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Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Le 23 octobre 2017.

Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui dépend du Ministère des Solidarités et de la Santé, les Français font confiance à leur médecin généraliste.

Les médecins sont appréciés des Français

En cas de soucis de santé, le médecin généraliste reste un recours pour un très grand nombre de Français. C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par la DREES. Selon ces travaux, « plus de huit personnes sur dix sont satisfaites de la qualité des soins offerts par les médecins généralistes (88 %) et par les médecins spécialistes (81 %) ». En règle générale ils apprécient le niveau d’information et le temps accordé par leur médecin.

Cette appréciation n’est cependant pas la même selon le niveau de vie. « 6 personnes sur 10 parmi les ouvriers et les retraités n’ont confiance qu’en leur médecin en ce qui concerne l’information sur la santé », notent les auteurs de cette enquête. « Il en est de même pour les personnes qui ont un niveau de vie inférieur à 900 € par mois ». Plus le niveau de vie des patients est élevé, plus la confiance à l’égard des médecins est importante.

Un problème d’accessibilité de certains médecins

Les Français sont aussi nombreux à pointer du doigt certains dysfonctionnements notamment en matière de dépassements d’honoraires et d’accessibilité. 29 % des personnes interrogées estiment en effet qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes près de chez eux. Et 47 % peinent à trouver un spécialiste. Les ophtalmologues seraient les spécialistes les plus difficiles à trouver. 

Mais on aimerait également avoir plus de pédiatres, de gynécologues et de psychiatres près de chez soi. Résultat, en cas de pépin de santé, 1 Français sur 5 (19 %) pratiquera l’auto médication et 15 % iront chercher des informations ailleurs que chez le médecin, sur Internet la plupart du temps. « L’auto médication et la recherche de conseils en dehors du système de soins » sont des habitudes très répandues, « en particulier des plus jeunes », précise la DREES. 

Marine Rondot

Lire aussi : À quelle fréquence faut-il aller voir son médecin ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La majorité des nouveaux anticancéreux autorisée sans preuve d’efficacité supérieure aux anciens ou à un placebo

Plus de la moitié (57 %) des médicaments anticancéreux autorisés par l’Agence européenne des médicaments (EMA) entre 2009 et 2013 ont été mis sur le marché sans évidence claire qu’ils améliorent la qualité de la vie ou prolongent la vie, selon une étude publiée dans le British Medical Journal.

Courtney Davis du King’s College London et Huseyin Naci de la London School of Economics and Political Science ont, avec leurs collègues, analysé les études concernant tous les nouveaux anticancéreux entrés sur le marché durant cette période.

La plupart des anticancéreux sont approuvés sur la base de mesures, non pas de la survie ou de la qualité de vie, mais d’indicateurs potentiels de celles-ci qui ne sont pas des prédicteurs solides, expliquent les chercheurs.

De 2009 à 2013, l’EMA a approuvé 48 médicaments contre le cancer pour 68 indications. De ce nombre, 8 indications (12 %) ont été approuvées sur la base d’études sans groupe de comparaison.

Au moment de l’autorisation de mise sur le marché :

  • les études montraient une prolongation de la survie pour 24 des 68 indications (1 sur 3, 35 %) ; la médiane était de 2,7 mois (variant de 1,0 à 5,8 mois) ;

  • il y a eu une amélioration de la qualité de vie pour 7 des 68 indications (1 sur 10, 10 %).

Dans la période post-marketing :

  • Même après un suivi médian de 5,4 ans (variant de 3,3 ans à 8,1 ans), la moitié des médicaments (49 %) ne présentaient toujours aucun avantage sur le plan de la qualité de vie ou de la survie et parmi les 23 présentaient un avantage, celui-ci était jugé insignifiant sur le plan clinique (ne faisant pas une réelle différence pour les patients) dans environ la moitié (48 %) des cas.

  • Sur 44 indications pour lesquelles il n’y avait aucune preuve d’un gain de survie ou de qualité de vie au moment de l’autorisation de mise sur le marché, au cours de la période post-commercialisation, il y a eu des preuves de prolongation de la vie pour seulement 3 indications (7 %) et un bénéfice sur la qualité de vie pour 5 (11 %).

Peu d’informations sont disponibles pour guider les patients et leurs cliniciens traitants en ce qui concerne l’efficacité des médicaments, soulignent les chercheurs. « Lorsque des médicaments coûteux dont les bénéfices cliniques ne sont pas clairement démontrés sont approuvés et remboursés par les systèmes de santé publics, les patients peuvent en souffrir et les fonds publics gaspillés ».

« Ce faible niveau d’exigence pour les autorisations de mise sur le marché signifie qu’un nombre important de médicaments anticancéreux, disponibles sur le marché européen et souvent présentés comme des “thérapies innovantes”, peuvent ne pas présenter d’avantage réel démontrable par rapport aux options thérapeutiques existantes ou au placebo. Cela peut mener à de faux espoirs et à l’exposition à une toxicité inutile pour certains patients, en plus d’être un gaspillage important de ressources et de fonds importants », souligne le communiqué.

Les chercheurs appellent l’EMA à hausser la barre des preuves requises pour l’autorisation de mise sur le marché de nouveaux médicaments.

Pour plus d’informations sur les nouveaux traitements du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : King’s College London, BMJ
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Mutuelles responsables : trop restrictives pour la majorité des Français

Selon la 3e édition du baromètre de la Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles (FNIM) réalisé par le cabinet Epsy, les Français auraient un avis plutôt mitigé sur les contrats de mutuelle responsable.

Les Français d’accord pour payer leur mutuelle plus chère

60% des Français estiment que les contrats de complémentaires santé responsables sont « trop restrictifs » et souhaiteraient pouvoir accéder à d’autres formes de contrats afin de ne plus être plafonnés notamment pour les dépenses d’optique.

Dans un souci d’amélioration, les Français déclarent être prêts à payer plus cher une mutuelle santé dans le but d’obtenir une meilleure couverture en hospitalisation ou pour consulter des médecins spécialistes (36 %). Parallèlement, 38 % des Français se disent plus intéressés par une mutuelle moins chère mais axée exclusivement sur les grosses dépenses de santé.

Des Français satisfaits de leur mutuelle santé

Une large majorité des Français bénéficient d’une mutuelle santé (93 %) et de la même manière, une large majorité s’en dit satisfaite (90 %).

Les Français reconnaissent tout de même qu’une complémentaire santé reste indispensable (3 personnes sur 4).

D’un autre côté, parmi les personnes non couvertes par une complémentaire santé, 87 % jugent que ce n’est pas un contrat indispensable. Même une baisse de tarif à hauteur de 15 % ne les ferait pas changer d’avis.

Pourquoi une majorité de Françaises se dit insatisfaite sexuellement

Pourquoi une majorité de Françaises se dit insatisfaite sexuellementParadoxe. La France est considérée par ces voisins comme le pays de l'amour et de la drague. Pourtant 76,8% des Françaises se déclarent en manque ou insatisfaites sexuellement. La responsabilité n'en incombe pas seulement aux performances des amants français, mais surtout à l'abandon d'une pratique auto-érotique régulière.



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