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Livre « Le Guide de la rénovation HEUREUSE »

« Le Guide de la rénovation heureuse » (Éditions Trécarré, mars 2018) du journaliste Jean-Benoît Nadeau et de l’architecte Paul Bernier, n’est pas un manuel de bricolage.

Il « prépare plutôt à maîtriser le projet de rénovation — petit, moyen ou grand – dans son ensemble », à « bien planifier et réussir ses rénos sans y perdre sa santé, sa chemise ou son couple ! »

« Tout y est » afin de « planifier et de mener à bien cette entreprise dans la joie et l’harmonie » : « de l’idée au plan, en passant par le financement, l’embauche de l’entrepreneur, la surveillance de chantier et le dépannage en cas de problème. »

En plus de son métier de journaliste, Jean-Benoît Nadeau a effectué une dizaine de projets de rénovation chez lui, rapporte Le Devoir. Il a rédigé le livre qu’il aurait aimé avoir entre les mains lors de ces rénovations.

« Remarquez que je ne parle pas de rénovation joyeuse », écrivait-il en 2016 dans l’Actualité. « Chaque réno est unique par son ampleur et sa nature, mais toutes viennent avec des imprévus, de la saleté, des contraintes budgétaires, des choix douloureux à faire… et toutes constituent une grande épreuve dans la vie d’un couple ! Je dis rénovation heureuse parce que j’ai toujours su éviter le malheur suprême : le chantier-qui-ne-finit-jamais ! Un de mes amis a passé 10 ans dans des travaux qui devaient à l’origine durer trois mois. »

Plus des trois quarts du livre sont consacrés aux étapes préalables aux travaux en tant que tels. « La planification, ce n’est pas juste le plan, c’est toute une série de questions auxquelles il faut répondre soi-même », précise le journaliste.

« En étant architecte, et en faisant beaucoup de projets résidentiels, je m’apercevais que je faisais toujours les mêmes mises en garde et que les clients avaient toujours les mêmes étonnements, autant concernant les délais que le coût des choses », a expliqué Paul Bernier au Devoir. « Avec le livre, les gens voient à l’avance le chemin qu’ils vont parcourir ».

« Un projet réussi suppose que l’on ait passé autant de temps à le préparer qu’à l’exécuter », explique-t-il. « Le chantier lui-même ne représente qu’un quart du temps total », estime-t-il.

Les auteurs constatent que beaucoup de clients ont une impression de facilité. Les émissions de téléréalité pourraient y contribuer.

« Il y a une sorte de pensée magique qui existe partout dans la population et, en fait, soit on en est terrifié, soit on a des idées complètement irréalistes. Les gens ont peur de la rénovation, mais dès qu’ils décident d’en faire, ils tombent dans la pensée magique, peut-être par manque de compétences, peut-être par désir que ça aille le plus vite possible, puis ils sont surpris que ça prenne plus de temps et que ça coûte plus cher, surtout quand c’est mal planifié », lance M. Nadeau.

Le livre présente notamment une série de renseignements légaux. « Ces avis sont très difficiles à rassembler parce qu’ils relèvent d’informations de différents organismes, de la Régie du bâtiment, de la Commission de la construction ou encore de l’Office de la protection du consommateur, tout est éparpillé et nous avons été les premiers à rassembler ça dans un livre », explique Jean-Benoît Nadeau.

Psychomédia avec sources : Éditions Trécarré, Le Devoir.
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Livre « Curieuses histoires d’apothicaires » : la pharmacie au cours des siècles au Québec

« Curieuses histoires d’apothicaires » (Septentrion, 2018) de Gilles Barbeau, professeur à l’Université Laval, retrace l’histoire de la pharmacie au Québec, éclairant aussi notamment l’histoire de la botanique médicale.

L’auteur se souvient, a-t-il narré au Devoir, « d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche ».

« Ma grand-mère ramassait aussi des plantes médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la botanique médicale. »

En 1700, apprend-on, un médicament populaire était l’« onguent divin », un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé « Remèdes universels pour les pauvres gens », retrace l’auteur, soulignant que « les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique ».

L’auteur retrace les apports d’apothicaires (l’ancêtre du pharmacien) connus tels que Louis Hébert, leurs théories et leurs remèdes. La théorie antique dite des humeurs notamment va longtemps dominer les usages de la pharmacie.

Parmi les plantes faisant partie de l’histoire, on trouve notamment l’achillée millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

« La centaurée et la rose trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’ail, l’aloès, les graines de pavot, l’aubépine, la camomille, la mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. »

L’auteur enseigne l’histoire de la pharmacie à l’Université du troisième âge de Québec (UTAQ) et à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. Il est lauréat en 2017 du Prix Parmentier décerné par la Fédération internationale d’histoire de la pharmacie.

Livre : « Encyclopédie de la cuisine de Nouvelle-France »

Psychomédia avec sources : Septentrion, Le Devoir.
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Livre : « La cause des autistes : le combat et les conseils d’une avocate » (Sophie Janois)

« La cause des autistes : le combat et les conseils d’une avocate » (Payot) de Sophie Janoie est paru le 10 janvier 2018.

Les familles d’enfants autistes, explique l’avocate française, sont confontrées à de nombreux problèmes : difficulté d’obtention d’un diagnostic sans lequel il n’est pas possible de mettre en place des prises en charge adaptée pour leur enfant et parcours jalonné d’imbroglio administratif.

Il est urgent, dit-elle de sauver ces familles car les injustices auxquelles elles sont confrontées sont beaucoup trop lourdes dans un quotidien déjà très éprouvant.

Voici la présentation du livre de l’éditeur :

« L’autisme, en France : 650 000 personnes et leurs proches seraient concernés. Après le diagnostic, viennent le drame et les galères. Face à la colère de parents démunis, au poids administratif, aux structures inadaptées et au viscéral sentiment d’injustice, une avocate les défend au quotidien devant les tribunaux. Elle pousse un cri d’alarme et fournit aux parents d’autiste les moyens de se battre. Car les autistes ont des droits. Et ils doivent être respectés.

Femme de conviction, au verbe haut, Sophie Janois est l’avocate des autistes. Elle donne dans toute la France de nombreuses conférences pour aider les familles. »

Autisme : la France a 50 ans de retard en raison de l’emprise de la psychanalyse, rapporte The Gardian (2018)

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Payot.
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Livre : Désordonnances, conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé (Dr Alain Vadeboncoeur)

« La santé est l’affaire de tous et chacun devrait pouvoir faire des choix éclairés en ce domaine ». C’est dans ce but que le médecin urgentiste québécois Alain Vadeboncoeur a écrit son dernier livre « DÉSORDONNANCES Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé » (Lux Éditeur, octobre 2017).

« Le titre de chacun de ses 32 courts chapitres énonce un conseil pour faire des choix éclairés en matière de santé. »

« L’urgentologue au sens de l’humour aiguisé en profite pour départager le vrai du faux, expliquer simplement des concepts complexes et parler de l’histoire de la médecine (et un peu de la sienne). »

Dans une interview, il mentionne que les meilleurs conseils pour la santé, à son avis, sont la marche régulière et une alimentation comportant beaucoup de fruits et de légumes.

« Suivre une diète végétarienne ou méditerranéenne a clairement un impact sur les maladies cardiovasculaires et sur beaucoup de cancers. C’est bien plus efficace que n’importe quel dépistage ! Éloigner les viandes rouges, diminuer les produits laitiers, augmenter les huiles, les poissons et surtout les fruits et les légumes… »

Le livre traite notamment de la médicalisation et de la surmédicalisation. « Les gens ont tendance à investir énormément dans la médecine au sens où ils recherchent des réponses qui, des fois, ne sont pas là. Ils veulent passer des tests qui ne sont pas très utiles, ils veulent absolument rencontrer leur médecin régulièrement alors que ça ne sert pas nécessairement à grand-chose…  »

Une étude du British Medical Journal, cite-t-il au début du livre, « conclut que seulement 35 % des traitements prescrits aujourd’hui peuvent prétendre à un bénéfice démontré ou probable ».

Interview de l’auteur sur le site de Lux Éditeur : Conseils simples pour vivre mieux.

Extrait du livre sur le site de Lux Éditeur : Désordonnances : Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé.

Alain Vadeboncoeur est aussi auteur de « Privé de soins » et de « Les acteurs de savent pas mourir » ainsi que coauteur de « Ne renonçons à rien ».

Livre : « Trop soigner rend malade »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Lux Éditeur
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Nouveau livre : « Méditez avec nous », de Christophe André

Dans un nouveau livre « Méditez avec nous : 21 méditants experts vous conseillent et vous guident » (Odile Jacob), le psychiatre français Christophe André a réuni une vingtaine de spécialistes qui parlent de leur façon personnelle de méditer.

« La méditation, c’est la présence, la présence à tout, à l’acte en cours et à la vie qui va », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur.

La présentation poursuit :

« La méditation n’a pas pour but de nous couper de la réalité, mais de nous relier à elle avec plus de force, de lucidité, d’équilibre, de bienveillance.

Elle nourrit notre intériorité pour nous aider à mieux affronter la violence du monde, à mieux admirer et savourer sa beauté, à mieux en consoler les souffrances.

Ce livre vous offre, dans leur diversité, les parcours, les convictions, les conseils de méditants expérimentés, soignants, contemplatifs, religieux, philosophes… Il vous permettra de découvrir la richesse et la profondeur des pratiques méditatives. Et, nous l’espérons, vous en donnera le goût.

Il y a mille façons de méditer. À vous de trouver votre voie, celle qui vous aidera à mieux vivre. »

Le livre est accompagné d’un CD de méditations guidées inédites.

Les 21 collaborateurs sont : Guido Bondolfi, Jacques Castermane, Gaëtan Cousin, Patricia Dobkin, Christian Gay, Patrice Gourrier, Sébastien Henry, Corinne Isnard Bagnis, Alexandre Jollien, Jean-Philippe Lachaux, Michel Le Van Quyen, Yasmine Liénard, Edel Maex, Christophe Massin, Fabrice Midal, Dominique Page, Claire Petitmengin, Pierre Philippot, Jeanne Siaud-Facchin et Marc de Smedt.

Christophe André a aussi notamment publié, en 2017, « Trois minutes à méditer ».

Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Odile Jacob
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Livre : Un coeur pour la vie, du Dr Martin Juneau

Le livre « Un cœur pour la vie : Prévention cardiovasculaire globale » (Éditions Trécarré) du Dr Martin Juneau, cardiologue spécialisé en prévention à Institut de cardiologie de Montréal, « est un mode d’emploi détaillé et scientifique pour vivre mieux et plus longtemps en santé ».

Avec ce livre, « il espère toucher autant ses collègues médecins ou nutritionnistes que le public », rapporte Josée Blanchette dans Le Devoir.

Des patients de plus en plus jeunes sont admis en cardiologie et « l’espérance de vie “en santé” diminue (…) dramatiquement. Elle est de 69 ans pour les hommes et de 71 ans pour les femmes, soit plus de 10 ans à subir une qualité de vie très moyenne avant de mourir (…) ».

« Au moins 80 % de tous ces dommages collatéraux pourraient être évités simplement en modifiant les habitudes de vie et même en ajoutant un ou deux verres de vin par jour ! »

La première cause des crises cardiaques est la cigarette, a-t-il indiqué en entrevue à La Presse.

« Ceux qui fument devraient tout d’abord arrêter de fumer. Heureusement, au Québec, ce ne sont que 20 % des gens qui fument. C’est encore trop, mais on est loin des 50 % à 60 % des gens qui fumaient dans les années 70. »

« Donc, ces gens devraient arrêter de fumer. Pour les 80 % des Québécois qui ne fument pas, la première chose à régler est l’alimentation. Et les gens doivent savoir qu’on ne peut pas compenser une mauvaise alimentation par l’exercice. On voit ça régulièrement chez les sportifs. Les gens se permettent de mal manger car ils s’entraînent beaucoup. Mais l’exercice ne compense pas les effets néfastes de la malbouffe. Donc on règle l’alimentation en premier lieu, et on ajoute l’exercice en deuxième lieu. »

Le Dr Juneau, rapporte Mme Blanchette,

« propose une diète méditerranéenne à ses patients et va même jusqu’à encourager un régime végétalien (sans produits animaux) : “Avec ça, on ne les revoit plus jamais et ils ne veulent pas revenir en arrière. (…) L’ex-président Bill Clinton — quadruple pontage coronarien — était condamné par la médecine ; il a adopté le végétalisme grâce au Dr Ornish et perdu 40 livres. Il devrait être mort, et cela fait dix ans.”

(…) “Les médecins pensent souvent que les patients n’écouteront pas. Ce n’est pas vrai du tout ! La plupart aiment mieux changer le contenu de leur assiette que de se faire ouvrir le thorax. J’ai un patient italien qui devait subir trois pontages. Il est devenu végétalien ; il n’a jamais eu besoin d’être opéré.”

(…) Il termine son ouvrage en dépolissant le lustre des statines, ces fameux médicaments anticholestérol, dont le Lipitor est le plus rentable de l’histoire de l’industrie pharmaceutique.

“La grande popularité des statines en prévention primaire s’explique également par le fait que leur faible impact sur les accidents cardiovasculaires est relativement peu connu de la communauté médicale” (…) Le Dr Juneau explique que la façon de présenter les chiffres y est pour beaucoup.

Les statines diminuent de 1,1 % le risque absolu de subir un accident cardiaque (il est de 3 % au départ). Mais toute la publicité des pharmas tourne autour du risque relatif, une réduction de 36 % (le tiers du 3 %). »

Dans Le Devoir : Médecin de cœur : La petite révolution du Dr Juneau.

Psychomédia avec sources : Éditions Trécarré, Le Devoir, La Presse.
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Livre : « Autisme, la grande enquête » (France)

Qu’il s’agisse du diagnostic, de la prise en charge, de la scolarisation, de l’insertion professionnelle et sociale des autistes, la France accuse toujours un retard considérable, déplorent Florent Chapel et Sophie Le Callennec dans leur livre « Autisme, la grande enquête » (Éditions des Arènes, préface de Josef Schovanec).

Porte-parole et ancien président du Collectif Autisme et père d’un enfant autiste de dix ans pour le premier, anthropologue et auteure d’ouvrages pédagogiques pour la seconde, ils livrent un état des lieux accablant.

80 % des enfants autistes sont toujours rejetés de l’école et certains adultes passent la moitié de leur vie dans des conditions indignes.

« En France, les psychanalystes dressent un mur entre les autistes et les approches validées partout ailleurs », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur. Malgré les recommandations des autorités de santé et au mépris des résultats des études scientifiques, « la plupart des « soignants » persistent à considérer ce handicap comme le fait d’une « mauvaise mère » ».

Les auteurs interpellent médecins et politiques, afin de « mettre un terme définitif à la maltraitance organisée, institutionnalisée, des autistes dans notre pays ».

Psychomédia avec sources : Les Arènes, Le Monde.
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Sévère critique du livre « Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre » d’Élisabeth Roudinesco

Le dernier livre de la psychanalyste Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, est sévèrement critiqué par Éric Coulombe et Serge Larivée, de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal (Québec), dans un récent numéro de la revue Psychiatrie, sciences humaines, neurosciences, intitulé La démarche intellectuelle d’une croyante.

Voici le résumé de l’article :

« La quasi-unanimité de la presse française quant à l’excellence du dernier ouvrage d’Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, qui s’est d’ailleurs traduit par un prix littéraire, a de quoi laisser perplexe. Notre réaction comporte deux volets. D’abord, trois cas de figure illustrent la manière dont l’auteure vilipende ceux qui osent critiquer la psychanalyse. Ensuite, nous mettons en relief le fait que l’auteure utilise trois procédés pour transformer la vie de Freud en une histoire romancée, qui trahit la vérité historique. Elle déforme les faits (trois exemples), elle propose des données que l’on sait pourtant fausses aujourd’hui (quatre exemples), incluant sans doute ses sources documentaires, et elle omet des éléments cruciaux pour en comprendre d’autres (quatre exemples). »

Serge Larivée et Éric Coulombe ont également publiée en 2013, dans la Revue de psychoéducation: La psychanalyse ne résiste pas à l’analyse

Psychomédia avec source : CAIRN.INFO.
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Nouveau livre : « Corruptions et crédulité en médecine » du Pr Philippe Even

Le Pr Philippe Even, coauteur du « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » vient de publier un nouveau livre « Corruptions et crédulité en médecine » avec pour sous-titre « Stop aux statines et autres dangers » (Le Cherche-Midi).

Philippe Even est professeur émérite et ancien vice-président de l’université de Paris-5, ancien doyen de la faculté de médecine Necker et ancien président de l’institut Necker.

Voici le texte de présentation du site du Cherche-Midi :

« Pourquoi les firmes pharmaceutiques fabriquent-elles des maladies qui n’existent pas ?

Comment falsifient-elles les études de centaines de médicaments ?

Comment l’industrie pharmaceutique est-elle devenue la plus riche du monde ?

Les faits ici dénoncés sont violents. Avec l’aide d’un petit nombre de médecins universitaires déloyaux, à sa solde, sans qui elle ne pourrait rien, l’industrie pharmaceutique, devenue la première du monde, engrange des bénéfices colossaux. Infiltrée à tous les niveaux décisionnels nationaux et internationaux, politiques, administratifs, universitaires et médicaux, elle est aujourd’hui, selon l’ONU, hors de tout contrôle.

Ce livre s’appuie sur une analyse complète de la littérature scientifique pour prouver que :

  • le cholestérol est sans danger et les statines – toxique lent – sont inefficaces ;
  • les antiagrégants ruinent la Sécurité sociale ;
  • les nouveaux anticoagulants sont plus ruineux encore, incontrôlables, sans antidote et responsables d’hémorragies mortelles.

Résultat : 15 millions de Français sous ces traitements, 3 milliards d’euros de dépenses inutiles, plus de 1 000 décès par an !

Il faut cesser de les prescrire, et, avec l’accord de son médecin, de les prendre. »

Le site de la FNAC offre, sous la rubrique « Le mot de l’Éditeur », une présentation plus élaborée :

« Par inconscience, naïveté, suivisme, paresse et pour certains, corruption, les médecins, et non l’industrie pharmaceutique », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur, « sont les premiers responsables des dérives et scandales concernant les médicaments :

  • 50 % de médicaments inefficaces.
  • 5 % à haut risque.
  • 30.000 morts par an et un scandale national tous les 2 à 3 ans.
  • Ordonnances de 2 à 10 médicaments par consultation.
  • Consommation 1,5 à 2 fois plus élevée que celle des autres pays.
  • 37 milliards d’€ de dépenses, dont 10 à 15 inutiles au seul bénéfice d’une industrie qui, depuis vingt-cinq ans, ne se préoccupe plus de la santé des patients mais exclusivement de ses profits et qui est ainsi devenue de loin la plus rentable du monde, parce qu’elle joue sur les espoirs et les peurs qu’elle suscite en inventant des pseudo-maladies destinées à lui ouvrir de vastes marchés dans les pays riches, alors qu’elle a cessé toute recherche, n’a sorti aucun grand médicament, et ne commercialise plus que des copies ou des médicaments non ou peu utiles vendus à des prix exorbitants.

Cette situation ne peut exister qu’avec la complicité des agences de santé, lentes, incompétentes, irresponsables, noyautées ou corrompues, et surtout avec celle des médecins eux-mêmes. Non pas les généralistes, plus victimes – trop souvent consentantes – que coupables, désinformés pendant leurs études et laissés ensuite aux mains de l’industrie à travers ses visiteurs médicaux, ses journaux, la formation médicale continue que l’État lui abandonne et les recommandations de ses agences téléguidées. Néanmoins, 20 %, plus lucides, y échappent, à travers des associations comme FORMINDEP ou la lecture de Prescrire, seule revue fiable et indépendante que tous devraient lire, mais ne lisent pas.

Or, et c’est l’objet essentiel de ce livre, les vrais responsables de toutes ces dérives sont nos mille cliniciens universitaires, dont le bagage scientifique, contrairement à ce qu’ils prétendent, est extraordinairement réduit, spécialement dans les disciplines liées au médicament et à son évaluation, biochimie, pharmacologie et statistiques. La plupart n’ont pas la moindre idée de la réalité. Ils ne lisent, au mieux, que le titre et la brève conclusion des articles scientifiques et croient s’informer à travers les bavardages de couloir ou les présentations-minute des congrès médicaux, sans jamais remonter aux sources ni faire de lecture critique, attentive, calculette en main, des grands journaux anglo-saxons falsifiés par l’industrie et présentés de façon à la servir. Ces universitaires-là constituent une masse inerte, toujours prête à avaler les couleuvres et convaincus que les médicaments les plus récents et les plus chers sont les meilleurs, alors que c’est malheureusement presque toujours l’inverse.

Le véritable danger vient de 5 % d’entre eux, baptisés leaders d’opinion clé, achetés et inféodés à l’industrie, à coup de contrats personnels, déclarés ou non, d’enveloppes en liquide, en général à l’étranger, et qui atteignent de 20.000 à 500.000 € par an ou plus, selon l’importance des marchés qu’ils assurent à l’industrie dans leur pays. Ils la servent à toutes les étapes du parcours d’un médicament nouveau. Ils cosignent les yeux fermés les articles rédigés par les firmes, les présentent dans les congrès qu’elles financent, déterminent la position des sociétés savantes qui, financièrement, dépendent à 90 % de l’industrie, et sont toujours choisis, à cause de la notoriété médiatique que leur assurent les firmes, comme experts par les agences d’État, imposant ainsi les autorisations de commercialisation (AMM), empêchant les retraits du marché, assurant le remboursement maximal des médicaments et déterminant les recommandations officielles des agences, de telle sorte qu’en pratique, à travers eux, c’est l’industrie qui tient elle-même la plume des médecins prescripteurs.

Ce livre raconte l’histoire des leaders d’opinion clé aux États-Unis ou ailleurs dans le monde et en sélectionne, en France, une trentaine, dans les disciplines représentant les plus grands marchés, cardiologie, cancérologie, rhumatologie et psychiatrie. Pièces en main et nominalement, sont décrites leurs activités au service d’une industrie dont, universitaires et fonctionnaires de l’État, ils sont devenus les employés. »

Psychomédia avec sources : Cherche-Midi, FNAC.
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Frédéric Saldmann livre quelques conseils pour vivre plus longtemps

Il suscite la colère des médecins depuis des semaines.

Le projet de loi santé de Marisol Touraine vient d’être adopté à l’Assemblée nationale, ce mardi 14 avril. « J’apprécie beaucoup les paquets de tabac sans publicité et non mentholés, car la menthe fait rentrer les jeunes dans le tabagisme », rapporte le docteur Frédéric Saldmann, sur le plateau de France 3. Le médecin est très connu du grand public. Et pour cause, son premier livre a été un véritable succès.

Il revient désormais avec un nouvel ouvrage, intitulé « Prenez votre santé en main ». Dans ce livre, il insiste sur la force du mental.« La force de la croyance arrive à provoquer un signal dans l’organisme pour produire des médicaments naturels pour se soigner, pour guérir, c’est formidable ».

Le cardiologue donne également quelques astuces afin de vivre plus longtemps. « Le matin si vous gargarisez avec de l’eau gazeuse ou un peu salée, c’est 40% d’infections ORL, respiratoires en moins », assure le médecin.

Mais ce n’est pas tout. Toujours dans son livre, il insiste aussi sur les bienfaits de la pomme, qui possède de nombreuses vertus, comme…l’augmentation de la libido chez la femme.

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