Archives par mot-clé : Martin

Livre : Un coeur pour la vie, du Dr Martin Juneau

Le livre « Un cœur pour la vie : Prévention cardiovasculaire globale » (Éditions Trécarré) du Dr Martin Juneau, cardiologue spécialisé en prévention à Institut de cardiologie de Montréal, « est un mode d’emploi détaillé et scientifique pour vivre mieux et plus longtemps en santé ».

Avec ce livre, « il espère toucher autant ses collègues médecins ou nutritionnistes que le public », rapporte Josée Blanchette dans Le Devoir.

Des patients de plus en plus jeunes sont admis en cardiologie et « l’espérance de vie “en santé” diminue (…) dramatiquement. Elle est de 69 ans pour les hommes et de 71 ans pour les femmes, soit plus de 10 ans à subir une qualité de vie très moyenne avant de mourir (…) ».

« Au moins 80 % de tous ces dommages collatéraux pourraient être évités simplement en modifiant les habitudes de vie et même en ajoutant un ou deux verres de vin par jour ! »

La première cause des crises cardiaques est la cigarette, a-t-il indiqué en entrevue à La Presse.

« Ceux qui fument devraient tout d’abord arrêter de fumer. Heureusement, au Québec, ce ne sont que 20 % des gens qui fument. C’est encore trop, mais on est loin des 50 % à 60 % des gens qui fumaient dans les années 70. »

« Donc, ces gens devraient arrêter de fumer. Pour les 80 % des Québécois qui ne fument pas, la première chose à régler est l’alimentation. Et les gens doivent savoir qu’on ne peut pas compenser une mauvaise alimentation par l’exercice. On voit ça régulièrement chez les sportifs. Les gens se permettent de mal manger car ils s’entraînent beaucoup. Mais l’exercice ne compense pas les effets néfastes de la malbouffe. Donc on règle l’alimentation en premier lieu, et on ajoute l’exercice en deuxième lieu. »

Le Dr Juneau, rapporte Mme Blanchette,

« propose une diète méditerranéenne à ses patients et va même jusqu’à encourager un régime végétalien (sans produits animaux) : “Avec ça, on ne les revoit plus jamais et ils ne veulent pas revenir en arrière. (…) L’ex-président Bill Clinton — quadruple pontage coronarien — était condamné par la médecine ; il a adopté le végétalisme grâce au Dr Ornish et perdu 40 livres. Il devrait être mort, et cela fait dix ans.”

(…) “Les médecins pensent souvent que les patients n’écouteront pas. Ce n’est pas vrai du tout ! La plupart aiment mieux changer le contenu de leur assiette que de se faire ouvrir le thorax. J’ai un patient italien qui devait subir trois pontages. Il est devenu végétalien ; il n’a jamais eu besoin d’être opéré.”

(…) Il termine son ouvrage en dépolissant le lustre des statines, ces fameux médicaments anticholestérol, dont le Lipitor est le plus rentable de l’histoire de l’industrie pharmaceutique.

“La grande popularité des statines en prévention primaire s’explique également par le fait que leur faible impact sur les accidents cardiovasculaires est relativement peu connu de la communauté médicale” (…) Le Dr Juneau explique que la façon de présenter les chiffres y est pour beaucoup.

Les statines diminuent de 1,1 % le risque absolu de subir un accident cardiaque (il est de 3 % au départ). Mais toute la publicité des pharmas tourne autour du risque relatif, une réduction de 36 % (le tiers du 3 %). »

Dans Le Devoir : Médecin de cœur : La petite révolution du Dr Juneau.

Psychomédia avec sources : Éditions Trécarré, Le Devoir, La Presse.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Martin Winckler : « les préjugés des médecins sont des préjugés de classes »

Dans un entretien accordé au journal l’Humanité, le médecin Martin Winckler, auteur de plusieurs essais et romans, s’exprime sur quelques sujets, dont les « préjugés de classe des médecins », la prise de conscience par les médecins de leurs conflits d’intérêts et des thèmes qu’il souhaitait exprimer dans ses romans.

Interrogé sur « le manque d’empathie des médecins pour leurs patients » qui « revient en leitmotiv dans (ses) romans », il décrit comment, sélectionnés parmi des jeunes gens issus de milieux favorisés, les médecins « sont éduqués comme s’ils étaient des aristocrates, comme s’ils valaient plus que les infirmières », par exemple. Les spécialistes valent plus que les généralistes et les médecins, mieux que les patients.

Interrogé sur ses romans, il mentionne notamment la « Maladie de Sachs » dans lequel il souhaitait donner la parole aux patients et dire que « ce qui est important, ce n’est pas ce qu’on pense soi-même » en tant que médecin. Il avait un « objectif moral » : « c’était important, précisément, de contrebalancer le discours paternaliste, le discours technique, le discours moralisateur du monde médical au travers de la fiction, et en donnant la parole aux patients ».

Certains médecins québécois auraient bien besoin de ses leçons actuellement alors qu’au CUSM et au CHUM, ils font passer leurs convictions personnelles avant le droit des patients à recevoir une aide médicale à mourir tel que leur reconnaît la nouvelle loi. (Voyez dans Le Devoir : La raison divine des médecins rois, de Brian Myles.)

Article complet dans l’Humanité : Martin Winckler « Les préjugés des médecins sont des préjugés de classes ».

Martin Winckler a publié, en 2016, un nouveau roman intitulé « Abraham et fils » (éditions P.O.L) qu’il décrit dans cette vidéo.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Du nouveau dans la Collection Replica de Maison Martin Margiela

Chaque saison depuis 1994, Maison Martin Margiela introduit dans ses lignes féminines et masculines, une collection transversale d’une trentaine de vêtements, accessoires et chaussures baptisée Replica.

S’inspirant de pièces chinées à travers le monde, à la fonctionnalité et au vécu significatifs, les Replica sont fidèlement reproduits et portent à l’intérieur une étiquette spéciale mentionnant la description, la provenance et l‘époque de la pièce originelle (photo bas).

La collection de parfums Replica a quant à elle vu le jour en 2012 sur le même principe que celui de la collection éponyme de vêtements et d’accessoires.

Réinterprétation créative propre au collectif Maison Martin Margiela, cette collection capture des instants olfactifs qui en appellent aux réminiscences de chacun.

Les trois premiers Replica faisaient résonner les parfums d’une plage ensoleillée à Calvi, de confiseries d’une fête foraine à Santa Monica et de fleurs fraîchement coupées dans un marché aux fleurs parisien.

Avec ces trois nouvelles créations, dont une première fragrance masculine, Maison Martin Margiela nous invite à découvrir de nouvelles sensations précieuses.

Lazy Sunday Morning (photo bas) évoque ainsi les draps de lin froissés et l’odeur rassurante d’un linge frais. Véritable parfum-matière, ce floral musqué dévoile un accord muguet et un patchouli épuré jusqu’à la trame qui se fond dans cette blancheur. Un festival de muscs blancs relevés d’aldéhydes pour renforcer cette sensation de linge fraîchement lavé, séché par un soleil éclatant.

Chypre floral construit autour de la féminité de la rose de Turquie et de l’élégance boisée d’un coeur de patchouli mariés au bois de santal et au vétiver, Promenade in the Gardens offre une résonnance rare, au départ, un vert presque croquant et une envolée florale magistrale, qui nous entraînent pas à pas au coeur d’un jardin anglais.

Première création masculine, Jazz Club est quant à lui un oriental boisé, doux et enivrant qui s’inspire de l’incroyable odeur des clubs de jazz new-yorkais. En tête, c’est un vibrato de fraîcheur, un trio de notes de baies roses, de citron et de néroli. Son accord rhum en coeur joue avec des notes d’orange et d’orange amère enrichies de sauge. Le styrax avec sa rondeur baumée s’ajoute en fond à la vanille, à la fève tonka, au vétiver, et à l’absolu de feuilles de tabac, pour donner à l’ensemble une intonation à la fois cuir et liqueur.

(Lazy Sunday Morning, Promenade in the Gardens et Jazz Club, Collection REPLICA, Maison Martin Margiela. Liste des Points de vente au 01 49 64 82 82. Vaporisateur 100ml, prix indicatif : 80 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté