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Manger épicé c'est bon pour la santé !

Quelles propriétés du piment sur le corps humain ?

Des chercheurs de l’université du Vermont aux Etats-Unis ont voulu tester l’association entre la consommation de piments rouges et la mortalité rapporte le site Futura Sciences. Ils ont ainsi étudié 16 179 adultes américains suivis durant près de 20 ans. Il s’avèrerait qu’une alimentation épicée réduise les risques de mortalité de 13 %. Explications.

Les propriétés du piment sur le corps humain

Manger épicé serait bon pour la santé, des chercheurs ayant établi un lien entre les épices comme le piment et la baisse du risque de mortalité par crise cardiaque et AVC.

En effet, les épices auraient plusieurs propriétés médicinales :

  • Anti-microbiennes
  • Anti-oxydantes
  • Anti-inflammatoires
  • Anti-cancer

Le piment aurait le pouvoir de détruire les lipides dans les organes, faisant de lui un allié contre l’obésité, l’hypertension, le diabète de type 2 et l’athérosclérose (perte d’élasticité des artères due à la sclérose, présente par l’accumulation de corps gras).

Les résultats de l’étude

  • Taux de décès des patients qui consomment du piment rouge : 21,6 %
  • Taux de décès des patients qui ne consomment pas du piment rouge : 33,6 %

Une réduction du risque de décès de quasiment 13 %.

Un résultat qui vient confirmer les résultats obtenus dans une étude chinoise précédente sur 199 000 hommes et 288 000 femmes âgés de plus de 30 ans.

Selon l’étude, ce serait la capsaïcine présente dans les piments rouges qui ferait le lien entre la santé et le piment.

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Manger gras peut nuire à votre flore intestinale !

Le 23 septembre 2016.

Une alimentation riche en lipides n’est pas bonne pour le cœur, mais elle pourrait aussi nuire à la flore intestinale, selon étude menée par l’Institut Pasteur et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Risque de diabète de type 2 ou d’obésité

L’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm), dirigée par Philippe Sansonetti, vient de rendre un rapport sur les effets néfastes d’une alimentation trop grasse pour la flore intestinale. Selon ces travaux, parus dans la revue PNAS, une consommation très importante de lipides perturbe la flore intestinale et augmente la perméabilité de l’intestin. Ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Les bactéries présentes dans l’intestin jouent un rôle dans la digestion, mais aussi dans certaines maladies comme le diabète de type 2 ou l’obésité. Des maladies souvent associées à un déséquilibre de la flore intestinale. Comment l’expliquer ? Certaines bactéries devenant trop prédominantes se mettent à libérer dans le sang des substances inflammatoires.

Une alimentation grasse dérègle la flore intestinale

Des études avaient déjà montré ce lien qui existe entre un dérèglement de la flore intestinale et le développement de certaines maladies, mais aujourd’hui les chercheurs ont mis en lumière le rôle d’une alimentation trop grasse dans ce dérèglement. « Nous voulions voir, de façon précoce, comment se comportaient les bactéries intestinales face à un régime riche en gras », explique Thierry Pédron, ingénieur de recherche dans l’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm).

En temps normal, les bactéries ne peuvent pas traverser la barrière intestinale, mais en cas de consommation importante de lipides, les antibiotiques naturels, qui tapissent les intestins et qui tuent les bactéries, ne sont plus produits. Résultat, l’intestin devient perméable. En revanche, si on retrouve une alimentation saine, la paroi intestinale retrouve son intégrité et son efficacité face aux bactéries. 

Pour en savoir plus : 4 conseils à retenir pour protéger sa flore intestinale

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Saoulorexie : ne plus manger pour boire plus

Vendredi 19 août 2016.

Une nouvelle mode fait des ravages chez les jeunes en Angleterre : ils se privent de nourriture pour pouvoir boire plus, afin de ne pas grossir…

Boire plus en mangeant moins

On croirait presque qu’il s’agit de la morale d’une fable, ou d’un dicton populaire. En Angleterre, plus d’un tiers des jeunes âgés de 18 à 24 ans déclarent sauter des repas pour pouvoir boire plus, remplaçant les calories apportées par les aliments par celles de l’alcool.

Ce phénomène nouveau et au moins aussi inquiétant que le binge drinking s’appelle saoulorexie, contraction de saoul et anorexie. Les jeunes qui le pratiquent compensent l’apport calorique de l’alcool par des périodes de jeûne, pour ne pas grossir. 

Les jeunes Anglais ignorent les règles d’hygiène alimentaire

Les mêmes, interrogés dans un sondage, ne connaissent pas les méfaits des graisses saturées, de la surconsommation de sel ou de sucre, et la plupart des règles de bases de l’hygiène alimentaire… Tout en se croyant au contraire bien informés. 

En Angleterre, l’obésité fait des ravages, dès le plus jeune âge : 1 enfant sur cinq, en maternelle, est déjà en surpoids. 

À lire aussi : Binge drinking : cerveau en danger

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10 choses à manger le matin lorsqu’on n’a pas le temps

Le 06/05/2016,

On dit souvent que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… Si ce n’est pas forcément vrai, ce qui est sûr, c’est qu’il est essentiel !

En effet, après une nuit de jeûne, il faut bien manger pour être en forme toute la journée et éviter les petits creux.

Idéalement, le petit-déjeuner devrait être composé de glucides complexes, d’un apport lipidique, d’un apport protidique, d’une boisson et d’un fruit. Il devrait aussi se prendre assis, au calme et sans faire autre chose en même temps…

Mais si vous êtes parfois très pressé(e) le matin au point de prendre votre petit-déjeuner au bureau ou dans les transports, voici 10 petit-déjeuners à emporter partout, plus sains que la sucrerie du distributeur !

1/ Un milk-shake complet à base de fruits, de lait et de céréales. Vous pouvez y ajouter de la purée d’amandes ou du miel.

2/ Un sandwich à base de viande, de poisson ou d’œuf et de fromage d’un jus de fruits ou d’un smoothie.

3/ Une barre composée de céréales et de fruits secs (maison de préférence !) accompagnée d’un yaourt.

4/ Des fruits ou une compote de fruits, recouverts de fromage blanc et saupoudrés de muesli ou d’autres céréales.

5/ Une salade de fruits mélangée à du yaourt ou du fromage blanc.


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10 bonnes raisons de manger du chocolat à Pâques !

Le 27/03/2016,

À Pâques, le chocolat est à l’honneur ! Et c’est tant mieux, car il regorge d’antioxydants, contient du bon gras et renferme plusieurs vitamines et minéraux.

Cependant, pour profiter le plus possible de ses bienfaits, il est préférable de choisir un chocolat noir composé d’au moins 60 % de cacao.

En effet, plus le chocolat contient une forte proportion de cacao, plus il est intéressant sur le plan nutritif, car c’est le cacao qui apporte les nombreux minéraux et oligo-éléments.

Mais attention à ne pas trop en consommer ! Car même si les chocolats très riches en cacao sont meilleurs pour la santé, ils n’en sont pas moins caloriques et sucrés.

Voici pourquoi vous auriez tord de vous priver de chocolat à Pâques !

1/ Le chocolat est un antioxydant

Le chocolat est l’un des aliments les plus riches en flavonoïdes, des antioxydants contenus dans la poudre de cacao à hauteur de 10 % environ. Ils jouent un rôle dans la prévention de certaines maladies et permettent de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules.

La capacité antioxydante du cacao serait quatre à cinq fois plus élevée que celle du thé noir, deux à trois fois plus élevée que celle du thé vert et deux fois plus élevée que celle du vin (1).

2/ Il est bon pour le système cardiovasculaire et améliore la circulation

Selon plusieurs études, la consommation quotidienne de chocolat réduirait de 37 % les maladies cardiovasculaires, de 48 % le risque d’accident vasculaire cérébral et de 27 % celui d’infarctus du myocarde (2).

De plus, les flavonoïdes limitent l’apparition du mauvais cholestérol (LDL), dilatent les vaisseaux sanguins et améliorent la coagulation, limitant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.

Une grande concentration de microparticules plaquettaires augmente le risque de thrombose. Or, plusieurs études ont démontré qu’un bon nombre de composantes du chocolat, particulièrement la catéchine et l’épicatéchine, ont un effet antiplaquettaire similaire à celui de l’aspirine (3).

Crédit photo : Kobusinski Leszek – www.fotografski.pl

3/ Il est bon pour le cerveau

Des chercheurs ont tout récemment découvert que les personnes qui mangeaient du chocolat au moins une fois par semaine avaient tendance à avoir de meilleures performances cognitives. Il agirait surtout sur la mémoire.  

Crédit photo : Roxiller – thinkstockphotos.fr

4/ Il améliore le transit intestinal

100 grammes de chocolat noir à 70 % de cacao renferment environ 15 g de fibres, importantes pour le transit intestinal.

De plus, le chocolat contient aussi des polyphénols qui permettent de renforcer la muqueuse intestinale.

Crédit photo : Bojan Pavlukovic – thinkstockphotos.fr

5/ C’est une excellente source de magnésium, de fer, de zinc, de manganèse et de cuivre

Le magnésium participe à la formation osseuse, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire.

Le fer est un minéral essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang.

Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du fœtus.

Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Crédit photo : Fuse – thinkstockphotos.fr

6/ Il est bon pour le moral

Le plaisir visuel, olfactif et gustatif provoqué par le chocolat active le circuit du plaisir dans le cerveau, provoquant ainsi une sécrétion d’endorphines à l’effet euphorisant et calmant.

Grâce notamment à sa teneur en magnésium, le chocolat permet de combattre la fatigue et l’anxiété.

Il contient aussi des tryptophanes qui transmettent de la sérotonine à l’organisme. La sérotonine joue un rôle essentiel sur l’humeur puisqu’elle permet d’apporter une sensation d’apaisement et de bien-être.

Crédit photo : ivanna Grigorova – thinkstockphotos.fr

7/ C’est un antistress

Les propriétés antistress du chocolat ont été démontrées par une étude (4) menée auprès de 30 adultes en bonne santé. Ils ont consommé 20 g de chocolat noir en milieu de matinée, et la même dose l’après-midi, pendant deux semaines. Après ce régime, les chercheurs ont observé une diminution du taux de cortisol, une hormone sécrétée en excès lors de périodes de stress physique ou psychologique.

Ces vertus proviennent aussi de la richesse du chocolat en sels minéraux, surtout en phosphore et magnésium.

Crédit photo : itakdalee – thinkstockphotos.fr

8/ Son index glycémique est bas

L’index glycémique permet de classer les aliments en fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent quand on les consomme. L’index glycémique du chocolat noir 70 % de cacao est de 25 (5).

Les aliments à index glycémique faible sont généralement plus rassasiant, ce qui permet d’éviter d’avoir toujours faim ou de trop manger.

Crédit photo : Marco Mayer – Fotolia

9/ Il est bon pour les sportifs

Selon une étude publiée dans la revue European Journal of Nutrition en avril 2011, manger quelques carrés de chocolat noir 70 % de cacao une à deux heures avant un exercice physique limiterait les dommages musculaires dus au stress oxydant induit par l’effort.

De plus, le magnésium contribue au fonctionnement musculaire et notamment à la réduction des crampes.

Crédit photo : Brent Hofacker – Fotolia

10/ Parce que c’est délicieux !

Tout simplement…

(1) Lee KW, Kim YJ, Lee HJ, Lee CY. Cocoa has more phenolic phytochemicals and a higher antioxidant capacity than teas and red wine. J Agric Food Chem 2003 December 3;51(25):7292-5.

(2) Buitrago-Lopez A. and al. Chocolate consumption and cardiometabolic disorders: systematic review and meta-analysis. BMJ 2011; 343 doi: 10.1136/bmj.d4488

(3) Ding EL, Hutfless SM, Ding X, Girotra S. Chocolate and prevention of cardiovascular disease: a systematic review. Nutr Metab (Lond) 2006;3:2.

(4) Martin et al., Metabolic Effects of Dark Chocolate Consumption on Energy, Gut Microbiota, and Stress-Related Metabolism in Free-Living Subjects., Journal of Proteome Research, 2009

(5) Foster-Powell K, Holt SH, Brand-Miller JC. International table of glycemic index and glycemic load values, Am J Clin Nutr. 2002 Jul;76(1):5-56. www.ajcn.org

 

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Manger du chocolat serait bon pour le cerveau

Le 26/03/2016,

Voilà une excellente nouvelle pour les amateurs de chocolat : une récente étude (1) montre qu’il serait bon pour le cerveau.

Au milieu des années 1970, le psychologue Merrill Elias a commencé à suivre les capacités cognitives d’un peu plus de 1000 personnes dans l’état de New York.

L’objectif initial : étudier le lien entre la pression sanguine et les performances cognitives. Et c’est ce qu’ils ont fait pendant des dizaines d’années.

Mais 40 ans plus tard, ils ont eu l’idée de s’intéresser à l’alimentation des participants et ont alors incorporé à l’étude un questionnaire sur les habitudes alimentaires.

Les réponses ont révélé quelque chose d’intéressant : une association positive entre la consommation de chocolat et les performances cognitives.

« On a découvert que les personnes qui mangeaient du chocolat au moins une fois par semaine avaient tendance à avoir de meilleures performances cognitives » affirme Merrill Elias, « c’est significatif et cela touche un certain nombre de domaines. »

Par exemple, le fait de manger du chocolat est associé à une meilleure mémoire visuospatiale, une meilleure mémoire de travail ou un meilleur raisonnement abstrait.

Concrètement, les amateurs de chocolat se souviendraient mieux d’un numéro de téléphone, du contenu d’une liste de courses ou seraient capables de faire plusieurs choses à la fois.

Pour quelle raison le chocolat améliore-t-il les capacités cognitives ?

On ne peut pas le dire avec certitude, mais ce serait grâce aux flavanols contenus dans le cacao, une sous-famille des flavonoïdes, qui sont des antioxydants. Ceux-ci ont un effet positif sur le cerveau.

D’autres composés psychoactifs connus pour stimuler le cerveau, comme les méthylxanthines, sont présents dans le chocolat et pourraient être à l’origine de ces résultats (2).

Selon Merrill Elias, les recherches ne vont pas s’arrêter là. Il va par exemple falloir regarder séparément la consommation de chocolat noir et de chocolat au lait.

(1) Georgina E. Crichton, Merrill F. Elias, Ala’a Alkerwi, Chocolate intake is associated with better cognitive function: The Maine-Syracuse Longitudinal Study, doi:10.1016/j.appet.2016.02.010

(2) Elizabeth A. Gaffan, Peter J. Rogers, Hendrik J. Smit, Methylxanthines are the psycho-pharmacologically active constituents of chocolate, November 2004, Volume 176, Issue 3, pp 412-419

Source : washingtonpost.com

Crédit photo : Roxiller – thinkstockphotos.fr

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Manger à toute heure du jour

Trois repas par jour, une ou deux collations ? Cette configuration ne semble pas correspondre à l’alimentation contemporaine, du moins aux États-Unis, selon une étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Shubhroz Gill et Satchidananda Panda du Salk Institute ont mené cette étude avec 150 hommes et femmes, âgés de 21 à 55 ans, qui ont pris en photos, au moyen d’une application mobile, tout ce qu’ils mangeaient et buvaient pendant 3 semaines.

Bien qu’ils rapportaient prendre les 3 repas typiques par jour, ce profil temporel était largement absent, ont constaté les chercheurs.

La majorité s’alimentait sur une période de 15 heures ou plus dans la journée. Moins du quart (25 %) des calories de la journée était pris avant midi et plus du tiers (35 %), après 18 heures.

En calculant le besoin quotidien moyen en calories des participants, les chercheurs ont établi que, pour l’ensemble du groupe, les calories consommées après 18 h 36 étaient en surplus du besoin pour maintenir leur poids collectif stable. (Voyez : Quel est le besoin en calories par jour ?)

Les données ont aussi montré certaines « pratiques alimentaires culturelles » des Américains. Par exemple, la consommation de café et de lait le matin, d’alcool dans la soirée, et de thé pendant la journée. Le yaourt était un aliment du matin, les sandwiches et les hamburgers étaient principalement réservés au repas du midi, tandis que les légumes et les glaces étaient enregistrés dans la soirée. Les photos de chocolat et de bonbons étaient enregistrées toute la journée à partir de 10 heures.

Le but de l’application mobile est de développer un moyen d’étudier les effets de la répartition de la prise alimentaire sur la santé. Un rythme diurne d’alimentation-jeûne favorise la santé, car les rythmes circadiens (sur 24 heures) de l’organisme influencent non seulement le sommeil, mais aussi le métabolisme (par ex. les mécanismes liés à l’insuline).

Une hypothèse est que, en plus d’éliminer certaines mauvaises habitudes, une alimentation restreinte dans le temps pourrait empêcher le « jetlag métabolique » qui se produit lorsque les organes métaboliques deviennent désynchronisés par rapport aux rythmes circadiens globaux du corps.

Même sans changer l’apport calorique quotidien, un jeûne nocturne plus long « réinitialiserait » l’horloge circadienne perturbée par l’alimentation 24/7 et améliorerait la capacité du corps à brûler des calories supplémentaires.

Huit des participants à l’étude ayant un surpoids ou une obésité, dont l’alimentation était répartie sur 14 heures, ont utilisé l’application pour les aider à viser un intervalle de 10-11 heures. Ils n’ont reçu aucune recommandation de modifier leur alimentation.

Après 16 semaines, assistés par des graphiques qui montraient la répartition de leurs prises alimentaires, ils ont perdu, en moyenne, 3.5 % de leur excès de poids et rapportaient mieux dormir et se sentir plus énergiques.

Les chercheurs souhaitent poursuivre ces travaux avec divers groupes afin d’offrir un tableau plus complet et étudier des variations socio-économiques. Ils souhaitent aussi tester les bénéfices de l’alimentation restreinte dans le temps sous différentes conditions de sommeil, activités et maladies.

Illustration : Source : Salk Institute.

Psychomédia avec sources : Salk Institute, Cell Metabolism.
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Manger du chocolat n’améliore pas le moral, c’est prouvé !

Une nouvelle étude de chercheurs de l’université du Minnesota vient de montrer que le fait de se précipiter sur des mets sucrés comme du chocolat, de la malbouffe ou des petits plats préparés par sa maman ne permettraient pas d’avantage d’améliorer le moral que de ne rien manger : selon les scientifiques américains, le moral s’améliorerait tout seul, avec ou sans nourriture.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont dans un premier temps questionné 100 personnes sur leurs nourritures préférées en cas de baisse de moral. Les volontaires à l’étude, répartis sur deux groupes, ont ensuite été invités à visionner 18 minutes déprimantes d’un film et à répondre à un deuxième questionnaire sur leur humeur après le film.

Alors que le premier groupe a ensuite reçu un choix d’aliments anti-déprime, le deuxième groupe a eu le choix entre un aliment apprécié mais sans plus, une barre granola ou pas de nourriture du tout. Ces derniers aliments étaient présentés comme « remerciement pour avoir participé à l’étude. L’évolution du moral a enfin été mesurée à l’aide d’un dernier questionnaire.

Les conclusions sont formelles : les personnes ayant participé à cette expérimentation ont vu une amélioration de leur moral, qu’elles aient mangé ou non. La croyance selon laquelle l’humeur s’améliorerait en mangeant une nourriture appréciée serait donc un « mythe ».

Pas d'effet du chocolat sur le coup de blues

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Boire light, c’est manger plus

Les Américains en surpoids qui consomment des boissons «light» mangent plus que les autres, selon une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Public Health. Le débat sur le rôle des sodas allégés en sucres est loin d’être terminé aux Etats-Unis… 

Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins, rapporte Reuters, ont analysé les données d’une étude nationale sur la santé et la nutrition des Américains, menée sur 24.000 personnes entre 1999 et 2010. Les personnes en surpoids ou obèses adeptes des boissons light ont absorbé plus de calories par la nourriture que les autres, même si le total par jour est comparable à celui des personnes en surpoids ou obèses consommant des boissons sucrées. 

Selon le Los Angeles Times, cette question des boissons light n’est pas négligeable, car «la consommation de boissons light est passée de 3% des adultes en 1965 à 20% aujourd’hui», les industriels de la boisson ayant développé ce marché en communiquant sur la lutte contre l’obésité…

Les personnes en surpoids buveuses de sodas light ont consommé en moyenne 1.965 calories par jour via la nourriture. Contre 1.874 calories dans l’assiette pour ceux qui boivent des boissons sucrées régulièrement. Pour les obèses, c’est 2.058 calories versus 1.897 calories, ce qui fait une différence assez significative. 

L’auteur principale de l’étude, Sara Bleich, explique à Reuters que «cette recherche, associée à d’autres études, montre que les édulcorants artificiels pourraient affecter le métabolisme ou les envies des gens, même si nous devons mener encore d’autres études».

Les critiques déclarent d’ailleurs déjà que les données de base sont erronées et qu’il est encore trop tôt pour parler du rôle positif ou négatif des boissons contenant des édulcorants dans la perte de poids. 

Pour Sara Bleich, il pourrait aussi s’agir d’une décision plus ou moins consciente de manger plus après avoir «économisé» des calories sur les boissons. Du coup, «aller vers les sodas light ne fait pas sens si on mange ensuite plus de calories solides. (…) L’adoption des boissons light devrait être couplée à d’autres changements dans l’alimentation». 

L’American Beverage Association, groupe d’industriels qui défend son business, a déclaré dans un communiqué: 

«Beaucoup d’études ont démontré les bénéfices des boissons light, tout comme les édulcorants (…) pour réduire l’absorption de calories. Perdre ou maintenir son poids, c’est un équilibre entre le total des calories consommées et celles brûlées par l’activité physique.»

Bonnie Liebman, directrice nutrition du Center for Science in the Public Interest, pense qu’il est «prématuré de conclure que tout cela se passe dans le cerveau» et qu’en attendant, pour les personnes en surpoids souhaitant mieux réguler leurs calories, «il sera toujours mieux de boire de l’eau, ou du thé ou du café sans sucre». 

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