconnaissance faciale, alors même qu’Apple vient de présenter son iPhone X, qui possède un logiciel de reconnaissance faciale très perfectionné.

Michal Kosinski et Yilun Wang, les deux chercheurs de l’Université de Stanford à l’origine de cette étude, expliquent en effet que l’analyse et la catégorisation de traits physionomiques des individus permet de reconnaître si une personne est homosexuelle ou pas. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont fait examiner plus de 35 000 photos de profil, tirées de sites de rencontres, par leur algorithme.

Les associations LGBT en colère

Dans 81 % des cas chez les hommes et dans 74 % des cas chez les femmes, le logiciel parvenait à déterminer l’orientation sexuelle des personnes, alors même que le cerveau humain ne peut déterminer l’orientation sexuelle des hommes que dans 61 % des cas et des femmes 54 % des cas. En examinant 5 photos différentes de la même personne, le taux de réussite du logiciel serait même de 91 % pour les hommes et 83 % pour les femmes.  

L’étude a très vite attirée la colère des associations LGBT, qui ont dénoncé le fait qu’on puisse reconnaître, et donc discriminer, une personne uniquement en regardant son visage. Selon ces travaux, les personnes homosexuelles auraient des mâchoires plus fines et des nez plus longs que les hétérosexuels. Et de dénoncer les méthodes des deux chercheurs et le fait que les personnes bisexuelles et transgenres ont été totalement ignorées. 

Marine Rondot

À lire aussi : L’homosexualité : qu’est-ce que l’attirance homosexuelle ?

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Progrès de l’intelligence artificielle pour lire la pensée

« L’imagerie cérébrale pour décoder le contenu de la pensée a fait l’objet d’un intense intérêt de recherche depuis un certain temps », souligne un communiqué de l’Université de Kyoto (Japon).

« À mesure que les études ont progressé, les scientifiques ont progressivement réussi à interpréter ce que des participants voient, se souviennent, imaginent et même rêvent. »

Yukiyasu Kamitani et ses collègues ont utilisé des techniques d’intelligence artificielle, dites d’apprentissage profond ou basées sur des réseaux neuronaux, qui se rapprochent de la façon dont le cerveau traite l’information (d’une façon hiérarchisée, chaque niveau de traitement utilisant comme input le résultat du niveau précédent), afin de décoder et prédire ce qu’une personne voit ou imagine, en se référant à un vaste catalogue d’images.

Ces travaux sont rapportés dans la revue Nature Communications.

« Lorsque nous regardons un objet, notre cerveau traite l’information de façon hiérarchique, en commençant par les caractéristiques les plus simples et progressant vers les plus complexes », explique le chercheur.

L’intelligence artificielle utilisée fonctionne sur le même principe de l’analyse hiérarchique des caractéristiques. Nommée « réseau neural profond » (« deep neural network »), elle a été entraînée par un groupe qui travaille maintenant chez Google. (Dans l’entraînement, le système se fait présenter des objets ou des phénomènes, il en analyse les caractéristiques et peut ensuite les reconnaître.)

Les chercheurs ont découvert que lorsqu’une personne et l’ordinateur se font présenter une même image, il existe une correspondance entre les patterns de l’activité cérébrale et les patterns de signaux de l’intelligence artificielle.

Ils ont aussi constaté que les zones visuelles inférieures et supérieures du cerveau correspondaient plus étroitement au traitement de l’information de l’intelligence artificielle, révélant une homologie entre le cerveau humain et le réseau neuronal artificiel.

Ils ont testé si les signaux de l’intelligence artificielle correspondant à un pattern cérébral pouvaient être utilisés pour identifier des objets perçus ou imaginés, explique Kamitani.

Pour ce, les signaux de l’intelligence artificielle étaient comparés à ceux de la base de données obtenue lors de l’entraînement du système. Plusieurs objets étaient reconnus avec une forte probabilité.

« Rapprocher la recherche en intelligence artificielle et celle en neurosciences pourrait ouvrir la porte à de nouvelles interfaces cerveau-machine, peut-être même nous rapprocher de la compréhension de la conscience elle-même », conclut le chercheur.

Excellente vidéo expliquant la technique d’« apprentissage profond »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Kyoto University, Nature Communications.
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Lire pour vivre plus longtemps ?

Le 8 août 2016.

Lire au moins 3h30 par semaine serait un bon moyen de préserver son cerveau des maladies dégénératives. Une étude américaine prouve même que les lecteurs assidus gagnent considérablement en espérance de vie.

La lecture prolonge l’espérance de vie

La lecture est une activité en perte de vitesse chez les Français. Mais elle pourrait bien retrouver de nouveaux adeptes, lorsqu’ils auront pris connaissance de cette nouvelle étude. Selon les recherches de l’Université américaine de Yale, la lecture serait en effet responsable d’une plus longue espérance de vie.

Il suffirait en fait de 3h30 de lecture hebdomadaire pour que les premiers effets de cette activité se fassent ressentir sur la santé. Pour parvenir à ces conclusions, ces scientifiques ont interrogé 3 635 personnes âgées de 50 ans et plus. Ces participants ont été répartis en trois groupes : les lecteurs assidus qui affirment lire plus de 3h30 par semaine, les lecteurs moyens qui lisent jusqu’à 3h30 par jour et ceux qui ne lisent pas ou très peu.

La lecture pour réduire le risque de maladies dégénératives

Les chercheurs ont remarqué que les personnes qui ne lisaient pas avaient 23 % de risques supplémentaires de mourir prématurément par rapport aux lecteurs assidus, contre 17 % par rapport aux lecteurs moyens. « Les gens qui déclarent lire peu, même une demi-heure par jour, avaient un avantage significatif de survie par rapport à ceux qui ne lisent pas », note ainsi le Pr Becca Levy, auteur de cette étude, pour le Daily Mail.

Cette nette différence n’a pas été totalement expliquée par les chercheurs, qui estiment cependant que, comme l’activité physique protège la santé physique, la lecture protègerait la santé mentale. Ainsi, la lecture serait un bon moyen de ralentir le déclin cognitif et de préserver la mémoire, permettant ainsi de réduire le risque de développer une maladie dégénérative.

À lire aussi : Faire la lecture à son enfant, un gage de succès

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