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Canicule et médicaments ne font pas bon ménage

Canicule et médicaments ne font pas bon ménage

Le 25 juin 2019

Les personnes sous traitement médical doivent rester vigilantes pendant les fortes chaleurs. Certains médicaments accentuent la fatigue et la déshydratation.  

Une déshydratation et un épuisement  

Certains médicaments ne s’accordent pas avec les fortes chaleurs et peuvent présenter des risques pendant la canicule. Les diurétiques, les traitements contre le diabète, le cholestérol et les anti-inflammatoires aggravent le risque de déshydratation en entraînant des pertes importantes d’eau et de sel.  

Certains médicaments comme les antagonistes et les sulfamides peuvent altérer les fonctions rénales. Les neuroleptiques et les antidépresseurs peuvent causer une hyperthermie, c’est-à-dire l’élévation locale ou générale de la température du corps. Les personnes âgées, les nourrissons et les personnes atteintes de pathologies chroniques ou en surpoids doivent être les plus prudentes.  

Des médicaments modifient la régulation de la température corporelle  

Lorsque les températures augmentent, le corps met tout en œuvre pour réguler sa propre température. Le rythme cardiaque augmente, la peau refroidit le corps en transpirant et les reins s’activent. Certains médicaments altèrent la capacité de notre corps à réguler la température. Une température corporelle trop importante peut endommager les organes vitaux et le cerveau.  

Les personnes qui prennent des médicaments doivent boire beaucoup d’eau et hydrater leur corps avec des linges humides. Toutefois, l’ANSM (Agence nationale de la sécurité du médicament) a précisé « qu’il n’est justifié d’envisager d’emblée et systématiquement une diminution ou un arrêt des médicaments pouvant interagir avec l’adaptation de l’organisme à la chaleur ». En cas de complications, il est recommandé d’aller voir un médecin traitant.

Stéphanie Haerts

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Notre-Dame de Paris et plomb : les voisins doivent procéder « au ménage de leur habitation »

En raison de la combustion de plomb lors de l’incendie, les riverains de la cathédrale Notre-Dame devraient procéder « au ménage de leur habitation », a recommandé la préfecture de police de Paris, 12 jours après l’incendie.

« Il est recommandé aux riverains à proximité immédiate de Notre-Dame de procéder au ménage de leur habitation ou local et de leurs meubles et objets, à l’aide de lingettes humides pour éliminer tout empoussièrement », a-t-elle indiqué le 27 avril dans un communiqué.

Des analyses effectuées par le laboratoire central de la préfecture ont mis en évidence « la présence de plomb dans certaines zones, très localisées, notamment dans des locaux qui ont pu être laissés ouverts au moment de l’incendie et où se sont déposées des poussières ».

Selon la préfecture, aucune intoxication aiguë (à distinguer de l’intoxication chronique) n’a été signalée dans les jours suivant l’incendie.

« Les zones présentant une présence de retombée de plomb sont d’ores et déjà interdites au public, et leur accès ne sera rouvert que lorsque ces teneurs en plomb seront redevenues normales. Il s’agit en particulier des jardins aux abords de la cathédrale qui – à la différence de la chaussée ou des espaces fermés – ne peuvent être nettoyés rapidement », a précisé la préfecture.

Le 26 avril, l’Association des familles victimes du saturnisme (AFVS) alertait, dans un communiqué, « sur les risques d’intoxication par le plomb qui peut pénétrer dans l’organisme par inhalation ou ingestion (poussières, fumées) et avoir des conséquences particulièrement néfastes sur la santé ».

L’AFVS soulignait que l’incendie « a provoqué le rejet d’une quantité très importante de particules, liées à la combustion de la charpente en bois et du plomb présent sur la toiture et dans la flèche de la cathédrale qui contenait, à elle seule, 250 tonnes de plomb, soit un total de plomb estimé à 700 tonnes ». Des résultats d’analyse d’Airparif sont attendus dans les prochains jours, mentionnait l’association.

Dans un communiqué le 19 avril, l’association Robin des bois, alertait aussi sur le « risque plomb » qui « pèse désormais sur l’île de la Cité et sur les sédiments de la Seine ». « Pendant plusieurs mois sinon années », estimait-elle, « les habitants et usagers du périmètre sinistré pourront être soumis à l’inhalation de poussières de plomb. Il serait par conséquent prudent, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé, de mettre en œuvre un protocole de surveillance sanitaire et de vigilance environnementale notamment dans les jardins privés et publics en commençant par le square Jean XXIII, le square René Viviani et les jardins de l’Hôtel de Ville. »

Et d’ajouter : « En cohérence avec sa mission de détection des polluants atmosphériques, il serait logique qu’Airparif soit mandatée et équipée pour mesurer dans l’île de la Cité la quantité de poussières atmosphériques de plomb et des autres substances volatiles émises par l’incendie. Il est anormal vu la fréquence, l’intensité et la diversité des incendies à Paris et en Ile-de-France que leurs effets spécifiques ne soient pas systématiquement suivis, quantifiés et portés à la connaissance du public. »

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AFP (Le Monde), AFVS, Robin des bois.
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Faire le ménage aide à lutter contre la dépression

Faire le ménage aide à lutter contre la dépression

Le 10 août 2018

D’après une étude réalisée entre 2011 et 2015 sur 1,2 million d’Américains, l’exercice physique permet de lutter efficacement contre la dépression.

Pratiquer une activité sportive est essentiel pour la santé mentale

Danse, course à pied, football, tennis, basket, rugby, arts martiaux, ping-pong… Toutes les activités physiques sont bonnes pourvues qu’elles soient adaptées à votre santé. Par ailleurs, elles sont essentielles. Une personne qui ne se dépense pas est plus facilement déprimée qu’un individu qui pratique une activité sportive régulière quelle qu’elle soit. 

Faire du sport est si important, que même faire son ménage, pourrait aider à améliorer la santé mentale d’un individu qui ne pratiquerait aucune activité sportive selon une étude réalisée entre 2011 et 2015 sur 1,2 million d’Américains. D’après les résultats de l’expérience : « Les personnes qui ont une activité physique font état d’1,5 jour de moins de mauvaise santé mentale par mois par rapport à ceux qui n’ont pas d’activité ». Autrement dit, faire du sport est indispensable pour conserver un bon moral.

Ne pas pratiquer de sport pourrait favoriser la dépression

D’après les chercheurs ayant effectué cette étude, il faut pratiquer 45 minutes de sport par jour au minimum trois fois par semaine pour posséder un corps et un esprit en bonne forme. Une constatation qui n’est pas surprenante, car il est communément admis que le sport permet de secréter des endorphines, les hormones liées à la sphère cérébrale du plaisir, qui aident à se sentir heureux. 

Le chercheur de l’université américaine de Yale  ayant dirigé cette enquête, Adam Chekroud, a par ailleurs souligné que la relation d’une personne à l’activité physique peut avoir des conséquences à double tranchant. Il explique ainsi que la relation entre l’activité physique et la réduction de la dépression « pourrait aller des les deux sens : l’inactivité pourrait être un symptôme et un facteur de mauvaise santé mentale, et l’activité pourrait être un signe de résilience ou y contribuer ». 

 

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Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Le 11 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de par l’Université de Bergen, en Norvège, faire le ménage serait dangereux pour la santé. On vous dit tout.

Une diminution de la capacité respiratoire

On sait bien que les produits d’entretien contiennent de très nombreuses substances toxiques. Des substances nocives qui finissent par être dangereuses pour la santé des personnes qui sont en contact régulièrement avec ces produits. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine. Selon ces travaux, les poumons seraient les premiers à souffrir de cette exposition.

Les auteurs de ces travaux ont même pu établir qu’une utilisation régulière de produits d’entretien revient à fumer 20 cigarettes par jour pendant 10 à 20 ans. Les microparticules contenues notamment dans les sprays détergents entraînent une diminution significative et progressive de la capacité respiratoire. Un phénomène particulièrement observé chez les femmes.

Des substances irritantes pour les voies respiratoires

Ce que cette étude nous apprend, c’est que les femmes qui utilisent régulièrement des produits d’entretien prennent le risque de voir leur fonction pulmonaire se dégrader plus rapidement et que les femmes de ménage prendraient autant de risques que si elles fumaient un paquet de cigarettes par jour. Les produits d’entretien contiendraient en effet des substances irritantes qui s’attaquent aux muqueuses qui tapissent les voies respiratoires.

Parmi les substances les plus toxiques pour les poumons on trouve notamment l’eau de Javel et l’ammoniaque. « Comme toujours, c’est la dose qui fait le poison », précise Marie-Ève Girard, inhalothérapeute à l’Association pulmonaire du Québec, dans L’Express. « Un petit fumeur est moins à risque de développer des problèmes pulmonaires qu’un gros fumeur. C’est la même chose avec les produits d’entretien. » 

Marine Rondot

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