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Traitement de la COVID : les anticorps monoclonaux arrivent mais sont très dispendieux

Fin janvier, l’Allemagne a annoncé une commande de 200 000 doses de traitements d’anticorps monoclonaux, le casirivimab-imdevimab (REGEN-COV) de Regeneron et le bamlanivimab d’Eli Lilly, pour un montant de 400 millions d’euros, soit 2 000 euros par dose, ont rapporté Les Échos et Le Monde.

L’Allemagne est ainsi le premier pays de l’Union européenne à utiliser ces traitements.

Cette décision intervient avant même que ces traitements aient reçu le feu vert des autorités européennes. Aux États-Unis, ils ont reçu, en novembre, une autorisation d’urgence de l’agence du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).

Les anticorps monoclonaux sont multipliés artificiellement in vitro, par des bactéries ou des cellules, à partir d’anticorps efficaces contre le coronavirus produits naturellement par le corps. Dès mars, les laboratoires ont travaillé à isoler chez les malades les anticorps les plus efficaces contre la COVID afin de les cloner et les industrialiser.

Les traitements par anticorps monoclonaux diffèrent des vaccins qui visent à stimuler le système immunitaire pour qu’il produise lui-même des anticorps.

Fin janvier, ceux de Regeneron et d’Eli Lilly étaient les seuls qui avaient montré, en phase 3 d’essai clinique, une efficacité sur la réduction de la charge virale à un stade précoce de la maladie chez des personnes infectées.

Eli Lilly a annoncé, le 26 janvier, que son traitement réduisait de 70 % les hospitalisations et les décès chez des patients à haut risque ayant été récemment testés positifs à la maladie.

Regeneron a, de son côté, annoncé des résultats intérimaires positifs pour son essai de phase 3 sur le REGEN-COV, pour une utilisation préventive, c’est-à-dire avant même qu’il y ait infection par le virus.

Le 11 février, les responsables de l’essai britannique Recovery ont annoncé qu’un anticorps monoclonal repositionné, généralement utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde, le tocilizumab, réduisait la mortalité chez les patients hospitalisés pour la COVID-19. L’effet observé correspondait à sauver un patient supplémentaire par rapport aux soins standards chaque fois qu’on traitait vingt-cinq malades avec cette molécule, rapporte Le Monde.

Mais, souligne Les Echos, l’utilisation des anticorps monoclonaux est loin de concerner la population générale. Premier frein : leur prix. « Le gouvernement allemand a acheté 200 000 doses pour 400 millions d’euros, soit 2 000 euros par dose. En comparaison, le tarif d’une dose de vaccin oscille entre 1,78 euro pour la molécule d’AstraZeneca et 15 euros pour Moderna. La fabrication d’anticorps monoclonaux nécessite le recours à des technologies spécifiques et coûteuses, ce qui explique le cout élevé par dose. »

Par ailleurs, une préoccupation par rapport à ces traitements est celle des variants, car, comme les vaccins, ils ciblent un site précis du coronavirus qui pourrait être modifié.

Le 27 janvier, Regeneron a indiqué que son traitement restait efficace contre les variants britannique et sud-africain. Concernant ce dernier, toutefois, l’un des deux anticorps, le casirivimab, a vu sa « puissance réduite ».

« Des scientifiques de l’université de Columbia sont parvenus aux mêmes conclusions, et leur étude a été soumise à l’évaluation des pairs. Cette “pré-publication” présente en revanche des résultats plus inquiétants concernant d’autres anticorps de synthèse, dont le bamlanivimab, utilisé par Eli Lilly. Il est “inactif” contre le variant sud-africain, selon les chercheurs. Le bamlanivimab devrait également être inefficace face au variant brésilien, puisque ce dernier présente des mutations similaires au sud-africain, précisent les scientifiques. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Les Echos, Le Monde.
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Les nouveaux anti-cancéreux sont plus chers mais pas forcément plus efficaces

Les nouveaux anti-cancéreux sont plus chers mais pas forcément plus efficaces

Nouveaux anti-cancéreux : une « faible valeur ajouté en termes d’efficacité »

Octobre touche à sa fin et ce mois dédié à la sensibilisation et à la lutte contre le cancer du sein est l’occasion de revenir sur le coût des traitements pour soigner le cancer en général. Un sujet qui revient régulièrement sur le tapis, tant les prix des anti-cancéreux sont élevés. Début 2019, nos confrères de Capital avaient d’ailleurs dénoncé le « prix extravagant » de deux nouveaux médicaments, Yescarta et Kimriah, coûtant respectivement 350.000 € et 320.000 € par patient.

Cette fois-ci, c’est Le Figaro qui revient sur le coût de ces médicaments et dénonce par la même occasion leur « faible valeur ajouté en termes d’efficacité ». En effet, nos confrères ont interrogé Patricia Marino, de l’Institut Paoli-Calmettes, qui vient de présenter ses travaux lors du congrès de cancérologie de l’Esmo qui s’est déroulé à Madrid en Espagne. La chercheuse pointe du doigt 48% à 70% des 36 médicaments approuvés dans 68 indications.

Cancer : les nouveaux médicaments sont-ils mieux que les anciens ?

Selon Patricia Marino, « il est peut-être temps, pour les patients comme pour les médecins, d’arrêter de penser que les nouveaux traitements sont forcément beaucoup mieux que les anciens » lit-on dans les colonnes du Figaro. Le journal modère cependant ses propos, en rappelant que ces anti-cancéreux ne servent pas « à rien ». Il cite par exemple des situations où le malade ne supporte pas le traitement de référence et doit prendre un autre médicament.

D’après l’enquête, le traitement de référence coûterait 2.314 € contre 4.616 € pour les autres anti-cancéreux. Un écart de prix de taille qui ne s’expliquerait pas toujours, au regard du bénéfice que peut en tirer le patient. Pour rappel, Patricia Marino est une économiste de la santé et réalise des audits sur le coût des médicaments.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

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Les vapoteurs fument moins de cigarettes mais rechutent plus (étude française)

Les vapoteurs ont tendance à diminuer leur consommation de tabac et à tenter davantage de l’arrêter que les autres fumeurs, mais ils ont aussi une plus grande probabilité de rechute, selon une étude française publiée en juillet dans le

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Ramchandar Gomajee, chercheur à l’Inserm et à l’université Paris-Sorbonne, et ses collaborateurs ont suivi 5 400 fumeurs quotidiens et 2 025 anciens fumeurs pendant près de deux ans.

Ces participants faisaient partie de la cohorte Constances, vaste enquête de santé publique française qui suit 200 000 volontaires âgés de 18 à 69 ans.

À la fin de la période observée, les fumeurs-vapoteurs fumaient en moyenne 4,4 cigarettes de moins par jour, comparativement à 2,7 de moins chez les fumeurs n’utilisant pas la cigarette électronique.

Les vapoteurs étaient 67 % plus nombreux à avoir essayé d’arrêter de fumer au moins une fois. Ceux qui vapotaient depuis plus d’un an étaient deux fois plus nombreux à avoir tenté un arrêt du tabac.

Mais, parmi les anciens fumeurs au moment du début de l’étude, ceux qui utilisaient régulièrement la cigarette électronique ont été 70 % plus nombreux à reprendre le tabac que les autres ex-fumeurs.

Pour plus d’informations sur les e-cigarettes et les façons d’arrêter de fumer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : JAMA Internal Medicine, Inserm.
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Pollution de l’air : la justice donne raison à une mère et sa fille en reconnaissant une faute de l’Etat mais… (France)

Il s’agit d’une première en France : un jugement rendu le 25 juin par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a donné raison à une mère et sa fille qui avaient assigné l’Etat pour « carence fautive ».

Les juges ont reconnu « la responsabilité de l’Etat » pour « carence » dans sa mise en œuvre du « plan de protection de l’atmosphère » en Ile-de-France.

Farida, 52 ans, et sa fille, 16 ans, vivaient à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), près du périphérique. « Elles souffraient de problèmes respiratoires, bronchites à répétition, crises d’asthme, “accentués” lors des pics de pollution, rapporte Le Figaro. Il y a deux ans, elles ont déménagé à Orléans et leur état de santé s’est considérablement amélioré ».

Le tribunal estime que « l’Etat a commis une faute du fait de l’insuffisance des mesures prises pour remédier au dépassement, entre 2012 et 2016, dans la région Ile-de-France, des valeurs limites de concentration de certains gaz polluants ».

« Pour les victimes de la pollution, c’est une décision qui fera date », s’est félicité auprès du Figaro l’avocat des deux femmes, François Lafforgue.

Le Monde explique :

« La France est en infraction avec le droit européen pour ces violations répétées des normes sur la qualité de l’air. Depuis près de dix ans, elle fait l’objet de mises en demeure et autres avis motivés de la Commission européenne pour les particules fines (PM10) et le dioxyde d’azote (NO2). Au point que Bruxelles l’a renvoyée devant la Cour de justice de l’Union européenne en 2018. Au point également que, en juillet 2017, le Conseil d’Etat enjoigne au gouvernement de prendre des mesures rapides pour mettre fin à ces dépassements. Deux ans plus tard, les limites ne sont toujours pas respectées dans une dizaine d’agglomérations françaises, dont l’Ile-de-France. »

Le tribunal a toutefois estimé que le lien de causalité entre les problèmes médicaux et la pollution n’était pas suffisamment démontré et n’a donc pas retenu la demande d’indemnisation de 160 000 euros.

Selon les informations du Monde, « 39 autres dossiers similaires à celui de Farida sont en cours d’instruction dans divers tribunaux à Lyon, Lille ou Grenoble. Trois audiences sont déjà programmées devant le tribunal administratif de Paris, le 27 juin, dont celle de Clotilde Nonnez. Cette professeure de yoga parisienne avait été la première à attaquer l’Etat, en juin 2017, épuisée par les crises respiratoires à répétition. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Figaro.
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Certains nutriments liés à des risques réduits lorsqu’ils proviennent des aliments, mais pas des compléments

Un apport adéquat de certains nutriments est associé à une réduction de la mortalité de toutes causes confondues lorsqu’ils proviennent des aliments et non pas des compléments alimentaires, selon une étude américaine publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.

Certaines études ont montré des associations entre un apport excessif en nutriments provenant des compléments et des effets indésirables, dont un risque accru de certains cancers, rappelle Fang Fang Zhangat de la Tufts University.

Zhangat et ses collègues ont analysé des données provenant de plus de 27 000 Américains âgés de 20 ans et plus.

À six reprises au cours de deux années, les participants devaient décrire leur alimentation des 24 dernières heures ainsi que leur prise de compléments alimentaires.

Selon l’analyse :

  • un risque plus faible de décès était associé à un apport adéquat en vitamine K et en magnésium lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un risque plus faible de décès par maladies cardiovasculaires était associé à un apport adéquat en vitamine A, en vitamine K et en zinc lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un apport total d’au moins 1 000 mg/jour de calcium provenant des compléments était associé à un risque accru de décès par cancer, mais il n’y avait aucune association pour l’apport en calcium provenant des aliments.

Les suppléments alimentaires n’avaient aucun effet bénéfique sur le risque de décès même chez les personnes ayant un faible apport en nutriments provenant de l’alimentation.

L’équipe a plutôt trouvé des indications selon lesquelles les compléments de vitamine D chez des personnes ne présentant aucun signe de carence en vitamine D pourrait être associés à un risque accru de décès de toutes causes, dont le cancer. D’autres recherches sur ce lien potentiel sont nécessaires, indiquent les chercheurs.

8 nutriments (provenant des aliments) associés à la santé cérébrale et aux performances cognitives

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Tufts University, Annals of Internal Medicine.
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Un pain brioché remboursé par la Sécu, mais uniquement à partir de septembre

pain brioché

Pixabay (photo non contractuelle)

Oui c’est vrai ! Le pain brioché G-Nutrition va bien être remboursé par la Sécurité Sociale. Mais attention aux effets d’annonce(s) et/ou aux autres articles trompeurs. Ce n’est qu’à partir du mois de septembre que ce pain pas tout à fait comme les autres pourra faire l’objet d’une prise en charge par l’Assurance Maladie, et ce sous certaines conditions. Il ne pourra en effet être prescrit et pris en charge que dans des cas précis de dénutrition.

Selon l’arrêté publié au journal officiel, ce pain est un mélange polymérique hyperprotidique et hyperénergétique pour complémentation orale destinée aux adultes et destiné à des fins médicales.

Et même s’il est possible d’en commander sur le site internet de son fabricant, ce pain sera disponible en pharmacie à partir du mois de septembre et au minimum jusqu’au 31 juillet 2023.

A propos du pain de mie brioché G-Nutrition

Selon le laboratoire Cérélab, G-Nutrition® est plus riche en protéines et participe activement au maintien de la masse musculaire chez les seniors, ce qui en fait un allié de poids pour lutter contre la dénutrition.

Riche en vitamines du groupe B, G-Nutrition® comble aussi efficacement les déficits et les carences des seniors.

G-Nutrition® contient également plus de calcium, ce qui permet de lutter plus efficacement contre les effets du vieillissement, plus de fibres et plus de sélénium, ce qui en fait une barrière naturelle face aux agressions extérieures.

“Cet aliment est recommandé dans les situations suivantes : besoins protéiques accrus des personnes âgées et/ou dénutries, dans le cas d’une pathologie (cancer, VIH…) ou d’une fonte musculaire” indique le laboratoire.

Plus d’infos sur g-nutrition.fr/

A propos du pain brioché G-Nutrition®

Le pain brioché pain brioché G-Nutrition® fait l’objet d’études cliniques dans huit maisons de retraite en Bourgogne ainsi que dans les services gériatriques du CHU de Dijon. Il a permis d’augmenter les apports nutritionnels de la personne âgée sans lui couper l’appétit.

– Enrichi en protéines, vitamines et minéraux spécifiques, il permet de combler les déficits et carences de la personne âgée.

– Meilleure couverture des besoins spécifiques des personnes âgées dénutries (amélioration des taux plasmatiques en sélénium et en vitamine B12, évolution favorable des marqueurs de la dénutrition et de l’inflammation ainsi qu’une augmentation des apports énergétiques sur la journée).

– Plus de 80 % des sujets en EHPAD ont consommé le produit tous les jours pendant trois mois, c’est presque 10 % de plus que le groupe ayant consommé le CNO lacté.

– Sur le plan sensoriel, les notations attribuées pour la couleur du pain, son moelleux et sa facilité à mâcher sont de 3 sur une échelle de 4.

Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin
et/ou à votre pharmacien


News Santé

Capri-Sun : une boisson tendance mais pas recommandable

Capri-Sun : une boisson tendance mais pas recommandable

Le 11 juin 2018.

Il a suffi de quelques apparitions dans des clips de rap pour que le Capri-Sun, une boisson pour enfants, devienne le goûter incontournable. Mais d’un point de vue nutritionnel, cette tendance peut devenir inquiétante.

Les ventes de Capri-Sun ont explosé ces derniers mois

En 2017, le chiffre des ventes de Capri-Sun a augmenté de 20%. Une belle réussite pour le groupe Coca-Cola European Partners qui s’explique par l’engouement de certains rappeurs qui ont décidé d’en parler ou de faire apparaître cette boisson dans leurs clips (14 chanqons au total y font mention). « Vas-y plante la paille, plante la paille dans l’Capri-Sun » chante l’un d’eux, le rappeur Boy-Bandit. En quelques mois le Capri-Sun est devenu incontournable.

Mais cette tendance inquiète les nutritionnistes. Ce produit serait en effet très riche en sucre. « Capri-Sun vante une boisson idéale pour le goûter des enfants », note l’association FoodWatch, sur son site. « Son emballage ne montre pas moins de sept fruits qui sont en fait présents en faible quantité. En revanche elle contient autant, voire plus, de sucre que certains sodas. Une poche de 200 ml de Capri-Sun Multivitamin c’est 19 g de sucre (soit 4 morceaux) ».

Un produit pauvre en vitamines et riche en sucre

Pourtant, comme le rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’apport en sucre ne doit pas dépasser 10% de l’apport énergétique total. Chez l’enfant, cela correspond à 6 morceaux de sucre. Mais cette importante teneur en sucre n’est pas l’unique problème. Le Capri-Sun ne contient que 12% de jus de fruits à base de concentré et serait très pauvre en vitamines, malgré ce que le marketing autour de ce produit laisse entendre.

« La boisson est enrichie en vitamines synthétiques, puisque la faible quantité de jus de fruits n’apporte que peu de vitamines naturelles », ajoute FoodWatch. Autre problème : la présence de la vitamine B12. « Je me demande bien d’où elle vient car cette vitamine n’existe que dans les produits d’origine animale », explique à LCI Florence Foucaut, nutritionniste à Paris. Aux parents de se montrer prudents avec ce que boivent leurs enfants. 

Marine Rondot

À lire : Top 5 des pires boissons gazeuses pour votre santé

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Respirer des pets serait bénéfique pour notre santé, oui mais…

Attention à ne pas prendre au pied de la lettre cette étude selon laquelle respirer des pets serait bénéfique pour la santé ! Des résultats qui peuvent prêter à sourire et qui sont le fruit de travaux menés une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter (Comté de Devon Grande-Bretagne, ndrl).

Cet aspect bénéfique serait obtenu selon eux grâce au sulfure d’hydrogène, un gaz odorant présent naturellement dans notre corps et qui se retrouve expulsé lors de nos flatulences. Ce gaz serait si bénéfique qu’il pourrait être utilisé pour la confection des médicaments de demain. Reste le problème de l’odeur …

« Même si le sulfure d’hydrogène est bien connu comme un gaz à l’odeur âcre contenu dans les flatulences et les œufs pourris, il est naturellement produit par le corps et pourrait en fait être un héros de la santé avec des implications significatives pour des thérapies futures pour toute une variété de maladies » a déclaré le Professeur Mark Wood principal auteur de cette étude.

Et de préciser que ce gaz, s’il entrait dans la composition de certains médicaments, pourrait permettre : de diminuer les risques de certains cancers, d’attaques cardiaques et même d’AVC. Il serait également efficace dans la prévention de l’arthrite et de la démence.

D’autres vertus lui sont également prêtées puis que le sulfure d’hydrogène permettrait de préserver les mitochondries, des organites indispensables au bon fonctionnement de nos cellules, mais aussi de réguler notre pression sanguine.

Le sulfure d’hydrogène semble donc avoir bien des vertus. Dommage qu’il soit accompagné de cette odeur parfois insoutenable, véritable tue l’amour dans un couple.

Respirer des pets bénéfique pour la santé, oui MAIS car il y un MAIS !

Et puis il ne faut surtout pas oublier que ce gaz à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri, est aussi très toxique. L’inhalation prolongée de sulfure d’hydrogène peut ainsi causer la dégénérescence du nerf olfactif et provoquer la mort juste après quelques mouvements respiratoires. D’autre part il faut savoir que l’inhalation du gaz, même en quantité relativement faible, peut également entraîner une perte de connaissance.

News Santé

Ne mangez plus 5 mais 10 fruits et légumes par jour !

Ne mangez plus 5 mais 10 fruits et légumes par jour !

Le 24 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de l’Imperial College de Londres, manger 5 fruits et légumes par jour ne suffirait pas pour rester en bonne santé. Il faudrait passer à 10 fruits ou légumes.

Éviter 7,8 millions de morts prématurées chaque année

Alors que les campagnes de prévention sanitaires ne cessent de nous rappeler qu’il est indispensable de manger 5 fruits et légumes par jour, une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology avance qu’il faut augmenter les doses et passer à 10 fruits et légumes quotidiens, ce qui correspond à 800 grammes environ. Selon les auteurs de ces travaux, ce régime alimentaire permettrait d’éviter 7,8 millions de morts prématurées chaque année dans le monde.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les résultats de 95 études menées sur les bienfaits des fruits et légumes. Ces différentes études portaient sur près de deux millions de personnes. Au total, les chercheurs ont comptabilisé 47 000 cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), 81 000 cas de maladies cardiovasculaires, 112 000 cas de cancer et 94 000 cas de décès.

Réduire le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires

En analysant les habitudes alimentaires des participants, ils ont ainsi pu constater que manger 200 grammes de fruits et légumes par jour réduisait de 13 % le risque cardiovasculaire. Mais que si on en mangeait 800 grammes par jour, alors le risque était réduit de 28 %. Contre les maladies cardiovasculaires, les chercheurs recommandent notamment les poires, les salades, les agrumes et les légumes crucifères, à l’instar du chou ou du brocoli.

Autre constat : si 200 grammes de fruits et légumes par jour réduisent le risque de cancer de 4 %, 800 gramme réduisent le risque de 13 %. Contre le cancer, les auteurs de l’étude préconisent les légumes verts, les poivrons, les carottes et les légumes crucifères. Mais comment l’expliquer ? « Les fruits et les légumes réduisent les niveaux de cholestérol, la tension artérielle et sont excellents pour la circulation sanguine et le système immunitaire », a estimé à la BBC le Dr Dagfinn Aune qui a participé à l’étude.

À lire aussi : Comment manger 5 fruits et légumes par jour ?

Marine Rondot

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Le sepsis : une maladie très grave et fréquente mais peu connue

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) gouvernementaux américains lancent une campagne de sensibilisation au sepsis (terme qui remplace celui de septicémie), rapporte le New York Times.

« Nous voulons que les gens soient en mesure de reconnaître le sepsis, tout comme ils reconnaissent une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) et sachent qu’ils ne devraient pas attendre jusqu’à ce que le médecin puisse les voir, mais se rendre dans une urgence tout de suite », explique Thomas Heymann directeur exécutif de Sepsis Alliance.

Le sepsis se produit lorsque le système immunitaire développe une très forte réponse contre une infection bactérienne, causant une inflammation généralisée (systémique) dans le corps entier qui peut conduire à des lésions des tissus, la défaillance d’un organe, et la mort. Un sepsis peut se développer à partir de n’importe quelle infection systémique sévère.

La campagne encourage les gens à suggérer au médecin « Est-ce que ça pourrait être le sepsis ? », ou encore, lui dire « Je suis inquiet au sujet du sepsis ». Beaucoup trop de gens meurent de septicémie aujourd’hui, dit le Dr Thomas R. Frieden, directeur des CDC.

Le sepsis peut se produire chez tout le monde, à tout moment, à partir de tout type d’infection, et peut affecter n’importe quelle partie du corps.

Lorsqu’un sepsis se produit, le corps subit une cascade de changements, dont la formation de caillots sanguins et une plus grande perméabilité des vaisseaux sanguins qui entravent le flux sanguin vers les organes. La pression artérielle diminue, plusieurs organes peuvent se trouver en insuffisance, le cœur est touché, et la mort peut en résulter.

Les symptômes du sepsis incluent des frissons ou de la fièvre ; des douleurs extrêmes ou un inconfort ; la peau moite ; une confusion ou une désorientation ; un essoufflement ou une difficulté à respirer ; et une fréquence cardiaque élevée.

Lorsque la pression artérielle chute et réduit le flux sanguin vers les organes du corps, une personne peut développer un choc septique. 15 à 30 % des gens qui reçoivent un diagnostic de sepsis meurent.

Le sepsis affecte le plus souvent les personnes de plus de 65 ans, mais les enfants, particulièrement avant un an, sont également susceptibles de développer la maladie ainsi que les personnes ayant une maladie chronique telle que le diabète, ou un système immunitaire affaibli par l’usage du tabac, par exemple. Les gens en bonne santé peuvent aussi développer une septicémie suite à une infection.

Le sepsis semble être en hausse. Le taux d’hospitalisations citant le sepsis comme cause principale a plus que doublé entre 2000 et 2008, selon une étude des CDC publiée en 2011 qui a attribué cette augmentation à des facteurs tels que le vieillissement de la population, une augmentation de la résistance aux antibiotiques et, dans une certaine mesure, un meilleur diagnostic.

Le sepsis contribue à la moitié des décès à l’hôpital, toujours selon les CDC, mais il n’est pas souvent répertorié comme étant la cause de décès, car il se développe souvent comme complication d’une autre maladie grave comme le cancer. Ainsi, un rapport récent estime qu’il pourrait jouer un rôle dans près de 400 000 décès par an aux États-Unis.

En France, on estime qu’il y a environ 70 000 cas de septicémie par an et près de 30 000 morts, a rapporté l’Inserm en 2015. La mortalité des personnes atteintes d’un sepsis est de 27 %, mais la mortalité de la forme la plus grave (le choc septique) peut atteindre 50 %, précise l’Institut Pasteur. Le sepsis cause autant de décès que l’infarctus du myocarde, souligne-t-il.

Psychomédia avec sources : New York Times, Inserm.
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