Archives par mot-clé : maladie

Assurance maladie : comment réduire les cas de lombalgie ?

Un Français sur deux souffre du dos et c?est trop !

Les lombalgies sont des maux qui touchent bien trop de Français. Actuellement, l’Assurance maladie cherche à tout prix à faire des économies et se verrait bien diminuer la part importante des frais liés à cette maladie. Une campagne est lancée pour informer les Français.

Lombalgie : un mal profond

La lombalgie est une maladie du dos dont la douleur peut descendre jusqu’aux cuisses et même les genoux. Elle se situe à l’origine au niveau des vertèbres lombaires. Il existe deux types de lombalgies : la lombalgie symptomatique qui découle d’une maladie ou celle qualifiée de « commune ».

3 milliards d’euros par an pour les malades de lombalgies

Les lombalgies représentent une part importante du budget annuel de la Sécurité sociale, bien trop à son goût même. En effet, un Français sur deux souffre du dos. Parmi eux, un cas sur cinq est placé en arrêt de travail. Résultat, les coûts explosent pour prendre en charge cette maladie.

En chiffres, ces malades en arrêt de travail coûtent 3 milliards d’euros et représentent 6 700 individus soit 24% des indemnités quotidiennes que la Sécu verse annuellement. Les mutuelles aussi sont concernées par ce fléau car elles prennent souvent en charge une partie des soins.

L’Assurance maladie conseille de consulter rapidement un spécialiste

Pour contrer le phénomène, l’Assurance maladie lance une campagne de prévention qui vise à éviter que les lombalgies deviennent une maladie chronique c’est-à-dire qui dure dans le temps.

Le but est donc, dès les premiers symptômes, de conseiller les patients à aller voir un spécialiste comme un rhumatologue dont le cœur du métier demeure les pathologies des os et des articulations. Si le squelette du patient manifeste une quelconque gêne dans son fonctionnement, c’est alors lui qui intervient. Pour combattre les lombalgies, il vaut donc mieux s’y prendre tôt. En plus de ce conseil, « Le livre du dos » pourra aussi être distribué aux patients pour mieux faire passer l’information.

Via Leparisien.fr

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Forte augmentation des cas de maladie de Lyme en Estrie au 1er sept. 2016 (Québec)

La Direction de santé publique de l’Estrie rapporte une augmentation du nombre de cas de maladie de Lyme déclarés par rapport l’an dernier. Au 1er septembre, plus d’une cinquantaine de cas ont été identifiés ou sont actuellement en enquête, comparativement à 30 pour la même période l’an passé.

Comme la tique, vectrice de la maladie de Lyme, est encore active à l’automne, il est toujours pertinent de se protéger, souligne le communiqué.

De 2014 à 2015, le nombre de cas de maladie de Lyme en Montérégie et en Estrie avait aussi presque doublé, passant de 28 à 54 cas.

« En cas de piqûre, il faut immédiatement retirer la tique », indique le communiqué du CIUSSS de l’Estrie. « Plus elle est enlevée rapidement, plus les risques de transmission de la maladie sont réduits. Pour retirer une tique accrochée à la peau, utilisez une pince fine, comme une pince à sourcils. Évitez d’utiliser vos doigts ou vos ongles, car vous pourriez écraser la tique et favoriser la transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme. »

« Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes de la maladie de Lyme dans les 3 à 30 jours après avoir été piqué, appelez Info-Santé au 8-1-1 ou consultez un médecin. »

« Si vous avez été piqué par une tique dans les MRC de la Haute-Yamaska ou de Brome-Missisquoi, un traitement préventif par antibiotiques pourrait vous être prescrit dans certaines situations », indique le communiqué. Pour plus d’information, contactez Info-Santé 8-1-1.

Plus d’informations sur le site du CIUSSS de l’Estrie .

Psychomédia avec source : CIUSSS de l’Estrie.
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Terrorisme : les victimes totalement prise en charge par l'Assurance Maladie

L?Assurance Maladie prend en charge totalement les victimes

Charlie Hebdo en janvier 2015, le Bataclan en novembre et Nice le 14 juillet dernier. La France est bel et bien sous la menace terroriste. Ces attentats à répétition ont provoqué la mise en place de mesures de prise en charge pour les dépenses de santé des victimes. Explications.

L’Assurance Maladie prend en charge totalement les victimes

Alors qu’à la suite des attentats du Bataclan le gouvernement avait annoncé la prise en charge des soins par l’Assurance Maladie pour la part obligatoire durant l’année. Or, depuis peu, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la prise en charge totale des victimes par l’assurance Maladie pour les dépenses médicales nécessaires au rétablissement des blessés, sans aucune avance de frais. A noter, que cette prise en charge n’est pas limitée dans le temps et vaut jusqu’au total rétablissement des victimes.

Enfin, les blessés bénéficient de la prise en charge totale, c’est à dire la part de la Sécurité Sociale comme le restant à charge, même en cas de dépassement d’honoraires afin de simplifier la prise en charge de ces victimes. 

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En savoir plus sur, la Maladie de Lyme et les Infections froides

Le 08/08/2016.

La France est un pays où la maladie de Lyme se répand en silence. Le nombre de victimes dans l’hexagone est estimé à 27 000 personnes par an, soit 43 cas pour 100 000 habitants. Ces dix dernières années, les cas ont augmenté de 320 %…

Une maladie transmise par piqûres

Aussi appelée « Borréliose », cette maladie nous est transmise par piqûres de tiques, poux ou araignées. Aujourd’hui, elle est considérée comme une maladie chronique et d’après le Docteur Béatrice Milbert, la maladie n’est pas reconnue comme elle devrait l’être. On pourrait la comparer à une véritable épidémie avec 300 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, dont environ 25 000 en France.

La maladie se traduit par des problèmes neurologiques, cutanés, des douleurs articulaires, des problèmes cardiaques, pulmonaires, intestinaux. Transmise de l’insecte à l’Homme, cette maladie s’avère également génétique. Ainsi, la mère peut la transmettre à son enfant. Chez beaucoup d’humains, elle est certainement déjà préexistante et reste silencieuse dans l’organisme. Dite « froide », la Lyme est sournoise et ne montrera aucun signes de vie avant son explosion.

La maladie se déclenche lorsque l’organisme est plus vulnérable

D’après le Docteur Philippe Bottero, « certaines formes microbiennes ont la capacité de persister de nombreuses années dans l’organisme et de déclencher, si le système immunitaire devient moins performant, des pathologies avec atteinte générale ». Le stress peut donc amener la maladie à se réveiller après de nombreuses années.

D’après Béatrice Milbert, pour soigner cette maladie, il est d’abord conseillé d’adopter une bonne hygiène de vie et de supprimer le sucre, le lait de vache, la viande et le poisson cru. Des traitements à base de plantes existent aussi et d’après Richard Horowitz, 90 % des cas montrent des résultats encourageants en mixant lors du traitement des produits naturels et des antibiotiques.

À lire aussi : Maladie de Lyme : une plainte contre l’État et les laboratoires

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Maladie de Lyme : un test en vente libre au Canada pour détecter la bactérie

Un test de détection des bactéries borrelia, responsables de la maladie de Lyme, est maintenant disponible en vente libre au Canada, a annoncé, le 9 mai, l’entreprise néerlandaise Tropicare Canada Ltd.

Le test à tique Care PlusTM est conçu pour détecter, dans une tique, la présence de trois bactéries borrelia, incluant la borrelia burgdorferi (ou B.burgdorferi) qui est principalement responsable de la maladie de Lyme au Canada. Ces bactéries sont transmises à l’humain par piqûre de tiques infectées.

Une étude clinique menée en 2011, rapporte l’entreprise, a comparé la sensibilité et la spécificité du test dans la détection de la présence des trois bactéries Borrelia, comparativement à la réaction en chaîne par polymérase (test de laboratoire). L’étude a montré une précision de 95,8 %.

Avant d’utiliser le test, on doit premièrement retirer complètement la tique, qui s’est attachée au corps d’un individu, et désinfecter la région affectée.

La tique complète doit ensuite être introduite dans un tube et écrasée avec le bâtonnet fourni. On y dépose ensuite 10 gouttes de la solution de test avec la pipette fournie, puis on remue. On transfère ensuite de 4 à 5 gouttes dans la cassette de test. Dans un délai de 10 minutes, un résultat positif ou négatif indique s’il y a présence de bactéries borrelia dans la tique.

Le test n’indique pas s’il y a présence de maladie de Lyme et ne peut pas détecter une infection actuelle ou antérieure. Les tiques sont plus susceptibles de transmettre une infection si elles sont attachées pendant plus de 24 heures, car la bactérie a besoin de temps pour migrer de l’estomac de la tique jusqu’à ses glandes salivaires. La détection et le retrait rapides d’une tique sont l’une des principales façons de prévenir la maladie.

Le test, à usage unique, se détaille 19,99 $ et est offert en ligne et dans certaines pharmacies et boutiques spécialisées en sports et activités de plein air.

Le test, précise Radio-Canada, n’est pas régulé au Canada car, ne testant pas d’échantillons humains, il n’est pas considéré comme un dispositif médical. L’Agence de la santé publique du Canada indique dans un communiqué qu’elle « évalue actuellement les caractéristiques de performance » du test pour s’assurer qu’il procure une information juste et fiable. Elle affirme également que le test peut jouer un rôle complémentaire dans la prévention de la maladie s’il incite les gens à consulter un médecin.

Psychomédia avec sources : Care Plus, Radio-Canada.
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Le lupus, une maladie méconnue qui touche des millions de personnes

Le 13 mai 2016.

Le lupus est une maladie inflammatoire chronique auto-immune liée à un dysfonctionnement des défenses immunitaires. Elle se manifeste par des ulcères apparaissant sur le visage et le cou, qui laissent de vilaines cicatrices. Comment l’éviter ?

Une éruption cutanée sur le visage

Le lupus touche 30 000 personnes en France et des millions de personnes à travers le monde. C’est une maladie qui se caractérise par une éruption cutanée sur le visage, d’où son nom de lupus, le loup en latin. La maladie peut aussi provoquer des problèmes rénaux, avec des complications qui peuvent conduire à une insuffisance rénale.

Il s’agit aussi d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que le système immunitaire des personnes touchées par le lupus se dérègle et se retourne contre les propres cellules de l’organisme.

Les causes de ce mal sont nombreuses et c’est bien pour cela qu’il est difficile de se prémunir contre lui. La maladie se déclare cependant à 90 % chez des femmes en âge d’avoir des enfants, ce qui laisse supposer que des facteurs hormonaux sont en cause. Les autorités sanitaires ont aussi détecté une prédisposition génétique chez 10 % des patients.

Par ailleurs, la consommation de certains médicaments, à l’instar des anticonvulsivants, des bêta-bloquants ou d’antibiotiques, ainsi que l’exposition trop importante aux rayons UV ou au tabac peuvent provoquer un lupus. Mais cette maladie n’est pas contagieuse.

Vers un vaccin thérapeutique ?  

Le lupus peut être traité à l’aide d’antibiotiques qui aident à réduire l’inflammation et la douleur, mais on ne guérit pas de cette maladie. « Une cinquantaine de médicaments sont en cours d’essai chez l’homme pour améliorer la prise en charge du lupus », a indiqué le Pr Jean Sibilia, responsable du Centre national de référence des maladies auto-immunes systémiques au CHU de Strasbourg, à l’occasion de la journée mondiale du Lupus, le 10 mai.

Un vaccin thérapeutique fait aussi l’objet d’essai clinique, mais les résultats de ces études ne sont pas attendus avant 2017. À l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, d’autres chercheurs misent sur la vitamine D pour lutter contre la maladie. Là encore, des essais cliniques seront nécessaires avant une quelconque prescription.

À lire aussi : Les maladies du système immunitaire

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Que faire en cas de morsure de tiques ? (Assurance maladie, France)

Le site de l’Assurance maladie de France a publié, en février 2016, une page d’information sur la conduite à tenir en cas de morsure de tique.

« Toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladie. Mieux vaut cependant les retirer au plus vite pour éviter les risques d’infection. En cas de problème ou d’inflammation dans les jours suivant l’extraction, consultez un médecin. »

« Il est important d’extraire les tiques le plus vite possible ». Car « si la tique est porteuse de la bactérie Borrelia, le risque de transmission de cette bactérie augmente avec la durée d’attachement de la tique à la peau ».

Conseils :

  • « après une promenade en forêt, en zone broussailleuse ou en zone humide, pensez à inspecter minutieusement tout votre corps pour trouver les tiques éventuelles. Regardez notamment les aisselles, les plis du genou, les organes génitaux, le cuir chevelu, où sont habituellement localisées les piqûres ; examinez également vos enfants ; les morsures de tiques ne doivent pas passer inaperçues ;

  • si vous constatez la présence de tiques, n’appliquez aucun produit (ni d’éther ni autre produit). Cela pourrait faire régurgiter les tiques. La bactérie Borellia, présente dans la salive des tiques et responsable de la maladie de Lyme serait alors libérée ;

  • retirez toutes les tiques le plus rapidement possible, en utilisant un tire-tique (vendu en pharmacie) ou à défaut, une fine pince à épiler. Agrippez délicatement les insectes au plus près de la peau et tirez-les doucement mais fermement. Pour ne pas casser l’appareil buccal (le rostre), faites un mouvement circulaire ;

  • si vous n’avez pas réussi à retirer tout le rostre du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l’extraction. Une petite grosseur pourra persister pendant plusieurs semaines mais elle finira par disparaître ;

  • une fois les tiques retirées, désinfectez soigneusement la peau avec par exemple de l’alcool modifié ou un antiseptique à base de chlorhexidine, d’hexamidine ou de povidone iodée ;

  • une petite plaque rouge peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure. Il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique et cela ne veut pas forcément dire qu’il y a eu contamination par la bactérie ;

  • en revanche, il faut bien surveiller la zone mordue pendant 30 jours. Si vous voyez apparaître une plaque rouge inflammatoire entre trois à trente jours après la morsure, vous devez consulter un médecin car c’est un symptôme de la maladie de Lyme. Un traitement antibiotique est alors nécessaire. »

Consultez un médecin si :

  • « vous avez été mordue par une tique et vous êtes enceinte (chez la femme enceinte, toute morsure de tique fait l’objet d’un traitement antibiotique préventif) ;

  • votre enfant de moins de 8 ans a été mordu ;

  • une plaque rouge se développe autour d’une piqûre ancienne et s’étend (dans ce cas, ne tardez surtout pas) ;

  • la tique est restée implantée plus de 36 heures ;

  • vous avez eu des piqûres multiples ;

  • vous ne savez pas depuis quand la tique était présente mais, au moment de l’extraction, elle était gorgée de sang ;

  • vous êtes immunodéprimé (traitement immunosuppresseur, VIH…) ;

  • Après examen, votre médecin traitant pourra vous prescrire, si nécessaire, un traitement par antibiotiques. »

Prévenir les morsures de tiques :

  • « Lors de vos promenades en forêt ou en zone rurale, portez des vêtements longs, qui couvrent les bras et les jambes, serrent les poignets et les chevilles, de couleur claire de préférence de façon à repérer plus facilement la présence de tiques. Mettez des chaussures fermées.

  • Vous pouvez également appliquer des répulsifs sur les parties découvertes. Mais attention, ceux-ci sont contre-indiqués chez la femme enceinte et le petit enfant. Leur efficacité n’est par ailleurs pas formellement démontrée. Il existe aussi des répulsifs vestimentaires qui ont les mêmes contre-indications. »

Psychomédia avec source : ameli-sante.fr.
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Quand l’automédication soigne l’Assurance Maladie

Comment l'assurance maladie peut faire des économies ?

L’automédication est un concept qui permet aux personnes malades de se soigner sans passer par la consultation médicale, l’ordonnance et le médecin. Une pratique délicate pour la santé mais qui permet à l’Assurance Maladie de faire de vraies économies.

Vers de vraies économies grâce à l’automédication ?

L’association des fabricants de médicaments vendus sans ordonnance (Afipa) a dévoilé une étude du cabinet OpenHealth qui révèle que l’automédication serait un bon moyen pour l’Assurance Maladie de faire de vraies économies. Chiffrée, cette estimation s’élève à 1,5 milliard d’euros par an.

Comment ? En déremboursant les molécules servant à soigner une soixantaine de maladies bénignes (type acnés mineures, constipation occasionnelle, toux sèches, etc.). L’idée ? Accéder à ces traitements sans ordonnance, ce qui impliquerait le non remboursement de ces traitements, provoquant automatiquement des économies pour l’Assurance Maladie.

Parallèlement, cela permettrait de « fluidifier le parcours de soins », en évitant des visites « inutiles » chez le médecin.

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Un lien entre certains virus et la maladie d’Alzheimer

Un groupe d’experts des maladies cognitives affirme que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par des virus du type de l’herpès.

Une équipe de 31 spécialistes et scientifiques chevronnés vient de signer un éditorial dans le Journal de la maladie d’Alzheimer, dans lequel ils suggèrent que certains virus du type de l’herpès pourraient être responsables de cette maladie neurodégénérative. Selon ces derniers, c’est une infection virale ou bactérienne qui provoquerait en premier lieu l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, un agrégat de protéines que l’on retrouve chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 47,5 millions le nombre de personnes dans le monde atteintes à ce jour d’une des formes de démence (c’est-à-dire maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées) et ses prévisions pour les futures décennies sont de 75,6 millions personnes touchées en 2030 et à 135,5 millions en 2050.

« Il existe des preuves irréfutables que la maladie d’Alzheimer a une composante microbienne cachée. Nous ne pouvons pas ignorer toutes ces preuves » déclare le Professeur Douglas Kell, de l’Université de Manchester (Grande-Bretagne) l’un des co-signataires de l’article.

Les scientifiques pointent du doigt le virus de l’herpès, les bactéries chlamydia et spirochète comme causes possibles de la maladie. Ils affirment également que les médicaments antimicrobiens pourraient aider à arrêter la progression de la démence.

SOURCE

Fraude à l’Assurance Maladie : les pros de la santé dans le viseur

La Fraude à l’assurance maladie a bondit de 17,4 % entre 2013 et 2014, 63,5 % en 4 ans. Et le constat est étonnant : les fraudeurs ne seraient pas forcément les particuliers mais bien les professionnels de santé.

Fraude à l’assurance : les pros de la santé rendus coupables !

L’Assurance Malade est en alerte contre la fraude contre l’institution. En 2014, les tentatives de fraudes déjouées par les services de la Sécu ont intercepté en tout 196,2 millions d’euros, soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2013 et + 63,5 % en 4 ans.

Dans le collimateur de la Sécu, les professionnels de santé qui représentent 37 % des fraudes identifiées, soit 73,1 millions d’euros. Juste derrière, les établissements de santé, à 27 % pour 52,6 millions d’euros et enfin les assurés à 20 % pour 38,8 millions d’euros.

Les détails des pros les plus « fraudeurs » n’est pas encore connu pour 2014, mais en 2013 les infirmiers prenaient la tête du classement avec à eux seuls 18,3 millions d’euros de fraudes, suivis des transporteurs sanitaires avec 17,6 millions de préjudices et enfin les généralistes et spécialistes à 6,1 millions d’euros.

Entre déclaration de soins plus complexes et donc plus onéreux à rembourser pour les infirmiers, gonflage du kilométrage des trajets de soins pour les transporteurs ou les visites imaginaires réellement facturées pour les médecins, l’Assurance Maladie doit veiller au grain pour ne pas se faire abusée.

Fraude des professionnels de santé : quels risques ?

Les professionnels de santé qui pratiquent la fraude à l’assurance maladie risque non seulement des sanctions financières mais également la radiation de leur ordre. En 2014, 359 professionnels ont été interdits d’exercice, 35 ont reçu un avertissement ou un blâme.

Il convient tout de même de ramener les 196,2 millions d’euros de fraude à l’échelle des 178 milliards d’euros de dépenses annuelles de l’Assurance Maladie. L’institution lutte de plus en plus de manière intensive contre les fraudeurs -professionnels comme assurés.