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Liste 2022 de 105 médicaments plus dangereux qu’utiles selon Prescrire

Pour la 10e année consécutive, la revue Prescrire a actualisé, dans son numéro de décembre 2021, sa liste des « médicaments plus dangereux qu’utiles » qui sont « à écarter pour mieux soigner ».

Ce bilan 2022 porte sur 105 médicaments (dont 89 commercialisés en France) analysés dans Prescrire de 2010 à 2021.

Il s’agit de médicaments (parfois seulement une forme ou un dosage particulier) dont la balance bénéfices-risques, selon une évaluation rigoureuse de Prescrire (1), s’avère défavorable dans toutes les situations cliniques (sauf rares exceptions) dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l’Union européenne.

« Le plus souvent, quand un traitement médicamenteux paraît souhaitable, d’autres options ont une meilleure balance bénéfices-risques que ces médicaments à écarter », précise Prescrire. « Et dans certaines situations, l’option la plus prudente est de ne pas recourir à un médicament. »

Les risques que ces médicaments présentent et les alternatives préférables sont précisés dans un document PDF.

Modifications par rapport au bilan 2021

Par rapport au bilan de 2021, certains médicaments ont été retirés et d’autres ont été ajoutés.

Un médicament ajouté

  • Fenfluramine (Fintepla), un vieil amphétaminique devenu autorisé dans la maladie de Dravet, une forme rare et grave d’épilepsie infantile

Neuf médicaments retirés

  • Trois médicaments sont retirés à la suite de leur arrêt de commercialisation :

    • Attapulgite (Actapulgite, et en association dans Gastropulgite)
    • Association à doses fixes estrogènes conjugués équins + bazédoxifène (Duavive)
    • Association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol (Cortisal)
  • Six médicaments sont retirés malgré « leur profil d’effets indésirables très chargé », « certaines données montrant une efficacité sur des critères cliniques » :

    • Gliflozines : canagliflozine (Invokana, avec la metformine dans Vokanamet), dapagliflozine (Forxiga, avec la metformine dans Xigduo), empagliflozine, ertugliflozine ; bien que globalement défavorable en prévention des complications du diabète, des bénéfices dans certaines conditions ont été montrés.

    • Ciclosporine en collyre, devenue autorisée (sous le nom Verkazia) dans les formes sévères de kératoconjonctivite vernale, une forme rare d’allergie saisonnière sévère, dans laquelle elle est parfois une option.

    • Cimétidine (Cimétidine Mylan ou autre) qui, en raison de l’indisponibilité de la ranitidine, est devenu le seul antihistaminique H2 avec une forme adaptée à une prise par des nourrissons dans certaines conditions.

Un médicament de retour

  • Ulipristal, 5 mg (Esmya), dont la commercialisation avait été suspendue, est de nouveau autorisé dans les fibromyomes utérins « mais à écarter en toutes circonstances ».

Liste 2022 de 105 « médicaments plus dangereux qu’utiles »

(Pour vérifier si un médicament spécifique se trouve dans cette « liste noire », vous pouvez utiliser les touches CTRL F [simultanément] pour faire apparaître un champ de recherche. Utilisez le nom de la molécule active plutôt que le nom commercial.)

Cancérologie – Greffes- Hématologie
  • Défibrotide (Defitelio), un antithrombotique autorisé dans la maladie veino-occlusive hépatique sévère
Antitumoraux
  • Mifamurtide (Mepact), non commercialisé en France
  • Panobinostat (Farydak)
  • Trabectédine (Yondelis)
  • Vandétanib (Caprelsa)
  • Vinflunine (Javlor)
Cardiologie
  • Aliskirène (Rasilez, non commercialisé en France), un antihypertenseur inhibiteur de la rénine (Hypertension : l’aliskirène est à écarter, selon Prescrire – 2017)
  • Bézafibrate (Befizal), un hypocholestérolémiant (anticholestérol)
  • Ciprofibrate (Lipanor ou autre), un hypocholestérolémiant
  • Dronédarone (Multaq), un antiarythmique
  • Fénofibrate (Lipanthyl ou autre), un hypocholestérolémiant
  • Ivabradine (Procoralan), un inhibiteur du courant cardiaque IF
  • Nicorandil (Adancor ou autre), un vasodilatateur
  • Olmésartan (Alteis, Olmetec et associations), un antihypertenseur de la classe des antagonistes de l’angiotensine II (alias sartans)
  • Ranolazine (Ranexa), un anti-angoreux
  • Trimétazidine (Vastarel ou autre), substance aux propriétés incertaines utilisée dans l’angor
  • Vernakalant (Brinavess), un antiarythmique injectable

Voyez : 11 médicaments cardiovasculaires plus dangereux qu’utiles : leurs risques et les alternatives.

Dermatologie – Allergologie
  • Finastéride 1 mg (Propecia ou autre), un inhibiteur de la 5-alpha-réductase dans l’alopécie androgénique chez les hommes
  • Méquitazine (Primalan), un antihistaminique H1 « sédatif » et « atropinique » dans les allergies
  • Pimécrolimus (Elidel – non commercialisé en France), un immunodépresseur dans l’eczéma atopique
  • Prométhazine injectable (Phénergan), un antihistaminique H1 dans l’urticaire sévère
  • Tacrolimus dermique (Protopic), un immunodépresseur dans l’eczéma atopique
Diabétologie – Nutrition
Diabète
  • Les gliptines

    • Alogliptine (Vipidia, associée avec la metformine : Vipdomet)
    • Linagliptine (Trajenta, associée avec la metformine : Jentadueto)
    • Saxagliptine (Onglyza, associée avec la metformine : Komboglyze)
    • Sitagliptine (Januvia, Xelevia, associée avec la metformine : Janumet, Velmetia)
    • Vildagliptine (Galvus, associée avec la metformine : Eucreas)
  • Pioglitazone (Actos)

    Voyez, selon Prescrire : Les gliptines augmentent le risque d’insuffisance cardiaque et sont à éviter (2017).

Perte de poids
Douleur – Rhumatologie
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Les coxibs:

    • Célécoxib (Celebrex ou autre)
    • Étoricoxib (Arcoxia ou autre)
    • Parécoxib (Dynastat)
  • Acéclofénac (Cartrex ou autre)
  • Diclofénac (Voltarène ou autre)
  • Kétoprofène en gel (Ketum gel ou autre)
  • Méloxicam (Mobic ou autre)
  • Piroxicam (Feldène ou autre) par voie générale
  • Ténoxicam (Tilcotil) par voie générale

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces AINS : 18 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles (risques et alternatives – Prescrire).

Voyez aussi, selon Prescrire : Les médicaments de premier choix contre les douleurs nociceptives modérées (2017) et Quels médicaments choisir contre la douleur (2015).

Arthrose
  • Diacéréine (Art 50 ou autre)
  • Glucosamine (Voltaflex ou autre)

Voyez : Médicaments contre l’arthrose : peu ou pas d’efficacité et effets secondaires (2015)

Myorelaxants
  • Méphénésine par voie orale (Décontractyl) et pommade à base de méphénésine (Décontractyl baume)
  • Méthocarbamol (Lumirelax)
  • Thiocolchicoside (Miorel ou autre)
Ostéoporose
  • Dénosumab dosé à 60 mg (Prolia)
  • Romosozumab (Evenity – non commercialisé en France)
Divers
  • Capsaïcine en patchs (Qutenza), dans les douleurs neuropathiques
  • Colchicine + poudre d’opium + tiémonium (Colchimax)
  • Quinine (Hexaquine, Okimus) dans les crampes

Voyez : 18 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles selon Prescrire (risques et alternatives)

Gastro-entérologie
  • Acide obéticholique (Ocaliva), dérivé d’acide biliaire
    • Diosmectite (Smecta ou autre)
    • Hydrotalcite (Rennieliquo)
    • Montmorillonite beidellitique alias monmectite (Bedelix, ou en association dans Gelox)
    • Kaolin (en association dans Gastropax et Neutroses)
  • Dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys et génériques), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens (231 morts subites injustifiées annuellement en France – 2015.)
  • Dropéridol (Droleptan ou autre), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens
  • Métopimazine (Vogalène, Vogalib), neuroleptique
  • Prucalopride (Resolor), apparenté aux neuroleptiques, traitement de la constipation chronique
  • Trinitrate de glycéryle pommade à 0,4 % (Rectogésic), un dérivé nitré autorisé dans les fissures anales
Gynécologie – Endocrinologie
  • Tibolone (Livial), stéroïde de synthèse dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause
  • Ulipristal à 5 mg (Esmya – non commercialisé en France), utilisé dans les fibromyomes utérins
Infectiologie
  • Moxifloxacine (Izilox), antibiotique
Neurologie
Maladie d’Alzheimer
  • Donépézil (Aricept ou autre)
  • Galantamine (Reminyl ou autre)
  • Rivastigmine (Exelon ou autre)
  • Mémantine (Ebixa ou autre)

Voyez : Les médicaments anti-Alzheimer sont à éviter selon Prescrire (2015).

Sclérose en plaques

Voyez : Sclérose en plaques : médicament qui n’aurait pas dû être autorisé, celui à privilégier, ceux à éviter (Prescrire, 2018).

Divers
  • La fenfluramine (Fintepla), un amphétaminique, autorisé dans le syndrome de Dravet, une forme rare et grave d’épilepsie infantile.
  • Flunarizine (Sibelium), neuroleptique, migraine
  • Ginkgo biloba (Tanakan ou autre), troubles cognitifs des patients âgés (Ginkgo biloba : effets secondaires graves et interactions avec la lévothyroxine et autres – Prescrire)
  • Naftidrofuryl (Praxilène ou autre), un « vasodilatateur » autorisé dans la claudication intermittente ischémique
  • Oxétorone (Nocertone), neuroleptique, migraine
  • Piracétam (Nootropyl ou autre), un « psychostimulant », autorisé dans diverses situations cliniques dont les vertiges, les déficits cognitifs et neurosensoriels des personnes âgées, la dyslexie chez les enfants, et les myoclonies d’origine corticale
  • Tolcapone (Tasmar), maladie de Parkinson

Voyez, selon Prescrire : Médicaments à choisir et à éviter lors d’une crise de migraine (2017) et Quels médicaments privilégier pour prévenir les crises de migraine (2014).

Ophtalmologie
  • Idébénone (Raxone), neuropathie optique héréditaire de Leber
Pneumologie, ORL
Toux
  • Ambroxol (Muxol ou autre), mucolytique
  • Bromhexine (Bisolvon), mucolytique
  • Oxomémazine (Toplexil ou autre), antihistaminique H1 sédatif et atropinique du groupe des phénothiazines avec des propriétés neuroleptiques
  • Pentoxyvérine (Vicks sirop pectoral 0,15 % ; Clarix toux sèche pentoxyvérine 0,15 %), antitussif d’action centrale (Pentoxyvérine : risques graves et efficacité non démontrée – Prescrire)
  • Pholcodine (Biocalyptol ou autre), opioïde
Maux de gorge

Voyez : Quel médicament contre le mal de gorge ? – Prescrire

Divers
  • Éphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Naphazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Oxymétazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Phényléphrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Pseudoéphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Tuaminoheptane, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Xylométazoline, décongestionnant rhinopharyngé non commercialisé en France
  • Mannitol inhalé (Bronchitol), mucolytique, non commercialisé en France
  • Roflumilast (Daxas), anti-inflammatoire, bronchopneumopathie chronique obstructive, non commercialisé en France
Psychiatrie, dépendances
Médicaments de la dépression

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces antidépresseurs : Huit antidépresseurs à éviter selon Prescrire.

Antidépresseurs : quelques mises en garde de la revue Prescrire

Autres psychotropes
  • Dapoxétine (Priligy), éjaculation précoce
  • Étifoxine (Stresam), anxiété
Sevrage tabagique
Urologie
  • Pentosane polysulfate oral (Elmiron), syndrome de la vessie douloureuse

Dans un document PDF, Prescrire précise, pour chacun de ces médicaments, les raisons de l’évaluation négative et les alternatives préférables.

Pour plus d’informations sur les médicaments, voyez les liens plus bas.

(1) Procédure rigoureuse d’analyse : « recherche documentaire méthodique et vérifiable, détermination de critères d’efficacité qui comptent pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon la solidité des preuves, comparaison versus traitement de référence (s’il existe), prise en compte des effets indésirables et de leur part d’inconnues ».

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Liste des 13 médicaments à marge thérapeutique étroite « non substituables » (France)

Selon l’arrêté du 12 novembre 2019 du ministère de la Santé, à compter du 1er janvier 2020, la mention « non substituable » sur les ordonnances médicales ne suffira plus pour indiquer que le pharmacien ne doit pas remplacer un médicament par un générique.

La mention devra être complétée d’un code qui précise l’une des 3 situations cliniques qui peuvent justifier la non-substitution.

Ces situations sont, selon l’arrêté :

  1. « Prescription de médicaments à marge thérapeutique étroite pour assurer la stabilité de la dispensation, lorsque les patients sont effectivement stabilisés avec un médicament, et à l’exclusion des phases d’adaptation du
    traitement.
     »

    Un médicament à marge thérapeutique étroite. Un médicament à marge thérapeutique étroite (MTE) est un médicament pour lequel la différence entre dose efficace et dose toxique est faible.

    L’arrêté inclut la liste des principes actifs rentrant dans la composition des médicaments qui sont éligibles. Les voici selon le classement par catégories de Vidal.

    Pour le topiramate (Epitomax), le valproate de sodium (Dépakine) et le mycophénolate mofétil (Cellcept), le tarif forfaitaire de responsabilité sera appliqué. C’est-à-dire que ces médicaments seront remboursés sur la base du prix moyen des génériques. La différence avec le prix du médicament de marque sera aux frais du patient.

  2. « Prescription chez l’enfant de moins de six ans, lorsqu’aucun médicament générique n’a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration.  »

  3. « Prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire présent dans tous les médicaments génériques disponibles, lorsque le médicament de référence
    correspondant ne comporte pas cet excipient.
     »

Psychomédia avec sources : Journal officiel de la République française, Vidal.
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Allopathie : la liste noire des médicaments dangereux s'allonge

Le 1er février 2019.

La liste noire des médicaments à éviter s’allonge. Mais d’autres, jusqu’alors bannis, sont sortis de cette liste.

Sirop contre la toux, crème décontractante, collyre…

93 médicaments. La liste noire des médicaments à éviter s’allonge. Cette liste, établie et tenue à jour par la revue médicale de référence Prescrire, comporte donc désormais six médicaments de plus, comparé à 2018. Pour décider que le rapport bénéfices/inconvénients d’un médicament, souvent d’automédication, est mauvais, la revue étudie toutes les études le concernant, notamment celles mentionnant des effets secondaires indésirables ou encore des interactions malheureuses.

Dans la liste, on trouve des médicaments contre la nausée, comme le Vogalène ou le Vogalib, contenant de la métopimazine, dont plusieurs études ont révélé les effets indésirables sur le système cardiaque, avec parfois des issues fatales. Autre médicament pourtant courant, les crèmes et gels anti-inflamamatoires, comme le Voltarène, le Cartrex ou le Ketum. L’acéclofénac ou le diclofénac qu’ils contiennent, peuvent là encore provoquer des troubles cardiaques ou des problèmes de peau. Les crèmes et gels à base de méphénésine, comme le Decontractyl, rejoignent cette année la liste noire. On trouve aussi des sirops contre la toux, dont le fameux Toplexil, mais aussi le Muxol ou encore le Bisolvon. Leurs effets sur la toux sont bien inférieurs aux risques auxquels ils exposent, notamment de réactions anaphylactiques ou cutanées graves.

Des médicaments sont aussi sortis de la liste noire

On trouve également, dans cette liste noire des médicaments à bannir, de bêtes collyres comme le Ikervis, mais aussi des anti-dépresseurs comme le Valdoxan, le Seropram, le Seoplex ou le Stablon, qui peuvent exposer à des hépatites ou des pancréatites, mais aussi amplifier les tendances suicidaires.

À noter que dans cette liste de 93 médicaments, seuls 82 sont commercialisés en France. Et en face des six ajoutés cette année, plusieurs autres ont été retirés, soit parce qu’ils ne sont plus commercialisés, soit parce que les données les concernant ont évolué, améliorant leur ratio bénéfices/inconvénients.

À lire aussi : Un site Internet pour signaler les effets indésirables de vos médicaments
 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sel : boulangeries et pâtisseries contribuent le plus à l’apport (voyez la liste, Canada)

« La moyenne de l’apport en sodium quotidien chez les Canadiens est actuellement estimée à 2 760 mg, ce qui est plus élevé que l’objectif établi de 2 300 mg par jour », selon un nouveau rapport de Santé Canada.

Une consommation trop élevée de sel « fait courir un plus grand risque de souffrir d’hypertension artérielle, et donc de maladie cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux ».

Points saillants du rapport :

  • 58 % des Canadiens âgés d’un an et plus, et 72 % des enfants âgés de 4 à 13 ans ont un apport trop élevé en sodium par rapport aux limites recommandées.

  • Les hommes consomment beaucoup plus de sodium que les femmes : plus de 90 % des hommes de 14 à 30 ans ont un apport excessif en sodium.

  • Les produits de boulangerie et de pâtisserie, les mets composés et les viandes transformées composent la moitié de la consommation de sodium.

  • Les fromages, les soupes, les sauces et les condiments contribuent aussi à l’apport en sodium.

  • La réduction volontaire du sodium dans les aliments transformés entre 2010 et 2017 a représenté une diminution de seulement 240 mg, ou 8 % de l’apport moyen quotidien en sodium.

  • Ces résultats montrent que les efforts visant à réduire l’apport en sodium n’ont pas été suffisants jusqu’à maintenant, puisque la plupart des Canadiens, particulièrement les enfants, les adolescents et les hommes continuent de consommer trop de sodium.

Pourcentage de la contribution de l’apport en sel des catégories d’aliments :

  • Produits de boulangerie et de pâtisserie : 19,5 %
  • Mets composés : 19,4 %
  • Viandes transformées : 11,2 %
  • Fromages : 7 %
  • Soupes : 6,5 %
  • Sauces, trempettes, fonds et condiments : 4,7 %
  • Graisses, huiles, tartinades et vinaigrettes : 3,3 %
  • Collations : 2,6 %

  • Produits de poisson et de fruits de mer : 2,4 %

  • Céréales pour le petit-déjeuner : 2,2 %

  • Légumes transformés et jus de légumes : 1,9 %

  • Beurres de noix : 0,4 %

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Santé Canada.
    Tous droits réservés.

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Noël : plusieurs possèdent des guirlandes dangereuses qui ont été rappelées (liste et conseils)

« Les risques d’incendie ou d’électrocution ne sont pas si rares avec les guirlandes électriques », met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Le magazine présente une liste des modèles dangereux et quelques conseils généraux de sécurité en ce qui concerne l’utilisation des guirlandes lumineuses.

En 2015, rappelle le magazine, « les services de la Répression des fraudes avaient analysé 54 modèles : 24 s’étaient avérés dangereux ! Pas sûr que les choses se soient arrangées depuis… »

En effet, précise le magazine, « dans notre base de données de produits ayant fait l’objet d’un rappel auprès des consommateurs, une dizaine de modèles de guirlandes lumineuses ont été recensés durant les deux dernières années. Le plus souvent, ils peuvent entraîner un départ de feu ou un choc électrique. Le problème est que ces rappels passent le plus souvent inaperçus ! »

En conséquence, « nombre de consommateurs possèdent encore, sans le savoir, ces modèles dangereux. Pour limiter le risque d’incendie ou d’accident, vérifiez si votre guirlande figure dans la liste suivante » (le magazine fournit des détails pour chacun de ces produits) :

Guirlande lumineuse Décofêtes Siplec
Guirlande lumineuse Homday Lights
Guirlande lumineuse Cindeco Lighting
Guirlande lumineuse Mohne Power Co 200 Led
Christmas Lighting indoor and outdoor 40 LED bleu
Guirlande lumineuse 100 Led B10
Guirlande électrique de Noël 400 LED Indoor and outdoor vendue par La Foir’Fouille
Guirlande électrique d’extérieur Homday vendue par Gifi
Guirlande électrique d’intérieur clignotante Lucioles vendue par Gifi

Et même si votre guirlande ne figure pas dans la liste :

  • il est prudent de vérifier qu’elle est toujours en bon état (vérifier notamment si le transformateur et l’extrémité du câble de branchement ne sont pas endommagés) ;

  • une fois en place, « ne laissez pas les guirlandes électriques branchées sans surveillance toute la journée ou toute la nuit », conseillent aussi les services de la Répression des fraudes.

« Les modèles munis d’ampoules Led, désormais très répandus, consomment moins d’électricité que les guirlandes plus anciennes, équipées d’autres types d’ampoules », note le magazine.

30 % des guirlandes lumineuses de Noël sont dangereuses (Commission européenne)

Pour plus d’informations et conseils sur la sécurité durant le temps des fêtes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions.
Tous droits réservés.

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Automédication : liste noire de médicaments à éviter de « 60 Millions de consommateurs »

Dans un hors-série « Se soigner sans ordonnance » (déc. 2017), le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a évalué 62 médicaments parmi les plus vendus en automédication.

Près d’un médicament sur deux (28 sur 62, 45 %) a un rapport bénéfice/risque défavorable en automédication et est à proscrire.

Parmi ceux-ci, les « stars antirhume » : Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume.

« En bonne place de la liste noire figurent des “stars antirhume”. Leur point commun : un cocktail de 2 à 3 composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l’ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un ne sont pas justifiés, et ils cumulent des risques de surdosage et d’effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires ou neurologiques, vertiges…).

On trouve dans ces médicaments de la pseudoéphédrine. Cette substance est un vasoconstricteur : elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente le diamètre des cavités nasales, afin de décongestionner les nez bouchés. Mais étant assimilée par voie orale, elle contracte les vaisseaux sanguins de tout l’organisme. Est-ce bien raisonnable pour un simple rhume ? Clairement, non.

De nombreux autres risques sont ignorés du public. Ainsi, certains sirops contre la toux peuvent altérer la capacité à conduire un véhicule. Chez les femmes enceintes, la prise d’une seule pastille contre le mal de gorge contenant un anti-inflammatoire non stéroïdien (ibuprofène, flurbiprofène…) ou d’un seul cachet d’aspirine peut avoir des conséquences dramatiques (atteintes rénales et cardio-pulmonaires du fœtus qui peuvent être irréversibles, voire mortelles, pour le futur nouveau-né). »

Certains sprays et pastilles contre la toux, comme Angi-spray, Drill ou Strepsils figurent aussi dans la liste noire. Ils contiennent notamment des antiseptiques. Une combinaison « tout à fait injustifiée pour soulager un mal de gorge peu intense », estime 60 Millions.

Médicaments passables

33 % des médicaments évalués sont passables. Leur efficacité est faible ou non prouvée, mais ils sont généralement bien tolérés.

Médicaments à privilégier

Seuls 21 % (13), comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre et Xolaam, sont « à privilégier » pour leur rapport bénéfice/risque favorable.

« Avant de commencer le traitement, lisez toujours la notice », rappelle 60 Millions.

En 2015, le magazine avait déjà présenté ses listes de 28 médicaments à éviter, 20 passables et 13 à privilégier (voyez ces listes complètes).

Liste 2017 de 91 médicaments plus dangereux qu’utiles selon la revue Prescrire

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, L’OBS, Le Figaro.
Tous droits réservés.

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Polyarthrite rhumatoïde : une liste d’aliments anti-inflammatoires recommandés

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Frontiers in Nutrition, présentent une liste d’aliments « ayant des effets bénéfiques démontrés » sur la progression et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune.

Shweta Khanna de la KIIT University (Inde) et ses collègues (1) ont réalisé une analyse des études sur le sujet.

Ils concluent que « la consommation régulière de fibres alimentaires, de légumes, de fruits et d’épices spécifiques, ainsi que l’élimination de composants qui favorisent l’inflammation, peut aider à gérer les effets de la polyarthrite rhumatoïde ».

« L’incorporation de probiotiques dans l’alimentation peut aussi réduire la progression et les symptômes de la maladie. »

Selon les études, les aliments pouvant réduire la progression et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde vont de fruits tels que les prunes séchées, les bleuets et la grenade aux grains entiers, en passant par le gingembre et le curcuma, ainsi que d’huiles et de thés spécifiques.

Ces aliments peuvent produire une gamme d’effets bénéfiques, tels que la réduction de cytokines inflammatoires (molécules libérées par le système immunitaire), la réduction de la raideur articulaire et de la douleur, ainsi que la réduction du stress oxydatif.

Les chercheurs espèrent que, non seulement les connaissances mises à jour dans cette étude permettent de mieux intégrer l’alimentation dans la prise en charge la maladie, mais aussi que les sociétés pharmaceutiques utilisent ces informations pour concevoir des « nutraceutiques ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Kumar Sagar Jaiswal et Bhawna Gupta.

Psychomédia avec sources : WILEY, Frontiers of Nutrition.
Tous droits réservés.

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Le bon choix au supermarché : liste noire des aliments à éviter

Le 12/04/2016

Chaque année, des diététiciens, des nutritionnistes et les journalistes scientifiques du site LaNutrition.fr, recensent la liste des aliments présents dans les grandes surfaces, qu’il est préférable d’éviter. Objectif : préserver la santé du consommateur.

Une vaste enquête

L’édition 2016 du guide « Le bon choix au supermarché » (Editions Thierry Souccar) vient d’être publiée. Il invite, cette année, les consommateurs à se méfier de 323 produits, et de « bannir définitivement » de leur alimentation 107 autres produits. Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs de l’enquête ont décortiqué les étiquettes de 800 produits très répandus dans la grande distribution.

Parmi eux, des produits qui ont pourtant bonne réputation comme les yaourts : les Paniers de Yoplait, les Gervita à la fraise ou encore Taillefine 0 % contiennent tous au mois 10 additifs, des conservateurs et des épaississants.

Par ailleurs, le consommateur ne doit pas faire une confiance aveugle au « sans gluten ». « On voit des horreurs », explique Thierry Souccar, l’un des auteurs de ce guide, cité par Europe 1. « On remplace la farine de blé et il faut donner l’illusion que l’on a à peu près le même goût en bouche, que l’on a à peu près le même aspect, donc on met des graisses qui sont souvent de mauvaise qualité, on met des émulsifiants, on a des soupes d’additifs et au final c’est un produit qui est complètement éloigné de l’idéal nutritionnel que l’on recherche ».

Les conseils des diététiciens et des nutritionnistes

Après avoir réalisé cette vaste étude, diététiciens et nutritionnistes recommandent au consommateur de bien lire les étiquettes avant de mettre un produit dans son caddie. Plus la liste d’ingrédients est courte, mieux c’est. Moins il y aura de colorants, d’arômes, de stabilisants et de gélifiants, mieux ce sera.

Les consommateurs sont aussi appelés à privilégier les ingrédients naturels : la farine plutôt que l’amidon modifié, le lait entier plutôt que le lait en poudre ou les protéines de lait, le sucre plutôt que le sirop de glucose, par exemple.

Autre conseil : privilégiez les ingrédients qui sont composés de graisses de qualité (huiles végétales), avec peu ou pas de sucres ajoutés et d’édulcorants, peu ou pas d’additifs et surtout les moins caloriques. En un mot : ouvrez l’œil !

À lire aussi : Bien lire les étiquettes des produits

Crédit Photo : www.BillionPhotos.com – ShutterStock

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La liste des médicaments à éviter

Y’a t-il des médicaments à éviter et si oui quels sont-ils ? La revue Prescrire répond à ces deux questions dans son dernier numéro, celui du mois de Février. Il s’agit en fait de l’actualisation 2014 de la liste déjà publiée l’an dernier.

Aujourd’hui encore et selon la revue trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable continuent d’être commercialisés en France.

Au total c’est une liste de 68 médicaments que Prescrire recommande d’écarter des soins et de remplacer par de meilleures options car plus nocifs qu’utiles.

Cette liste a été établie sur la base des analyses publiées dans Prescrire de 2010 à 2013 (concernant les nouveaux médicaments, mais aussi d’anciens). En la publiant, Prescrire espère inciter les autorités à un sursaut salutaire et aider les soignants et patients à se préparer aux retraits du marché justifiés par les données de l’évaluation.

Sont ainsi concernés

  • de médicaments actifs, mais qui compte tenu de la situation clinique exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent ;
  • de médicaments anciens dont l’utilisation est dépassée, car d’autres ont une balance bénéfices-risques plus favorable ;
  • de médicaments récents, dont la balance bénéfices-risques s’avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens ;
  • de médicaments dont l’efficacité n’est pas prouvée au-delà d’un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables graves.

C’est par exemple le cas pour certains médicaments prescrits dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer alors qu’ils exposent les patients à des effets indésirables graves parfois mortels et qu’ils  sont utilisés en traitement prolongé et impliqués dans des interactions dangereuses.

C’est ainsi que le donépézil (Aricept° ou autre), la galantamine (Reminyl° ou autre), la rivastigmine (Exelon° ou autre), des anticholinestérasiques, exposent à : des troubles digestifs dont des vomissements parfois graves ; des troubles neuropsychiques ; des troubles cardiaques, dont des bradycardies, des malaises et des syncopes, et des troubles de la conduction cardiaque.

En psychiatrie, Prescrire pointe du doigt plusieurs médicaments dont l’agomélatine (Valdoxan°), d’efficacité non démontrée et qui expose à des hépatites et des pancréatites, des suicides et des agressions, des atteintes cutanées graves.

Dans cette liste de 68 médicaments qu’il faut « écarter », l’on retrouve également de nombreux antalgiques, des anti-inflammatoires, des médicaments utilisés en cancérologie, pour le traitement des crampes, pour lutter contre  l’ostéoporose, le diabète ou pour soulager les reflux gastro-oesophagiens.

La liste complète de ces 68 médicaments est disponible en cliquant ici (document en format PDF)


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