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Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil

Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil

Le 28 août 2017.

Le Brésil doit faire face à la propagation d’un nouveau virus : Oropouche. Un arbovirus, pour être précis, qui se transmet par les moucherons.

Risque d’infection du système nerveux central

Des chercheurs de la Fondation de l’Amparo, au Brésil, ont tenu à alerter sur la propagation d’un virus transmis par des moucherons de l’espèce Culicoides paraensis. Ce virus entraîne ce qu’on appelle la fièvre Oropouche. Selon un communiqué de la fondation, jusqu’à présent ce virus était uniquement présent dans la forêt amazonienne, mais il aurait traversé la zone urbaine et aurait déjà fait 500.000 victimes au cours des 10 dernières années au Brésil.

Des personnes infectées auraient en effet été identifiées dans les grandes villes. Parmi les différents principaux symptômes qui touchent la personne infectée, on trouve une fièvre aiguë, des douleurs articulaires, des maux de tête ou encore des douleurs derrière les yeux. Mais, dans certains cas, la situation peut se dégrader : trois personnes ont en effet souffert d’une infection du système nerveux central.

La propagation du virus inquiète

Ces infections ne sont pas à prendre à la légère, car elles peuvent entraîner une méningite. Ce virus « pourrait émerger à tout moment et causer un grave problème de santé publique au Brésil », s’est inquiété Luiz Tadeu Moraes Figueiredo, professeur à l’Université de São Paulo. Il pourrait en effet se propager vers les régions les plus peuplées du pays et faire des ravages, selon la Fondation de l’Amparo.

Les chercheurs ont précisé que les personnes qui souffraient d’une maladie immunodépressive avaient plus de risques d’être touchées au niveau du cerveau, car cela « facilite l’invasion du virus ». Le virus aurait déjà été détecté chez des oiseaux à la frontière de l’Argentine et l’Uruguay, chez des ouistitis au Nord de Sao Paulo, ainsi que chez des singes situés dans le centre du pays. 

Marine Rondot

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La fièvre Ebola fait au moins 59 morts en Guinée et menace la Sierra Leone

« Nous sommes débordés sur le terrain », alerte le ministère de la Santé. La Guinée a reçu la confirmation, samedi 22 mars, d’un laboratoire lyonnais, que la mystérieuse épidémie qui a déjà fait 59 morts dans le pays était bien la fièvre Ebola. Il s’agit d’une des maladies les plus virulentes chez l’homme, avec un taux de mortalité autour de 90%.

« L’épidémie de fièvre Ebola qui sévit dans le sud de la Guinée, notamment dans les préfectures de Gueckédou et de Macenta depuis le 9 février dernier, a fait au moins 59 morts sur 80 cas recensés par nos services sur le terrain », a déclaré le chef de la division prévention au ministère de la Santé, le docteur Sakoba Kéita.

C’est la toute première fois que la fière Ebola est signalée en Guinée. Cette fièvre hémorragique foudroyante, fortement contagieuse, qui se transmet entre les humains par le contact avec le sang, les sécrétions ou les organes des malades, sévit le plus souvent en République démocratique du Congo (RDC), en Ouganda et au Soudan du Sud. Le virus a été repéré pour la première fois en 1976, en RDC. Depuis, il a provoqué la mort d’au moins 1 200 personnes pour 1 850 cas avérés.

Selon des responsables de l’Organisation mondiale de la santé, des cas présentant des symptômes analogues, dont la fièvre, la diarrhée, des vomissements et des saignements, ont été signalés également dans une zone de la Sierra Leone proche de la frontière guinéenne. Des analyses sont en cours.

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Un cuistot menacé d’expulsion de Nouvelle-Zélande parce qu’il est obèse

Cauchemar en cuisine. Un cuistot sud-africain émigré en Nouvelle-Zélande ne verra pas son visa de travail renouvelé. Non, pas parce qu’il est mauvais, mais parce qu’il est jugé trop gros. Albert Buitenhuis et sa femme Marthie qui sont arrivés à Christchurch il y a six ans, en 2007, n’avaient eu jusqu’à présent aucun souci pour renouveler chaque année leur visa, a expliqué Marthie au quotidien local La Press. Mais cette année, les services de l’immigration ont indiqué le 1er mai dernier à Buitenhuis qu’il n’avait pas un niveau acceptable de santé et qu’il pourrait faire du mal aux services de santé du pays. Traduction: trop gros pour rester, vous êtes expulsés.

Le chef sud-africain est un beau bébé, c’est vrai: 130 kilos pour 1,78 m, un IMC de 40. Il est médicalement considéré comme obèse, mais depuis son arrivée dans le pays, l’air néo-zélandais lui a fait du bien et Albert a perdu 30 kilos. «Ils n’ont jamais parlé du poids ou de la santé d’ Albert alors et il était bien plus lourd que ça quand nous sommes arrivés», s’indigne Marthie Buitenhuis.

Les services de l’immigration ont défendu leur décision, estimant que le chef augmentait les risques de tomber gravement malade, citant le diabète et les maladies cardiaques. «Il est important que tous les immigrés possèdent un niveau de santé acceptable pour diminuer les coûts et de limiter de faire appel aux services de santé néo-zélandais», a dit un porte-parole des services migratoires. Qui a insisté pour rappeler que l’obésité n’était pas, en tant que tel, une raison de ne pas donner un visa, «mais que les service de santé se devaient d’examiner dans quelle mesure il pourrait y avoir des conséquences sur l’accès aux soins et le coût élevé sur la sécurité social que cela pouvait entraîner.»

Le problème de l’obésité n’est pas un mince problème en Nouvelle-Zélande. La prévalence du surpoids et de l’obésité dans le pays touchait près d’un homme adulte sur quatre en 2009 selon les données de l’OCDE— seul deux pays font pire, le Mexique et les Etats-Unis, la France est à 1 sur 10—. Un chiffre qui a doublé en 20 ans…

Le couple, âgé d’une cinquantaine d’années, a fait appel de la décision, et pour prouver son désir de rester dans le pays, a produit une lettre d’un médecin indiquant qu’il avait déjà ramené son taux de cholestérol et sa tension à des niveaux acceptables et qu’il était capable de passer sous la barre des 100 kilos d’ici six mois.

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L’Actos menacé de déremboursement

photo INFO LE FIGARO – La Commission européenne a choisi jeudi soir de ne pas se prononcer sur l’interdiction de commercialisation du médicament. Si le laboratoire en fait la demande, la France devra remettre sur le marché l’Actos suspendu depuis la mi-juin. Aux risques et périls du laboratoire, prévient le ministre de la Santé.



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