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Le colorant E171 est partout, même dans les médicaments

Le colorant E171 est partout, même dans les médicaments

Le 7 février 2017.

Selon une enquête menée par les experts de l’UFC Que-Choisir, le colorant E171 (dioxyde de titane) ne serait pas présent uniquement dans l’alimentation, on en trouverait aussi des traces dans de nombreux médicaments.

Le E171 responsable de troubles du système immunitaire ?

En janvier, une étude menée par des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), révélait que le colorant E171, utilisé dans l’alimentaire mais aussi dans les dentifrices ou certains produits pharmaceutiques, entraînait des troubles du système immunitaire et le développement spontané de lésions précancéreuses du côlon.

Suite à la publication de cette enquête, les ministères chargés de l’Economie, de la Santé et de l’Agriculture avaient décidé de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour déterminer si le dioxyde de titane présentait un éventuel danger pour les consommateurs. La réponse de l’Anses sera d’autant plus attendue qu’on apprend aujourd’hui que le colorant E171 est présent dans de nombreux médicaments.

Plus de 4 000 médicaments contiennent le colorant E171

Selon une enquête de l’association de consommateurs UFC Que-Choisir, « les chiffres obtenus en consultant la base de données recensant les médicaments mis sur le marché en France sont vertigineux : plus de 4 000 médicaments contiennent le colorant E171 ». Parmi ces médicaments on trouve le Doliprane, ainsi que les génériques de paracétamol, l’Advil et les génériques d’ibuprofène, le Spasfon, des médicaments antidiabétiques, mais aussi des médicaments contre les ulcères et les reflux gastro-œsophagiens.

Selon les auteurs de cette enquête, on trouverait aussi des traces de dioxyde de titane dans la plupart des grandes marques de compléments alimentaires utilisés pour accompagner un régime ou la ménopause, lutter contre la fatigue et le stress, ou encore ceux qui sont recommandés pour un meilleur confort articulaire.

Dans l’attente des résultats de l’Anses, l’UFC Que-Choisir recommande cependant aux patients de ne stopper, sous aucun prétexte, ses traitements, même si le colorant E171 apparaît dans la liste de ses composants. 

Marine Rondot

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Trump et médicaments : mise en marché facilitée et baisse des prix

« Nous allons réduire la réglementation à un niveau que personne n’a jamais vu auparavant », a déclaré le président américain Donald Trump, le 31 janvier, lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec des cadres d’industries pharmaceutiques dont Merck, Johnson and Johnson, Eli Lilly et Novartis, rapporte le New York Times.

Il a promis qu’il réduirait les réglementations de la Food and Drug Administration (FDA) et faciliterait la production des médicaments aux États-Unis.

L’agence sera rationalisée et les décisions d’approbation de médicaments seront plus rapides, a-t-il promis.

La réduction des coûts des médicaments, a-t-il aussi précisé, était un objectif dont il allait discuter au cours de la partie non publique de la réunion. Les coûts sont astronomiques, a-t-il dit.

Il avait évoqué il y a quelques semaines la possibilité de permettre à Medicare de négocier directement les prix des médicaments, ce à quoi l’industrie s’est depuis longtemps opposée. Lors de la réunion, il a de nouveau mentionné le rôle de Medicare, en disant qu’il s’opposerait à tout ce qui empêchait la concurrence, y compris la fixation des prix par Medicare.

Il s’est toutefois voulu rassurant : « Nous pouvons économiser des dizaines de milliards de dollars, et vous allez faire de bonnes affaires » (« You people are going to do great »).

Alors que les leaders de l’industrie se présentaient, rapporte le New York Times, « beaucoup ont souligné leur longue histoire aux États-Unis ainsi que leurs usines américaines, même si l’industrie pharmaceutique – comme beaucoup d’autres – a de plus en plus déplacé sa production à l’étranger. Plus d’une moitié des produits pharmaceutiques finis vendus aux États-Unis sont fabriqués au pays, selon un récent rapport publié dans The Wall Street Journal, mais la majorité des ingrédients utilisés pour fabriquer ces produits sont fabriqués dans des pays comme la Chine et l’Inde ».

Joseph Jimenez, directeur général du géant pharmaceutique suisse Novartis, a souligné les liens américains de l’entreprise, dont son siège social de la recherche et du développement près de Boston, et a salué la promesse de baisse d’impôt pour les sociétés.

Psychomédia avec source : New York Times.
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Achat de médicaments sur Internet : astuces pour ne pas se faire avoir

Il ne faut pas acheter ses médicaments sur n'importe quel site Internet !

Alors qu’acheter des médicaments sur Internet comporte un certain nombre de risques, l’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments a réalisé une vidéo pour nous rappeler comment éviter les pièges des faux médicaments.

Médicaments en ligne : les Français n’ont pas confiance

La moitié des Français seulement se dit prête à acheter des médicaments en ligne. Un faible pourcentage notamment lié au manque de confiance envers les faux médicaments qui circulent sur la Toile.

Quand on sait qu’un médicament sur deux vendu sur Internet est une contrefaçon, on comprend les Français. L’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments (Iracm) donne 12 astuces pour éviter de tomber dans le panneau !

Les règles pour ne pas tomber sur une contrefaçon de médicament en ligne

  1. Choisir un site français : pour s’assurer au maximum du respect de la législation encadrant la vente de médicaments sur internet (c’est à dire, seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus en ligne)
  2. Choisir un site agréé par une pharmacie d’officine et membre de l’Ordre national des pharmaciens (il en existe seulement 360 ayant cette autorisation). Pour savoir si une pharmacie en ligne a le droit de vendre, il est possible de consulter une liste de pharmacies autorisées à vendre des médicaments sur internet, liste tenue par l’Ordre des pharmaciens.
  3. Tenter de contacter les professionnels des pharmacies directement (les sites dans la légalité doivent fournir ces contacts facilement). Il est possible également d’y voir les coordonnées de l’hébergeur du site Internet, ou les coordonnées de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)
  4. Trouver le logo, un label européen. Attention toutefois aux labels falsifiables.
  5. Attention aux tarifs beaucoup trop attractifs
  6. Utiliser des sites proposant des moyens de paiement sécurisés
  7. Se méfier jusqu’à réception des produits : regarder le packaging, vérifier sa provenance

Regardez la vidéo ludique sur l’achat des médicaments sur Internet :

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Des médicaments et de la nourriture avec les feuilles d'autonome

Que faire des feuilles mortes pour améliorer notre santé

Des chercheurs finlandais ont mis au point une technique pour transformer les feuilles qui tombent des arbres en produits pharmaceutiques. Explications.

Faire des feuilles d’automne des médicaments

Les chercheurs ont découvert que les feuilles mortes renferment des bienfaits naturels intéressants pour la santé humaine, en fonction de leur couleur. Pour extraire ses substances bienfaitrices, les chercheurs scientifiques ont mis au point un protocole industriel inédit.

Ils ont découvert que les feuilles jaunes ou orange contenaient du bêtacarotène ou vitamine A, contenus par les carottes. Les feuilles rouges quant à elles renferment des antioxydants utiles contre les maladies cardiaques. Toutes les feuilles peuvent enfin procurer des colorants naturels pour les aliments.

Les feuilles mortes peuvent servir à créer de nouveaux aliments

En plus des substances pour créer des médicaments, les feuilles mortes renfermeraient  des protéines. Une base pour la création de nouveaux aliments pour l’Homme.

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Les chutes chez les personnes âgées liées à certains médicaments

Certains médicaments peuvent entraîner des chutes chez les personnes âgées, rapporte la Revue Prescrire dans son numéro de novembre.

« Le Centre régional de pharmacovigilance de Strasbourg a analysé les dossiers de patients hospitalisés et ayant chuté. L’étude a été réalisée de manière prospective par des visites bimensuelles pendant une période de 13 mois dans des services de gériatrie. »

« 84 chutes ont été analysées chez des patients âgés en moyenne de 84 ans prenant au moins un médicament connu pour exposer à des chutes. Les patients prenaient en moyenne 6 médicaments, dont en moyenne 2, exposant à des risques de chute. Les chutes ont entraîné des complications chez environ la moitié des patients, le plus souvent des fractures. Près de 40 % des patients ont gardé des séquelles de la chute.

Les médicaments mis en cause ont été, notamment, des antihypertenseurs (chez environ la moitié des patients), des benzodiazépines, des hypnotiques (somnifères) et des antiépileptiques.

Les chutes sont fréquentes chez les personnes âgées. Les conséquences en sont parfois graves, notamment des pertes d’autonomie.

La prévention des chutes chez les personnes âgées passe par une attention particulière aux facteurs de risque. La prise de certains médicaments en fait partie. Il importe de réexaminer régulièrement l’intérêt réel de chaque médicament de l’ordonnance pour envisager une baisse de la posologie, voire un arrêt programmé pour éviter la survenue de chutes avec leurs complications. Surtout quand la personne est déjà à risque élevé de chutes : celles ayant des antécédents de chute, gênées par un déficit visuel, une incontinence urinaire ou un handicap fonctionnel. »

Une étude publiée en 2014 dans le Journal of American Medical Association (JAMA) Internal Medicine montrait que les médicaments prescrits à la majorité des personnes âgées pour contrôler leur pression artérielle augmentaient de 30 % à 40 % le risque de blessures graves dues aux chutes.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Avez-vous encore confiance dans les vaccins et les médicaments ?

Mutuelle-land

D’après une étude* Ipsos / Organisation française des industriels du médicament (Leem), les Français n’auraient jamais été aussi sceptiques envers les médicaments et les vaccins. Explications.

Les vaccins perdent la confiance des Français

Les Français semblent de plus en plus se méfier de la vaccination. 69 % des Français déclarent ainsi faire confiance aux vaccins, un taux qui perd 2 % par rapport à l’année précédente. Ce taux est ainsi le plus bas depuis le lancement de ce sondage annuel en 2012.

Seul 1 Français sur 2 considère que la vaccination présente plus de bénéfices que de risques, alors que 33 % estiment qu’elle comprend autant les 2 et 15 % de pessimistes qui y voient plus de risques de d’avantages. Les jeunes (25/34 ans) sont d’ailleurs plus méfiants que les 55/59 ans.

Les Français sont méfiants vis-à-vis des médicaments

Globalement, 84 % des Français déclarent avoir confiance en les médicaments. Mais pour autant, le sentiment de sécurité des Français est à la baisse. Et cela concerne tout type de médicaments :

  • Sur ordonnance (88 %, -5 points)
  • Les remboursés (88 %, -4 points)  
  • Les non remboursés (74 %, -1 point)
  • Sans ordonnance (70 %, -3 points)

En revanche, les Français semblent encore accorder toute leur confiance aux médicaments homéopathiques, 73 % (+2 points) déclarant voir confiance. Autre point positif, la confiance envers les génériques semble être stable, conservant un taux de confiance de 68 %.

Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes en France, interrogées par internet du 9 au 16 juin 2016*.

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Les médicaments génériques peinent à séduire les Français

Le 28 septembre 2016.

Le gouvernement a lancé, mardi 27 septembre, une vaste campagne de communication sur les génériques. Objectif : renforcer la confiance des Français à l’égard de ces médicaments.

Des idées fausses sur les médicaments génériques

Selon une étude de l’institut BVA, près de huit Français sur 10 utilisent des génériques lorsqu’ils sont malades. Mais ce n’est pas encore assez, notamment en comparaison avec nos voisins. « Je crois surtout qu’on a beaucoup d’idées fausses et un manque d’informations ou des informations qui sont tronquées volontairement ou involontairement », a expliqué le docteur Jean-Daniel Flaysakier, sur France 2. « Aux États-Unis, 84% du volume des médicaments sont génériques. » En France, ce taux est de 46 %.

Comment l’expliquer ? Dans la tête de nombreux Français, les médicaments génériques sont associés à de la contrefaçon. Chez les personnes âgées notamment, acheter des médicaments moins chers revient à acheter des médicaments de mauvaise qualité. « En fait si les génériques sont moins chers, c’est parce que le fabricant n’a pas à supporter le coût de la recherche et du développement du médicament, déjà sur le marché depuis dix ans », explique Jean-François Bergman, chef du service de médecine interne à l’hôpital Lariboisière à Paris, dans les colonnes de La Croix.

Un problème de méconnaissance

Selon le gouvernement, le principal problème vient de la méconnaissance de ces médicaments. « Seuls 47 % des patients, 64 % des médecins généralistes et 86 % des pharmaciens savent par exemple qu’il existe des médicaments génériques qui soignent le cancer », peut-on lire dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce qu’il faut savoir c’est qu’un médicament générique contient la même quantité de principe actif que le médicament d’origine et il agit de la même manière sur l’organisme. Et, en règle générale, ils sont 30 % moins cher. « Les génériques ont permis d’économiser 7 milliards d’euros en 5 ans », affirme ainsi Marisol Touraine. Il est là l’enjeu.

À lire aussi : Médicaments en ligne : attention aux contrefaçons !

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Médicaments : hausses inexplicables des prix aux États-Unis

Lundi 26 septembre 2016.

Le prix des médicaments fait l’objet d’un débat aux États-Unis actuellement, comme en Europe. Mais à la différence de ce qui se passe en Europe, et plus particulièrement en France, les prix sont librement fixés par les laboratoires, après négociations avec les assureurs et les mutuelles.

Les prix des médicaments sont libres aux États-Unis

Il arrive cependant parfois que les laboratoires passent outre ce processus, et changent les prix de produits dont les malades ont besoin, coûte que coûte.

C’est sans doute pour cette raison que le prix de plusieurs crèmes de soins dermatologiques comme l’Aloquin, l’Alcortin, ou encore le Novacort, qui coûtent déjà plusieurs milliers de dollars, a été considérablement augmenté. En quelques années, le prix de l’Aloquin a ainsi augmenté de… 3 800 % ! Pourtant, il existe un générique pour cette crème, vendu moins de 30 dollars…

Un antihistaminique voit son prix multiplié par 6

Un autre médicament, utilisé dans des situations d’urgence, pour stabiliser les malades victimes d’un choc allergique, l’EpiPen, a vu son prix passer de 100 à 600 dollars en quelques années, sans que les coûts de fabrication ne justifient cette hausse. L’EpiPen permet d’administrer facilement une dose d’antihistaminique en cas de piqûre d’insectes, ou de choc allergique, afin d’éviter ou de résorber un oedème de Quincke. Le laboratoire qui le commercialise s’est défendu en expliquant avoir distribué gratuitement 700 000 EpiPen dans les écoles. 

À lire aussi : Tout savoir sur les médicaments

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Un 4e État américain permet aux psychologues de prescrire des médicaments

Un 4e État américain permet aux psychologues de prescrire des médicaments psychotropes. Il s’agit de l’Iowa.

L’Association des psychologues de l’Iowa souligne que le privilège de prescription pour les psychologues répond à un grand besoin dans cet État, qui se classe 47e (sur 50) pour ce qui est de l’accès aux psychiatres. Deux tiers des comtés de l’Iowa n’ont pas des psychiatres. Même dans les zones urbaines, il faut attendre des mois avant d’obtenir un rendez-vous.

L’État du Nouveau-Mexique a été le premier à autoriser la prescription de médicaments par les psychologues en 2002, suivie par la Louisiane en 2004 et l’Illinois en 2014.

Dans plus d’une douzaine d’États, des projets de loi sont à l’étude, dont Hawaii, Idaho, New Jersey, New York et Ohio.

Il y a quelque 200 psychologues qui prescrivent des médicaments aux États-Unis. Pour ce, ils doivent compléter un diplôme universitaire de 2e cycle (maîtrise) en psychopharmacologie ou l’équivalent, et ce, en complément de leur diplôme de troisième cycle (doctorat) en psychologie.

Psychomédia avec source : APA.
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