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Certains nutriments liés à des risques réduits lorsqu’ils proviennent des aliments, mais pas des compléments

Un apport adéquat de certains nutriments est associé à une réduction de la mortalité de toutes causes confondues lorsqu’ils proviennent des aliments et non pas des compléments alimentaires, selon une étude américaine publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.

Certaines études ont montré des associations entre un apport excessif en nutriments provenant des compléments et des effets indésirables, dont un risque accru de certains cancers, rappelle Fang Fang Zhangat de la Tufts University.

Zhangat et ses collègues ont analysé des données provenant de plus de 27 000 Américains âgés de 20 ans et plus.

À six reprises au cours de deux années, les participants devaient décrire leur alimentation des 24 dernières heures ainsi que leur prise de compléments alimentaires.

Selon l’analyse :

  • un risque plus faible de décès était associé à un apport adéquat en vitamine K et en magnésium lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un risque plus faible de décès par maladies cardiovasculaires était associé à un apport adéquat en vitamine A, en vitamine K et en zinc lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un apport total d’au moins 1 000 mg/jour de calcium provenant des compléments était associé à un risque accru de décès par cancer, mais il n’y avait aucune association pour l’apport en calcium provenant des aliments.

Les suppléments alimentaires n’avaient aucun effet bénéfique sur le risque de décès même chez les personnes ayant un faible apport en nutriments provenant de l’alimentation.

L’équipe a plutôt trouvé des indications selon lesquelles les compléments de vitamine D chez des personnes ne présentant aucun signe de carence en vitamine D pourrait être associés à un risque accru de décès de toutes causes, dont le cancer. D’autres recherches sur ce lien potentiel sont nécessaires, indiquent les chercheurs.

8 nutriments (provenant des aliments) associés à la santé cérébrale et aux performances cognitives

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Tufts University, Annals of Internal Medicine.
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Pesticides : les fruits et légumes en contiendraient plus lorsqu’ils sont surgelés

Pesticides : les fruits et légumes en contiendraient plus lorsqu’ils sont surgelés

Le 1eroctobre 2018

Selon une récente enquête du magazine 60 millions de consommateurs, certains fruits et légumes surgelés contiennent plus de produits chimiques que lorsqu’ils sont frais ou en conserve. 

Certains fruits et légumes surgelés contiennent des produits chimiques interdits en France

Les journalistes d’Europe 1 ont relayé le 28 septembre dernier une enquête du numéro d’octobre du magazine 60 millions de consommateurs, qui révèle que certains fruits et légumes surgelés contiendraient plus de pesticides et de perturbateurs endocriniens que lorsqu’ils sont frais. Certaines substances chimiques interdites en France auraient même été retrouvées dans des framboises et haricots verts surgelés : du carbendazime, du boscalide, deux fongicides, et du linuron (un herbicide).

Pour parvenir à cette conclusion, l’association a passé au crible plus de 130 fruits et légumes vendus dans des supermarchés, frais et surgelés, notamment des petits pois, haricots verts et framboises. La raison principale de la présence de pesticides et perturbateurs endocriniens est simple : les fruits et légumes sont congelés tout de suite après la récolte, empêchant les substances chimiques présentes de se dégrader

Des risques faibles pour la santé

Selon 60 millions de consommateurs, une étude menée par l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) sur des souris a démontré que 6 pesticides, dont 4 ont été retrouvés dans certains fruits et légumes surgelés, ont entraîné « une prise de poids, une augmentation du taux de masse grasse et un diabète ».

Les risques pour la santé de la présence de ces substances chimiques restent toutefois à relativiser, puisque les doses détectées sont inférieures aux limites maximales autorisées par la loi, explique le magazine. 60 millions de consommateurs précise par ailleurs que de très faibles résidus de pesticides ont été trouvés dans les produits bio et que les tomates et champignons de Paris testés ne contenaient, pour la quasi totalité d’entre eux, aucune trace de produits chimiques dangereux. 

Aurélie Giraud

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