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Désertification médicale : la ministre de la Santé s'engage

Désertification médicale : la ministre de la Santé s'engage

La nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’investit dans la lutte contre la désertification médicale. Le 29 juin 2017, elle s’est rendue dans la maison de santé de Renazé (Pays de la Loire) pour signifier son engagement auprès des fonctionnaires oeuvrant sur le terrain. 

La ministre de la Santé cherche à comprendre le problème sur le terrain 

« Je suis ici pour identifier les blocages et voir ce qu’on peut lever comme frein ». Recueillies par nos confrères d’Ouest France, les intentions exprimées par la nouvelle ministre de la Santé sont claires. Par ces premiers pas sur le terrain dès son entrée en fonction, elle ouvre une cellule d’écoute dans les milieux ruraux, où la population souffre de la désertification médicale. 

Dans la petite maison de santé de Renazé, composée de six médecins et de quatre infirmières qui travaillent aussi à l’hôpital le plus proche, le personnel semble soulagé par la présence de la ministre de la Santé. « Madame la Ministre, merci d’être venue nous voir et observer ce qu’il se passe dans le monde rural » : le Maire de la ville, lui aussi, apprécie la manière dont Agnès Buzyn accomplit son travail. 

La gestion des enveloppes budgétaires peut freiner les solutions 

Reconnaissant que la gestion des enveloppes budgétaires ne permet pas toujours d’avancer correctement les projets en cours, la ministre de la Santé souhaite augmenter le nombre de maisons de santé. Objectif : faciliter l’accès aux soins pour tous – même dans les zones rurales – et soulager les quelques professionnels de santé qui y résident encore.

Dans la maison de santé de Rénazée, les quinze membres du personnels ont en charge plus de 8 000 patients. Finalement, cette visite apparaît donc comme un pré-requis indispensable au rapport que devait rendre la ministre de la Santé à Édouard Philippe, le Premier ministre. Ce dernier prononcera en effet un discours sur les plans d’actions majeurs du gouvernement devant le Parlement le 4 juillet 2017. 

Marie-Hélène Hérouart 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Aide médicale à mourir : deux Québécois s’adressent aux tribunaux

Deux malades québécois à qui l’aide médicale à mourir a été refusée puisqu’ils ne sont pas mourants s’adressent aux tribunaux, rapporte Radio-Canada.

« Les critères élaborés par la Cour suprême en vertu de la Charte canadienne pour accéder à l’aide médicale à mourir ne comprenaient pas de conditions relatives à la proximité de la mort », peut-on lire dans la requête déposée le 14 juin au Palais de justice de Montréal par M. Jean Truchon et Mme Nicole Gladu.

Les demandeurs, représentés par le cabinet de Me Jean-Pierre Ménard, demandent à la Cour supérieure du Québec de reconnaître qu’ils ont droit à cette aide, puisqu’ils répondent à tous les autres critères établis par la Cour suprême dans l’arrêt Carter de février 2015 : ils sont majeurs, ils souffrent de problèmes de santé irrémédiables, ils éprouvent tous deux des souffrances intolérables et ils ne font pas l’objet de pressions extérieures. Ils ne seraient pas dépressifs, selon des médecins qui les ont rencontrés.

« En ajoutant respectivement le critère de “fin de vie” et de “mort raisonnablement prévisible”, la loi québécoise et la Loi C-14 ajoutent un critère restrictif qui n’est pas présent dans l’arrêt Carter », précisent-ils.

« On a retiré à des milliers de Canadiens le droit de l’aide médicale à mourir. La loi fédérale a eu pour effet d’enlever ce droit à des gens qui l’avaient reçu de la Cour suprême », souligne Me Jean-Pierre Ménard.

La requête est la première contestation juridique de la loi québécoise. La loi fédérale a été contestée en Colombie-Britannique peu de temps après son adoption.

À Montréal, le corps médical résiste toujours à l’aide à mourir (mars 2017)

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Radio-Canada, Cabinet Ménard, Martin, avocats.
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C’est la fin de la visite médicale pour les salariés

Dans le cadre de la loi Travail, la visite médicale lors d’une embauche disparait pour laisser place à un entretient basé sur l’information et la prévention auprès des salariés.

Une baisse du nombre de médecins du travail

Face à la baisse du nombre de médecin du travail, passant de 6 435 en 2010 à 5 048 fin 2014, dont la majorité est âgée de plus de 55 ans, le gouvernement a revu l’obligation de passe la visite médicale d’embauche. Cette visite qui avait avant pour but de déclarer le salarié apte ou non à travailler sur son poste, se transformera en une visite d’information et de prévention

Cette visite pourra être effectuée par un médecin ou un infirmier dans les 3 mois suivant l’entrée du salarié dans l’entreprise.

Autre changement, si la visite se renouvelait tous les 2 ans, assortie d’une attestation, cette nouvelle visite sera renouvelée  tous les 5 ans.

Pour le gouvernement, il n’y a pas de crainte à avoir, l’attention portée aux salariés restera identique. Toutefois, les craintes des syndicats portent sur le manque de lien avec les risques psychosociaux et les pathologies liées.

L’allergologie désormais reconnue comme spécialité médicale à part entière en France

Le gouvernement français a pris la décision de reconnaître l’allergologie comme une spécialité médicale à part entière. Un arrêté publié le 26 décembre au Journal Officiel permet ainsi pour la première fois aux internes en médecine de se spécialiser en allergologie. Trente étudiants pourront être formés au cours de l’année 2017-2018.

Près de 30 % des Français (18 millions) sont allergiques, contre 2 à 3 % en 1970, selon les chiffres de l’association Asthme et Allergies, rapporte AFP.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, d’ici à 2050, la moitié de la population occidentale sera touchée, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution.

La France compte quelque 1 200 allergologues, des médecins généralistes, pneumologues ou encore dermatologues qui ont suivi une formation complémentaire de deux ans pour se « sur-spécialiser », indiquait le Syndicat français des allergologues (Syfal) en mars.

Illustration: Syfal

Psychomédia avec source : Le Parisien (AFP).
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Consultation médicale à 25 euros : l'Assurance Maladie met en garde

Les médecins ne veulent pas attendre la revalorisation de la consultation pour l'augmenter de 2 euros

Alors que la revalorisation du tarif de la consultation médicale est prévue pour le 1er mai 2017, l’Assurance Maladie a prévenu les praticiens « rebelles » qui tenteraient de faire passer la hausse avant l’heure.

L’Assurance Maladie prête à sanctionner les médecins

Alors que la revalorisation tarifaire des médecins doit entrer en vigueur le 1er mai 2017, certains syndicats de médecins se montrent impatients et ont menacé de pratiquer la revalorisation de 2 euros (portant la consultation à 25 euros) avant la date butoir.

L’Assurance Maladie prévient ces médecins via le site Internet pourquoidocteur.fr qu’elle engagera des sanctions à l’encontre des praticiens souhaitant anticiper la revalorisation. Les sanctions prévues correspondront à la suspension de la prise en charge des cotisations sociales des médecins et jusqu’au déconventionnement temporaire de médecin (entrainant l’absence de remboursement pour le patient).

Un délai pour contraintes juridiques

L’assurance Maladie rappelle que les revalorisations tarifaires dépendent de contraintes juridiques, freinant leur mise en œuvre. Selon l’institution, ce délai est de 6 mois, une fois le texte publié au Journal Officiel. Elle rappelle également que les syndicats de médecins « sont parfaitement au courant de cette contrainte juridique ». La CNAM rappelle ainsi que tout encouragement à revaloriser la consultation avant l’heure entrainerait le non-respect de l’accord conventionnel signé le 25 août dernier. 

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Baidu lance un chatbot de consultation médicale basé sur l’intelligence artificielle

Le géant de l’Internet chinois Baidu, dont le moteur de recherche est le plus important en Chine, a annoncé le lancement de Melody, un chatbot (agent conversationnel) d’assistance médicale basé sur une intelligence artificielle qui est désormais intégré à l’application Baidu Doctor lancée en 2015.

« Melody est conçu pour gagner du temps dans des discussions en ligne entre les médecins et les patients, et fournir des informations contextuelles pertinentes aux médecins pour les assister dans leurs recommandations et les options de traitement », indique le communiqué de Baidu.

« Quand un patient ouvre l’application pour poser une question, Melody lui pose des questions supplémentaires pertinentes pour clarifier des informations telles que la durée, la gravité et la fréquence des symptômes. Il peut également poser des questions sur des symptômes supplémentaires éventuellement liés à la condition de santé, mais que le patient n’a pas mentionnée initialement. »

« Il peut aussi suggérer des options de traitement possibles au médecin, qui peut choisir de les communiquer au patient ou de développer ses propres recommandations. »

Melody incorpore des techniques d’intelligence artificielle telles que l’apprentissage profond (deep learning) et le traitement du langage naturel.

« Ceci n’est que le début d’une transformation beaucoup plus grande qu’entraînera l’intelligence artificielle dans l’industrie de la santé », souligne le directeur scientifique de Baidu, Andrew Ng.

Melody n’est disponible qu’en chinois et en Chine sur l’application Baidu Doctor pour Android et iOS.

Psychomédia avec source : Baidu.
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L’aide médicale à mourir peut demeurer en vigueur au Québec

La Cour d’appel du Québec a donné raison, le 22 décembre, au gouvernement du Québec et a infirmé le jugement de la Cour supérieure qui avait suspendu, le 1er décembre, l’application de la Loi concernant les soins de fin de vie.

La Cour supérieure avait statué que cette loi était en conflit avec le Code criminel fédéral. Dans l’attente du jugement de la Cour d’appel, la loi est entrée en vigueur le 10 décembre comme prévu.

Selon la Cour d’appel, le juge de la Cour supérieure a erronément appliqué la doctrine légale selon laquelle les lois fédérales ont préséance sur les lois provinciales.

Pour que les lois fédérales aient préséance, a tranché la Cour d’appel, il faut qu’elles soient valides. Or, en février 2015, les articles du Code criminel qui interdisaient l’aide médicale à mourir ont été déclarés inconstitutionnels et ont été invalidés par la Cour suprême du Canada.

Cette dernière a toutefois suspendu temporairement la déclaration d’invalidité pour un an, jusqu’au 6 février 2016, afin de permettre au Parlement fédéral de modifier sa loi.

Selon la Cour d’appel, cette suspension visait justement « à permettre au Parlement et aux législatures provinciales qui le souhaitent de légiférer dans les meilleurs délais à l’égard de l’aide médicale à mourir dans leurs sphères de compétences respectives », écrit la Cour.

« La Loi concernant les soins de fin de vie est une législation portant sur la santé qui relève de la compétence législative du Québec », écrivent les trois juges de la Cour d’appel.

Le jugement de la Cour supérieure avait fait suite à une demande d’injonction provisoire sur le motif que les articles du Code criminel demeuraient en vigueur jusqu’à ce que le gouvernement fédéral ait modifié sa loi. Le jugement de la Cour d’appel porte sur ce motif de la prépondérance des lois fédérales. La validité constitutionnelle de la loi peut continuer à être contestée devant la Cour supérieure pour d’autres motifs, souligne la Cour d’appel dans son jugement.

Psychomédia avec source : La presse Canadienne (Le Devoir).
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Consultation médicale : une hausse en janvier ?

Les médecins généralistes souhaitent une consultation à 25 euros

Le métier de médecin généraliste fait fuir de plus en plus de jeunes. Pourquoi ? Avant tout la rémunération qui a du mal à évoluer. L’occasion de préparer la renégociation de la convention médicale, prévue en février 2016.

Qu’en pensent les médecins généralistes ?

Avant la renégociation de la convention médicale 2016,  l’idée est de mesurer la tendance auprès de la profession sur le terrain.  1 000. C’est le nombre de généralistes en moins chaque année, disparitions participant aux déserts médicaux, notamment en zone rurale.

Les généralistes souhaitent une revalorisation du montant de la consultation à 25 euros. Mais s’ils n’obtiennent pas satisfaction, comment faire évoluer leur profession ?

Les idées ne manquent pas : grève administrative, déconventionnement, non application du tiers payant, augmentation de la consultation sans autorisation

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Hypnose médicale : quand est-elle efficace ? (rapport remis au ministère de la Santé, France)

Dans un rapport remis à la Direction Générale de la Santé, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont évalué l’efficacité de l’hypnose dans le traitement de plusieurs pathologies.

L’hypnose, précisent-ils, n’est ni un état de vigilance ni un état de sommeil, mais un état modifié de conscience. À l’échelle biologique, des techniques d’imagerie cérébrale ont mis en évidence des modifications de l’activité de certaines régions cérébrales lors de suggestions chez une personne sous hypnose.

Sont distingués trois types d’hypnose médicale : l’hypnoanalgésie qui est utilisée comme méthode antalgique, l’hypnosédation qui couple l’hypnose à des produits anesthésiques et enfin l’hypnothérapie à visée psychothérapeutique.

En plus de ces pratiques, le rapport s’intéresse à la technique de l’EMDR – « Eye Movement Desensitization and Reprocessing » ou « désensibilisation et retraitement par mouvements oculaires » – car elle fait intervenir certaines pratiques issues de l’hypnose. Elle a été développée pour traiter le syndrome de stress post-traumatique.

En France, le terme d’hypnothérapeute n’est pas protégé et les formations à l’hypnose sont dispensées autant par les universités (diplômes non reconnus par l’ordre des médecins) que par des associations ou des organismes privés.

L’étude menée par Bruno Falissard et ses collègues (1) a analysé 52 essais cliniques portant sur l’hypnose ainsi que 17 essais concernant l’usage de l’EMDR.

Les études, concluent-ils, confirment le potentiel de l’hypnose pour le traitement du syndrome du côlon irritable. Des séances régulières d’hypnothérapie limiteraient les symptômes digestifs.

Elles montrent aussi que, grâce à l’hypnose, l’usage de médicaments antalgiques ou sédatifs peut être réduit lors d’interventions chirurgicales sous anesthésie locale ou générale.

Les données actuelles, rapportent-ils, n’assurent pas l’avantage de l’hypnose par rapport aux traitements classiques du syndrome de stress post-traumatique, mais l’EMDR aurait fait ses preuves. Les thérapies cognitivo-comportementales centrées sur le traumatisme et l’EMDR seraient même les plus efficaces des psychothérapies dans ce cas.

Mais les données actuelles sont insuffisantes pour la majorité des autres applications de l’hypnose telles que la prise en charge de la douleur pendant l’accouchement, la prévention de la dépression post-partum, la schizophrénie, le sevrage tabagique et les soins dentaires chez l’adulte et l’enfant.

Aucun effet indésirable grave ne paraît attribuable à l’hypnose.

Le rapport recommande la « création d’un système de surveillance pour recueillir les données issues du terrain, mais surtout pour éviter le risque inhérent à tout recours alternatif aux thérapeutiques non conventionnelles : celui de retarder ou d’entraver l’accès à des soins conventionnels qui seraient par ailleurs nécessaires ».

(1) Juliette Gueguen, Caroline Barry et Christine Hassler

Psychomédia avec sources : Inserm (communiqué), Inserm (rapport).
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Ialugen Advance, l’expertise médicale au service de la cosmétique

A la pointe de la biotechnologie, les Laboratoires Genévrier sont le quatrième laboratoire pharmaceutique français indépendant.

Déjà connus pour leur innovation dans le domaine de la cosmétique orale avec Ialugen R3 – ce complément alimentaire aux 3 actifs jeunesse récompensé à plusieurs reprises par une Victoire de la Beauté – , les Laboratoires Genévrier lancent à présent une gamme anti-âge de cosmétiques baptisée Ialugen Advance.

Cette gamme anti-âge dédiée à tous les types de peaux, jeunes et matures, est formulée à base d’acide hyaluronique et d’ingrédients jeunesse synergiques et comprend actuellement quatre produits.

Dès l’âge de 35 ans pour combattre les signes de l’âge, il y a donc la Crème Anti-Âge Régénérante, une formule qui réunit acide hyaluronique, collagène, des protéines notamment EGF qui stimulent le renouvellement cellulaire et un extrait de Physalis Angulata.

Premier programme à effet combleur qui s’utilise en cure de 14 jours, le Soin effet combleur de haute précision sans injection est un coffret composé d’un gel filler qui renferme 6 typologies différentes d’acide hyaluronique, d’une crème revitalisante et de deux applicateurs micro-dermiques.

Grâce à ces applicateurs, il est possible de déposer le gel filler sur des zones très précises du visage, du cou ou du décolleté. On applique ensuite la crème revitalisante matin et soir pendant 14 jours pour une efficacité optimale. A la clé, c’est une peau plus douce, plus lisse et raffermie visiblement.

Pour une action interne, la gamme Ialugen Advance comprend tout naturellement aussi un complément alimentaire : les Capsules anti-âge revitalisantes, seule formule combinant acide hyaluronique et collagène biodisponibles, coenzyme Q10 et pycnogénol, un extrait d’écorce de pin maritime pour un teint lumineux, un visage moins fatigué et une peau plus souple.

La Brume Régénerescence associe quant à elle acide hyaluronique hydratant et actifs de fruits aux propriétés antioxydantes, détoxifiantes et tonifiantes. Elle s’utilise après application du soin ou bien en journée sur son maquillage pour un effet fraîcheur et une peau repulpée.

A découvrir courant 2015 la Crème Capital Jeunesse Photoprotect, un soin formulé pour combattre également le photovieillissement et adapté à tous les types de peaux dès 25 ans.

(Gamme Ialugen Advance, Laboratoires Genévrier. Disponible en pharmacies et parapharmacies. A partir de 29,90 €, la boîte de 30 capsules anti-âge revitalisantes)


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