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Le régime méditerranéen améliorerait vos performances physiques en 4 jours

Le régime méditerranéen améliorerait vos performances physiques en 4 jours

Le 15 mars 2019

On savait déjà que le régime méditerranéen est excellent pour la santé, notamment pour le coeur. Une récente étude américaine nous apprend qu’il permettrait également d’améliorer les performances physiques en seulement quatre jours.

Le régime méditerranéen améliorerait les performances physiques en 4 jours

Légumes, huile d’olive, produits laitiers, noix et céréales complètes. C’est la base du régime méditerranéen, dont les nombreux bienfaits ont maintes fois été démontrés. Son but n’est pas de perdre du poids, mais de préserver la santé artérielle pour prévenir les maladies cardio-vasculaires et diminuer le risque de cancer en diminuant la consommation d’aliments gras, sucrés et transformés.

Une étude menée par des chercheurs américains de l’Université de Saint-Louis dans le Missouri, et publiée dans le Journal of American College of Nutrition, révèle qu’il serait aussi excellent pour les sportifs, puisqu’il améliorerait les performances physiques. Selon les auteurs de l’étude, « De nombreux nutriments individuels dans le régime méditerranéen améliorent la performance physique immédiatement ou après quelques jours. Par conséquent, il est logique que tout un régime alimentaire comprenant ces nutriments améliore aussi rapidement la performance ».

Le régime méditerranéen augmenterait de 6% les performances physiques

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à quatre hommes et sept femmes de courir 5 kilomètres sur un tapis roulant à deux reprises : une fois après quatre jours sous un régime méditerranéen, et une autre fois après quatre jours sous un régime occidental, rapportent nos confrères de RTL. Résultat : les participants étaient 6% plus rapides après avoir suivi le régime méditerranéen.

Si les bienfaits du régime méditerranéen sur les performances physiques sont rapides, pour qu’ils soient également durables, les chercheurs précisent qu’il est indispensable de poursuivre ce régime sur le long terme. « Ces avantages ont également été rapidement perdus lors du passage au régime occidental » expliquent les scientifiques.

Aurélie Giraud

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Ostéoporose : les bienfaits du régime méditerranéen

Ostéoporose : les bienfaits du régime méditerranéen

Le 30 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’East Anglia (Royaume-Uni), il faudrait recommander un régime méditerranéen aux personnes qui souffrent d’ostéoporose.

Un nouveau bienfait du régime méditerranéen

Le régime méditerranéen ou régime crétois a de nombreuses vertus. Composé d’aliments riches en vitamines C et E, son action antioxydante est reconnue scientifiquement. Ce régime serait notamment efficace pour combattre les maladies cardio-vasculaires. On apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, que ce régime pourrait également freiner l’ostéoporose.

Selon ces travaux, consommer régulièrement des fruits, des légumes, des noix, des céréales non raffinées ou encore du poisson, le tout assaisonné d’huile d’olive, peut réduire la perte osseuse de la hanche. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi pendant un an plus de 1.100 personnes âgées de 65 à 79 ans. Les participants ont été divisés en deux groupes : l’un suivait un régime méditerranéen, l’autre non.

Une augmentation de la densité osseuse

Ils ont ainsi pu observer, chez les personnes qui avaient suivi ce régime et qui souffraient d’ostéoporose (une maladie qui se caractérise par une perte de la résistance des os), une augmentation de la densité osseuse dans la hanche. Une donnée intéressante puisque « la perte osseuse du col du fémur est souvent la cause de fracture de la hanche », a précisé le professeur Fairweather-Tait, de l’école de médecine de l’université d’East Anglia.

Et d’ajouter : « L’os prend beaucoup de temps à se former, de sorte que l’essai de 12 mois, bien qu’il soit l’un des plus longs à ce jour, était encore relativement court pour montrer un impact ». Et pourtant un véritable effet du régime crétois a pu être constaté sur cette courte période. De nouveaux travaux vont être réalisés pour confirmer ces résultats et voir si d’autres zones du corps peuvent elles aussi bénéficier de ce régime. 

Marine Rondot

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Prévention du cancer du sein : comparaison d’un régime méditerranéen avec noix ou huile d’olive en extra

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, visait à vérifier si le régime méditerranéen peut prévenir le cancer du sein.

Miguel A. Martínez-González de l’Université de Navarra (Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 4,282 femmes, âgées de 60 à 80 ans (moyenne de 67 ans), déjà enrôlées dans une étude sur les liens entre le régime méditerranéen et la prévention des maladies cardiovasculaires.

Elles étaient assignées au hasard à suivre un régime méditerranéen ou à simplement recevoir des conseils pour une alimentation faible en gras. Celles qui suivaient le régime méditerranéen recevaient un supplément d’huile d’olive (un litre par semaine pour les participantes et leur famille) ou un supplément de noix (noix de Grenoble, noisettes et amandes).

Ce design expérimental permet de tirer des conclusions de cause à effet contrairement à des études épidémiologiques (observationnelles) qui peuvent démontrer l’existence de liens (corrélations) sans prouver que ces derniers sont de cause à effet.

Pendant la période de suivi de près de 5 ans, 35 participantes ont reçu un diagnostic de cancer du sein. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive avaient un risque inférieur de 68 % comparativement à celles qui n’avaient que reçu des conseils alimentaires. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément de noix n’avaient pas un risque différent du groupe de comparaison.

L’étude n’indique pas si l’effet de prévention est attribuable à l’huile d’olive seule ou à l’huile d’olive dans le contexte d’un régime méditerranéen.

Le petit nombre de participantes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein limite la puissance statistique de cette étude. Une autre limite est que cette étude n’étant pas au départ conçue pour évaluer les effets du régime méditerranéen sur le risque de cancer du sein, les chercheurs n’avaient pas d’information sur le moment ou les mammographies ont été réalisées.

Ces résultats doivent donc être confirmés par des études sur un plus long terme avec un nombre de participantes plus élevé. Ils suggèrent néanmoins que le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive pourrait constituer une mesure préventive du cancer du sein.

Psychomédia avec source : JAMA Internal Medicine.
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Le régime nordique, une alternative locale au régime méditerranéen?

Le régime méditerranéen est souvent encensé comme moyen de prévenir certaines maladies, notamment cardio-vasculaires . Au menu, huile d’olive, légumes, fruits secs et frais, poissons…

Mais quand on vit au Danemark ou en Suède, on fait comment si on veut se lancer? La Méditerranée n’est pas la porte à côté et il n’est pas forcément facile de trouver les aliments nécessaires.

Alors un groupe de chercheurs en nutrition, venus d’Islande, de Suède, du Danemark, de Finlande et de Norvège, a décidé de plancher sur un régime nordique «sain» et bon pour la santé, à partir de produits locaux comme le hareng, l’huile de colza, les myrtilles… Les résultats sont publiés dans le Journal of Internal Medicine, rapporte NPR.

Pour tester ce régime alimentaire, les chercheurs ont observé des personnes atteintes du syndrome métabolique, qui préfigure plusieurs maladies.

Baies et poissons au menu

Un groupe a donc mangé (pendant 18 à 24 semaines) en suivant ce régime nordique «sain», principalement composé d’ingrédients locaux: des baies (groseilles, myrtilles…), de l’huile de colza, des céréales complètes, des légumes racines, trois repas de poisson par semaine (de préférence des poissons gras comme le saumon et le maquereau).

Ils pouvaient le reste du temps manger végétarien, ou de la volaille et du gibier, mais pas de viande rouge. Le tout en évitant le sucre. Quelques similitudes, donc, avec le régime méditerranéen…

L’autre groupe s’est contenté d’un régime nordique «moyen», comprenant du beurre à la place de l’huile de colza, moins de légumes et de baies, sans restriction sur la viande rouge, le pain blanc et le sucre.

Les chercheurs n’ont pas vu de changement dans la pression artérielle ou la sensibilité à l’insuline chez les sujets testés. Mais le rapport entre bon et mauvais cholestérol s’est nettement amélioré. Un «marqueur de l’inflammation» a également été modifié, ce qui peut entraîner une réduction (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Le régime méditerranéen : que du bon pour votre santé !

huileolive

« Le régime méditerranéen : que du bon pour votre santé ! » par le Docteur Erard de Hemricourt. Ceux qui s’intéressent un tant soit peu à leur santé et leur alimentation savent qu’il existe des aliments à privilégier et d’autres à éviter. C’est le principe même du régime méditerranéen dont les acquis avaient déjà été confirmés dans le passé en particulier par la célèbre étude dite de Lyon qui évaluait l’impact de ce type de nutrition dans la prévention secondaire d’événements cardiovasculaires.

D’après cette étude, un régime méditerranéen typiquement constitué de beaucoup de fruits et légumes, de noix, d’huile d’olive, de viande blanche et de poisson et de peu de viande rouge, d’alcool ou de produits laitiers permettait de réduire de manière importante tout risque d’événements cardiovasculaires en prévention secondaire, c’est-à-dire après la survenue d’un problème médical.

Il restait à ce jour à montrer l’intérêt d’un tel régime non plus en prévention secondaire mais en prévention primaire, chez des individus n’ayant pas encore développé de problèmes cardiaques. C’est ce que vient de faire l’équipe du Docteur Ramon Estruch dans un article publié le mois dernier dans la revue ‘New England Journal of Medicine’ (Ramón Estruch et al. Primary Prevention of Cardiovascular Disease with a Mediterranean Diet. New England Journal of Medicine, 368 ;14 -2013).

L’étude PREDIMED, c’est son nom, avait pour but justement d’évaluer l’impact du régime méditerranéen sur un ensemble d’individus n’ayant pas souffert de pathologie cardiovasculaire mais présentant par contre des facteurs de risques tels que diabète de type II ou une association d’au moins trois facteurs parmi les suivants : tabagisme, hypertension, élévation des LDL, diminution des HDL, excès de poids ou obésité.

Précisons également que cette étude espagnole, a reposé sur un ensemble de 7447 personnes âgées de 55 à 80 ans et que celle-ci a été randomisée et multicentrique (plusieurs centres médicaux). L’ensemble de la population étudiée a été réparti de manière égale en trois groupes en fonction du type d’alimentation consommée : soit un régime méditerranéen supplémenté en huile d’olive, soit un régime méditerranéen supplémenté en noix, soit un régime dit de contrôle (où il était simplement recommandé de réduire la consommation de graisses).

Le critère d’analyse principal, et c’est là un élément crucial de ce type d’étude, n’était pas la réduction du taux de cholestérol ou de l’hypertension mais bien un événement réel et concret comme la survenue d’un infarctus, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un décès d’origine cardiovasculaire. L’étude a été stoppée au bout d’une médiane de 4,8 ans, officiellement en raison de l’impact positif net et réel de l’alimentation sur la santé des individus suivis.

En effet, d’après les résultats récoltés au bout de la période d’étude, les régimes supplémentés soit en huile d’olive soit en noix ont entraîné une réduction de 3 événements cardiovasculaires majeurs par rapport au groupe de contrôle (rapportés à un total de 1000 personnes/années). Ce chiffre absolu, peu significatif, ne doit pas cacher la réduction relative, beaucoup plus significative de 30 % ! Cela signifie tout simplement que les individus qui consomment un régime méditerranéen particulier (soit le premier type soit le second) s’exposent à une réduction de 30 % de souffrir d’un événement cardiaque majeur.

D’après les commentaires de l’auteur, ce résultat pourrait expliquer pourquoi la mortalité cardiovasculaire rencontrée dans les pays du bassin méditerranéen est nettement moindre comparativement aux pays d’Europe du Nord.

Bien que le nombre d’événements cardiovasculaires majeurs ait été assez limité et tenant compte d’une durée d’étude assez brève (seulement 5 ans), les résultats actuels ne peuvent qu’encourager l’ensemble de la population à faire attention à leur type d’alimentation et éviter au maximum tous les pièges de la nutrition ‘moderne’.

Et comme le dit lui-même le Dr Estruch : « Nous recommandons à tous nos patients à haut risque cardiovasculaire de consommer un régime méditerranéen classique. Un régime pauvre en graisse n’est pas la bonne protection contre les maladies cardiovasculaires, même chez les patients obèses. Selon nos données, un régime méditerranéen traditionnel est beaucoup plus utile ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Photo ©Véronique PAGNIER/One Work


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