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Sucer son pouce : un bon moyen pour lutter contre les allergies ?

Le 12 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université MacMaster en Nouvelle-Zélande, sucer son pouce ou ronger ses ongles serait un bon rempart contre les allergies.

Sucer son pouce renforce le système immunitaire

Les parents ne cessent de rappeler aux enfants qu’ils ne doivent pas mettre leurs doigts sales dans la bouche, mais ont-ils vraiment raison ? Selon une étude parue dans la revue Pediatrics, sucer son pouce et ronger ses ongles protègeraient les enfants des allergies. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi 1 000 personnes, de leur enfance à leur âge adulte. Résultat : les enfants qui suçaient leur pouce, rongeaient leurs ongles ou les deux, à l’âge de 5, 7, 9 et 11 ans, avaient moins de réactions allergiques que les autres enfants.

Concrètement, les chercheurs ont soumis les volontaires à deux tests, l’un à 13 ans, l’autre à 32 ans. Pour connaître leur résistance, ils déposaient, lors de ces tests, des allergènes (poussière, herbes, champignons, poils de chiens ou de chats, acariens…) sur leurs bras, pour voir si cela entraînait des réactions comme des rougeurs ou des gonflements.

Plus de résistance chez les enfants qui avaient rongé leurs ongles

Grâce à leur expérimentation, les chercheurs ont pu constater que 45 % des enfants présentaient des réactions aux allergènes. Les enfants qui avaient sucé leur pouce ou rongé leurs ongles n’étaient que 40 % a faire une réaction. Ceux qui s’étaient adonnés aux deux pratiques n’étaient que 31 %.

« Nos résultats concordent avec la théorie que l’exposition à la saleté ou aux germes réduit le risque de développer les allergies », a estimé le Dr Sears de l’Université de Mac Master (Ontario) qui a participé à l’étude. « Même si nous n’encourageons évidemment pas ce genre d’habitude, il apparaît qu’elle peuvent avoir un effet bénéfique ». De nouvelles études seront cependant nécessaires pour identifier quels organismes microbiens sont bénéfiques et comment ils pourraient influencer la fonction immunitaire.

À lire aussi : 5 astuces pour éviter de se ronger les ongles

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Un caleçon pour lutter contre les ondes des smartphones

Le 16/03/2016,

Des études ont montré que les ondes émanant des téléphones portables jouaient un rôle sur la fertilité masculine en diminuant la teneur en spermatozoïdes du sperme (1).

Pour contrer ce problème, des étudiants-chercheurs allemands ont inventé le « Crown Jewels Underwear » (le sous-vêtement joyaux de la couronne), un caleçon a environ 30 euros, partiellement tissé de fils d’argent, qui repousserait les ondes des téléphones portables.

L’argent est un métal conducteur qui a l’avantage d’être doux pour la peau tout en offrant un certain degré de protection contre les ondes.

L’efficacité du caleçon reste encore à démontrer.

(1) Jessica A. Adams,Tamara S. Galloway, Debapriya Mondal, Sandro C. Esteves et Fiona Mathews, Effect of mobile telephones on sperm quality: A systematic review and meta-analysis, 2014

Source : dailymail.co.uk

Crédit photo : Exclusive Visual – thinkstockphotos.fr

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’ocytocine en spray pour lutter contre l’obésité masculine ?

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Une étude menée par des chercheurs de la Harvard Medical School de Boston aux États-Unis vient de montrer les bénéfices de l’ocytocine, une hormone sécrétée au cours de l’allaitement ou pendant les rapports sexuels sur la perte de poids chez les hommes. Les conclusions de cette étude seront présentés au cours du 97ème Congrès annuel de l’Endocrine Society, à San Diego.

Le nom d’ocytocine, cette hormone synthétisée par l’hypothalamus et sécrétée par l’hypophyse postérieure signifie « accouchement rapide » en raison de son action dans la distanciation du col de l’utérus pendant le travail. Elle aurait d’autres fonctions comme celle par exemple de permettre la montée de lait grâce à une stimulation des mamelons. Récemment, des recherches ont suggéré qu’elle pourrait aussi avoir un rôle dans l’orgasme, la reconnaissance sociale, l’empathie, l’anxiété ou encore les comportements maternels. Des études contradictoires montrent qu’elle pourrait également agir en induisant des comportements « radicaux », voire violents pour la défense du groupe. Appelée quelquefois de façon abusive par les médias « hormone du plaisir » ou « hormone du bonheur », les données des recherches restent encore insuffisantes pour établir de façon définitive les limites de son action.

Une nouvelle étude publiée récemment vient encore élargir le champ d’action de cette hormone en lui prêtant des vertus dans la lutte contre le surpoids et l’obésité masculine. Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont administré à un groupe d’hommes bien-portants âgés de 27 ans en moyenne une pulvérisation d’ocytocine ou un placebo. Parmi ces 27 participants, 13 avaient un poids normal et 12 étaient en surpoids ou obèses. Une heure plus tard, les volontaires ont alors été invités à prendre un petit-déjeuner copieux. Le jour suivant, les scientifiques ont échangé l’ocytocine et les placebos pour comparer les résultats.

Les chercheurs ont constaté, après les avoir interrogé, que les participants avaient mangé les mêmes quantités au cours des trois jours précédents l’expérience.
Par contre leur apport calorique a été réduit en moyenne de 122 calories et leur apport en graisses a baissé de neuf grammes lorsqu’ils recevaient de l’ocytocine.
Pour expliquer ces résultats, les scientifiques ont émis l’hypothèse que sous l’effet de l’ocytocine, la graisse corporelle des sujets se transformait en carburant pour produire de l’énergie.

Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans la lutte contre l’obésité selon les auteurs de cette étude même si des travaux supplémentaires seront nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats.

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Un complément alimentaire pour lutter contre le burn-out

C’est le mal des salariés. L’épuisement professionnel devrait toucher un travailleur sur quatre durant sa carrière.

Mais une équipe de chercheurs bordelais vient peut-être de trouver une solution. Elle vient de mettre au point

un complément alimentaire qui lutterait efficacement contre ce syndrome.

Le médicament contient de l’eleuthérocoque, une plante qui aide à s’adapter au stress, et trois autres ingrédients naturels : « De la taurine, une protéine de lait et un extrait de melon, ce sont des actifs naturels qui ont démontré depuis bien longtemps leur activité sur le stress, sur la fatigue », précise un pharmacien.

À l’université de Bordeaux, c’est le pharmacologue Alain Jacquet qui a mené l’essai clinique. « Sur le moral, il y a eu un effet visible au bout de quatre à six semaines, plus un effet sur le bien-être, sur le sommeil, sur l’appétit », note cet expert.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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VIDEO. Pour Tony Blair, lutter contre Ebola c »est une question de « vitesse » et d »urgence »

Tony Blair, qui a dirigé durant dix ans le gouvernement britannique jette un regard sur la France politique et économique et sur le monde. L’ex-Premier ministre britannique s’est engagé contre la progression du virus Ebola, grâce à sa fondation la Tony Blair Faith Foundation.

Interrogée sur la politique menée par François Hollande depuis son installation à la tête de L’Etat français, Tony Blair déclare que le Président français « n’a pas le choix » sur sa volonté de réformer : « On doit faire les reformes et partout dans le monde, les gouvernements du Centre-gauche et du Centre-droit essayent de réformer leur système ». Il n’est pas question d’abandonner le modèle social, mais il faut le réformer poursuit-il.

L’ancien Premier ministre britannique travaille avec ses équipes pour mobiliser l’aide contre le virus Ebola en Afrique. C’est une question de « vitesse » et d' »urgence » dit-il. La réponse des donateurs occidentaux devrait passer à une échelle bien supérieure pense-t-il. Une étude réalisée par AGI, le conseil de développement de sa Fondation basé à Londres a fondé ses projections sur le pire des scénarios de l’OMS, qui prévoit 10 000 nouveaux cas par semaine en décembre.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Ebola : « Je me suis accrochée à ma famille », témoigne l’aide-soignante espagnole guérie
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Le sommeil, plus actif que le Prozac pour lutter contre la dépression?

Alors que la dépression concerne plus de 350 millions de personnes dans le monde selon les données de l’OMS, les recherches d’un laboratoire américain sur ce trouble mental pourraient bien aboutir au traitement, «le plus efficace depuis l’introduction du Prozac en 1987», rapporte le New York Times. Et ça passe par le traitement de l’insomnie.

Les personnes dépressives sont en général sujettes à l’insomnie. En 2012, le Figaro Santé notait, qu’entre insomnie et dépression, «plus qu’un lien de cause à effet, il s’agirait d’une association, d’une comorbidité».

Par exemple aux Etats-Unis, la dépression touche 18 millions de personnes chaque année, et plus de la moitié d’entre elles ont des insomnies, rapporte le NYT. En France, près de 9 millions de personnes ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie, selon des chiffres de l’INPES de 2005. On ne sait pas combien d’entre eux sont insomniaques. En revanche, de manière plus générale, selon le Figaro, un Français sur cinq souffre d’insomnie chronique, dont 9% d’insomnie sévère.

L’idée est simple:

«Soigner des personnes dépressives de leur insomnie pourrait doubler leur chance de guérir complètement.»

Le Dr Colleen E.Carney, l’auteure du rapport présentant les premiers résultats d’une série de quatre études, explique sur son blog:

«Améliorer le sommeil chez les personnes atteintes de dépression produit de bien meilleurs taux de guérison de la dépression que notre approche actuelle de la dépression qui consiste à ne traiter que la dépression, nos résultats pourraient donc améliorer concrètement le traitement de la dépression.»

La thérapie utilisée par Carney s’appelle la Cognitive behavioral therapy for insomnia (thérapie cognitive et comportementale pour l’insomnie). Elle consiste à apprendre aux patients à respecter un horaire fixe de lever, à sortir de leur lit pendant les périodes d’éveil, éviter des activités comme manger, lire ou regarder la télévision dans son lit, et éliminer les siestes pendant la journée.

Et les premiers résultats sont probants:

«87% des patients qui ont résolu leur insomnie en quatre sessions de “talk therapy”, à raison de deux par semaine, ont aussi vu les symptômes de la dépression disparaître après 8 semaines de traitement, que ce soit avec des antidépresseurs ou un placebo, soit à peu près deux fois la proportion de ceux qui n’ont pas réussi à venir à bout de leur insomnie.»  

Pour l’instant pourtant ces conclusions sont à relativiser, puisque l’enquête du Dr Carney n’a été menée que sur 66 patients. Il va donc falloir attendre les résultats des autres équipes de scientifiques (Stanford, Duke et l’université de Pittsburgh) pour avoir une idée plus précise de l’efficacité réelle du dispositif.

Pour patienter, il y a toujours les pâtisseries qui semblent être assez efficaces. 

À lire aussi sur Slate.fr

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Manger 5 fois par jour pour lutter contre l’obésité des ados?

Comment limiter l’obésité chez les adolescents à risque? Peut-être en mangeant 5 fois par jour, affirment des scientifiques finlandais dans une étude publiée sur Plos One.

Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires (goûter ou pas goûter? Petit déjeuner zappé ou pas?…), l’indice de masse corporelle (IMC) et les facteurs de prédispositions génétiques de l’obésité chez près de 5.000 adolescents finlandais de 16 ans.

Les sujets avaient un IMC moyen de 21,2. Les ados ayant un risque génétique fort avaient un IMC un peu plus élevé (+ 0,7 en moyenne) que ceux ayant un risque faible. A partir de là, les chercheurs ont observé séparément les différents modèles de repas. Résultat, l’effet des facteurs de risques génétiques sur l’IMC était moins important chez ceux qui mangeaient 5 repas par jour.

Selon eux, faire trois repas et deux collations (petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner, collation du soir ou de la matinée) pourrait donc réduire les risques d’obésité induits par des facteurs génétiques.

Anne Jaaskelainen, membre de l’équipe, explique que «ces résultats montrent qu’il est important d’adopter dès le début une approche familiale de la prévention de l’obésité», mais aussi d’être «conscient que les effets des prédispositions génétiques peuvent être modifiés par des habitudes de vie, comme une fréquence de repas régulière».

Un article publié sur le site du National Center for Biotechnology Information pointe cependant les les compléments à apporter (en testant la même chose sur des adultes par exemple) et les limites de l’étude. Entre autres, «les chercheurs n’ont pas collecté d’informations sur ce que les ados ont mangé, donc on ne sait rien du nombre de calories consommées par ceux qui font 5 repas, par rapport aux autres». Ni du type d’aliments mangés par tous ces ados. En effet, répartir ses apports alimentaires normaux sur 5 repas n’est pas la même chose que faire de gros excès à 16h ou à 23h…

En France, la norme des trois repas par jour semble toujours appliquée (selon une étude de l’Inra du printemps 2013) par la population générale, un peu moins par les 15-25 ans.