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Substances toxiques dans les cosmétiques : des marques à choisir, d’autres à éviter

« Encore près d’un produit cosmétique sur trois contient des perturbateurs endocriniens, des substances toxiques, irritantes ou fortement allergisantes », indique l’UFC-Que Choisir.

L’association française de consommateurs « exhorte les autorités européennes à interdire sans délai les substances les plus à risque, notamment le dioxyde de titane présent dans plus de 7000 références ».

« Malgré les alertes exprimées par les scientifiques, pas moins de 143 substances préoccupantes restent encore autorisées du fait de la lenteur des procédures européennes et du lobbying des industriels. »

On peut par exemple trouver :

  • des perturbateurs endocriniens tels que le propylparaben dans :

    • le lait hydratant Mixa intensif peaux sèches antidessèchement ;
    • le shampooing + soins Neutrogena T/Gel 2-en-1 pour cheveux secs et fragilisés ;
  • des substances toxiques comme le butylphenylmethylpropional dans :

    • la crème hydratante jour Nivea soft ;
    • l’anti-rides Revitalift soin hydratant extra fermeté de L’Oréal ;
  • ou encore des substances fortement allergisantes telle que la méthylisothiazolinone (MIT) dans :

    • le shampooing antipelliculaire 2-en-1 antidémangeaisons à l’eucalyptus de Head and shoulders.

Le dioxyde de titane

« Sur la base de nouvelles études alarmantes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a confirmé en avril dernier la pertinence de l’interdiction du dioxyde de titane dans les produits alimentaires, votée par les parlementaires français.

Mais alors que les autorités européennes examinent actuellement la conformité de cette mesure au droit européen, il n’est pas exclu que celles-ci obligent la France à ré-autoriser ce colorant nocif.

L’information des consommateurs est donc d’autant plus importante que, loin de se limiter aux seuls produits alimentaires, le dioxyde de titane est présent dans près de 7000 produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés, tels que des dentifrices, des baumes et rouges à lèvres, des bains de bouche, y compris dans leurs versions destinées aux enfants ! »

L’analyse réalisée par les experts de l’association « montre que les fabricants savent parfaitement se passer de ces composés nocifs » :

  • S’agissant par exemple des shampooings pour enfant :

    • à choisir : « on peut acheter les yeux fermés le Shampooing Labell 2-en-1 abricot de chez Intermarché qui outre sa parfaite innocuité a l’avantage d’être bon marché. »
  • Au rayon homme :

    • à choisir : « on donnera un satisfecit à la mousse Pro-tech system haute précision de Mennen » ;
    • à éviter : « en revanche un carton rouge au gel à raser Fusion 5 peau ultra sensible de Gilette du fait de la présence de propylparaben ».
  • Pour hydrater la peau :

    • à choisir : « si à la crème Hydreane légère de la Roche Posay est indemne de toute substance à risque ;
    • à éviter : on évitera la crème légère pour peaux grasses Eau précieuse matifiante purifiante qui cumule pas moins de 3 perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés. »
  • Pour bronzer sur la plage,

    • à choisir : « on pourra prendre par exemple l’Ambre solaire sensitive expert de Garnier » ;
    • à éviter : on écartera le spray solaire hydratant 50 spf Lovea au monoï de Tahiti contenant deux perturbateurs endocriniens potentiels ».

L’UFC-Que Choisir a publié un guide pratique analysant plus de 170 produits cosmétiques et fournissant une série de conseils pour une utilisation sûre de ces produits. Ce guide est accessible aux abonnés.

12 substances à éviter dans les cosmétiques et produits d’hygiène (liste à consulter lors d’achats)

Pour plus d’informations sur les cosmétiques et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Slimes : des marques sont dangereusement toxiques (recette maison non toxique, UFC-Que Choisir)

L’UFC-Que Choisir sonne l’alerte sur la sécurité des pâtes « slime » présentes dans les rayons. « Ces produits sont susceptibles d’être manipulés, parfois pendant des heures, par un public particulièrement vulnérable, les enfants », souligne l’association.

L’UFC-Que Choisir a recherché les teneurs en divers contaminants dans 13 de ces produits.

Pour les contaminants évalués tous les produits testés étaient conformes à la réglementation, sauf en ce qui concerne le bore, composé conférant l’élasticité à ces pâtes, dont les teneurs dépassaient largement les valeurs réglementaires dans trois produits.

« Barrel-O-Slime – Caution » contenait 14 fois la teneur maximale autorisée. Les « Pâte intelligente Pacific Surf » et « Créa Pat, La pâte incroyable » contenaient respectivement deux et trois fois la dose réglementaire.

« Le simple contact de la peau avec de fortes concentrations de bore peut entraîner des irritations des yeux et des muqueuses, voire être ultérieurement à l’origine de troubles de la reproduction. Quant à l’ingestion de ce composé, elle peut causer des problèmes digestifs, des atteintes du foie, du pancréas et du système nerveux. »

Mais « le fait qu’une marque soit conforme à une analyse ne saurait être une garantie absolue d’innocuité. » Deux des marques bien notées dans le cadre du test d’UFC-Que Choisir, Goodbands et Slim’pop de la marque Flypop, ont fait l’objet de rappels en 2018 à la demande des services de la Répression des Fraudes. « Il apparaît ainsi que pour une même marque, la composition en bore peut varier significativement selon les lots de fabrication. »

« De nombreuses recettes de “slimes” à fabriquer soi-même à partir de colles, de solutions ophtalmiques, de mousses à raser et de lessives liquides… fleurissent également sur Internet. Mais comme le soulignent les toxicologues, ces produits contiennent des ingrédients peu recommandables : perturbateurs endocriniens, conservateurs hautement allergisants ou toxiques pour le foie, ainsi que des solvants pouvant provoquer des troubles respiratoires. »

L’UFC-Que Choisir :

  • saisit la DGCCRF pour que soient retirés et rappelés les produits épinglés par ce test, et demande des contrôles intensifiés ;

  • déconseille aux parents d’acheter des produits « slime » tant que demeure l’incertitude sur leur innocuité, et recommande d’éviter les tutoriels de fabrication sur Internet, compte tenu des composés dangereux utilisés dans bon nombre de ces recettes ;

  • publie une recette de « slime » à faire soi-même sans produits toxiques, réalisée à partir d’ingrédients alimentaires.

Le Slime « maison » expose à des produits très toxiques, alertent l’Anses et la DGCCRF

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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