Archives par mot-clé : Maladies

Tout ce qu’il faut savoir sur les maladies articulaires

Le 10 octobre 2016.

À l’occasion de la journée mondiale contre les rhumatismes et de l’initiative française « Ensemble contre les rhumatismes » (ECR) qui se dérouleront le 12 octobre prochain, il est temps de faire le point sur les rhumatismes et chasser les idées reçues les concernant.

Les rhumatismes ne touchent pas uniquement les personnes âgées

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a réalisé une enquête sur « Les Français et les rhumatismes », qui permet de chasser des idées reçues sur des douleurs que nous sommes trop nombreux à négliger. Premièrement, les rhumatismes ne concernent pas uniquement les personnes âgées. Selon les travaux de l’Inserm, 93 % des Français ont déjà souffert de douleurs articulaires.

« En France, près de 600 000 adultes souffrent de rhumatisme inflammatoire et près de 10 millions de Français souffrent d’arthrose », précise l’Inserm dans un communiqué. Mais ce n’est pas tout, les jeunes aussi peuvent souffrir de douleurs articulaires. Selon cette enquête, 1 jeune sur 3, âgé de 18 à 24 ans ainsi que près de 4 000 enfants souffrent de rhumatisme inflammatoire.

Une douleur articulaire ne doit pas être prise à la légère

Autre idée reçue : les douleurs articulaires ne sont pas graves. « Quand on souffre d’arthrose du genou, le risque de mortalité cardiovasculaire est augmenté de 50 % », explique le Pr Francis Berenbaum, président de la Société française de rhumatologie et chercheur à l’Inserm. « Si on veut lutter contre la sédentarité, il ne faut plus considérer les rhumatismes comme bénins. Il faut apprendre à préserver ses articulations comme on préserve son cœur ».

Par ailleurs, les douleurs articulaires peuvent nuire gravement au quotidien. 65 % des des personnes interrogées déclarent en effet que leurs rhumatismes ont eu un impact sur leur sommeil, 30 % ont dû limiter, voire arrêter temporairement leur activité professionnelle et plus de la moitié (56 %) ont dû mettre un terme à leurs loisirs.

Vous pensez que l’on ne peut pas soigner les rhumatismes ? Il existe pourtant des traitements. « Il s’agit des biothérapies telles que les anti-TNF, qui ciblent spécifiquement des molécules de l’inflammation », précise l’Inserm. « Ces découvertes ont révolutionné le traitement des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde ou une spondylarthrite. »

À lire aussi : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un type d’oméga-3 pourrait prévenir le lupus et d’autres maladies auto-immunes

Un type d’oméga-3, l’acide docosahexaénoïque (ADH) qui se trouve dans les poissons gras, pourrait prévenir la réaction immunitaire à un agent toxique qui cause le lupus et potentiellement d’autres maladies auto-immunes , selon une étude préclinique publiée dans la revue PLOS ONE.

Le lupus est considéré comme étant une maladie génétique dans laquelle le système immunitaire attaque l’organisme et peut endommager n’importe quelle partie du corps, dont la peau, les articulations et les organes.

La maladie peut être déclenchée par l’inhalation de substances toxiques et d’autres facteurs environnementaux tels que l’exposition au soleil, indiquent les chercheurs.

L’exposition professionnelle à la silice cristalline respirable, souvent présente dans les industries de l’agriculture, la construction et l’exploitation minière, est connue pour être liée au lupus érythémateux systémique (ou disséminé) et d’autres maladies auto-immunes.

Alors que des études précédentes ont montré que la consommation d’oméga-3 ADH prévient l’apparition spontanée du lupus chez des souris prédisposée génétiquement à la maladie, Melissa Bates de l’Université d’État du Michigan et ses collègues ont vérifié, chez des souris génétiquement prédisposées à la maladie, si l’ADH pouvait prévenir le déclenchement de celle-ci en cas d’exposition à la silice cristalline.

Deux semaines après l’initiation d’un régime comportant différentes concentrations d’ADH, les souris ont été exposées à la silice de façon intranasale une fois par semaine pendant 4 semaines. Leur régime s’est poursuivi pendant un total de 12 semaines après lesquelles les marqueurs d’inflammation et d’auto-immunité dans les poumons, le sang et les reins ont été évalués.

Les résultats, disent les chercheurs, ont été « extrêmement positifs ». La consommation d’ADH supprime le déclenchement de l’auto-immunité par le sillice chez ces souris prédisposées, concluent-ils.

Ces résultats ouvrent la possibilité de développer des stratégies préventives peu coûteuses pour réduire le risque de déclenchement ou de poussées subséquentes de maladies auto-immunes chez les personnes exposées à la silice, soulignent-ils.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir les mécanismes par lesquels l’ADH supprime l’auto-immunité et vérifier les signatures uniques du lipidome prédictif d’une susceptibilité au déclenchement du lupus par la silice.

Psychomédia avec sources : PLOS ONE, Michigan State University.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Comment se protéger dès maintenant contre les maladies de l'automne…

Le 8 septembre 2016.

L’été prendra fin dans quelques jours et l’automne s’annonce, accompagné des traditionnelles maladies et infections de saison. Il est temps de penser à se protéger.

Vitamine C et zinc pour affronter l’automne

Avec la rentrée et le retour à la vie collective des enfants, les premières maladies devraient faire leur apparition dans les semaines à venir. Les températures largement estivales de la saison n’incitent pas les parents à se méfier des virus, et pourtant, quelques gestes simples sont à adopter dès maintenant pour passer au travers des maladies automnales.

L’objectif de cette fin d’été est de stimuler les mécanismes du système immunitaire pour les préparer à lutter contre les agressions extérieures. Pour cela, commencez par faire une cure de vitamine C. Nul besoin d’avaler des pilules, il suffit de manger sainement et de mettre un accent tout particulier sur les fruits et les légumes. Les agrumes mais aussi les brocolis, les poivrons verts et le persil vous offrent un concentré particulièrement efficace de cette vitamine.

Bien dormir pour préserver notre système immunitaire

Le zinc est d’une grande aide pour lutter contre les bactéries nocives pour votre organisme. C’est donc le moment d’en consommer. Vous en trouverez en grande quantité dans les huîtres, les jaunes d’œufs et les lentilles. N’hésitez pas non plus à cuisiner des aliments riches en fibres. Ils sont nombreux, des petits pois aux poireaux, en passant par le fenouil ou les pommes de terre. Ils ont l’avantage de protéger votre flore intestinale. Or, si vous protégez les bonnes bactéries qui vivent dans vos intestins, ces dernières lutteront plus efficacement contre les maladies extérieures.

Enfin, bien que vous vouliez profiter des dernières soirées chaudes et ensoleillées de l’été, pensez à bien dormir. La qualité du sommeil a un impact direct sur notre système immunitaire.

À lire aussi : Pourquoi les virus préfèrent l’hiver ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Faire du sport est important pour éviter de développer ces 5 maladies

Le 26 août 2016.

une étude publiée le 9 août dnas le British Medical Journal confirne une fois de plus ce que l’on sait désormais depuis de nombreuses années : le sport est bon pour la santé et permet de réduire les risques de développer certaines maladies, comme le cancer du colon, le cancer du sein, le diabète de type 2 ou de type 1, et les maladies cardiovasculaires.

1 heure et demie de sport par jour pour réduire les risques de maladies

En reprenant 174 études réalisées depuis 1980, et en compilant ensemble tous les résultats, ce qui n’avait jamais été réalisé jusqu’ici, les chercheurs qui ont réalisé ce travail affirment que les risques de contracter ces maladies sont réduits de 20 % chez ceux qui ont un niveau d’activité physique élevé. Là où les recommandations de l’OMS sont d’avoir au moins une demie-heure d’activité physique par jour, comme par exemple, de la marche à pied, cette étude montre que la réduction de 20 % des risques est atteinte quand l’activité des personnes suivies dans les études atteint ou dépasse 1 heure 30 par jour !

Monter les escaliers, jardiner : c’est aussi du « sport »

Cependant, dans ces 1h30, sont intégrés des tâches ménagères, comme passer l’aspirateur, ou encore, le jardinage. Mais il faut aussi y ajouter 10 minutes passées à monter les escaliers, ce qui n’est pas donné à tout le monde, sauf à faire des allers et retours plusieurs fois par jour, ou encore 20 minutes de course à pied. 
Néanmoins, elle confirme que l’activité physique recommandée par l’OMS depuis des années n’est qu’un minimum, et que faire plus de sport est encore meilleur pour la santé. 

Vous aimerez aussi : Reprendre le sport : passez à l’action !
 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La solitude, cause de maladies mentales ?

Lundi 11 juillet 2016.

En 2013, cinq millions de personnes étaient en « situation d’isolement ». Cela se traduit par peu ou pas de contacts familiaux, professionnels ou amicaux… D’après une étude menée par la Fondation de France, « la pauvreté reste déterminante dans la solitude », qui peut elle-même devenir dangereuse pour la santé.

Plus de problèmes de santé mentale

Une étude australienne menée par la Swinburne University of Technology a démontré que le sentiment de solitude pourrait conduire à des problèmes plus graves de santé mentale comme la dépression, l’anxiété sociale ou la paranoïa.

En 2014, un Français sur huit était seul et une personne âgée sur quatre l’était également. En deux ans (de 2013 à 2015), le nombre de personnes isolées a augmenté de quatre millions, ce qui représentait en 2015 15 % de la population. Pour comprendre cette situation que vivent des millions de personnes, l’étude s’est penchée sur la question en suivant 1 000 personnes âgées de 18 à 87 ans, sur une période de six mois.

À noter que la dépression et la solitude restent deux faits psychologiques bien distincts : la solitude porte plus spécifiquement sur les relations, tandis que la dépression englobe plus généralement la santé mentale.

Les anxieux sont plus susceptibles d’être seuls à l’avenir

D’après un chercheur de l’ Université de technologie de Swinburne, Michelle Lim, pour The Conversation, « la solitude est couramment utilisée pour décrire un état émotionnel négatif connu quand il y a une différence entre les relations que l’on veut avoir et celles que l’ on a réellement. (…) Les chercheurs ont trouvé que la solitude (…) est davantage liée à la qualité des relations, plutôt qu’à la quantité. Une personne seule se sent incomprise par les autres, et pense qu’elle n’aura jamais de relations significatives ».

Le constat est tel que la solitude est susceptible d’augmenter le risque des problèmes de santé mentale. L’inverse n’étant pas prouvé, seule l’anxiété sociale augmenterait le risque de solitude, du fait que ces personnes évitent généralement les interactions sociales. La solitude peut également amener à une mauvaise santé physique et augmente les risques de développer de maladie d’Alzheimer.

À lire aussi : La solitude favorise les problèmes cardiaques

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les cellules souches pour le traitement des maladies auto-immunes

Un nouveau traitement contre les maladies auto-immunes, développé par des chercheurs de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’AP-HP est en cours d’essai clinique de phase 1 chez l’homme, rapporte un communiqué de l’Inserm.

Les maladies auto-immunes peuvent toucher de nombreux organes et tissus : articulations, pancréas, peau, œil… Dans ces maladies, des lymphocytes T (des cellules du système immunitaire) attaquent spécifiquement des cellules de l’organisme. Ce qui entraîne un processus inflammatoire et la destruction progressive des cellules ciblées.

Ces maladies sont traitées avec des anti-inflammatoires ou des biothérapies permettant de limiter l’inflammation. Mais les échecs thérapeutiques et les rechutes sont fréquents.

La nouvelle approche, fondée sur l’utilisation de la thérapie cellulaire pour corriger la réponse immunitaire anormale, utilise les cellules T régulatrices (Treg).

« Il s’agit d’un type particulier de lymphocytes T qui régulent l’amplitude des réponses immunitaires et inflammatoires. Pour être efficaces, les Treg doivent reconnaitre des antigènes spécifiques à la surface des cellules d’un organe donné, afin de s’infiltrer dans le tissu inflammatoire et y être activées, explique Benoit Salomon, responsable de la validation préclinique de ces travaux. »

Les cellules Treg circulent naturellement dans le sang et les organes lymphoïdes. Mais elles s’y trouvent sous forme polyclonale, c’est-à-dire sous la forme d’un mixte de cellules Treg qui reconnaissent différents antigènes très variés.

Afin d’obtenir des Treg spécifiques du tissu cible, les chercheurs ont testé une stratégie consistant à court-circuiter les étapes d’activation et de recirculation des Tregs spécifiques qui ont physiologiquement lieu dans l’organisme. L’idée, précise le chercheur, est d’activer des Treg polyclonaux ex vivo pour mettre en route leur fonction régulatrice, puis de les réinjecter directement dans le tissu malade.

Les chercheurs ont choisi de travailler sur l’uvéite auto-immune, une inflammation de l’uvée, tunique intermédiaire de l’œil comprenant l’iris, le corps ciliaire et la choroïde, située en arrière de la rétine. « Il est plus facile de tester notre concept sur ce modèle car les cellules Treg activées sont injectées dans la cavité oculaire. Confinée et petite, la cavité permet de contenir les cellules injectées et de ne devoir recourir qu’à de faibles doses de cellules ».

Après avoir injecté des cellules Treg activées dans le corps vitré de souris souffrant d’uvéites, une nette amélioration du niveau d’inflammation de l’œil et des signes de la maladie a été constatée et s’est maintenue trois semaines après l’injection.

Un essai clinique de phase I/II a démarré chez des personnes présentant une forme très avancée d’uvéite. « L’objectif est pour l’instant de vérifier l’innocuité des cellules Treg préactivées. Si un effet bénéfique est observé, on pourrait envisager de tester cette nouvelle approche thérapeutique dans d’autres maladies auto-immunes, en espérant soulager durablement les patients », conclut le chercheur.

Psychomédia avec source : Inserm.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Maladies mentales : agir sur les causes pour traiter les conséquences

Certains troubles psychologiques sont étroitement liés à des dysfonctionnements de l’organisme, qu’il s’agisse d’une pathologie du système immunitaire ou d’une anomalie génétique. Ces problèmes cellulaires inspirent les scientifiques dans la recherche de nouveaux traitements. Exemples de la schizophrénie et des comportements addictifs, pour lesquels le docteur Laurent Groc et le professeur Philip Gorwood ont été récompensés par le prix Marcel Dassault.

Elles sont la première cause d’invalidité en France et touchent une personne sur cinq au cours de la vie. Pourtant, seuls 2% du budget de la recherche biomédicale y sont consacrés. Encore trop souvent considérées honteuses, les maladies mentales restent les parents pauvres de la médecine. Un des enjeux majeurs liés à ces pathologies est la mise au point de meilleurs traitements, qu’ils soient préventifs ou curatifs.

Depuis quatre ans, le prix Marcel Dassault récompense les chercheurs qui font progresser la lutte contre les troubles mentaux. En décembre 2015, cette distinction a primé deux chercheurs pour leurs travaux originaux et prometteurs : le docteur Laurent Groc, directeur de recherche au CNRS à l’Institut Interdisciplinaire de Neurosciences (Université de Bordeaux), pour ses recherches sur les causes des troubles psychotiques, et le professeur Philip Gorwood, chef de service à l’hôpital Sainte Anne et professeur à l’université Paris Descartes, qui a travaillé sur l’importance des gènes impliqués dans les comportements addictifs. Leurs études contribuent à mieux comprendre les fonctionnements moléculaires, génétiques et cellulaires de ces maladies afin de développer des nouveaux traitements plus efficaces.

Agir sur le système immunitaire pour soigner la schizophrénie

Les troubles psychotiques sont dus à des interactions entre des facteurs génétiques et environnementaux. Qu’en est-il pour l’un des troubles psychotiques les plus connus, la schizophrénie ? Justement, c’est en cherchant à en savoir plus sur les origines de cette maladie qui touche 600 000 personnes en France (selon l’Inserm) que le docteur Laurent Groc a mis en évidence l’existence d’un lien entre trouble schizophrène et dysfonctionnement du système immunitaire. En effet, il s’est aperçu que les patients schizophrènes présentent un taux élevé d’auto-anticorps, des molécules fabriquées par le corps et qui détruisent le système immunitaire, comme (…) Lire la suite sur Topsanté

13 perturbations du cycle du sommeil liées aux troubles bipolaires
Le régime cétogène limiterait les risques de schizophrénie
Un sillon dans le cerveau frontal responsable des hallucinations
L’impulsivité est un trait de caractère génétique
Schizophrénie : un pas vers la compréhension de la maladie

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Les femmes de plus en plus vulnérables aux maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Depuis 20 ans le nombre de femmes de moins de 50 ans frappées par une crise cardiaque a été multiplié par trois. France 3 est allée à la rencontre de Sybille Maugée qui a fait une crise cardiaque à 31 ans, sous les yeux de son compagnon. « En début d’après-midi, j’ai ressenti une première douleur au niveau de la poitrine. Une douleur soudaine, très forte, comme si on me mettait un coup de poing. Ensuite, j’ai été réveillé dans la nuit par une douleur au niveau du bras gauche« , explique-t-elle.

Les femmes moins alertées

La jeune femme n’avait pas d’antécédent familial. Pas de tabac ni de cholestérol non plus. Depuis, elle consulte son cardiologue deux fois par an pour surveiller son coeur. De plus en plus de femmes sont atteintes de maladies cardiovasculaires.
Les facteurs de risques sont connus : tabagisme, obésité, sédentarité. Mais les femmes sont moins alertées par les symptômes. « Le diagnostic est fait plus tardivement chez les femmes que chez les hommes, parce que les symptômes sont un petit peu plus atténués, un petit peu plus complexes », explique le docteur François Raoux, cardiologue à l’Institut mutualiste Montsouris.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Pâtes à tartiner, que se cache-t-il derrière ce pêché mignon ?
Cueillette des champignons : attention aux drames !
Alerte aux maladies cardiovasculaires chez les femmes
Un centre de santé gratuit pour les étudiants de Paris Descartes
Etats-Unis : Tinder et Grindr accusés de favoriser la propagation des infections sexuellement transmissibles

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Maladies chroniques : l’importance de garder un lien social

Une étude menée chez 121 personnes âgées de plus de 70 ans a mis en évidence l’importance du maintien d’une vie sociale active en cas de maladie grave. Un conseil valable également pour les personnes en couple.

En cas de diagnostic d’une maladie chronique, suspendre ses activités sociales ne fait qu’empirer les choses, même lorsqu’on est en couple. Ce sont les conclusions d’une étude menée par les chercheurs de l’université canadienne Concordia, à Montréal, et publiée par la revue scientifique Health Psychology.

Les scientifiques ont analysé l’évolution du sentiment de solitude chez 121 septuagénaires, entre 2004 et 2012. Résultat : la maladie chronique contribue à l’isolement social, même chez les personnes en couple depuis plus de 50 ans. Les malades ont tendance à culpabiliser au lieu d’aborder leur situation d’une façon positive.

Combler le vide

« En vieillissant, la qualité de nos liens sociaux influe sur notre capacité à surmonter les conséquences d’une maladie grave. Le fait d’avoir un partenaire de vie pourrait ne pas suffire », explique l’auteur principal de ces recherches, Meaghan Barlow. « Le diagnostic d’une maladie chronique ne devrait pas limiter votre vie sociale, dans la mesure du possible. »

Afin de réduire le stress généré par le diagnostic d’une maladie grave et limiter les symptômes de dépression, elle conseille de rester socialement actif. « En trouvant des moyens d’interagir avec différentes personnes, les malades risquent moins de s’en vouloir pour leur état de santé et de s’en remettre à leur partenaire pour combler le vide qu’ils ressentent », note la chercheuse, citée par l’Agence QMI.

Retrouvez cet article sur Topsanté

Une appli qui détermine si vos relations sont toxiques
Répondre à l’agressivité réduirait le stress
Pour mieux se souvenir, il suffirait de fermer les yeux
La méditation préserverait la jeunesse du cerveau
Solitude : 5 millions de Français en souffrent


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter les maladies du foie

La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter certaines maladies du foie selon une nouvelle étude scientifique américaine. Après l’opération, les dépôts de graisse ont diminué chez 70% des patients.

La chirurgie bariatrique, utilisée pour sa capacité à aider les patients obèses à perdre du poids, peut également permettre une amélioration significative de la maladie non alcoolique du foie (stéatose hépatique non alcoolique) d’après les résultats d’une étude dévoilée à la Digestive Disease Week.

Les chercheurs de l’Université de Floride du Sud ont comparé les biopsies du foie de 152 patients obèses, au moment de la procédure bariatrique et une seconde fois 29 mois après.

En examinant les biopsies préopératoires, les chercheurs ont identifié les malades avec des manifestations au niveau cellulaire de la maladie non alcoolique du foie, en particulier, des dépôts de graisse et l’inflammation du foie. Ces types de dommages peuvent entraîner une fibrose et une cirrhose du foie, qui peuvent être mortelles.

Ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a permis de diminuer l’inflammation du foie et a inversé la fibrose du foie à un stade précoce. Elle a aussi favorisé l’épaississement et la cicatrisation des tissus du foie en réduisant les dépôts de graisse de cet organe.

La chirurgie bariatrique efficace pour traiter les hépatiques non alcooliques

Après avoir examiné des biopsies post-opératoires, ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a entraîné des améliorations pour ces patients. Dans les biopsies post-opératoires, les chercheurs ont remarqué que les dépôts de graisse sur le foie ont diminué pour 70% des patients. L’inflammation a également été réduite pour 74% d’entre eux, et la stéatohépatite (une surcharge en graisse du foie) résolue dans 88%.

«Nous sommes au cœur d’une épidémie d’obésité qui peut conduire en plus à une épidémie de maladies non alcooliques du foie » a déclaré le Dr Murr, chercheur principal de l’étude, professeur de chirurgie. Si la chirurgie bariatrique est un outil pour la lutte contre l’obésité, elle pourrait également aider à traiter la maladie hépatique généralisée. »

« Nos résultats suggèrent (…) Lire la suite sur Topsanté

Obésité : La chirurgie gastrique modifie l’odorat et le goût
Obésité : les graisses, des drogues dures pour notre cerveau
Obésité : la chirurgie bariatrique abaisse le risque de cancer du corps utérin
Les remarques sur le poids des enfants augmentent leur risque d’obésité
Obésité : la chirurgie bariatrique booste la libido


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR