Archives par mot-clé : maladie

L’insecticide DDT, un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer ?

Selon une récente étude américaine, le DDT, un insecticide interdit aux Etats-Unis depuis une quarantaine d’années, peut rester présent dans l’organisme pendant une dizaine d’années et participer à l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Le DDT est un insecticide dont l’utilisation est interdite depuis 1972 aux Etats-Unis. Mais il est loin d’avoir complètement disparu, selon une étude américaine, parue dans le Journal of the American Medical Association. Ces travaux expliquent que le dichlorodiphényldichloroéthylène (DDE), le composant actif du DDT peut persister dans l’organisme pendant 8 à 10 ans et est retrouvé dans 75 à 80% des échantillons de sang prélevés dans la population.

« Nous sommes encore exposés à ces substances chimiques par le fait que nous pouvons consommer des fruits, légumes et céréales importés de pays qui utilisent encore cet insecticide et aussi parce qu’il persiste longtemps dans l’environnement », explique le Dr Jason Richardson, principal auteur de l’étude repris par l’AFP. Or, cette présence est d’importance car l’insecticide pourrait être impliqué dans l’apparition de certaines maladies telles que la maladie d’Alzheimer. 

Des niveaux plus élevés de DDE

Pour en arriver là, les chercheurs ont mené une étude sur 86 personnes présentant un Alzheimer et 79 autres en bonne santé. Grâce à des prélèvements sanguins, ils ont évalué le taux de DDE présent chez chacun. Ils ont ainsi constaté que le composé était retrouvé en quantité 4 fois supérieure chez les patients victimes d’Alzheimer. L’étude montre également que les patients présentant la fameuse mutation génétique et ayant des niveaux sanguins élevés de DDE avaient un Alzheimer plus prononcé que les autres.

En poussant leur étude, les chercheurs ont réussi à comprendre par quel procédé le DDE provoque la dégénérescence neuronale. En effet, ils ont soumis à des concentrations importantes de DDE des cultures de (…)

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Maladie de Parkinson : une avancée capitale grâce à la thérapie génique

Une équipe franco-anglaise (AP-HP, Inserm, UPEC, CEA/Mircen, Oxford Biomedica, Cambridge University) a mené une étude clinique de phase 1/2 de thérapie génique chez des patients souffrant d’une forme évoluée de la maladie de Parkinson. Quinze patients ont pu bénéficier de ce nouveau traitement consistant à injecter un vecteur exprimant les gènes de trois enzymes indispensables à la biosynthèse de dopamine, qui fait défaut dans la maladie de Parkinson. Grâce à cette thérapie, certaines cellules dans le cerveau se mettent de nouveau à fabriquer et à sécréter la dopamine. Chez tous les patients, les symptômes moteurs de la maladie ont été améliorés jusqu’à 12 mois après l’administration du traitement.
Avec un recul de 4 ans, cette étude démontre à ce stade l’innocuité et la tolérance du vecteur lentiviral utilisé pour la première fois chez l’homme. Cette étude a été coordonnée par le Pr Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP). Elle fait l’objet d’une publication dans The Lancet.

Repérage des cibles en téléradiographie – © AP-HP

Repérage des cibles en téléradiographie – © AP-HP

Parkinson, une maladie neurodégénérative fréquente

Avec environ 120 000 patients en France, la maladie de Parkinson est l’affection neurologique dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle se traduit essentiellement par des symptômes moteurs de sévérité progressive et croissante, tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des mouvements du corps. Cette pathologie est due à la dégénérescence des neurones produisant la dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité. Actuellement, le traitement des personnes atteintes de cette maladie consiste à prendre des médicaments mimant l’action de la dopamine manquante dans le cerveau de ces patients. Si ce traitement permet d’obtenir une bonne amélioration de l’activité motrice dans les premiers stades de la maladie, des effets indésirables sévères apparaissent au fils du temps : fluctuations de l’effet du traitement et mouvements anormaux involontaires, appelés dyskinésies.

Développer un nouveau traitement permettant une restitution physiologique de la dopamine manquante

Depuis quelques années, les experts de la maladie de Parkinson, chercheurs et médecins, ont émis l’hypothèse que la prise intermittente de médicaments dans la journée altère le fonctionnement du cerveau en stimulant de manière trop irrégulière les neurones. Ce phénomène serait à l’origine des complications du traitement dopaminergique.

Les enjeux actuels du traitement de la maladie de Parkinson consistent donc à développer une technologie qui permettrait d’induire :

· une stimulation dopaminergique continue ;

· une stimulation dopaminergique locale afin d’induire des effets moteurs bénéfiques tout en évitant les complications consécutives à la stimulation dans d’autres régions du cerveau non atteintes par la maladie de Parkinson.

C’est pourquoi, aujourd’hui, les chercheurs se tournent vers la thérapie génique, qui consiste à faire exprimer directement un gène thérapeutique par les cellules du cerveau.

Les travaux du Pr Palfi : augmenter la synthèse de dopamine par thérapie génique

Dans la majorité des cas, la maladie de Parkinson n’est pas d’origine génétique. Cependant, les modifications biochimiques responsables des symptômes peuvent être corrigées par une stratégie de thérapie génique de type « remplacement ou restauration de fonction » pour augmenter la synthèse de dopamine (par expression des gènes impliqués dans la biosynthèse de la dopamine) et restaurer en partie la fonction des cellules dopaminergiques. C’est cette approche qui a été adoptée dans l’étude biomédicale de phase I/II coordonnée par le Pr Stéphane Palfi (hôpital Henri- Mondor, AP-HP), dont les résultats viennent d’être publiés. Quinze patients ont été opérés par le Pr Palfi, investigateur coordonnateur, dans 2 centres d’excellence de neurochirurgie : l’hôpital Henri Mondor (AP-HP) en France et l’hôpital Addenbrookes à Cambridge, au Royaume-Uni.

Pour la 1ère fois chez l’homme, l’équipe a utilisé un vecteur lentiviral 1, qui exprime les gènes de trois enzymes – AADC (décarboxylase des acides aminés aromatiques), TH (tyrosine hydroxylase) et CH1 (GTP-cyclohydrolase 1) – indispensables à la biosynthèse de la dopamine.

Le produit a été administré dans la région du cerveau appelée le striatum lors d’une opération chirurgicale lourde.

Une fois au bon endroit, les gènes contenus dans le lentivirus peuvent s’exprimer et reprogrammer des cellules qui se mettent à fabriquer et à sécréter de la dopamine dans le milieu extracellulaire. Trois niveaux de doses croissantes (1x, 2x et 5x) ont été testés.

La production de dopamine in vivo de façon locale et continue a été restaurée chez les 15 patients souffrant d’une forme évoluée de cette maladie.

Le suivi sur le long terme de ces patients (4 ans) a mis en évidence l’innocuité, la tolérance et des signes d’efficacité thérapeutique du vecteur viral indéniables et dépendant de la dose administrée : la plus forte dose de vecteur induisant des effets thérapeutiques plus importants.

« Cette étude biomédicale de thérapie génique montre l’innocuité sur le long terme du transfert de gènes par le vecteur lentiviral lorsqu’il est injecté directement dans le cerveau de patients atteints par la maladie de Parkinson » explique le Pr Stéphane Palfi. « L’analyse clinique suggère que le vecteur utilisé permet une réduction des symptômes moteurs selon la dose de vecteur administrée, la plus forte dose étant la plus efficace. Les prochains développements cliniques du vecteur auront pour objectifs de valider une construction virale améliorée permettant d’induire une libération accrue de dopamine (phase 2a). Cette phase sera suivie de l’étude de l’effet thérapeutique de ProSavin® en comparant un groupe de patients traités à un autre groupe non traité (phase 2b). Cette étude pionnière de l’utilisation en thérapie génique d’un lentivirus injecté in-situ va certainement ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques dans les maladies du système nerveux. »

Ecoutez les explications du Professeur Palfi en cliquant ici

Source : communiqué Inserm


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L’intolérance au gluten ou maladie cœliaque

La maladie cœliaque plus communément appelée intolérance au gluten est une maladie auto-immune caractérisée par une destruction de la paroi de l’intestin grêle.

Cette intolérance au gluten est d’origine immunologique mais sans réaction d’hypersensibilité, ce n’est donc pas une allergie.

Cette maladie est une intolérance permanente à différentes fractions protéiques du gluten contenu dans le Seigle, l’Avoine (il y a un doute mais il est préférable de l’exclure), le Blé et l’Orge (SABO =  moyen mnémotechnique pour s’en souvenir).

Il en résulte une malabsorption de certains nutriments et par conséquent des carences.

Les personnes atteintes de maladie cœliaque doivent suivre un régime alimentaire sans gluten à vie car actuellement aucun traitement médicamenteux n’existe.

Les signes les plus fréquents sont une fatigabilité, des douleurs abdominales et une diarrhée, amaigrissement et dénutrition.

Régime sans gluten :

Il faut retirer le blé, l’orge, l’avoine, le seigle et leurs dérivés afin d’exclure le gluten  de son alimentation :

Certains féculents : le pain, les céréales, biscottes, les pâtes, semoule, boulgour, le blé (Ebly) sont à exclure.

Néanmoins, certains de ces aliments à proscrire sont aujourd’hui fabriqués sans gluten mais coûtent plus chers.

Afin d’avoir des apports de féculents à chaque repas sans devoir acheter dans les gammes d’aliments sans gluten :

Le riz, les pommes de terre et dérivés (attention aux purées industrielles qui contiennent parfois de l’amidon de blé), le maïs, les légumes secs, le quinoa sont des féculents sans gluten et qu’une personne atteinte de maladie cœliaque peut conserver dans son alimentation.

Il y a aussi du gluten dans les pâtisseries, viennoiseries et desserts sucrés car ils sont le plus souvent faits avec de la farine de blé ou contiennent de l’amidon de blé comme agent de texture dans les crèmes desserts, entremets et autres desserts industriels.

On peut soi-même faire ses propres desserts en remplaçant la farine de blé par de la farine de quinoa.

De plus, il est important de toujours lire l’étiquetage d’aliments tout prêts du commerce car ils peuvent contenir du gluten :

Exemple : la panure du poisson pané qui est faite avec de la chapelure et donc du blé.

Autre exemple : les sauces ou plats de viande en sauce tous prêts qui contiennent de l’amidon de blé…etc.

Une personne intolérante au gluten peut manger tous les autres aliments sans soucis : viandes, poissons, œufs, fruits et légumes, produits laitiers, matières grasses…etc.

La maladie cœliaque est extrêmement inconfortable de part les symptômes qu’elle entraine, il est indispensable de veiller à exclure toutes les sources de gluten de son alimentation.

Si les personnes atteintes font un dépistage qui confirme la maladie cœliaque, les aliments diététiques sans gluten peuvent alors être remboursés.

Cela peut permettre d’avoir une alimentation plus variée à moindre frais tout en suivant les conseils diététiques énoncés précédemment.


Regimes alimentaires

Alzheimer : un test capable de détecter la maladie avant son apparition élaboré

Pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, la prévention demeure l’une des priorités majeures de la recherche scientifique. Aux États-Unis, une société américaine spécialisée dans la neuroscience vient de s’illustrer dans ce domaine en concevant un test de diagnostic innovant. Son but ? Déceler les premiers symptômes de la maladie des années avant son apparition.

« Neurotrack permet de déceler Alzheimer via un test informatisé du mouvement des yeux six ans avant l’apparition des symptômes », affirme Elli Kaplan, directrice générale de l’entreprise du même nom basée en Virginie. Le test en question, développé en coopération avec l’université d’Emory à Atlanta et une équipe de neuroscientifiques, a même récemment remporté le prix de l’innovation en santé du festival South by South West (SXSW).

Bientôt sur nos téléphones ?

Une technologie qui serait susceptible de venir en aide aux laboratoires pharmaceutiques et hôpitaux puisque dans la majorité des cas, la maladie d’Alzheimer n’est repérable une fois que tous les symptômes se sont manifestés. Or, certaines séquelles deviennent irréparables d’ici là. Dans le cas de ce test, il suffit au sujet de comparer des images, certaines nouvelles et d’autres qu’il a déjà vues, sur un écran.

En étudiant la manière dont ces personnes font bouger leurs yeux, et comment ils regardent les nouvelles images par rapport à des images familières, il est ainsi possible de détecter des perturbations existant dans le fonctionnement de l’hippocampe, la partie du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire. Le test, existe déjà en deux versions différentes : l’une fonctionnant avec une caméra infrarouge et l’autre avec une simple souris d’ordinateur.

« Tous les êtres humains ont une préférence instinctive pour la nouveauté, et c’est un des éléments que nous testons », précise Elli Kaplan avant de conclure : « notre espoir est que d’ici 10 ans un traitement existe. On aurait juste à faire un test annuel et si on apprenait qu’on risquait de développer un Alzheimer, on pourrait faire quelque chose pour l’éviter ». À terme, la société à l’origine de ce projet espère le développer dans des applications pour téléphones ou tablettes.

Cancer du col de l’utérus : dépister la maladie avec du simple vinaigre

Des chercheurs indiens ont mis au point une nouvelle technique pour dépister facilement et à moindre coût le cancer du col de l’utérus. La méthode utilise du vinaigre et un coton tige.

Avec plus de 400.000 nouveaux cas chaque année, le cancer du col de l’utérus représente la 2e localisation de cancer chez les femmes dans le monde. Des chiffres que l’on doit notamment aux pays en voie de développement où ce type de cancer est très fréquent. Chaque année, ce sont ainsi quelque 200.000 femmes qui décèdent suite à la maladie, notamment à cause d’un dépistage trop tardif. Mais des chercheurs indiens ont aujourd’hui développé une technique qui pourrait aider à sauver des milliers de femmes.

Présentée à la réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology, la méthode serait simple, nécessiterait très peu de matériel mais serait efficace pour dépister le cancer du col de l’utérus qui représente la première cause de mortalité par cancer en Inde. Pour en arriver là, le professeur Surendra Srinivas Shastri et ses collègues du Tata Memorial Hospital de Bombay ont mené plus de 15 ans de recherche sur 150.000 femmes indiennes de 35 à 64 ans, sans antécédents de cancer du col utérin. 

Un taux de mortalité réduit de 31%

Au cours de ces travaux, ils ont divisé les femmes en deux groupes : certaines se voyaient dépister en utilisant la nouvelle méthode tandis que d’autres n’étaient pas testées. La technique consiste en fait à déposer à l’aide d’un simple coton tige du vinaigre sur le col de l’utérus de la patiente. Puis à attendre 60 secondes, avant d’observer à l’oeil nu à l’aide d’une lampe halogène, l’endroit où le vinaigre a été déposé. En contact avec le liquide, les tissus précancéreux deviennent blancs tandis que les tissus sains ne changent pas de couleur.

Ainsi, un seul coup d’oeil peut permettre de dépister un cancer en développement. « Cette méthode de détection visuelle du cancer (…)
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Hydrocéphalie : opération réussie pour une fillette atteinte de cette maladie peu connue

Mercredi, Roona Begum la petite Indienne atteinte d’hydrocéphalie qui avait ému le monde entier a été opérée avec succès dans un hôpital près de New Delhi. L’occasion de relancer la lutte contre une maladie rare et peu connue.

L’opération s’est mieux déroulée que prévu selon le neurochirurgien Sandeep Vaishya chef du service de neurologie en charge du cas de la petite Roona. La tension était grande et l’enjeu conséquent : permettre à cette petite Indienne âgée de 15 mois seulement de retrouver une vie « normale ». Roona est atteinte d’hydrocéphalie, une maladie qui se manifeste par une augmentation des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien occasionnant une forte pression crânienne.

Un soutien international

La maladie de Roona Begum a été dévoilée au monde entier après qu’un journaliste de l’AFP l’a prise en photo au mois d’avril dernier dans sa région natale du Nord-Est de l’Inde. Une vaste collecte de dons a alors été organisée afin de financer l’opération qui pourrait sauver la fillette. Un hôpital de la chaîne Fortis Healthcare en Inde a même proposé d’examiner gratuitement Roona.

C’est finalement Sandeep Vaishya qui l’a opéré près de New Delhi dans l’état de Tripura. Le périmètre du crâne de la petite indienne avoisinait les 94 centimètres, deux fois plus que la normale chez un enfant de cet âge. Elle n’était pas capable de marcher ni de se déplacer, n’ayant pu depuis sa naissance se muscler assez pour se mouvoir (la masse musculaire de son cou était très faible). Obligée de rester allongée, elle avait par ailleurs de gros problèmes de vue.

Le père de Roona, Abdul Rahman âgé de 18 ans s’est dit « extrêmement soulagé » tout comme sa femme Fatema Kahtun. La condition des parents, paysans, n’avait pas manqué d’émouvoir. Gagnant 150 roupies par jours (2,10 euros) ils ne pouvaient payer une opération à leur fille.

Une opération (…)
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La dengue frappe des milliers de personnes aux îles Salomon

Des experts australiens sont sur place pour tenter de maîtriser une épidémie qui s’aggrave de jour en jour.

Les cas de cette maladie infectieuse transmise par piqûre de moustique sont à la hausse depuis le séisme et le tsunami de février dernier qui a frappé cette région. Sans oublier les abondantes chutes de pluie depuis le début de l’année.

Plus de 2000 personnes seraient atteintes par cette infection potentiellement létale et leur nombre ne fait qu’augmenter. C’est à l’hôpital principal d’Honiara, la capitale salomonaise, que nous avons pu joindre Malcom Johnston-Leek, vice-directeur du Centre national de soins intensifs et de traitement des traumatismes de Darwin.

Nous lui avons demandé si la situation continue à se dégrader ?

JOHNSTON-LEEK : « Eh oui. Les derniers chiffres, qui remontent à vendredi, quand nous sommes arrivés, font état de plus de 2200 cas en tout qui auraient été diagnostiqués. Mais officiellement nous avons plus de 500 cas après analyse de sang et nous sommes limités sur le nombre d’analyses de sang que nous pouvons effectuer. En tous les cas, beaucoup de gens ont la dengue ici.
Je suis actuellement à Honiara et il semblerait que 90% des cas sont à Honiara en ce moment et on nous a dit qu’il y avait eu 3 morts.
»

Plus de 1 000 cas auraient aussi été signalés en zone rurale. Comment cette épidémie a pu se propager et atteindre des milliers de personnes ?

JOHNSTON-LEEK : «  Et bien il ne faut pas oublier qu’ils n’ont pas eu de dengue pendant de nombreuses années aux îles Salomon et que le moustique du genre Aedes qui transmet la dengue a une capacité vol réduite. Il vit donc près des humains, là où il y a de l’eau stagnante, dans les pots de fleurs, les vieux pneus, ce genre de choses. Et en plus, ils ont eu beaucoup de pluie ces dernier temps. La dengue se propage donc vite au sein d’une population qui n’a pas été exposée à cette maladie depuis très longtemps. »

Et comment les services de soins locaux se sont débrouillés face à cette avalanche d’infections.

JOHNSTON-LEEK : « Et bien ils ont été pris au dépourvu mais avec une épidémie de cette ampleur, n’importe quel service de santé aurait été pris au dépourvu. Je dois dire que les services de santé, les médecins et le personnel soignant, ont fait un travail remarquable dans des conditions difficiles quand on voit le nombre de cas. Nous sommes là pour les aider mais ils ont fait vraiment un excellent travail. »

Ces experts australiens ont maintenant été rejoints par des collègues de Nouvelle-Zélande pour aider au mieux le personnel local.

JOHNSTON-LEEK : « Notre rôle principal est de les aider sur le terrain pour que le personnel local puisse se reposer un peu. Les médecins et le personnel soignant ont travaillé pendant de longues heures et sans jour de repos et tout le monde est très fatigué. Nous avons aussi un spécialiste de la santé environnementale qui travaille avec le Conseil municipal d’Honiara pour tenter de maitriser le principal vecteur de la dengue, le moustique. Les services de santé font tout pour maîtriser la prolifération des moustiques. »

Le cancer, une maladie qui aggrave la pauvreté

Le cancer aggrave la pauvreté pour les malades et leurs proches, selon un rapport révélé par l’ »Observatoire des cancers » au cours de la Semaine nationale de lutte contre le cancer. Si ce phénomène était déjà observé en 2011, il n’a fait que s’accentuer en 2012, dévoilant les difficultés toujours plus importantes pour les malades à faire face à leurs dépenses quotidiennes, conséquences de leur cancer. Le soutien financier de la Ligue contre le cancer a par exemple augmenté de 8 % pour les malades, portant à 20 000 patients le nombre total de personnes aidées par cet organisme en 2012.

D’après le rapport de l’ »Observatoire des cancers » dont c’est la deuxième édition, ce sont les actifs et les femmes (59 et 65 % respectivement) qui sont les premiers touchés par les difficultés financières qui concernent pour la moitié des demandeurs les dépenses quotidiennes, pour 1/4 les dépenses liées à la maladies par manque de prise en charge et pour 17 % l’assistance personnalisée.

Au delà de l’annonce de la maladie, les patients souffrent également dans leur quotidien, raison pour laquelle la Ligue contre le cancer veut interpeller le gouvernement. Pour ce faire, un Plan cancer est en cours de réalisation et devrait aborder, entre autre, la question de la précarité avant et après le cancer.
A travers ce plan, cet organisme veut aussi proposer des solutions concrètes pour aider les malades en situation de pauvreté.

L’Observatoire a aussi interrogé les proches des personnes malades. De cette enquête il ressort que les aidants sont conscients du soutien qu’ils doivent apporter, ils sont souvent informés mais démunis. Ils ont besoin de relais, de formation pour aider à administrer le traitement. Ce sondage révèle aussi pour les proches des malades que le cancer est encore très souvent associé à la mort, malgré un taux de guérison qui est de 60 % aujourd’hui. Un effort considérable reste donc à faire concernant la représentation de cette maladie.

Le cancer augmente les difficultés financières des plus démunis

L »‘Observatoire sociétale des cancers » tire la sonnette d’alarme. Du fait du cancer, les personnes les plus démunies voient encore davantage leurs difficultés financières s’accentuer.

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