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Infertilité masculine : bientôt un test rapide via un smartphone

L’infertilité masculine est aujourd’hui décelée après des tests en laboratoires parfois très coûteux. Pour pallier à cette situation, des chercheurs viennent d’imaginer un test simple et très peu cher, pour permettre une analyse de la qualité du sperme en quelques secondes et grâce à un smartphone.

Les diagnostics d’infertilité masculine sont souvent très coûteux

Les couples qui rencontrent des problèmes de fertilité sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux qu’hier. Et si, jusqu’à récemment, la femme était souvent considérée comme étant à l’origine de la stérilité du couple, l’infertilité masculine est de plus en plus abordée. Et en effet, elle serait responsable de cette impossibilité de concevoir un enfant dans au moins 20 % à 30 % des cas.

Pourtant, peu d’hommes sont conscients de ce problème et parmi les multiples raisons qui expliquent ce constat : les coûts exorbitants de certains tests réalisés en laboratoire. Mais des scientifiques sont en passe de changer la donne et viennent d’imaginer une méthode de diagnostic simple, réalisable chez soi, grâce à l’aide d’un simple smartphone.

Un dispositif, utilisable grâce à un smartphone, pour une réponse fiable en quelques secondes

Cette idée vient de faire l’objet d’une étude scientifique, dont les conclusions ont été tirées dans la revue Science Translational Medicine. Concrètement, pour que le smartphone se transforme en laboratoire d’analyse de la qualité du sperme d’un homme, il doit être muni d’un dispositif optique, qui examinera l’échantillon de sperme que le « patient » aura lui-même prélevé grâce à une pipette. Selon les affirmations des auteurs de cette étude, un résultat, fiable à 98 %, s’affichera alors en quelques secondes sur le téléphone.

Les chercheurs sont confiants et ont mené pas moins de 350 tests cliniques avant de révéler la réussite de leur projet à la communauté médicale. S’il était commercialisé, ce dispositif offrirait une véritable alternative à tous les hommes désireux de savoir si leur sperme est de bonne qualité. Le prototype doit désormais passer entre les mains de la Food and Drug Administration (FDA), avant d’être commercialisé.

Vasectomie : définition, effets secondaires et stérilisation masculine : de quoi s’agit-il ?

La vasectomie est une méthode de stérilisation masculine. Cette opération simple permet de conserver ses capacités sexuelles mais présente le désavantage d’être irréversible, c’est pourquoi elle nécessite un temps de réflexion. Mais de quoi s’agit-il exactement et quels sont les risques ? Petit tour d’horizon.

Définition : qu’est-ce que la vasectomie ?

La vasectomie est une méthode de stérilisation irréversible de l’homme. Elle est efficace à 99,9% et permet à l’homme d’assumer une responsabilité en matière de contraception. La vasectomie consiste à couper les canaux déférents, qui transportent le sperme. Il faut noter que le sperme qui contient les spermatozoïdes ne représente en moyenne que 2 à 3% de l’éjacula.

Encore très récente (2001) et peu répandue en France, la vasectomie existe depuis pourtant plus de deux siècles. Aux États-Unis, elle est considérée comme une méthode de contraception à part entière depuis les années 1960, et 16% des Américains y auraient aujourd’hui recours. L’opération est aussi banalisée dans les pays du nord.

Puisqu’il n’y a ni ablation, ni destruction des testicules, l’activité hormonale et le comportement sexuel ne sont en aucun cas modifiés. L’érection et l’éjaculation restent possibles, cette dernière ne contenant juste plus de spermatozoïdes.

Opération : la vasectomie, comment ça se passe ?

Il existe deux grandes techniques pour réaliser une vasectomie :

La plus fréquente consiste à sectionner les canaux déférents sur quelques centimètres. Pour ce faire, deux petites incisions sont réalisées dans le scrotum ou les bourses, qui ont été préalablement anesthésiées localement. Les ouvertures sont ensuite refermées à l’aide de petites sutures.

– La seconde méthode est appelée « vasectomie sans bistouri » et se fait également sous anesthésie locale. Elle consiste à pratiquer une petite ouverture à l’aide d’une pince aux (…)

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L’ocytocine en spray pour lutter contre l’obésité masculine ?

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Une étude menée par des chercheurs de la Harvard Medical School de Boston aux États-Unis vient de montrer les bénéfices de l’ocytocine, une hormone sécrétée au cours de l’allaitement ou pendant les rapports sexuels sur la perte de poids chez les hommes. Les conclusions de cette étude seront présentés au cours du 97ème Congrès annuel de l’Endocrine Society, à San Diego.

Le nom d’ocytocine, cette hormone synthétisée par l’hypothalamus et sécrétée par l’hypophyse postérieure signifie « accouchement rapide » en raison de son action dans la distanciation du col de l’utérus pendant le travail. Elle aurait d’autres fonctions comme celle par exemple de permettre la montée de lait grâce à une stimulation des mamelons. Récemment, des recherches ont suggéré qu’elle pourrait aussi avoir un rôle dans l’orgasme, la reconnaissance sociale, l’empathie, l’anxiété ou encore les comportements maternels. Des études contradictoires montrent qu’elle pourrait également agir en induisant des comportements « radicaux », voire violents pour la défense du groupe. Appelée quelquefois de façon abusive par les médias « hormone du plaisir » ou « hormone du bonheur », les données des recherches restent encore insuffisantes pour établir de façon définitive les limites de son action.

Une nouvelle étude publiée récemment vient encore élargir le champ d’action de cette hormone en lui prêtant des vertus dans la lutte contre le surpoids et l’obésité masculine. Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont administré à un groupe d’hommes bien-portants âgés de 27 ans en moyenne une pulvérisation d’ocytocine ou un placebo. Parmi ces 27 participants, 13 avaient un poids normal et 12 étaient en surpoids ou obèses. Une heure plus tard, les volontaires ont alors été invités à prendre un petit-déjeuner copieux. Le jour suivant, les scientifiques ont échangé l’ocytocine et les placebos pour comparer les résultats.

Les chercheurs ont constaté, après les avoir interrogé, que les participants avaient mangé les mêmes quantités au cours des trois jours précédents l’expérience.
Par contre leur apport calorique a été réduit en moyenne de 122 calories et leur apport en graisses a baissé de neuf grammes lorsqu’ils recevaient de l’ocytocine.
Pour expliquer ces résultats, les scientifiques ont émis l’hypothèse que sous l’effet de l’ocytocine, la graisse corporelle des sujets se transformait en carburant pour produire de l’énergie.

Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans la lutte contre l’obésité selon les auteurs de cette étude même si des travaux supplémentaires seront nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats.

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L’Eau de Monsieur, une ode à l’élégance classique masculine signée Annick Goutal

Avec l’Eau de Monsieur, Camille Goutal et Isabelle Doyen ont voulu rendre un hommage à l’une des premières créations olfactives d’Annick Goutal ainsi qu’au charme intemporel des hommes de goût.

L’Eau de Monsieur vient ainsi compléter la collection des Masculins de la Maison qui, avec Sables, Duel, Musc Nomade, Encens Flamboyant et Ambre Fétiche, cultivent l’élégance des hommes de caractère.

Création à la fois fraîche et enveloppante, l’Eau de Monsieur séduit dès les premiers instants par ses notes pétillantes de bergamote, de madarine, de menthe et de baies de genièvre car cette eau assume son chic spontané.

Mais sa légèreté est trompeuse car elle dévoile peu à peu sa surprenante profondeur en s’appuyant sur l’armoise et sur le géranium d’Egypte dont elle tire sa rondeur épicée.

En fond, l’Eau de Monsieur n’a pas peur d’affirmer sans détour ses notes chaudes et chyprées de santal et de patchouli de Java, ni de se révéler sur la peau en un sensuel halo.

(Eau de Monsieur, Annick Goutal. Disponible dans les boutiques Annick Goutal et sur www.annickgoutal.com. Vaporisateur 100ml, prix indicatif : 93 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Prendre trop d’aspirine peut nuire à la fertilité masculine

Le paracétamol et l’aspirine, consommés à haute dose de manière régulière, pourraient réduire la production de testostérone, selon une étude française.

Après le bisphénol A et les phtalates, c’est au tour des antidouleurs (paracétamol, aspirine et indométacine) d’être pointés du doigt pour leurs effets comme perturbateurs endocriniens. Pour la première fois chez l’homme, des chercheurs français de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont montré que ces médicaments antalgiques pourraient diminuer la fertilité masculine.

Dans cette étude, publiée dans Human Reproduction , les chercheurs ont cultivé in vitro, dans un laboratoire, des échantillons de tissus testiculaires d’hommes avec du paracétamol ou des anti-inflammatoires (aspirine et indométacine), à des concentrations équivalentes aux limites maximales conseillées. Au bout de 24 heures, ils ont observé une baisse de la production de deux hormones: la testostérone et l’insulin-like factor 3, impliquée dans la descente des testicules chez le fœtus. Comme la testostérone joue un rôle important dans la formation des spermatozoïdes, ces antalgiques impactent directement la fertilité des hommes. «À des concentrations équivalentes à celles retrouvées dans le plasma en cas de prise de ces molécules, chacune d’elles perturbe la production d’hormones stéroïdiennes et d’autres facteurs nécessaires à la masculinisation et la fertilité», explique Bernard Jegou, chercheur à l’INSERM, professeur à l’Ecole des hautes études en santé publique à Rennes et co-auteur de l’étude.

«Il n’y a aucune raison de s’inquiéter si l’on prend occasionnellement des antalgiques et qu’on respecte les doses maximales autorisée», précise toutefois le chercheur. Il est donc déconseillé d’arrêter tout traitement sans l’avis d’un médecin. Pour Bernard Jegou, le risque concerne uniquement les hommes qui consomment régulièrement de ces médicaments, pendant plusieurs semaines. C’est parfois le cas des athlètes qui (…)

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Baisse de la fertilité masculine : un essai clinique pour mieux en comprendre le processus et améliorer le recours thérapeuti​que

claudiusregaudL’appareil d’imagerie TEP Scan (TDM) pourrait s’avérer un outil précieux dans la compréhension du processus d’infertilité masculine et la spermatogénèse : c’est ce que vient de montrer l’équipe de médecine nucléaire de l’Institut Claudius Regaud avec les médecins de la reproduction du CHU de Toulouse.

La production de spermatozoïdes chez l’homme français a diminué de 32% entre 1985 et 2005 (soit environ 2% par an). Sans que l’on sache pourquoi. Il est vrai que peu de travaux sont engagés sur ce sujet notamment en médecine nucléaire. Les premiers résultats obtenus par une équipe toulousaine ont retenu l’attention du ministère de la Santé ; lequel vient de lui attribuer une enveloppe de près de 350 000 euros (PHRCN)* pour lancer un essai clinique auprès de 150 hommes**.

Fertilité et fixation du FDG

La technique d’imagerie TEP Scan est utilisée pour le diagnostic, la réalisation des bilans d’extension et le suivi en cancérologie. Son principe est simple. Les médecins injectent un traceur isotopique, le FDG, à base de glucose qui va se fixer sur les cellules tumorales grandes consommatrices de sucre. La caméra TEP détecte ensuite les lésions cancéreuses où se concentre le produit. Depuis la mise au point de la technologie ‘TEP Scan’ dans les années 80, les médecins observent que les cellules testiculaires saines fixent aussi naturellement le FDG, tout comme les cellules cancéreuses.

Le Dr Lawrence Dierickx, coordonnateur des travaux, remarque que lorsque les patients sont stériles (effet secondaire de certains traitements chimiothérapiques), cette hyperfixation diminue : « Il pouvait donc y avoir un lien entre fertilité et fixation du FDG, explique-t-il. Mais comment l’analyser ? Nous avons eu l’idée d’observer les images par TEP Scan d’une vingtaine de patients avant la chimiothérapie. Puis, nous avons corrélé les résultats de l’hyperfixation testiculaire par FDG avec l’analyse des données biologiques de leur sperme avant chimiothérapie (sperme issu de la cryoconservation). Personne n’avait auparavant publié sur l’intérêt de cette technique en andrologie. » Les premiers résultats ont confirmé l’existence d’un lien entre l’activité décelée par TEP Scan et les caractéristiques du sperme de ces hommes.

Un outil pour guider les biopsies

L’équipe pluridisciplinaire de l’ICR et du CHU impliquée dans les premiers travaux a donc décidé d’élargir le champ d’investigation en lançant un essai clinique sur un groupe de 150 patients stériles. En distinguant les différents niveaux de concentration de spermatozoïdes, les images TEP Scan pourraient permettre d’aider au diagnostic d’infertilité. Elles pourraient même guider les biopsies proposées en recours thérapeutique lors de désir d’enfant. Une fois prélevés par biopsie, les spermatozoïdes peuvent être congelés et par la suite être injectés directement dans l’ovocyte lors de la fécondation in vitro. Si les résultats sont à la hauteur des espérances, cela constituerait un progrès majeur car cet examen actuellement pratiqué « à l’aveugle » n’aboutit qu’une fois sur trois.

L’étude sera menée dans le service de médecine nucléaire du Pr Frédéric Courbon en collaboration avec l’équipe du Dr Eric Huyghe et du Pr Louis Bujan du CHU ( CECOS***et andrologie). A plus long terme, l’utilisation de cette technologie en andrologie donnerait la possibilité de visualiser les anomalies cliniques liées à l’infertilité et d’en mieux comprendre le mécanisme. Autre voie d’exploration, la cancérologie où l’examen pourrait servir en matière de prévention et de surveillance des risques d’infertilité liés aux traitements.

*PHRCN : programme hospitalier de recherche clinique national
** en collaboration avec les centres de lutte contre le cancer et les CHU de Bordeaux, Lille et Rouen
***CECOS : Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humain
Communiqué Institut Claudius Regaud


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