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Les « produits naturels » à base de plantes parfois pris en combinaison dangereuse avec des médicaments

Certains « produits naturels » à base de plantes (phytothérapie) et compléments alimentaires sont utilisés avec des médicaments incompatibles Continuer la lecture de Les « produits naturels » à base de plantes parfois pris en combinaison dangereuse avec des médicaments

Médicaments anti-reflux acide : effets indésirables graves à long terme

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole (Mopral, Losec…) ont des effets indésirables graves à long terme, indique la revue Prescrire dans son numéro d’octobre.

« Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole sont utilisés dans des œsophagites, des symptômes liés à un reflux gastro-œsophagien et des ulcères gastroduodénaux. »

« Ils exposent à peu d’effets indésirables graves à court terme. Mais ce n’est pas le cas à long terme : infections, fractures, hyponatrémies, etc. Or l’arrêt d’un inhibiteur de la pompe à protons est rendu difficile par un rebond d’acidité, qui conduit souvent à poursuivre la prise », indique la revue.

« Un suivi d’environ 350 000 patients aux États-Unis d’Amérique pendant 5,7 ans a montré une augmentation de 25 % de la mortalité chez les patients sous inhibiteur de la pompe à protons par rapport aux patients sous antihistaminique H2, un autre groupe de médicaments utilisés dans les mêmes situations. Le risque est apparu d’autant plus grand que le traitement a duré plus d’un mois.

Ce type d’étude ne permet pas d’éliminer tous les biais méthodologiques et ne permet pas de démontrer un lien de cause à effet, mais celle-ci a été effectuée en prenant de nombreuses précautions, et d’autres études ont eu des résultats similaires. »

Et de conclure :

« Cela remet en question la balance bénéfices-risques des traitements chroniques d’entretien ou à visée préventive avec un inhibiteur de la pompe à protons, par exemple en association avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), surtout quand le risque digestif est faible.

Cela incite à gérer avec soin l’arrêt d’un traitement par inhibiteur de la pompe à protons, par exemple en expliquant au patient l’importance de passer à un autre traitement en cas de phénomène de sevrage.

Cela incite aussi à ne pas prescrire ni conseiller trop vite un de ces médicaments, et à savoir utiliser d’autres antiacides. »

Les médicaments anti-reflux acide liés à une carence en vitamine B12 (fatigue, faiblesse…)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Hypertension : l’alimentation peut éliminer le besoin de médicaments

Les personnes atteintes d’hypertension peuvent réduire et même éliminer leur besoin de médicaments antihypertenseurs en faisant des changements dans leur mode de vie, selon une étude présentée lors des séances scientifiques 2018 de l’American Heart Association.

Les changements du mode de vie sont la première étape pour diminuer la tension artérielle selon les lignes directrices de 2017 de l’American College of Cardiology, rappelle le communiqué des chercheurs.

« Les modifications du mode de vie, dont une alimentation plus saine et la pratique régulière d’exercices physiques, peuvent réduire considérablement le nombre de patients qui ont besoin d’un médicament pour abaisser leur tension artérielle. C’est particulièrement le cas chez les personnes dont la tension artérielle se situe entre 130 et 160 mmHg de pression systolique et entre 80 et 99 mmHg de pression diastolique », explique le Dr Alan Hinderliter de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, coauteur.

Les chercheurs ont mené cette étude avec 129 hommes et femmes en surpoids ou obèses âgés de 40 à 80 ans. Leur tension artérielle se situait entre 130-160/80-99 mmHg, mais ils ne prenaient pas de médicaments antihypertenseurs. Plus de la moitié étaient candidats à ces médicaments selon des lignes directrices récentes.

Ils ont été assignés au hasard à l’une des trois interventions suivantes pendant 16 semaines :

  • modification de l’alimentation pour adopter le régime DASH conçu pour diminuer la pression artérielle (mettant l’accent sur les fruits, légumes, et produits laitiers faibles en gras et minimisant la consommation de viande rouge, sel et sucreries) et participation à un programme de gestion du poids qui comprenait un counseling comportemental et des sessions d’exercices supervisés trois fois par semaine ;

  • modification de l’alimentation (régime DASH) seulement, avec l’aide d’une nutritionniste ;

  • pas de changement des habitudes en matière d’exercice ou d’alimentation.

Ceux qui ont suivi le régime DASH et participaient au groupe de gestion du poids ont perdu en moyenne 8,6 kilos (19 livres) et avaient une tension artérielle réduite en moyenne de 16 mmHg systolique et 10 mmHg diastolique à la fin des 16 semaines. (Perdre du poids : 10 stratégies utilisées par les gens qui réussissent)

Ceux qui suivaient seulement le régime DASH présentaient une baisse moyenne de la tension artérielle de 11 mmHg systolique et de 8 diastolique.

Ceux qui n’ont pas modifié leurs habitudes alimentaires ou d’exercice ont connu une baisse de leur tension artérielle de 3 mmHg systolique/4 diastolique en moyenne.

À la fin de l’étude, seulement 15 % des personnes qui avaient modifié leur alimentation et leurs habitudes d’exercice avaient besoin de médicaments antihypertenseurs comparativement à 23 % dans le groupe qui n’avait modifié que leur alimentation. Il n’y a eu aucun changement dans le besoin de médicaments chez ceux qui n’ont rien changé – près de 50 % ont continué à satisfaire aux critères de traitement de l’hypertension.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Une différence dans l’alimentation des personnes prenant des médicaments contre l’hypertension

Les personnes souffrant d’hypertension artérielle ont tendance à ne compter que sur les médicaments pour réduire leur risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque, plutôt que de diminuer leur consommation de sel, suggère une étude présentée au congrès de l’European Society for Cardiology.

L’excès de sel est l’une des causes les plus importantes d’hypertension, soulignent les chercheurs.

Kazuto Ohno de l’Enshu Hospital (Hamamatsu, Japon) et ses collègues ont mené cette étude avec 12 422 personnes prenant des médicaments contre l’hypertension, suivies pendant 7 ans. L’apport individuel en sel était estimé à partir d’un échantillon d’urine.

Les niveaux de pression artérielle se sont améliorés au cours du suivi dans tous les groupes, mais l’apport individuel en sel a également augmenté dans tous les groupes.

Les participants ont été divisés en trois groupes selon qu’on leur avait prescrit un, deux ou trois médicaments antihypertenseurs.

Chez ceux qui prenaient plusieurs antihypertenseurs, la consommation de sel était plus élevée que chez ceux qui n’en prenaient qu’un seul.

Pour plus d’informations sur le sel dans l’alimentation ainsi que sur les médicaments hypertenseurs, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : European society of cardiology.
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Trouble de l’attention et hyperactivité (TDAH) : les meilleurs médicaments selon une analyse des études

(TDAH), le plus efficace et le plus sûr pour le traitement à court terme est le méthylphénidate (Ritalin, Ritaline) pour les enfants et les amphétamines pour les adultes, selon une analyse des études comparant l’efficacité et l’innocuité de sept médicaments contre un placebo, publiée dans

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Andrea Cipriani de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé 133 essais cliniques randomisés, 81 menés avec un total de 10 068 enfants et adolescents et 51 avec un total de 5 362 adultes.

Les études comparaient entre eux ou à un placebo, l’efficacité et les effets secondaires des sept médicaments disponibles pour le traitement du TDAH, pris pendant 12 semaines :

  • amphétamines (dont la lisdexamfétamine)
  • atomoxétine
  • bupropion
  • clonidine
  • guanfacine
  • méthylphénidate
  • modafinil

« Bien qu’ils soient couramment prescrits pour les personnes atteintes du TDAH, l’étude ne comprenait les médicaments antipsychotiques ou antidépresseurs, car ils ne traitent pas les symptômes fondamentaux du TDAH. »

« Les modifications environnementales – telles que les changements apportés pour minimiser l’impact du TDAH dans la vie quotidienne – et les thérapies non pharmacologiques devraient être considérées en premier dans le traitement du TDAH, mais pour les personnes qui ont besoin de traitements médicamenteux, notre étude conclut que le méthylphénidate devrait être le premier médicament offert aux enfants et aux adolescents, et les amphétamines devraient être le premier médicament offert aux adultes », indiquent les auteurs.

À court terme, les médicaments « peuvent constituer des options thérapeutiques efficaces et sûres pour les enfants, les adolescents et les adultes », conclut M. Cipriani.

Les données disponibles permettaient seulement de comparer l’efficacité à 12 semaines, « alors que nous savons que les enfants et les adultes peuvent prendre ces médicaments plus longtemps ». « Il est urgent de mener d’autres recherches pour confirmer les effets à long terme des médicaments contre le TDAH. »

Ces médicaments « ne sont pas une cure permanente pour le TDAH, mais peuvent aider les patients à mieux se concentrer, à être moins impulsifs, à se sentir plus calmes et à apprendre et pratiquer de nouvelles habiletés », précise le communiqué des chercheurs. « Des pauses thérapeutiques sont parfois recommandées pour évaluer si le médicament est toujours nécessaire, mais le traitement du TDAH peut être pris pour des périodes de plus de 12 semaines. »

Pour plus d’informations sur le TDAH et les médicaments du TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The Lancet (press release), The Lancet (article).
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Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Le 18 juillet 2018.

Si vous devez suivre des traitements médicamenteux pendant les vacances, pensez à bien vous renseigner sur leurs effets. Certains peuvent déshydrater ou amplifier les effets de la chaleur.

Respecter les conditions de conservation

Chaleur et médicaments ne font pas toujours bon ménage. C’est pourquoi l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a tenu à publier quelques conseils pratiques pour éviter d’éventuels effets secondaires indésirables. « En cas de vague de chaleur, certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur », note l’agence.

S’il fait chaud, ne prenez pas l’initiative d’arrêter « votre traitement sans demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien » mais pensez bien à « respectez les conditions de conservation indiquées dans la notice et évitez d’exposer vos médicaments directement au soleil ». Parmi les médicaments qui peuvent provoquer des troubles de l’hydratation, on trouve les diurétiques. Ces médicaments augmentent la sécrétion rénale de sodium, ce qui accroit le volume des urines.

Faire le point avec son pharmacien

Certains médicaments peuvent altérer la fonction rénale. C’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprophène, mais également de certains antibiotiques (notamment les sulfamides), d’antiviraux (notamment l’indinavir) et de certains antidiabétiques. Si vous devez en prendre et qu’il fait très chaud, pensez à vous rendre chez votre pharmacien pour qu’il vous conseille.

Il faudra être également prudent avec les lecteurs de glycémie car « l’exposition des bandelettes (ou électrodes), des solutions de contrôle et des lecteurs directement au soleil, à des températures élevées, à de fortes variations de températures ou à une atmosphère humide peut avoir une incidence sur leur bon fonctionnement », ajoute l’ANSM. Enfin, soyez vigilant avec les traitements que vous devez vous appliquer sur la peau comme les solutions contre l’acné, des antiseptiques locaux ou des antimycosiques.

Marine Rondot

Canicule : pourquoi la chaleur sèche est plus agréable que la chaleur humide ?

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Nombreux cas de médicaments administrés à la mauvaise personne dans les hébergements pour aînés dont les CHSLD (Québec)

Les erreurs de médicaments administrés à la mauvaise personne sont fréquentes dans les centres d’hébergement privés pour personnes âgées et dans les CHSLD.

Une étude menée auprès du Centre antipoison du Québec recense en une année près de 500 appels, provenant principalement des centres d’hébergement privés, concernant l’administration de médicaments à une mauvaise personne, rapporte Radio-Canada.

L’étude, menée par le pharmacien toxicologue de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et ses collègues et publiée dans le Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine, s’appuie sur des données fournies par le Centre antipoison du Québec et concerne des CHSLD, des résidences privées et des ressources d’hébergement en milieu familial.

La moitié des patients (51 %) ont reçu au moins 5 médicaments différents qui ne leur avaient pas été prescrits. La plupart des patients (82 %) n’avaient pas de symptômes au moment de l’appel au centre antipoison ; cependant, un tiers (34 %) des expositions ont été considérées comme potentiellement toxiques et ont été traitées à l’hôpital.

Les classes de médicaments les plus fréquemment impliquées incluaient les antihypertenseurs, les antiarythmiques et les antipsychotiques. En particulier, près du quart (23 %) des cas de mauvaise administration de l’antipsychotique clozapine (Clozaril) ont entraîné des effets modérés ou graves. Aucun décès n’a été signalé.

Le nombre de cas où des médicaments ont été administrés à la mauvaise personne est probablement supérieur à 500, estime le chercheur, puisque l’étude ne concerne que les personnes appelant le Centre antipoison pour signaler l’erreur.

Pour la seule année 2015-2016, le ministère de la Santé a reçu 48 000 rapports d’erreur liés à la médication produits dans les Centres de soins de longue durée (CHSLD), qui font partie du réseau de la santé publique), indique le chercheur. De ce nombre, environ 1 400 (3 %) cas concernent l’administration d’un médicament au mauvais patient.

« Ce ne sont pas toutes des erreurs graves, a nuancé M. Dubé. Il s’agit parfois de l’oubli d’une dose ou d’une dose administrée une heure plus tard que prévu. » Sur les 48 000 erreurs, 42 % relèveraient de l’omission, soit l’oubli d’une dose, ou d’une dose erronée.

Du fait que les personnes âgées prennent généralement plusieurs médicaments, les risques de complications médicales sont augmentés (en raison notamment des interactions).

« Toute erreur liée à la médication devrait être considérée comme une urgence médicale », estime le chercheur.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine.
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Hypertension : rappel de médicaments contenant du valsartan au Canada (et ailleurs)

Comme d’autres pays, Santé Canada effectue un rappel de plusieurs médicaments contenant du valsartan.

« Plusieurs médicaments contenant l’ingrédient valsartan font l’objet d’un rappel par leurs fabricants. Une impureté, la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), a été trouvée dans le valsartan utilisé dans ces produits », indique Santé Canada dans un communiqué daté du 9 juillet.

Le valsartan a été fourni par l’entreprise chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals.

« Les médicaments contenant du valsartan sont prescrits aux patients qui font de l’hypertension afin de prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Ces médicaments sont également utilisés chez les patients qui ont récemment eu une insuffisance cardiaque ou une crise cardiaque. »

« La NDMA est une substance potentiellement cancérogène pour l’humain, ce qui signifie qu’elle pourrait causer le cancer en cas d’exposition à long terme. »

Cinq entreprises ont des produits visés par le rappel.

Liste des produits touchés sur le site de Santé Canada : Rappel de plusieurs médicaments contenant du valsartan en raison d’une contamination potentiellement cancérogène.

Santé Canada conseille :

  • Continuez de prendre votre médicament s’il contient du valsartan, à moins que votre médecin ou votre pharmacien ne vous ait dit d’arrêter.

  • Si vous prenez un médicament contenant du valsartan, parlez à votre pharmacien qui peut vous dire si votre médicament fait l’objet d’un rappel.

  • Si vous avez utilisé un produit visé par le rappel, communiquez avec votre professionnel de la santé dès que possible pour discuter des options de traitement.

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Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Le 3 juillet 2018.

Depuis le 1er juillet, plusieurs médicaments ont subi une importante baisse du taux de remboursement par la Sécurité sociale. On vous dit tout.

Des médicaments pas assez efficaces ?

Un article du 19 juin 2018, publié dans le Journal Officiel, nous a informé qu’à partir du 1er juillet, 5 médicaments seraient moins bien remboursés. Parmi eux, on trouve le Dilatrane 1%, sirop 200 ml. Il s’agit d’un traitement à base de théophylline qui est prescrit aux patients qui souffrent d’asthme et de BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive). Son remboursement est passé de 60 à 30%.

Les autres médicaments touchés par cette mesure sont l’Andractim® (androstanolone), un gel en tube, prescrit en cas de déficit d’hormones mâles ou de gynécomastie chez la femme ; le Polygynax® et le le Polygynax Virgo® (sulfate de néomycine, sulfate de polymyxine B, nystatine), deux antifongiques et antibiotiques à usage local prescrit en cas d’inflammation du vagin ; et le Tergynan® (métronidazole, sulfate de néomycine, nystatine), comprimé vaginal qui permet également de traiter les vaginites.

4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer déremboursés

Ces quatre médicaments ont vu leur taux de remboursement passer de 30% à 15%. Cette décision fait suite à un avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé, qui a jugé le service médical de ces médicaments trop faible. Cette mesure intervient après l’annonce du gouvernement de mettre fin au remboursement de 4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a en effet décidé que la Sécurité sociale ne rembourserait plus l’Aricept (du laboratoire Eisai), l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis) et le Reminyl (Janssen). De nombreuses études ont montré que ces médicaments pouvaient entraîner des risques inutiles, voire sévères, sans bénéfice cliniquement significatif pour les patients. En ce qui concerne l’homéopathie, il faudra attendre encore pour connaître la décision des autorités de santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

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