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Choisir les moins nocifs : 108 produits ménagers classés selon un « Ménag’Score » (France)

Les produits ménagers « contiennent de nombreuses substances toxiques pour la santé et l’environnement, sans qu’une information claire figure sur les produits. »

L’Institut National français de la Consommation (INC), éditeur du magazine « 60 Millions de consommateurs », a mis au point un « Ménag’Score », un étiquetage sur la toxicité des produits ménagers « lisible et immédiatement compréhensible ».

À l’instar du Nutriscore pour les aliments, le Ménag’Score classe les produits ménagers de A à E.

L’INC a classé 108 détergents. Les résultats sont publiés dans le numéro de septembre 2019 du magazine.

« Parmi les produits évalués : des grandes marques (Cif, Cillit Bang, St Marc, Harpic, Carolin…) ; des marques de distributeur (Auchan, Carrefour, Casino…) ; et des marques se présentant comme plus écolos ou plus traditionnelles (L’Arbre vert, You, Briochin…). »

Faire le tri au sein des produits d’une même marque

Le Ménag’Score permet de faire le tri au sein des produits d’une même marque.

« Parmi les produits de la marque de distributeur Auchan, par exemple, un bloc WC et un type de lingettes obtiennent un score A, tandis qu’un gel WC est noté D.

La notoriété n’est pas non plus un gage de qualité sanitaire et environnementale : Cif, marque renommée, écope d’un score D pour sa crème avec microcristaux et d’un score E pour son spray pour cuisine et salle de bains “5 en 1”. »

Limites des labels écologiques

Il « met aussi en évidence les limites des labels écologiques ».

« Si les produits porteurs des labels Ecolabel ou Ecodétergent sont nombreux à obtenir une bonne note, certains écopent tout de même d’un score médiocre, comme les liquides multisurfaces Étamine du Lys, Apta ou Univert, notés C. »

Risque chimique global

Le Ménag’Score « repose sur un calcul de risque chimique global tenant compte des menaces de chaque ingrédient pour la santé et l’environnement. Il ne prend pas en compte les performances (l’efficacité) des produits. »

L’évaluation donne davantage de poids aux composants les plus préoccupants pour la santé et aux ingrédients les plus concentrés.

« C’est le cas des isothiazolinones, des conservateurs irritants, allergisants et sensibilisants présents dans de nombreux produits, ménagers comme cosmétiques, bien qu’ils ne soient pas incontournables ! Ils peuvent être évités ou limités en concentrant davantage les produits, comme c’est le cas pour les gels WC.

C’est aussi le cas de certains ammoniums quaternaires, générateurs de résistances bactériennes. (L’ammonium quaternaire [produits ménagers et d’hygiène] nuirait à la production de l’énergie dans les cellules et à la fertilité)

Parmi les ingrédients qui pèsent dans l’établissement du Ménag’Score, citons encore des substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, par exemple le butylphénylméthyl-proprional ou lilial, utilisé comme parfum ; ou des substances cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques avérées, présumées ou suspectées. »

L’INC a lancé une pétition en ligne, adressée DGCCRF, l’Anses, le ministère de la Santé et plusieurs autres, demandant la mise en place rapide du Ménag’Score.

Pour plus d’informations sur les produits ménagers et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Toxicité des produits ménagers : pétition de l’INC et 60 Millions

L’Institut National français de la Consommation (INC), éditeur du magazine « 60 Millions de consommateurs », a lancé une pétition en ligne demandant la mise en place du Ménag’Score, un étiquetage sur la toxicité des produits ménagers, à l’instar du Nutriscore.

La majorité des produits ménagers « présente des substances toxiques, irritantes et allergisantes, au point de favoriser des maladies de la peau mais aussi la survenue de maladies respiratoires. »

« Certains produits peuvent contenir également des perturbateurs endocriniens ou des ingrédients cancérogènes. Par ailleurs, ces produits ménagers polluent l’environnement, par leur rejet dans les eaux usées. »

« Les étiquettes des produits ménagers sont généralement illisibles pour les consommateurs. Pour faciliter cette information, les équipes de l’INC ont développé un système d’étiquetage simple et immédiat, en s’appuyant sur la base de référentiels scientifiques, qui vise à établir une note : le Ménag’Score. »

« À l’instar du Nutri-Score qui renseigne sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, le Ménag’Score propose une gradation allant de A (vert foncé) à E (orange foncé) : la lettre A indique que le produit ne contient pas ou que très peu de substances nuisibles pour la santé et l’environnement. À l’inverse, la lettre E révèle une grande quantité de toxiques. »

Le magazine et l’INC espèrent « que ce nouveau système d’étiquetage incitera les fabricants à revoir leurs formulations ».

Chaque consommateur est invité à signer la pétition pour donner plus de force à cette demande faite aux industriels et aux autorités.

Pour plus d’informations sur les produits ménagers et la santé, voyez les liens plus bas.

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Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Le 12 avril 2019

Une nouvelle fois, l’association 60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la nocivité de la plupart des produits ménagers : utilisés pour assainir l’intérieur, ils seraient en réalité dangereux pour la santé. Il semblerait que certains produits ménagers faits-maison, s’ils sont préférables, ne seraient pas non plus sans danger.

Les produits ménagers industriels contiennent souvent des substances toxiques

On ne compte plus les nouvelles prouesses avancées par les industriels sur les produits d’entretien. Et nous sommes nombreux à nous laisser séduire par des emballages toujours plus prometteurs. En réalité, « Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement » explique l’association 60 millions de consommateurs, parmi lesquelles des « allergènes en pagaille, molécules irritantes, désinfectants favorisant la résistance bactérienne…»

Selon une récente enquête de l’association de consommateurs menée sur cent produits d’entretien courant et publiée dans son nouveau hors-série Maison saine, à paraître le 12 avril, les produits ménagers sont responsables d’une importante pollution intérieure, qui serait même 5 fois plus importante que la pollution extérieure ! Ainsi, l’association demande « aux pouvoirs publics la mise en place d’un MenagScore pour que les consommateurs aient une information claire et transparente sur la composition des produits ménagers ».

Attention aux huiles essentielles ajoutées aux préparations faites maison

Pour fuir ces composés chimiques toxiques et parfois même cancérogènes présents dans tant de produits ménagers vendus en supermarché, beaucoup choisissent de faire eux-mêmes leurs produits d’entretien. Mais selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a elle-aussi mené l’enquête pendant plus de deux ans en partenariat avec l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSBT), certains ne sont pas sans danger.

Savon de Marseille pour les vitres, bicarbonate de soude pour l’évier et cristaux de soude mélangés à du savon pour le sol : selon les chercheurs, « on respire beaucoup mieux quand on fait le ménage avec des produits faits soi-même » rapportent nos confrères de RTL. Si les préparations faites maison comportent beaucoup moins de composés organiques volatiles (COV) que les produits industriels, l’Ademe alerte sur l’utilisation des huiles essentielles ajoutées pour parfumer les préparations, pouvant provoquer des réactions cutanées et respiratoires. Attention donc aux « recettes de grands-mères » trouvées sur Internet. Des produits naturels et de l’huile de coude, rien de mieux pour faire briller votre intérieur !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

 

 

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Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Le 20 février 2018.

Une étude scientifique norvégienne s’attaque durement aux produits ménagers. Selon les conclusions de ses auteurs, respirer trop de substances toxiques augmenterait considérablement le risque de développer des problèmes pulmonaires, au moins autant qu’en fumant un paquet de cigarettes par jour pendant des années.

Des problèmes pulmonaires plus fréquents chez les personnes qui font le ménage souvent

Et si, pour préserver votre santé, vous deviez arrêter de faire le ménage chez vous ? C’est ce que suggère cette récente étude, menée par des chercheurs norvégiens qui affirment que respirer fréquemment les substances toxiques présentes dans les produits ménagers serait aussi nocif qu’une grande consommation de tabac.

Pour parvenir à cette conclusion, publiée dans la revue Journal of respiratory and critical care medicine, les chercheurs ont observé le cas de 6.000 personnes durant vingt ans. En recoupant différentes données, et notamment leur sexe, leur profession et leur étant de santé, les auteurs de cette étude ont montré que les personnes qui étaient régulièrement en contact avec des produits ménagers étaient plus susceptibles de développer des problèmes pulmonaires.

Les femmes de ménage sont particulièrement concernées

Ils ont même réussi à mesurer ce risque par rapport à une consommation de tabac, et affirment que respirer souvent des vapeurs de produits ménagers peut être aussi dangereux que de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans.

L’étude révèle par ailleurs que tous les participants ne sont pas égaux face à ce risque. Les femmes sont davantage concernées et, parmi elles, la profession joue un rôle primordial. Ainsi, 13,7% des femmes de ménage représentées dans cet échantillon de population étaient concernées par des problèmes pulmonaires contre 9,6% des femmes qui n’utilisaient aucun produit ménager.

Gaëlle Latour

À lire aussi : 5 produits naturels pour une maison saine

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Des produits ménagers et d’hygiène nuiraient à la production de l’énergie dans les cellules

Les composés d’ammonium quaternaire, ou quats, utilisés comme agents antimicrobiens dans des produits ménagers et d’hygiène courants, inhibent la production d’énergie et les fonctions œstrogéniques dans les cellules humaines, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP).

« Des désinfectants que nous mettons sur, et dans, notre corps et que nous utilisons dans notre environnement inhibent la production d’énergie par les mitochondries des cellules et la réponse cellulaire aux œstrogènes », explique Gino Cortopassi de l’Université de Californie à Davis.

Les quats sont utilisés comme antiseptiques dans les dentifrices, les bains de bouche, les pastilles pour la gorge, les pulvérisations nasales, les gouttes pour les yeux, les shampooings, les lotions, les nettoyants ménagers et d’autres produits.

Cortopassi et ses collègues ont examiné, in vitro, l’effet de 1 600 composés et médicaments sur la fonction des mitochondries.

Six des 10 inhibiteurs mitochondriaux les plus puissants étaient des quats. Aux mêmes concentrations, ils inhibaient aussi la signalisation des œstrogènes dans les cellules.

Alors que cette étude a été menée avec des cellules, et non pas chez des mammifères, un groupe de chercheurs de Virginia Tech a découvert accidentellement, il y a quelques années, que l’exposition aux quats via un désinfectant de laboratoire a causé une toxicité pour la reproduction et une réduction de la fertilité chez la souris. Ils ont également récemment démontré un lien entre les quats et des anomalies congénitales du tube neural chez les rongeurs.

« Notre étude dans les cellules fournit un mécanisme pour leurs observations chez les animaux de laboratoire », explique Sandipan Datta, coauteur.

Les quats ont été largement utilisés comme antiseptiques et désinfectants topiques depuis les années 1940. D’autres composés antiseptiques, tels que le triclosan, ont été retirés du marché car ils peuvent entraver la fonction musculaire. Certaines entreprises cherchent à remplacer le triclosan par des quats, explique Cortopassi. Cette étude montre que ce n’est peut-être pas l’alternative la plus sûre.

« Cela soulève des inquiétudes parce que l’exposition à d’autres médicaments inhibiteurs mitochondriaux, tels que la roténone et le MPTP, est associée à un risque accru de maladie de Parkinson », souligne-t-il.

Ajoutons que de plus en plus d’études établissent lien entre des dysfonctions des mitochondries et diverses maladies (autisme, syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie…).

Fatigue chronique et fibromyalgie : une production de mauvaise énergie au cœur des deux syndromes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UCDavis, EHP
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