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Lutte contre le paludisme : un médicament pour empoisonner les moustiques

Lutte contre le paludisme : un médicament pour empoisonner les moustiques

Le lundi 25 mars 2019.

Aujourd’hui dans le monde, le paludisme fait plusieurs centaines de milliers de morts. Des chercheurs auraient trouvé une nouvelle piste pour faire baisser le nombre de malades : empoisonner les moustiques avec notre sang.

Le paludisme, une maladie qui fait plusieurs centaines de millier de morts

Fièvre, maux de tête, frissons… tels sont les symptômes du paludisme, une maladie potentiellement mortelle et transmise à l’homme par des moustiques. Selon l’OMS, « On estime qu’il y eu, en 2016, 216 millions de cas de paludisme dans 91 pays, soit 5 millions de cas de plus qu’en 2015. Le paludisme a entraîné 445.000 décès en 2016, un chiffre similaire à celui de 2015 (446.000) ».

Même si le nombre de décès est important, il existe de l’espoir pour lutter contre cette maladie. En effet, selon une étude publiée le 13 mars 2019 dans la revue médicale The Lancet, il serait possible d’empoisonner les moustiques à l’origine de la transmission du paludisme grâce à notre sang.

L’ivermectine, un médicament pour empoisonner les moustiques avec notre sang

Comment empoisonner les moustiques par le biais de notre sang ? En prenant un médicament, mortel pour les insectes, l’ivermectine. Ce dernier, permet de lutter contre les parasitoses, comme la gale. Ce traitement est, d’après l’OMS, « sans danger et peut être utilisé à grande échelle ». Selon les chercheurs, lorsque l’ivermectine est associé avec des traitements anti-infectieux, le paludisme est stoppé.

Pour obtenir ces conclusions, les chercheurs ont mené leur étude, pendant 18 semaines, au Burkina Faso, en Afrique. Ils ont suivi 2.700 personnes dont 590 enfants et ont constaté que « les sujets traités étaient moins susceptibles d’attraper le paludisme que les autres » rapportent nos confrères de 20 Minutes. Une nouvelle piste pour faire baisser le nombre de personnes malades du paludisme.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Ebola : qu’est-ce que c’est ?

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Quand la Sécurité sociale lutte contre l'absentéisme

Quand la Sécurité sociale lutte contre l'absentéisme

Le 26 janvier.

La Sécurité sociale veut faire baisser le taux d’absentéisme qui lui coûte si cher. Elle souhaite divulguer les motifs des maladies aux employeurs afin de mieux lutter contre ce phénomène dans les grandes entreprises.

En finir avec l’absentéisme dans les grandes entreprises

La Sécurité sociale lance la guerre à l’absentéisme au travail et inaugure une nouvelle méthode. En lien avec de grandes entreprises touchées par un fort taux d’absences, elle va divulguer le motif de l’arrêt de travail afin d’aider l’employeur à revoir ses méthodes pour mieux accompagner ses salariés. Elle convertit également en coûts directs et en coûts indirects ces absences pour sensibiliser l’employeur.

« En cas de contrôle de l’assuré, le motif de l’arrêt est codifié, nous disposons donc de l’information » explique Laurent Bailly, chef des services aux assurés à la Cnam, dans les colonnes de l’Express. « En l’absence de contrôle, nous parvenons à reconstituer la pathologie à partir des consultations et des remboursements de médicaments. Par exemple, si le salarié a vu un psychiatre et pris des antidépresseurs, on peut en conclure qu’il a été arrêté pour dépression. Ce sont des algorithmes qui font le travail. »

Et le secret médical dans tout ça ?

Problème, le secret médical n’est donc plus vraiment caché puisque l’employeur, même s’il ignore son nom, connaît le motif d’absence d’un de ses salariés. L’Assurance-maladie assure que dans les entreprises de plus de deux cents salariés, il sera impossible de savoir qui est touché par telle ou telle pathologie.

Toutes les maladies ne sont pas concernées par cette expérience : « Uniquement les arrêts pour troubles musculo-squelettiques (TMS), les lombalgies et ceux liés aux risques psychosociaux (RPS) ». Pour le moment seules cinq entreprises situées à Amiens, Bourg-en-Bresse, Marseille, Grenoble, dans le Pas-de-Calais et touchées par des taux d’absentéisme d’environ 20% participent à l’expérience qui sera sans doute étendue dans les mois qui viennent. 

Maylis Choné

Lire aussi : Des conditions de travail flexibles favoriseraient une meilleure santé 

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Le gouvernement reprend la lutte contre le moustique tigre

Le gouvernement reprend la lutte contre le moustique tigre

Le 3 mai 2017.

Le moustique tigre est de retour et pour répondre à cette menace potentielle, le gouvernement a relancé son plan annuel de lutte contre ce nuisible vecteurs de maladies très graves comme le virus Zika, la dengue ou encore le chikungunya.

Une application pour signaler la présence de moustiques tigres

À l’approche de l’été, le moustique tigre fait de nouveau parler de lui. C’est l’occasion pour le gouvernement de relancer son dispositif de lutte contre cet insecte, scientifiquement baptisé Aedes Albopictus. Ce plan, inauguré chaque année le 1er mai, durera jusqu’au 30 novembre prochain.

Divisé en plusieurs chapitres, le dispositif gouvernemental doit permettre une surveillance accrue des populations de moustiques sur le territoire. Les Français sont d’ailleurs mis à contribution dans le cadre de cette lutte et sont invités à signaler la présence de moustiques tigres sur le site Signalement-moustique.fr, ainsi que sur l’application pour smartphone dédiée.

Le sud de la France, zone de prédilection du moustique tigre

Un autre volet de cette lutte passe également par la surveillance des individus infectés par un moustique tigre. Ce dispositif consiste à signaler tous les cas suspects afin de mettre en place des mesures de démoustication autour du domicile de la personne concernée, « ainsi que le renforcement de la protection individuelle autour des cas recensés pour éviter la transmission de la maladie à d’autres personnes », indique le ministère de la Santé.

Cela fait maintenant de nombreuses années que ce moustique venu d’Asie s’est implanté en France métropolitaine et 30 départements, principalement du sud de la France, sont concernés par ce nuisible qui peut transmettre, dans certaines conditions, des maladies telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika ou encore la fièvre jaune. Depuis 2010, plusieurs cas de ces maladies ont d’ailleurs été relevés en France, dans les régions Paca et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

Sybille Latour

À lire aussi : Les pires virus propagés par les moustiques

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Pas assez de lutte contre la fraude à l'assurance maladie ?

Qui fraude le plus en matière d'Assurance Maladie ?

Le Nouveau secrétaire général des Républicains, et médecin de métier, Bernard Acoyer, regrette que la France ne lutte pas assez contre la fraude à l’Assurance maladie. Interrogé par Europe 1, il donne ses pistes pour enrayer le phénomène qui coûte très cher aux Français.

La fraude ne revient pas aux particuliers

Pour Mr Acoyer, la France a laissé filer la fraude à la carte Vitale. Une idée plutôt contestée par la journaliste d’Europe 1 qui rappelle les chiffres de la fraude à la carte verte.

Les fraudes à l’assurance maladie augmentent, représentant 231 millions d’euros en 2015 (+ 48 % en 5 ans). Mais la fraude à la carte Vitale ne représente qu’une petite partie du montant total des fraudes : en 2014, la moitié des fraudes à l’Assurance Maladie a été commise par des professionnels de santé (fausses feuilles de soins de la part des médecins, kilométrage gonflés de la part des transporteurs médicaux), donc rien n’à voir avec la carte Vitale. En deuxième position des fraudeurs, il y a les établissements de santé (27 % des fraudes).

En d’autres termes, les 3 quarts des fraudes sont commises par les professionnels.

Les fraudes côté particulier : ce n’est pas la majorité

Ces derniers quant à eux abuseraient sur les fraudes aux indemnités journalières (c’est-à-dire les faux arrêts maladie), les fraudes à la carte Vitale (seulement 2 % du total des fraudes à l’Assurance Maladie, soit une estimation d’environ 4 millions d’euros).

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Le plan national de lutte contre la maladie de Lyme, c'est parti !

Les tiques sont responsables de la propagation de la maladie de Lyme

Afin de ne plus laisser les malades seuls, le gouvernement vient d’annoncer son plan national pour l’amélioration di diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme, une maladie émergente. Voici ce qu’il contient.

Le plan sanitaire contre la maladie de Lyme

Le plan gouvernemental propose ainsi :

  • Une meilleure connaissance des tiques, responsables de la maladie
  • L’amélioration de l’information au public
  • Une meilleure formation des médecins
  • L’amélioration de la prise en charge des patients
  • La création de centres spécialisés dès 2017

Afin de mieux comprendre les défaillances actuelles, le gouvernement prévoit également de lancer une étude sur les tests diagnostic, actuellement peu fiables. L’idée étant aussi de développer un partenariat de recherche avec les professionnels vétérinaires.

Symptômes de la maladie de Lyme

Encore appelée « borréliose de Lyme », la maladie de Lyme est liée à la bactérie « Borrelia burgdorferi » transmise par une tique infectée. Les personnes les plus exposées sont celles dont les travaux agricoles et les promenades en forêt par exemple.

Les symptômes :

  • Maux de tête
  • Perte d’audition
  • Paralysie du visage
  • Erythème (lésion dermatologique)
  • Douleur musculaire
  • Fièvre
  • Frissons
  • Fatigue
  • Faiblesse
  • Complication cardiovasculaire
  • Nausée
  • vomissement

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Lutte contre le tabagisme : les pharmaciens

Lutte contre la cigarette : les pharmaciens mettent la main à la patte !

Sur son site Internet, l’Ordre national des pharmaciens a publié un communiqué dans lequel il apporte son soutien à la lutte contre le tabagisme menée par le gouvernement.

Les pharmaciens félicitent le gouvernement sur la lutte anti-tabac

Le gouvernement Français a transposé la directive européenne permettant de renforcer les actions destinées à faire baisser la consommation de tabac, créé un fonds de prévention du tabagisme avec un budget de 32 millions d’euros, en plus de la mise en place du paquet neutre.

De plus, à l’annonce de 2 campagnes de communication du ministère de la santé, les pharmaciens déclarent qu’ils y prendront part.

A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac le 31 mai, les pharmacies se mobiliseront et parleront de l’arrêt de la cigarette à leurs clients en proposant conseils, accompagnement et suivi. Pour soutenir ces échanges le Cespharm, le comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (commission permanente de l’Ordre national des pharmaciens), leur proposera des outils (affiches et brochures) visant à informer et sensibiliser le public. 

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