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La marche pour réduire la douleur de l’arthrose du genoux ?

Les personnes qui marchent pour faire de l’exercice sont moins susceptibles de développer des douleurs fréquentes aux genoux dues à l’arthrose, selon une étude publiée en juin 2022 dans la revue Arthritis & Rheumatology.

Grace H. Lo du Baylor College of Medicine (États-Unis) et ses collègues ont mené cette étude avec plus de 1200 personnes âgées de 50 ans et plus (âge moyen de 63 ans) souffrant d’arthrose du genou. Elles ont été suivies pendant quatre ans.

Parmi les participants, 73 % marchaient pour faire de l’exercice. Ceux qui marchaient avaient un risque réduit de 40 % de développer de nouvelles douleurs fréquentes aux genoux et un rétrécissement de l’espace articulaire médial des genoux comparativement à ceux qui ne marchaient pas. La marche n’était toutefois pas liée à une amélioration des douleurs préexistantes.

La marche pourrait ainsi prévenir la survenue de douleurs fréquentes aux genoux, concluent les chercheurs. Ces résultats suggèrent qu’elle peut constituer un traitement efficace pour ralentir la progression structurale de l’arthrose.

Additif E171 potentiellement cancérigène : « la logique de marché prime sur la santé publique »

 », commente Alain Bazot, président de l’association de consommateurs françaises UFC-Que Choisir, dans un billet.

« Actée dans la Loi Alimentation en 2018, explique-t-il, puis remise en cause par le gouvernement début 2019 avant une volte-face, suite à la mobilisation des ONG dont l’UFC-Que Choisir, l’interdiction du dioxyde de titane prévue par arrêté au 1er janvier 2020, est aujourd’hui remise en cause par… la Commission européenne. »

« Cette dernière, estimant que les données scientifiques sur les risques sont insuffisantes, entend annuler la mesure française. L’incertitude bénéficie à l’industrie, pas aux consommateurs… Mais où est passé le principe de précaution ? », demande M, Bazot.

« Nous allons donc continuer à être exposés à cet additif contenu dans les aliments, alors qu’il est jugé “cancérogène possible pour l’homme” par le Centre International de Recherche contre le Cancer.

Sans parler des cosmétiques et des médicaments où il est présent. (…) Qu’est-ce qui doit primer : le marché unique, fût-il morbide, ou la santé et l’environnement des européens ? Et dire que la Commission avait promis une nouvelle donne pour les consommateurs et l’environnement ! »

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Forme rare de cancer : 13 modèles d’implants mammaires retirés du marché en France

Depuis 2011, 59 cas d’une forme de cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules, associée aux implants mammaires (LAGC-AIM) ont été déclarés en France.

L’Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé, « par mesure de précaution, de retirer du marché des implants mammaires macrotexturés et des implants à surface recouverte de polyuréthane » afin de réduire l’exposition au risque de LAGC-AIM qui reste rare mais grave.

Le nombre de femmes portant des implants mammaires en France est estimé à 400 000 en 2017.

Le communiqué de l’ANSM précise :

« L’ANSM a réalisé un suivi des signalements de matériovigilance et réuni de nombreux acteurs dont récemment un groupe d’experts (CSST) qui a auditionné les 7 et 8 février 2019 des patientes, des professionnels de santé, des autorités sanitaires européennes et internationales et des fabricants, afin d’émettre un avis sur la place des implants mammaires texturés en chirurgie esthétique et reconstructrice.

Le groupe d’experts du CSST a rendu son avis le 8 février 2019 préconisant notamment : “Dans le contexte de la recommandation faite par l’ANSM d’utiliser préférentiellement des implants lisses et compte tenu des doutes émis par les professionnels de santé, il convient d’interdire le recours à la texture Biocell d’Allergan. La plus grande prudence doit être réservée aux implants mammaires de textures équivalentes et aux implants polyuréthane. Le comité ne recommande toutefois pas d’explantation préventive de ces implants texturés.”

Au regard de cet avis et de l’ensemble des informations dont elle dispose, l’ANSM considère que plus l’implant est texturé et rugueux, plus le risque de survenue de LAGC-AIM est important. »

« Cette mesure de précaution vise à interdire la mise sur le marché, la distribution et l’utilisation de ce type d’implants mammaires ainsi que leur retrait du marché en France. La décision de l’ANSM prend effet le 5 avril 2019. »

« L’ANSM rappelle sa recommandation d’utiliser de préférence des implants mammaires lisses en chirurgie esthétique ou reconstructrice. »

« Compte tenu de la rareté du risque de survenue de LAGC-AIM et de l’avis du CSST, l’ANSM ne recommande pas d’explantation préventive des implants macrotexturés et des implants à surface recouverte de polyuréthane. »

  • « Face à des signes fonctionnels ou physiques (épanchement péri-prothétique abondant, augmentation de volume, douleur, inflammation, masse, ulcération, altération de l’état général) survenant notamment à distance de la phase post-opératoire chez une femme porteuse d’implant mammaire, le diagnostic de LAGC-AIM doit être évoqué. »

  • « Pour les femmes porteuses d’un implant mammaire et sans signe clinique au niveau des seins, le groupe d’experts préconise le suivi habituel : examen clinique des seins annuel et exploration radiologique éventuelle adaptée. »

Voyez la LISTE des implants mammaires macrotexturés et à surface recouverte de polyuréthane actuellement sur le marché français concernés par la décision de l’ANSM sont les suivants sur le site de l’ANSM.

Pour plus d’informations, un numéro vert peut être contacté : 0 800 71 02 35.

Pour plus d’informations sur les implants mammaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Viande artificielle : les autorités américaines préparent l’arrivée sur le marché

L’administration américaine a présenté, le 16 novembre, un cadre réglementaire visant à favoriser les produits alimentaires à base de viande produite en laboratoire à partir de cellules-souches d’animaux et à établir des normes pour la protection de la santé publique.

Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) et l’agence de la sécurité alimentaire (Food and Drug Administration – FDA) ont décidé de se partager la supervision de ce secteur.

Selon le cadre réglementaire proposé, la FDA sera chargée de contrôler ce qui concerne les cellules, depuis leur prélèvement sur les animaux jusqu’au stade de la différenciation cellulaire. Le ministère de l’Agriculture supervisera de son côté ce qui relève de la production et de l’étiquetage des produits.

Les deux agences estiment disposer des pouvoirs réglementaires nécessaires et qu’une loi spécifique ne sera pas nécessaire, rapporte leur communiqué.

Plusieurs entreprises se sont lancées dans le domaine. Le coût de production est encore élevé et aucun produit n’est pour l’instant disponible à la vente.
Mais, la société californienne Just, par exemple, a fait part de son intention de commercialiser un produit à base de cellules animales d’ici la fin de l’année, rapporte l’AFP.

Le Good Food Institute, une association qui promeut les produits alternatifs à la viande s’est également réjoui de l’annonce.

« Selon les arguments de ses partisans, la “viande de laboratoire” permettra de limiter les gaz à effets de serre et l’utilisation de ressources naturelles, et d’éviter la souffrance des animaux », rapporte l’AFP. « Tout cela en nourrissant une population de plus en plus nombreuse et gourmande en protéines. »

Le communiqué n’a pas précisé si les produits issus de cellules animales pouvaient s’appeler « viande », un point de contentieux entre les associations représentant les éleveurs et les partisans de produits alternatifs.

Les commentaires du public seront reçus jusqu’en fin d’année.

Bill Gates, Richard Branson et un géant de l’agroalimentaire investissent dans la viande artificielle : qu’est-ce ?

Psychomédia avec sources : FDA, AFP (La Presse).
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Le Cytotec, un médicament utilisé pour accoucher, va être retiré du marché

Le Cytotec, un médicament utilisé pour accoucher, va être retiré du marché

Le 19 octobre 2017.

Le Cytotec, utilisé pour déclencher artificiellement un accouchement à terme ou pour des IVG médicamenteuses, va être retiré du marché. Il est en effet soupçonné de provoquer des complications graves.

Risques de mauvaise oxygénation du fœtus

Le Cytotec est à l’origine un médicament prescrit contre l’ulcère de l’estomac. Les médecins ont par la suite détourné son usage pour déclencher des accouchements à terme. Mais cette utilisation pour les accouchements s’est avérée risquée pour la santé de la mère et de l’enfant (il peut entraîner des contractions trop fortes et une mauvaise oxygénation du fœtus), il sera donc retiré du marché français à partir de mars 2018.

« Le laboratoire Pfizer France nous a informés de sa décision de retirer du marché français son produit le Cytotec, largement utilisé en gynécologie hors AMM (hors des indications pour lesquelles il est prévu) qui sera effective le 1er mars 2018 », a indiqué le Dr Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale adjointe de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

Un produit dangereux pour la mère et l’enfant

Le Cytotec est utilisé depuis 1987, et depuis cette période il est très peu utilisé en gastro-entérologie. Il se prend normalement par voie orale mais c’est quand il est pris par voie vaginale qu’il peut entraîner des effets indésirables. Malgré les mises en garde de l’ANSM, certains hôpitaux continuent à utiliser ce médicament car il est très peu coûteux (30 centimes par comprimé), mais pour l’association Timéo, son utilisation en gynécologie aurait dû être interdite depuis des années.

Timéo, c’est le prénom de l’enfant d’Aurélie Joux, la fondatrice de l’association. Timéo est né sous Cytotec surdosé, en 2010, il est aujourd’hui lourdement handicapé. Le médicament a également eu des effets désastreux sur la mère : Aurélie Joux ne pourra plus avoir d’enfants. En 2016, elle gagnait son procès en première instance, contre l’hôpital de Poissy pour le préjudice subi par son fils. Elle se bat aujourd’hui pour que sa voix soir entendue.

Marine Rondot

À lire aussi Accoucher après le terme : est-ce grave ?

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Les implants contraceptifs Essure retirés du marché européen

Les implants contraceptifs Essure retirés du marché européen

Le 7 août 2017

La commercialisation des implants de stérilisation Essure, fabriqués par le laboratoire Bayer, est suspendue dans l’Union européenne jusqu’au 2 novembre 2017, en raison de l’augmentation des signalements d’effets indésirables.

Les implants de stérilisation Essure retirés des ventes pour 3 mois

Les implants de stérilisation féminine Essure, fabriqués par le géant Bayer, sont une alternative à la ligature des trompes, réalisée sous anesthésie générale. 240 000 femmes en France ont recours à ce contraceptif. Mais ce dispositif a été mis en cause par certaines femmes en raison d’effets indésirables et a fait l’objet d’un recours collectif en justice contre Bayer.

L’organisme de certification choisi par le fabricant Bayer pour examiner son dossier, le National Standards Authority of Ireland (NSAI), a décidé de ne pas renouveler le certificat de commercialisation de l’implant dans l’Union européenne, qui a expiré le 3 août dernier, « jusqu’à ce que toutes les questions en suspens trouvent une réponse », selon Bayer. Leur commercialisation a été suspendue dans l’Union Européenne pour une durée de 3 mois, soit jusqu’au 2 novembre 2017.

Des effets secondaires parfois graves mis en cause

L’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, demande par ailleurs au laboratoire Bayer « de procéder au rappel des produits en stock » dans les établissements de santé français et préconise « par mesure de précaution de ne plus implanter » ce contraceptif pour l’instant. Selon l’ANSM, plus de 1 000 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables, entre début 2003 et février 2017.

L’ANSM précise toutefois que la suspension des implants n’est pas de nature à remettre en cause à ce stade les conclusions rassurantes rendues au printemps par un comité d’experts indépendants saisi par l’ANSM. Ce comité à tout de même conseillé de mieux informer les femmes envisageant ce mode de contraception sur des risques de « possibilité d’échec ». Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

Faites le test : Implant, pilule, stérilet… Que savez-vous des contraceptions hormonales ?

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La maladie de Crohn pourrait être soulagée par un médicament déjà sur le marché dans certains cas

La maladie de Crohn pourrait être exacerbée par une souche de levure courante et ses symptômes pourraient être atténués par un médicament générique déjà sur le marché, selon une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont de deux types : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Toutes deux sont caractérisées par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif.

Depuis plusieurs décennies, la présence d’anticorps à des levures, en particulier à la Saccharomyces cerevisiae dite levure de boulanger, est utilisée pour différencier la maladie de Crohn de la colite ulcéreuse. Mais le rôle de la levure n’était pas clair.

June Round de l’Université de l’Utah et ses collègues ont montré que cette souche de levure aggrave l’inflammation intestinale chez des souris atteintes de l’équivalent de la maladie de Crohn.

Ces souris avaient des concentrations plus élevées de composés riches en nitrogène, appelés purines. À la différence d’autres variétés de levure, la S. cerevisiae ne peut décomposer les purines qui s’accumulent dans le tractus intestinal et se transforment en un autre composé, l’acide urique. L’acide urique exacerbe l’inflammation, ce qui peut aggraver les symptômes des maladies inflammatoires de l’intestin.

Les chercheurs ont aussi analysé le sérum sanguin provenant de 168 volontaires et constaté que chaque échantillon contenant des niveaux élevés d’anticorps à la S. cerevisiae avait également des niveaux élevés d’acide urique.

Alors que seulement un sous-groupe de personnes atteintes de MICI sont colonisées par la S. cerevisiae, « les résultats de cette étude appuient l’idée que la levure exacerbe la maladie chez ces personnes, et que le soulagement peut être à portée de main », souligne la chercheuse.

Pour tester l’idée, les chercheurs ont traité des souris avec un médicament générique, l’allopurinol, utilisé pour prévenir la production d’acide urique chez les personnes atteintes de la goutte. Le médicament a réduit significativement l’inflammation intestinale chez ces souris.

Mais des essais cliniques seront nécessaires pour déterminer si cette levure exacerbe aussi les symptômes de la maladie de Crohn chez les humains et s’ils peuvent être soulagés de la même manière, souligne la chercheuse.

Pour plus d’informations sur la maladie de Crohn, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Utah, Science Translational Medicine.
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Trump et médicaments : mise en marché facilitée et baisse des prix

« Nous allons réduire la réglementation à un niveau que personne n’a jamais vu auparavant », a déclaré le président américain Donald Trump, le 31 janvier, lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec des cadres d’industries pharmaceutiques dont Merck, Johnson and Johnson, Eli Lilly et Novartis, rapporte le New York Times.

Il a promis qu’il réduirait les réglementations de la Food and Drug Administration (FDA) et faciliterait la production des médicaments aux États-Unis.

L’agence sera rationalisée et les décisions d’approbation de médicaments seront plus rapides, a-t-il promis.

La réduction des coûts des médicaments, a-t-il aussi précisé, était un objectif dont il allait discuter au cours de la partie non publique de la réunion. Les coûts sont astronomiques, a-t-il dit.

Il avait évoqué il y a quelques semaines la possibilité de permettre à Medicare de négocier directement les prix des médicaments, ce à quoi l’industrie s’est depuis longtemps opposée. Lors de la réunion, il a de nouveau mentionné le rôle de Medicare, en disant qu’il s’opposerait à tout ce qui empêchait la concurrence, y compris la fixation des prix par Medicare.

Il s’est toutefois voulu rassurant : « Nous pouvons économiser des dizaines de milliards de dollars, et vous allez faire de bonnes affaires » (« You people are going to do great »).

Alors que les leaders de l’industrie se présentaient, rapporte le New York Times, « beaucoup ont souligné leur longue histoire aux États-Unis ainsi que leurs usines américaines, même si l’industrie pharmaceutique – comme beaucoup d’autres – a de plus en plus déplacé sa production à l’étranger. Plus d’une moitié des produits pharmaceutiques finis vendus aux États-Unis sont fabriqués au pays, selon un récent rapport publié dans The Wall Street Journal, mais la majorité des ingrédients utilisés pour fabriquer ces produits sont fabriqués dans des pays comme la Chine et l’Inde ».

Joseph Jimenez, directeur général du géant pharmaceutique suisse Novartis, a souligné les liens américains de l’entreprise, dont son siège social de la recherche et du développement près de Boston, et a salué la promesse de baisse d’impôt pour les sociétés.

Psychomédia avec source : New York Times.
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Activation comportementale et dépression, comment ça marche ?

Le 12/08/2016.

Selon une étude menée par l’Inpes en 2005, la dépression est l’une des maladies psychiques les plus répandues. 19 % des Français de 15 à 75 ans (soit près de 9 millions de personnes) ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie. Pour lutter contre cette maladie, des solutions existent, comme l’activation comportementale.

La dépression touche davantage les femmes

Environ deux fois plus de femmes sont diagnostiquées comme souffrant de dépression. Pour améliorer son quotidien et lutter contre cette maladie, la solution est simple : l’activation comportementale. Il faut pratiquer des activités amusantes et positives. Elles réduisent l’isolement et agréables. Danser ou voir ses amis fonctionne tout aussi bien que les traitements établis comme les thérapie cognitivo-comportementale.

Neil S Jacobson avait, dans les années 1990, développé une thérapie sur le fait que les gens déprimés n’interagissent pas avec l’extérieur et évitent les contacts humains. Cela renforce donc leur dépression. D’après le professeur David Richards de l’Université d’Exeter, « les personnes atteintes de dépression se sentent inférieur aux autres, mais leur humeur va variée en fonction de ce qu’ils font ». Il souligne, « quand nous nous arrêtons de faire des choses qui font de nous des humains, nous nous fermons sur nous-mêmes, ce qui va maintenir la dépression ».

3 millions de personnes ont vécu une dépression au cours des douze mois précédents

Cette thérapie comportementale est dite « outside-in », c’est-à-dire que les personnes souffrant de dépression sont encouragées à découvrir des activités qui favorisent leur bonne humeur. Il est également important d’analyser comment elles se sentent au cours de celles-ci. La thérapie joue sur ce que les gens pensent d’eux-mêmes, donc leurs croyances. D’après David Richards, l’activation comportementale fonctionne aussi bien que les antidépresseurs et peut être utilisée pour la dépression légère, modérée et même sévère. Attention, elle ne convient pas pour les gens qui sont suicidaires.

David Richards souligne que « l’activation comportementale n’est pas une option douce ». Effectivement, elle ne minimise pas l’effet de la dépression. Elle nécessite de la réflexion et de l’analyse sur les relations humaines et l’humeur. Cela aide les gens à comprendre comment leurs actions influencent leur ressenti. La dépression a souvent besoin de plus d’une intervention thérapeutique. L’activation comportementale peut donc être une option difficile, mais utile.

À lire aussi : Dépression : l’alimentation pour retrouver le moral

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Les complémentaires santé au comportement : comment ça marche ?

Faire du sport pour obtenir des cadeaux et une meilleure santé ?

Dès 2017, les assureurs et groupes mutualistes proposeront des assurances « au comportement ». Un peu comme en auto, avec le « pay how you drive », en santé, les assureurs moduleront les tarifs en fonction de l’hygiène de vie de leurs clients.

L’assurance au comportement : ça débarque bientôt en France

Alors que les États-Unis expérimentent d’ores et déjà le phénomène avec le bracelet FitBit, que Generali en Allemagne, au Royaume-Uni, en Australie et en Afrique du Sud propose le programme d’assurance santé Vitality, le phénomène assurance au comportement débarquera en France d’ici 2017 pour la santé.

Le principe consiste pour les assurés à suivre un programme de remise en forme ou tout simplement à prendre soin de lui (hygiène alimentaire, sport, etc.) en contrepartie de réductions tarifaires ou de bons de réduction auprès de partenaires. Un développement du secteur de l’assurance santé grâce à l’émergence des objets connectés.

Quelle offre en France à partir de janvier 2017 ?

Generali souhaite lancer le programme Vitality, uniquement via les mutuelles d’entreprises. Les sociétés ne seront pas contraintes de proposer ce programme à leurs salariés.

Les salariés qui le souhaiteront pourront activer l’option dans un objectif de prévention et de bien-être. En fonction des individus, des objectifs individuels sont mis en place contre la remise de bons points. En fonction du niveau de points, l’assuré recevra des bons de réductions valables auprès de partenaires, mais pas d’incidence tarifaire, précise l’assureur. Ce dernier se justifie par le fait que les salariés doivent tous bénéficier du même tarif de mutuelle santé au sein de l’entreprise.  

Generali affirme que cette demande émane souvent des entreprises qui souhaitent améliorer le bien-être de leurs salariés.

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