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Phénomène du « déjà-vu » : comment ça marche ?

Le 27/04/2016,

Vous entrez dans une pièce pour la première fois, vous prenez un repas avec des inconnus, et soudain vous vous dites « j’ai déjà vécu ce moment ». 60 à 70 % des individus ont expérimenté cette étrange sensation au moins une fois.

Comment expliquer cette impression de déjà-vu ?

Bien que le déjà-vu soit encore mal compris par la communauté scientifique, certaines recherches semblent s’approcher de l’explication.

Un trouble du circuit de la mémoire

Les résultats d’un essai clinique mené par les chercheurs de l’Université de Leeds au Royaume-Uni (1) ont montré que certains patients souffrant d’épilepsie temporale (la forme la plus courante d’épilepsie) vivent des expériences de déjà-vu lors de la phase initiale de la crise.

En menant des travaux chez des patients souffrant d’épilepsie, les chercheurs ont constaté que le déjà-vu est un trouble du circuit de la mémoire.

On le sait, il suffit d’une odeur familière par exemple pour qu’un souvenir remonte. Dans le cas du déjà-vu, il se pourrait que l’information sensorielle (bruit, odeur…) dérive vers la mémoire à long terme au lieu de la mémoire à court terme. Notre cerveau prendrait alors pour un souvenir les messages envoyés au présent par les sens.

Une anomalie de l’hippocampe

Selon les résultats d’une étude publiés en 2012 dans la revue Clinical Neurophysiology (2), le déjà-vu proviendrait d’une interaction particulière entre l’hippocampe et les cortex rhinaux. L’hippocampe entrerait dans une activité de remémoration trop tôt, avant même d’avoir stocké un contenu à se remémorer.

La formation du souvenir ne se produirait alors pas après la scène, mais en même temps, faisant du présent, un souvenir.

Selon le professeur Hook, du département de Neurosciences du A & M Health Science Center College of Medicine (Texas, Etats-Unis), en allant plus loin dans la recherche et les études, on aura certainement une réponse concluante à propos du phénomène de déjà-vu dans le futur.

(1) Nathan A. Illman, Chris R. Butler, Celine Souchay and Chris J. A. Moulin, Déjà vu Experiences in Temporal Lobe Epilepsy, Epilepsy Research and Treatment, Volume 2012, Article ID 539567, 2012

(2) Bartolomei F, Barbeau EJ, Nguyen T, McGonigal A, Régis J, Chauvel P, Wendling F, Rhinal-hippocampal interactions during déjà vu, Clin Neurophysiol. 2012 Mar;123(3):489-95. doi:10.1016/j.clinph.2011.08.012. Epub 2011 Sep 15.

Crédit photo : Salih Dastan

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le Viagra féminin débarque sur le marché américain

Les femmes ont leur propre "Viagra"

La Food and Drug Administration (FDA) vient d’autoriser la commercialisation d’un traitement contre les troubles du désir sexuel chez la femme, le Viagra féminin en quelques sortes.

Un médicament pour booster la libido féminine

Il ne s’agit pas de Viagra au même titre que celui vendu par Pfizer pour traiter les troubles de l’érection chez l’homme. C’est plutôt une molécule nommée flibansérine qui agit sur le cerveau, plutôt que sur l’afflux sanguin comme pour le Viagra.

Ce traitement quotidien sera commercialisé sous le nom de l’Addyi par le laboratoire Sprout Pharmaceuticals.

Cette autorisation de la FDA intervient après un premier refus en 2010, en raison de bénéfices inférieurs aux risques, puis un second en 2013. Ce second refus a été interprété comme du sexisme par le laboratoire, ce que la FDA a rejeté.

Maintenant qu’il est autorisé, il convient tout de même de noter les dangers d’une prise de ce traitement avec de l’alcool pouvant potentiellement entraîner une syncope.

Quelle mutuelle santé choisir lorsqu’on est une femme ?

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Sécurité Sociale étudiante : comment ça marche ?

Inscription à l'université : lumière sur la Sécu étudiante

Chaque étudiant (sauf boursiers) doit s’acquitter d’une somme pour s’affiler au régime obligatoire de la Sécurité Sociale étudiante, et ce qu’il s’inscrive dans une université ou dans une grande école. Cette année, l’inscription à la Sécu étudiante s’élève à 215 euros.

La Sécurité Sociale étudiant : à quoi ça sert ?

La Sécurité Sociale étudiante est donc obligatoire et assurer une partie des remboursements des soins en cas de maladie ou d’accident et court du 1er octobre de l’année au 30 septembre de l’année suivante Une partie seulement.

C’est à l’inscription dans l’établissement supérieur que l’étudiant doit s’acquitter de sa cotisation annuelle. Cela concerne les étudiants âgés de 16 à 28 ans.

La Sécurité Sociale étudiant est gérée par les mutuelles étudiantes, mais ces dernières ne sont pas obligatoires. L’étudiant doit choisir un centre de remboursement pour la Sécurité Sociale, et peut seulement s’il le souhaite, souscrire la complémentaire santé pour optimiser ses remboursements de santé.

Sécurité Sociale étudiante : qui peut être dispensé ?

  • Les étudiants âgés entre 16 et 19 ans, ayants droit d’un parent affilié à un régime spécifique de la Sécu
  • Les étudiants âgés de 20 ans et plus, ayants droit d’un conjoint n’ayant pas le statut d’étudiant
  • Les étudiants âgés de 20 ans et plus, salariés permanent (activité salariée d’au moins 60 heures par mois), déjà affilié au régime général obligatoire.
  • Les étudiants de plus de 28 ans

Dans d’autres cas, l’affiliation est effective mais pas le règlement de la cotisation :

  • Les boursiers
  • Les étudiants en situation financière difficile sur demande écrite à la commission désignée par le conseil d’administration de l’université auprès de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie)
  • Les étudiants dont l’affiliation n’est pas obligatoire

Une mutuelle étudiante ou autre pour compléter

La Sécurité Sociale ne prenant en charge qu’une partie des remboursements de santé, il est prudent de souscrire une bonne complémentaire santé pour optimiser les remboursements. Ce n’est pas obligatoire mais cela semble indispensable au regarde de la part de remboursement de la Sécurité Sociale.

Il est possible de souscrire une mutuelle étudiante, directement le jour de l’inscription ou plus tard dans les locaux des mutuelles (le plus souvent installés sur les campus) ou de souscrire une mutuelle traditionnelle, en procédant à une comparaison de mutuelle par exemple !

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VIDEO. Un malade du virus Ebola crée la panique sur un marché au Liberia

Le monde est en train de « perdre la bataille » contre la progression de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, selon la présidente de Médecins sans frontières (MSF). Sur place, des malades vivent l’horreur au quotidien, comme dans ces images de panique dans un marché, filmées lundi 1er septembre en plein centre de Monrovia, la capitale du Liberia.

Un homme s’est échappé d’un centre médical de Monrovia où des malades atteints par le virus Ebola sont mis en quarantaine. Il a alors été poursuivi par des habitants, dans un marché de la ville. L’homme arpentait le marché à la recherche de nourriture. Des témoignages affirment que les malades sont très mal nourris dans le centre de santé.

Une foule grandissante, n’osant s’approcher du malade, l’a entouré et l’a menacé. Ce sont les hommes des services de santé publique, habillés de tenues de protection bactériologique, qui ont contraint le malade, par la force, à retourner dans le centre de traitement.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Le monde est en train de « perdre la bataille » contre Ebola, s’alarme MSF
L’épidémie d’Ebola menace la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest
Ebola : les infirmiers d’un hôpital du Liberia en grève pour obtenir des équipements adaptés
VIDEO. Une prothèse de la main pour le bonnet rouge Mickaël Cueff
Les Français passent quatre mois de leur vie à repousser leur réveil


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Le Myolastan et ses génériques bientôt retirés du marché

logo ANSM (DR)

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L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en accord avec les autorités européennes, vient d’annoncer le retrait prochain des médicaments à base de tétrazépam, substance indiquée dans le traitement des contractures douloureuses en rhumatologie.

Cette décision, prise en accord avec les autorités européennes, entrera en vigueur dès les 8 juillet prochain dans tous les Etats Membres de l’Union européenne. En cause ? Des risques de réactions cutanées rares mais très graves et parfois mortelles.

Dans un point d’information, l’ANSM précise que le rapport bénéfice/risque du tétrazépam est désormais considéré comme défavorable et que cette suspension sera accompagnée le même jour d’un rappel de toutes les boîtes disponibles sur le marché.

Le tétrazépam (Myolastan et génériques) appartient à la famille des benzodiazépines. Commercialisés depuis 1969, les médicaments contenant du tétrazépam sont indiqués en France dans le traitement des contractures douloureuses en rhumatologie, en association aux traitements spécifiques. Réservées à l’adulte, ces spécialités sont soumises à une prescription médicale.

Après qu’une fréquence élevée d’effets indésirables cutanés ait été constatée pour le tétrazépam, des effets rares mais très graves, l’ANSM a saisi le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) à la fin du mois de décembre 2012. Une procédure d’urgence a alors été initiée pour statuer sur le niveau de risque des spécialités contenant du tétrazépam autorisées en Europe.

Après analyse de ces effets, le PRAC a recommandé la suspension des AMM des produits contenant du tétrazépam.

Parmi les effets observés des syndromes de Stevens-Johnson, de Lyell  ou d’hypersensibilité médicamenteuse.

Ces réactions cutanées pouvant menacer le pronostic vital et survenir à n’importe quel moment au cours du traitement , même aux doses recommandées,  cette suspension a été approuvée  d’autant que les donnés ont aussi montré une efficacité limitée du tétrazépam.

Les professionnels de santé sont bien sûr invités à ne plus prescrire de traitement par tétrazépam, à informer les patients concernés et à envisager avec eux une alternative thérapeutique appropriée.


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La marche, aussi efficace que la course pour protéger le cœur

Fernando Vidal/ Own work, (DR -Public Domain)

Fernando Vidal/ Own work, (DR -Public Domain)

« La marche, aussi efficace que la course pour protéger le cœur » par le docteur Erard de Hemricourt.

De nombreuses personnes, de nombreux spécialistes ainsi qu’une multitude d’articles médicaux nous confirment depuis de nombreuses années que le sport est bénéfique pour la santé. Nous savons également que le jogging et la course permettent de réduire les facteurs de risques cardiovasculaires et de se maintenir en bonne santé à tout point de vue.

Or, voici une nouvelle étude qui montre que la marche est aussi bonne que la course et reste un élément de choix pour les personnes incapables de soutenir une activité sportive importante.

L’étude du Dr Williams publiée cette semaine dans la revue ‘Arteriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology’ (Paul T. Williams et al. Walking Versus Running for Hypertension, Cholesterol, and Diabetes Mellitus Risk Reduction. Published online before print April 4, 2013, doi: 10.1161/ ATVBAHA.112.300878) a analysé pendant une période de 6 ans plus de 45.000 individus pratiquant de manière régulière soit la course (33.060) soit la marche (15.045).

Il apparaît d’après les résultats que pour une même dépense d’énergie ou autrement dit pour une dépense d’énergie totale, les deux activités physiques (marche et course) restent équivalentes en terme de réduction des facteurs de risque cardiovasculaire (diabète, hypertension artérielle et hypercholestérolémie).

À l’inverse des études précédentes, l’étude actuelle ne s’est pas basée sur la durée totale de l’épreuve sportive mais sur la distance totale parcourue ce qui permet d’extrapoler facilement la dépense d’énergie totale dépensée : elle est en effet plus ou moins identique pour parcourir une même distance, que ce soit en marchant ou en courant. Les anciennes études basées sur le temps et non la distance introduisaient un biais d’interprétation car évidemment, une marche de 5 minutes ne correspond pas à une course intense de 5 minutes en terme d’énergie dépensée !

Ainsi, une même énergie globale dépensée pour des activités physiques différentes permet donc d’atteindre les mêmes objectifs en terme de bénéfices pour la santé. Il ne sert donc plus de courir une distance de 10 km si on peut s’assurer d’une marche efficace pour cette même distance.

D’après les résultats de l’étude, courir permettrait de réduire de 4,2 % le risque de développer une hypertension. La marche permet de réduire ce risque de 7,2 %. De même, la course abaisse de 4,3 % le risque d’hypercholestérolémie et la marche de 7 %. Concernant le diabète, la course et la marche abaissent respectivement le risque de 12,1 % et 12,3 % et pour terminer, s’agissant des maladies coronariennes, la course et la marche réduisent le risque de 4,5 % et 9,3 % respectivement.

Pour le Dr Williams : « La marche peut être considérée comme plus aisée que la course pour un bon nombre d’individus. Il est important de garder à l’esprit que ce qui est important, c’est la quantité totale d’énergie dépensée, plus que l’intensité de l’activité fournie. Les individus cherchent toujours une excuse pour ne pas faire de sport. Or ici, nous avons la preuve que la simple marche apporte des bénéfices significatifs pour la santé, autant que la course ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Prescrire de l’héroïne pour soigner les toxicomanes: en Suisse, ça marche

Le cap de la prescription d’héroïne médicalisée pour soigner les toxicomanes est loin d’être franchi en France. Pourtant, un nouveau rapport de l’Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies, paru la semaine dernière, vient confirmer l’efficacité de ce type de thérapie.
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