Archives par mot-clé : médical

Le « Carnet Santé Québec », dossier médical en ligne, devient accessible à tous

À compter du 22 mai, les Québécois auront accès à leur Carnet santé Québec en ligne, a annoncé, le 18 mai, le ministre de la Santé.

Les personnes intéressés pourront commencer leur processus d’inscription le 22 mai. Elles devront d’abord s’inscrire sur le site dédié. Un code de sécurité leur sera ensuite transmis par la poste. Il suffira ensuite de continuer le processus d’inscription en ligne.

« Grâce à un service d’authentification sécuritaire », les usagers pourront :

  • consulter leur liste de médicaments reçus en pharmacie ;
  • consulter leurs résultats de prélèvement ;
  • consulter leurs rapports d’imagerie médicale ;
  • s’inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier leur inscription au besoin ;
  • prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec.

Au fil du temps, d’autres services s’ajouteront, notamment :

  • à partir de septembre 2018 : le montant payé au médecin lorsqu’il est payé à l’acte ;

  • en décembre 2018 : sous réserve de changements législatifs, l’évolution des demandes pour une intervention chirurgicale ;

  • à la conclusion d’un prochain appel d’offres lancé en juin : la Bibliothèque Santé, qui donnera des renseignements scientifiques sur les maladies, les symptômes, les traitements, la prévention, les périodes de convalescence, etc.

Il y aura un délai de 30 jours avant que des résultats d’imagerie médicale, par exemple, deviennent accessibles. « Nous ne voulons pas que le citoyen ou la citoyenne apprenne sur un courriel, sur un carnet santé, un diagnostic de cancer. Un diagnostic de cancer, c’est une mauvaise nouvelle qui doit être annoncée dans un environnement qui est approprié et c’est dans la relation médecin-patient », a expliqué le ministre. Ce délai de 30 jours est toutefois appelé à être réduit, a-t-il précisé.

Pour les jeunes âgés de 14 à 18 ans moins un jour, l’inscription devra se faire par téléphone. Car il semble que légalement, si le code de sécurité était transmis par la poste, les parents auraient le droit d’ouvrir le courrier, a expliqué le ministre.

Le site sera hébergé par la Régie de l’assurance-maladie du Québec, habituée à traiter des données confidentielles.

Lors de projets pilotes à Laval et Québec, 20 000 personnes ont déjà utilisé le système au cours des derniers mois.

Pour s’inscrire, portail du Carnet Santé Québec.

Psychomédia avec sources : Bureau du ministre de la Santé, La Presse canadienne (Le Devoir).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Fibromyalgie : le cannabis médical testé dans une étude préliminaire

Les données sur l’efficacité du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie sont rares à ce jour, soulignent les auteurs d’une étude préliminaire publiée dans le numéro de février du Journal of Clinical Rheumatology.

George Habib et Suheil Artul de l’Université Bar Ilan (Israël) ont mené cette étude avec 26 personnes, âgées de 30 à 45 ans, ayant un diagnostic de fibromyalgie (faites le test).

La posologie moyenne de cannabis médical était de 26 g par mois et la durée moyenne d’utilisation était de 10,4 mois. Tous les participants ont rempli le Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test) avant et après le traitement.

Après le début du traitement, tous les participants ont rapporté une amélioration significative de tous les paramètres du questionnaire et 13 d’entre eux (50 %) ont cessé de prendre d’autres médicaments contre la fibromyalgie. Huit (30 %) ont présenté des effets indésirables très légers.

Le cannabis médical a eu un effet positif significatif avec peu d’effets indésirables, concluent les chercheurs.

Il s’agit toutefois d’une étude préliminaire. Seul un essai clinique comparant les effets du traitement à un placebo peut démontrer que l’efficacité est plus grande que l’effet placebo.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journal of Clinical Rheumatology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Lancement du dossier médical en ligne accessible par les patients au Québec

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 11 décembre, le lancement du « Carnet santé Québec », un service en ligne qui permettra aux usagers du réseau de la santé et des services sociaux d’accéder en tout temps à leurs renseignements de santé.

Il « sera rendu disponible à une partie de la population, avant son déploiement dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. »

« Ainsi, les résidents de Laval inscrits auprès d’un médecin de famille dans une clinique médicale de Laval, de même que les personnes inscrites auprès d’un médecin de famille de la super-clinique de Québec, MAclinique Lebourgneuf, pourront avoir accès à Carnet santé Québec, et ce, à compter du 5 janvier 2018. »

« Gratuit, simple à utiliser, fiable et sécuritaire, Carnet santé Québec a été conçu pour vous aider à prendre votre santé en main. Il regroupera vos informations de santé en un seul endroit, accessible de partout, en tout temps, à partir de votre cellulaire, de votre tablette ou de votre ordinateur. »

« Vous pourrez y effectuer les actions suivantes :

  • Consulter votre liste de médicaments reçus en pharmacie ;

  • Consulter vos résultats de prélèvement ;

  • Consulter vos résultats d’examens d’imagerie médicale ;

  • Prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec, l’annuler au besoin et voir l’historique de vos rendez-vous ;

  • Vous inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier votre inscription, au besoin. »

Le service sera offert dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. Au fil du temps, d’autres services se grefferont à ceux qui sont déjà disponibles, selon les priorités établies et les besoins des utilisateurs.

Site Carnet santé Québec

Psychomédia avec source : Cabinet du ministre de la Santé.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

L’examen médical annuel n’apporte pas de bénéfices et devrait être aboli

Les examens médicaux annuels n’améliorent pas la santé, selon une analyse du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GÉCSSP) (1) publiée dans Le médecin de famille canadien.

Le groupe réclame « la fin du bilan annuel pour le remplacer par des activités de promotion de la santé adaptées à l’âge ».

Non seulement le « bilan annuel » n’apporte pas de bénéfices mais il peut aussi « mener au surdiagnostic et à la découverte de maladies d’importance clinique incertaine, ce qui peut causer de l’anxiété et mener à des interventions médicales inutiles ».

« Nous savons depuis plusieurs années que le fait de subir un bilan de santé annuel a très peu d’avantages pour les personnes en santé et peut avoir certains inconvénients », souligne le docteur Richard Birtwhistle, professeur en médecine familiale et en sciences de santé publique à l’Université Queen (Ontario) et premier auteur de l’article.

« Un argument de longue date était que les interactions médecin-patient non spécifiques annuelles mèneraient à de meilleurs résultats de santé, mais les preuves ne soutiennent tout simplement pas cet argument », explique le docteur Brett Thombs, professeur à la Faculté de médecine de l’Université McGill, qui dirige le groupe d’étude.

« Cependant, il y a des avantages à effectuer des visites périodiques chez les médecins de première ligne pour des activités de prévention. Les femmes autour de la cinquantaine devraient consulter leur médecin pour discuter des avantages et des inconvénients de subir une mammographie de dépistage du cancer du sein et prendre une décision à cet effet, et les hommes de plus de 65 ans devraient discuter du dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale, par exemple. »

« Les Canadiens doivent être en mesure d’avoir accès facilement à leur médecin de première ligne lorsqu’ils sont malades, pour des activités de prévention adaptées à l’âge ou pour la prise en charge d’une maladie chronique, souligne-t-il. “Cependant, les visites inutiles chez le médecin pour des bilans annuels rendent ceci difficile pour de nombreux Canadiens qui n’ont pas régulièrement accès à un médecin de famille.

La campagne “Choisir avec soin(2), le Collège des médecins de famille du Canada et l’Association des infirmières et infirmiers praticiens du Canada ont émis la recommandation suivante : “Ne faites pas d’examens physiques annuels chez les adultes asymptomatiques n’ayant aucun facteur de risque important.

La docteure Kimberly Wintemute, l’une des deux dirigeants en médecine familiale de “Choisir avec soin” ajoute : “Voir votre médecin de famille pour un dépistage préventif et des conseils en matière de mode de vie est important, mais l’examen de tous les systèmes de l’organisme et faire une batterie de tests n’améliore pas l’état de santé général. Les soins préventifs doivent être personnalisés et doivent comporter une prise de décisions partagée entre votre médecin et vous.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs a été créé par l’Agence de la santé publique du Canada. Il s’agit d’un comité indépendant de professionnels de la santé qui travaillent à l’élaboration de lignes directrices pour les praticiens de première ligne ainsi que d’outils et de ressources pour la population.

(2) La campagne Choisir avec soin vise “à aider les cliniciens et les patients à engager un dialogue sur les tests et les traitements inutiles, et à faire des choix intelligents et efficaces en matière de soins de santé qui tiennent compte des besoins en soin particuliers d’une personne”.

Psychomédia avec sources : GÉCSSP, Le médecin de famille canadien.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Le 5 mai 2017.

La maigreur des mannequins est dans le viseur du gouvernement depuis de nombreuses années. La loi santé de 2016 s’est engagée à lutter contre ce fléau, qui pousse de nombreux jeunes à adopter des comportements alimentaires déséquilibrés. Désormais, les mannequins devront justifier d’un bon état de santé physique et leurs photos, si elles sont retouchées, devront en faire apparaître la mention.

Certificat médical obligatoire pour tous les mannequins

La France est bien décidée à lutter contre la maigreur excessive des mannequins. Dans un décret, publié le 4 mai 2017, le gouvernement a décidé de frapper fort pour ne pas encourager les jeunes à la maigreur et à l’anorexie. Désormais, les mannequins professionnels devront, afin d’exercer leur métier, fournir un certificat médical visant à prouver leur bon état de santé.

Toutes les photographies à usage commercial de ces mannequins devront en outre porter la mention « photographie retouchée » lorsque ce sera le cas. Dans ce décret, qui entrera officiellement en application le 1er octobre 2017, le ministère de la Santé précise que cette mention devra être « apposée de façon accessible, aisément lisible et clairement différenciée du message publicitaire ou promotionnel ».

Les troubles du comportement alimentaire touchent 600 000 personnes en France

Ces dispositions entrent dans le cadre de la loi Santé, qui a été votée en janvier 2016. Elle vise à accentuer la lutte contre les troubles du comportement alimentaire, qui font chaque année de nombreuses victimes en France.

Les troubles du comportement alimentaires touchent principalement les adolescentes et les jeunes femmes. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, l’anorexie mentale toucherait jusqu’à 1,5 % des femmes, quand la boulimie affecterait environ la même proportion chez les 11-20 ans, qui représentent la population la plus concernée par cette maladie mentale. En tout, 600 000 jeunes seraient concernés par ce fléau, devenu la 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans.

Sybille Latour

En savoir plus sur les troubles de l’alimentation (anorexie, boulimie, hyperphagie)

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

À Montréal, le corps médical résiste toujours à l’aide à mourir

« À Montréal, le corps médical continue de résister à l’aide à mourir », rapporte la journaliste Isabelle Paré dans Le Devoir. Elle est accordée au compte-gouttes.

Selon les derniers rapports déposés par les établissements de santé pour la seconde partie de l’année 2016, moins de patients ont pu recevoir l’aide à mourir dans les hôpitaux de Montréal que dans la région « 450 » et dans la région de Québec, toutes proportions gardées.

« Il s’est réalisé au total 57 procédures d’aide à mourir durant les six derniers mois de 2016 dans les huit CIUSSS, CISSS et centres hospitaliers universitaires (CHU) de Montréal, comparativement à 75 dans les régions de la Montérégie et de Laval combinées.

“Ça reste très, très fermé, notamment dans la région ouest de Montréal et dans les hôpitaux universitaires, où il y a de très fortes poches de résistance. Et là, on parle des demandes officielles, mais il y a aussi des gens qui se font décourager avant même de le demander officiellement”, affirme Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé en droit des patients.

L’été dernier, Le Devoir avait révélé que le CUSM avait adopté illégalement une politique sur les soins de fin de vie excluant d’emblée que l’aide à mourir soit administrée dans son unité de soins palliatifs. Le portrait n’a guère changé, rapporte la journaliste.

Seul le CHUM, qui a accédé à la demande de quinze patients, comparativement à six lors des six premiers mois d’application de la loi, semble avoir sensiblement amélioré l’accès.

Plus d’informations dans Le Devoir : À Montréal, le corps médical continue de résister à l’aide à mourir.

Aide à mourir : 6 ordres professionnels réclament le renvoi de la loi fédérale en appel (Québec)

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Cannabis médical contre la douleur chronique : peu d’effets secondaires selon une étude

« Le cannabis médical semble avoir un profil d’innocuité avantageux lorsqu’il est utilisé par des patients qui sont considérés comme des consommateurs expérimentés et qui participent à un programme thérapeutique de douleur chronique sur une période d’un an », rapporte une étude publiée dans The Journal of Pain.

Le Dr Mark Ware de l’Hôpital général de Montréal du CUSM et de l’Université McGill et ses collègues ont mené cette étude avec 215 personnes souffrant de douleur chronique (non associée au cancer) qui prenaient du cannabis médical et 216 personnes également atteintes de douleur chronique qui ne consommaient pas de cannabis.

L’étude a été réalisée dans sept centres à travers le Canada (situés à Fredericton, Halifax, London, Montréal, Toronto et Vancouver).

Les consommateurs de cannabis avaient accès, à la pharmacie de leur hôpital, à du cannabis sous forme d’herbe contenant 12,5 % de THC. Ils ont consommé en moyenne 2,5 g par jour sous forme fumée, vaporisée (cigarette électronique) ou ingérée.

L’étude conclut qu’ils ne couraient pas plus de risque de subir d’effets secondaires indésirables graves que les non-utilisateurs, explique la Dre Aline Boulanger, coauteure de l’étude et directrice du Centre d’expertise de la douleur chronique au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal.

Les consommateurs de cannabis toléraient mieux la douleur, présentaient moins de détresse à l’égard des symptômes et rapportaient une meilleure humeur et une meilleure qualité de vie que le groupe témoin.

Aucune évidence n’a été trouvée d’effets indésirables sur les fonctions cognitives et pulmonaires ou dans les analyses sanguines.

Une augmentation du risque d’effets indésirables sans gravité a toutefois été constatée : maux de tête, nausées, étourdissements, somnolence et problèmes respiratoires associés au tabagisme.

« Il est important de tenir compte des limites de l’étude, souligne le Dr Ware. Les patients ont été recrutés sur une base volontaire, ils n’étaient pas sélectionnés au hasard et pour la plupart, ils consommaient déjà du cannabis à des fins médicales. Il semble donc que cette option thérapeutique soit relativement sécuritaire lorsqu’elle est utilisée par des personnes qui considèrent que ça les aide. Toutefois, nous ne pouvons pas tirer de conclusions hâtives quant à l’innocuité du cannabis chez les nouveaux utilisateurs. »

Psychomédia avec source : Université McGill.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Une checklist pour obtenir un bon diagnostic médical

Les erreurs de diagnostic sont les erreurs médicales les plus fréquentes. Elles ont souvent de graves conséquences. Une étude récente de la National Academy of Medicine (NAM) américaine indique que la plupart des gens connaîtront au moins une erreur de diagnostic dans leur vie.

Voici une « checklist », présentée par la NAM (1), pour aider les patients à participer au processus de diagnostic.

Bien raconter son histoire

Lorsque vous racontez votre histoire au médecin :

  • Soyez clair : prenez le temps de clarifier quand vos symptômes ont commencé, ce qui fait qu’ils s’améliorent ou empirent, s’ils sont liés à la prise de médicaments, au fait de manger, de faire de l’exercice, ou à une certaine heure de la journée.

  • Soyez complet : essayez de vous rappeler toute l’information importante concernant votre problème de santé. Prenez quelques notes écrites et apportez-les avec vous. Faites-vous aider par un membre de votre famille si possible.

  • Soyez précis : si vous rencontrez plusieurs professionnels, assurez-vous qu’ils entendent tous la même histoire au sujet votre problème de santé.

Être un(e) bon(ne) historien(ne)

  • Rappelez-vous quels traitements vous avez essayés dans le passé, s’ils ont aidé, et, le cas échéant, quels effets secondaires vous avez eus.

  • Pensez à comment votre maladie a progressé au fil du temps.

  • Pensez aux antécédents médicaux de votre famille et si vous pouvez être à risque de maladies similaires.

Garder de bons dossiers

  • Gardez vos propres dossiers des résultats de tests, des références,
    et des admissions à l’hôpital.

  • Gardez une liste précise de vos médicaments.

  • Apportez votre liste de médicaments avec vous lorsque vous consultez votre médecin ou votre pharmacien.

Être un consommateur averti

  • Renseignez-vous sur votre maladie en consultant des sources fiables sur Internet ou en visitant une bibliothèque locale.

  • Renseignez-vous sur les tests ou les procédures que vous avez passés.

  • Renseignez-vous sur vos médicaments :

    • Sachez leurs noms génériques et noms de marque. Par exemple : Tylenol (nom de marque) et acétaminophène (nom générique).
    • Sachez ce qu’ils traitent.
    • Sachez quelles quantités (doses) vous devez prendre.
    • Sachez à quel moment de la journée vous devez les prendre.
    • Sachez quels effets secondaires surveiller et rapporter à votre clinicien.
    • Sachez s’ils interagissent avec des aliments ou d’autres médicaments.

Prendre en charge et gérer sa santé

  • Lors de la rencontre avec votre clinicien, utilisez ces 3 questions pour obtenir le bon diagnostic :

    1. Qu’est-ce qui pourrait causer mon problème ?
    2. Quoi d’autre pourrait causer mon problème ?
    3. Quand recevrais-je mes résultats de tests, et que dois-je faire pour assurer le suivi ?
  • Si vous avez plus d’un clinicien, assurez-vous que chacun sait ce que les autres pensent et planifient.

  • Assurez-vous que chaque clinicien sache tout de vos résultats de tests, médicaments ou autres traitements.

  • Soyez informé(e) et impliqué(e) dans les décisions concernant votre santé.

Connaître ses résultats de test

  • Assurez-vous que vous et votre clinicien obteniez les résultats de tous les tests que vous passez.

  • Ne présumez pas que « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ; appelez et vérifiez vos résultats de test.

  • Demandez ce que les résultats de tests signifient et ce qui doit être fait ensuite.

Faire le suivi

  • Demandez quand vous devez prendre un autre rendez-vous avec votre médecin une fois que vous aurez commencé le traitement.

  • Demandez à quoi nous attendre du traitement ou ce qu’il fera pour vous.

  • Demandez ce que vous devez faire si vous avez de nouveaux symptômes ou commencez à vous sentir pire.

S’assurer qu’il s’agit du bon diagnostic

Continuer à prendre des notes et suivre vos progrès

  • Continuez à prendre des notes sur votre santé et partagez-les, dans un format organisé, avec votre équipe de soin.

(1) Adaptation d’une liste préparée par la National Patient Safety Foundation et la Society to Improve Diagnosis in Medicine. Traduction libre de Psychomédia.

Psychomédia avec source : US National Academy of Medicine.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Secret médical : une législation bien précise

Un médecin peut-il dévoiler des éléments sur la vie privée de son patient dans des cas de force majeure ? C’est la question que soulève la révélation des tendances suicidaires d’

Andreas Lubitz dans son dossier médical, qui pourrait expliquer sa décision de provoquer le crash d’un A320 dans les Alpes françaises le 24 mars.

En France la loi est claire : « Dès l’instant que vous entrez dans le cabinet d’un médecin, le secret est général et absolu, le médecin ne peut rien révéler de la consultation », rappelle Raphaële Schapira sur le plateau de France 2.

Il existe pourtant des cas particuliers qui justifient de passer outre cette règle : « Lorsqu’il y a des sévices sur des enfants ou des personnes vulnérables, ou lorsqu’un parent connu comme être dangereux détient une arme ou dit vouloir s’en procurer une », précise la journaliste.

Dans le cas d’Andreas Lubitz, la législation française n’aurait pas permis de connaître ses antécédents médicaux.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Le témoignage poignant de Josef Schovanec, autiste
Quelles sont les limites du secret médical ?
1,5 million de Français souffrent de troubles bipolaires
En Belgique, les non-voyants peuvent conduire sur un circuit
News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR