Pfizer et Valneva (société nantaise) ont annoncé, en août 2022, l’initiation d’une étude clinique de phase 3 Continuer la lecture de Derniers tests pour un vaccin de Pfizer et Valneva contre la maladie de Lyme
Archives par mot-clé : Lyme
Pique-nique sur l’herbe, sortie au parc : attention aux tiques (maladie de Lyme)
« La vigilance est de mise dès qu’il y a de la verdure : non seulement lors d’une marche en forêt, mais aussi au cours d’un pique-nique sur l’herbe, d’une partie de pêche, d’une séance de jardinage ou d’une sortie au parc, même en ville
», souligne l’association de défense des consommateurs française UFC-Que Choisir.
Les tiques, qui peuvent transmettre des virus, bactéries ou parasites aux animaux et aux humains, sont particulièrement actives au printemps et à l’automne, souligne de son côté l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses).
« La principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme. En cas d’infection, un halo rouge caractéristique apparaît sur la peau quelques jours après la piqûre, le plus souvent autour de cette dernière, et s’étend de façon circulaire. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires, parfois très invalidantes. »
« Pour éviter ce risque, quelques précautions peuvent être prises
», indique l’agence :
- «
utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi : l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits ;
- portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants de couleur claire, pour mieux repérer les tiques sur la surface du tissu ;
- évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés ;
- inspectez-vous au retour de vos promenades ;
- en cas de piqûre, détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’un tire-tique, d’une pince fine ou, à défaut, de vos ongles. N’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit et désinfectez la plaie ;
- surveillez la zone de piqûre pendant plusieurs jours et consultez votre médecin en cas de symptômes. »
« S’asseoir simplement dans l’herbe peut suffire pour attraper une tique, prévoir un petit tapis ou un paréo pour s’isoler du sol est impératif
», conseille l’UFC-Que Choisir.
Un quart des piqûres de tiques dans les jardins
Si les piqûres de tiques sont souvent associées aux promenades en forêt, ce risque existe également dans les jardins : ainsi, 25 % des piqûres de tiques auraient lieu dans les jardins, selon les données de l’application Signalement Tique développée par INRAE et le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Nancy-Champenoux, dans le cadre du programme de recherche participative CiTIQUE, auquel l’Anses est partenaire.
Maladie de Lyme post-traitement : découverte d’une neuroinflammation (suggérant de nouveaux traitements et excluant les troubles psychosomatiques)
Ces travaux sont publiés dans le Journal of Neuroinflammation.
Plus d’une personne sur dix traitée avec succès par antibiotiques pour la maladie de Lyme développe des symptômes chroniques, parfois invalidants et mal compris de fatigue et de troubles cognitifs qui peuvent durer des années après que l’infection initiale se soit résorbée, rapportent les auteurs.
Jennifer M. Coughlin de l’Université Johns Hopkins et ses collègues ont mené cette étude avec 12 personnes atteintes du syndrome post-traitement et 19 personnes en santé.
Celles atteintes du syndrome présentaient toutes une élévation d’un marqueur chimique d’inflammation cérébrale généralisée, comparativement à aucun des 19 témoins en santé. Ces résultats suggèrent de nouvelles avenues de traitement, soulignent les chercheurs.
« Des études ont suggéré que les patients atteints du syndrome post-traitement souffraient d’une inflammation chronique non localisée, mais jusqu’à présent nous n’étions pas en mesure d’examiner le cerveau lui-même pour vérifier la présence d’inflammation
», explique la chercheure.
La maladie de Lyme est une infection bactérienne transmise par des piqûres de tiques. L’infection peut être traitée avec succès par des antibiotiques.
Le diagnostic de syndrome post-traitement est posé si les patients traités signalent une fatigue et des troubles cognitifs pendant au moins six mois après le traitement. On sait peu de choses sur les causes du syndrome ou sur la façon de le traiter, et bien que des études aient démontré que les personnes atteintes du syndrome présentent des marqueurs élevés d’inflammation, comme le CCL19, dans leur circulation sanguine, on ne sait pas où cette inflammation peut se produire.
Au cours de la dernière décennie, Coughlin et ses collègues ont optimisé une technique d’imagerie, la tomographie par émission de positrons (TEP), dans laquelle des molécules spécialement marquées se lient à une protéine appelée protéine translocatrice (TSPO). Dans le cerveau, la TSPO est principalement libérée par deux types de cellules immunitaires cérébrales, la microglie et les astrocytes, de sorte que les taux de TSPO sont plus élevés en présence d’inflammation cérébrale.
Les images ont révélé que, dans huit régions différentes du cerveau, les patients atteints du syndrome post-traitement présentaient des taux plus élevés de TSPO que les témoins.
« Nous pensions que certaines régions du cerveau seraient plus vulnérables à l’inflammation et seraient touchées de façon sélective, mais il semble qu’il s’agisse d’une inflammation répandue dans tout le cerveau
», indique Mme Coughlin.
L’équipe souligne que l’étude est de petite envergure et qu’il faut attendre des études plus vastes pour savoir si les résultats s’appliquent ou non à toutes les personnes atteintes du syndrome de Lyme post-traitement, telles que celles qui souffrent de douleur chronique mais pas de symptômes cognitifs. De plus, l’étude n’incluait pas de personnes qui s’étaient rétablies de la maladie de Lyme et n’avaient pas développé le syndrome post-traitement.
Mais pour l’instant, les chercheurs espèrent que leurs résultats donneront aux patients atteints du syndrome l’espoir que la science progresse.
Cette étude démontre que les troubles cognitifs ont une base physiologique et ne sont pas seulement psychosomatiques ou liés à la dépression ou à l’anxiété, explique le Dr John Aucott, auteur senior. (Plutôt que d’admettre qu’ils ne savent pas, encore trop de médecins diagnostiquent un trouble psychosomatique, estiment des experts)
Les symptômes du syndrome de fatigue chronique trop souvent considérés comme psychosomatiques dans les urgences
De plus, selon M. Aucott, les résultats suggèrent que les médicaments ciblant la neuroinflammation pourraient traiter le syndrome, bien que des essais cliniques soient d’abord nécessaires pour déterminer l’innocuité et les bénéfices d’un tel traitement. Les développements futurs de la technique d’imagerie devraient permettre d’identifier plus spécifiquement les sous-ensembles de microglie en cause.
Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme et la maladie de Lyme chronique (post-traitement), voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Johns Hopkins Medicine, Journal of Neuroinflammation.
Tous droits réservés
Maladie de Lyme : 1 Français sur 4 a déjà été mordu par une tique
Le 20 juin 2018.
Dans son dernier Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH), l’agence nationale Santé publique France révèle que de très nombreux Français ont déjà été mordu par une tique. On vous dit tout.
La maladie de Lyme est de plus en plus connue
Selon l’agence nationale Santé publique France, le nombre de personnes atteintes par la maladie de Lyme ne cesse d’augmenter. On comptait 84 cas pour 100.000 habitants en 2016, contre seulement 55 pour 100.000 habitants en 2009. Mais ces chiffres s’expliquent en grande partie par une connaissance du sujet qui se fait précise. On parle en effet de plus en plus de cette maladie.
Pour rappel, la maladie de Lyme est transmise par la bactérie Borrelia après une piqûre de tique elle-même contaminée. On découvre chaque année de nouveaux symptômes de cette maladie et on sait désormais que plus on la diagnostique tôt, moins les risques sont importants. En 2016, 1 Français sur 4 affirmait avoir déjà été mordu par une tique et les deux tiers d’entre eux avaient déjà entendu parler de la maladie, selon le BEH.
819 cas de personnes touchées par la maladie de Lyme en 7 ans
Parmi ces personnes qui ont déjà entendu parler de la maladie de Lyme, 65 % expliquent que le premier signe de cette pathologie est une plaque rouge sur la peau. Sur la période observée par l’agence Santé publique France, 819 cas ont été formellement identifiés comme ayant bien développé la maladie de Lyme. Ces diagnostics ont été posés, le plus souvent, entre mars et octobre, avec un pic en juillet.
Dans la plupart des cas, les patients qui ont développé cette maladie ont observé cette plaque rouge à l’endroit de la morsure. On appelle cette plaque un érythème migrant car, très souvent, cette plaque grossit et se déplace sur la peau. Il existe des disparités selon les régions de France. On apprend notamment qu’avec 617 cas pour 100.000 habitants en 2016, le Limousin a été la région la plus touchée par la maladie.
Marine Rondot
À lire aussi Maladie de Lyme : alerte aux tiques !
Maladie de Lyme : des patients portent plainte contre les autorités sanitaires
Le 4 janvier 2018.
Une plainte inédite sera prochainement déposée par des patients atteints de la maladie de Lyme. Ils reprochent la négligence du gouvernement et la collaboration des autorités sanitaires avec les laboratoires qui fabriquent des tests de sérodiagnostics non-fiables.
Des tests de diagnostics inefficaces sont toujours commercialisés en France
Des centaines de Français atteints de la maladie de Lyme s’apprêtent à porter plainte, au pénal, auprès du parquet de Paris. Ces derniers accusent les autorités sanitaires, et notamment le ministère de la Santé, d’avoir fait preuve de négligence en autorisant la commercialisation de tests de diagnostics, alors même que ces derniers ont prouvé leur inefficacité dans la détection de cette maladie dégénérative.
Interrogé par France TV Info, Julien Fouray, l’un des avocats de ces patients, détaille les objectifs de cette plainte : « Nous reprochons précisément aux autorités sanitaires les liens de collaboration que certains de leurs membres ont entretenus avec les laboratoires fabriquant des tests sérodiagnostics dont nous avons aujourd’hui la certitude qu’ils sont totalement inefficaces ».
Plus de 25 000 personnes sont touchées par la maladie de Lyme en France
Cette plainte vise particulièrement le Centre national de référence (CNR) de Strasbourg accusé d’avoir entretenu des liens de « consanguinité » avec les laboratoires qui fabriquent ces tests. Par extension, le ministère de la Santé est accusé de négligence dans le choix des experts formant cet organisme.
Le gouvernement a pourtant fait de la maladie de Lyme une priorité en lançant, en 2016, un grand plan national de lutte contre cette maladie qui se transmet par les piqûres des tiques. Mais les plaignants estiment que les autorités n’agissent aujourd’hui pas assez rapidement, alors même que des méthodes existent pour diagnostiquer cette maladie qui, si elle est diagnostiquée tôt, peut être totalement soignée. La maladie de Lyme touche aujourd’hui plus de 25 000 personnes en France.
Gaëlle Latour
À lire aussi Maladie de Lyme : des millions de malades qui s’ignorent ?
Maladie de Lyme : 300 patients déposent une plainte contre l’État
Le 21 décembre 2017.
Des malades atteints de la maladie de Lyme se sont regroupés pour mener une action en justice et accusent les autorités sanitaires d’être responsables d’un immense scandale sanitaire.
L’État et les autorités sanitaires devant la Justice
Des patients, atteints de la maladie de Lyme, maladie qui se transmet principalement par les piqûres de tiques, ont annoncé par la voix de leur avocat qu’ils portaient plainte, au pénal, contre l’État, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et le Centre national de référence (CNR) de Strasbourg. Trafic d’influence, abus de biens sociaux et recel d’abus de bien sociaux, mise en danger de la vie d’autrui, violation du principe d’indépendance des experts et du principe d’absence de conflit d’intérêt constituent les motifs de cette plainte.
Selon des informations révélées par RMC, ces 300 plaignants accusent principalement le directeur du CNR d’avoir travaillé de concert avec le laboratoire fabriquant le seul test de dépistage de la maladie de Lyme commercialisé en France, de sorte qu’aujourd’hui, les diagnostics ne sont réalisables que sur le résultat de ce test, que beaucoup n’estiment pas fiable.
Les patients réclament le retrait du test de dépistage de la maladie de Lyme
Ce test, Elisa, ne permet en effet que de révéler la présence de 3 à 5 des bactéries qui peuvent conduire à une maladie de Lyme. Or, pour être réellement efficace, un test devrait permettre d’observer la présence de plus d’une dizaine de bactéries. Si un patient est testé négatif, les investigations s’arrêtent donc, alors même qu’il peut être infecté et la plupart des médecins ne cherchent pas à aller plus loin, car ils risqueraient d’être poursuivis par l’Assurance maladie pour « non-respect du protocole ».
Les patients qui se sont regroupés réclament aujourd’hui le retrait pur et simple de ce test qu’ils qualifient d’« absurde » et veulent que soit reconnue la culpabilité des autorités sanitaires dans la responsabilité de ces dizaines de milliers de malades, qui n’ont jamais été diagnostiqués et qui sont aujourd’hui, pour bon nombre d’entre eux, dans un état grave.
Gaëlle Latour
À lire aussi Piqûres de tiques: quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ?
Maladie de Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques
En Europe de l’Ouest, 30 % à 50 % des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux, rapporte Jean-François Cosson, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses de l’Institut national français de la recherche agronomique (INRA), sur le site The Conversation (en français).
Des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à mener des expérimentations sur comment aménager les parcs et les jardins de façon à limiter ces piqûres.
« Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée.
»
« Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin.
»
Plus de détails sur : Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques.
Traitements antibiotiques de la maladie de Lyme chronique : risques d’effets secondaires graves (CDC américains)
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia
Tous droits réservés.
L’ass. québécoise de la maladie de Lyme demande la révision des protocoles médicaux
Une centaine de personnes touchées par la maladie de Lyme se sont rassemblées le 3 juin à Québec afin d’« ouvrir les yeux de la population et des autorités publiques face à cette maladie qui est en progression au pays
», rapporte Radio-Canada.
« Le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie-là, c’est de savoir qu’elle existe
», souligne Annie Roussy, vice-présidente de l’Association québécoise de la maladie de Lyme qui organisait l’événement.
Mme Roussy, comme d’autres participants, rapporte qu’obtenir un diagnostic de maladie de Lyme relève d’un parcours du combattant au Québec et au Canada.
L’Association réclame une révision des protocoles québécois et canadien pour la détection de la maladie, qui est parfois confondue avec d’autres conditions médicales.
Des citoyens convaincus d’avoir la maladie de Lyme se rendent parfois aux États-Unis pour obtenir leur diagnostic. C’est justement ce que Mme Roussy a fait, tout comme son conjoint et son fils ; ils avaient tous les trois reçu un diagnostic négatif lors de leurs tests au Québec.
Un autre problème relevé par l’Association concerne le traitement de la maladie. Les traitements antibiotiques offerts par certains médecins ne seraient pas assez longs pour venir à bout des symptômes.
Selon le ministère de la Santé, la présence de tiques infectées par bactérie Borrelia burgdorferi est la plus importante dans le nord et l’ouest de l’Estrie ; une grande partie de la Montérégie ; le sud-ouest de la région de la Mauricie-et-Centre-du-Québec ; le sud-ouest de l’Outaouais. (Selon une mise à jour du 29 mai 2017.)
Pour plus d’informations sur les tiques et la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Radio-Canada, ministère de la Santé, Ass. québécoise de la maladie de Lyme.
Tous droits réservés.
Lyme : une application pour s’informer et faire un signalement en cas de piqûre de tique (Inra, France)
Des chercheurs de l’Institut français de la recherche agronomique (Inra) lanceront à l’été 2017 une application smartphone permettant aux personnes piquées par une tique, ou dont l’animal de compagnie a été piqué, de trouver des informations sur la manière d’agir et de faire un signalement.
Cette application s’insère dans le projet de sciences participatives Citicks qui a pour objectif de réaliser une cartographie de France des tiques, à l’échelle du canton.
Le projet permettra aussi d’améliorer les connaissances afin de mieux répondre à plusieurs questions telles que : À quelles périodes de l’année et quelles heures du jour les piqûres sont-elles plus fréquentes ? Quels sont les environnements les plus à risque, jardin ou forêt ?
L’application sera d’abord accessible aux habitants du Grand Est, puis de toute la France. Les chercheurs espèrent avoir le même succès que leurs collègues suisses. « En 18 mois, ils ont obtenu près de 7 000 déclarations de piqûres de tiques et l’application a été téléchargée plus de 10 000 fois !
»
Les chercheurs comptent aussi lancer une collecte de tiques. « À l’heure actuelle, on connait une soixantaine de microorganismes transmis par ces insectes, mais grâce au séquençage à haut débit, l’on espère pouvoir en découvrir d’autres et proposer des tests de dépistage efficace d’ici 2019
», explique Muriel Vayssier-Taussat, chef du département Santé animale de l’Inra, relayée par Sciences et Avenir.
Toutes les tiques ne sont pas infectieuses. « Une tique sur deux, telle qu’Ixodes ricinus (la plus courante en France), peut être infectée par une bactérie pathogène pour l’homme, comme Borrelia (responsable notamment de la maladie de Lyme), et 25 % de ces insectes présentent deux pathogènes », précise-t-elle.
Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande
Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Inra, The Converation, Sciences et Avenir.
Tous droits réservés.
Maladie de Lyme : une « situation explosive » en France
Le congrès annuel de l’International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS) se tient à Paris les 19 et 20 mai, rapporte Sciences et Avenir. Cette association lutte notamment pour la reconnaissance de la forme chronique de la maladie de Lyme.
En France et dans plusieurs pays, selon les normes en vigueur (dites de la conférence de consensus de 2006), le diagnostic de la maladie ne peut être posé que si les tests de dépistage – Elisa et Western Blot – sont positifs.
Or ces tests sont considérés comme inefficaces par plusieurs experts. Un grand nombre de malades, avec des symptômes tels que fatigue, migraines, douleurs articulaires, paralysie faciale, etc. ne peuvent ainsi bénéficier d’un traitement antibiotique.
« Ce que nous demandons
», explique le Pr Christian Perronne, chef du service d’infectiologie de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et organisateur de la conférence, « c’est que le diagnostic puisse être posé même si les tests sont négatifs. On peut faire un diagnostic à partir des signes cliniques. Les médecins pourront alors prescrire des cures d’antibiotiques, ce qu’ils n’ont pas le droit de faire aujourd’hui.
»
Le 18 mai, une réunion portant sur une éventuelle révision des normes du consensus de 2006 s’est tenue à la Haute autorité de santé (HAS) avec les experts de Lyme et les représentants de malades. Certains experts s’opposent vivement à cette révision, rapporte Sciences et Avenir.
Les malades « manifesteront leur colère ce samedi dans les jardins du Luxembourg à Paris. Une protestation en forme d’avertissement car, selon le Pr Christian Perronne, “aujourd’hui, la situation est explosive”
».
Sciences et Avenir : Maladie de Lyme : « La situation est explosive », Olivier Hertel.
Livre : « La vérité sur la maladie de Lyme » de Christian Perronne
Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.
Psychomédia
Tous droits réservés.