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Une collégienne de 13 ans succombe à une méningite foudroyante

Pour la seconde fois depuis le début de cette nouvelle année, la méningite foudroyante a fait une nouvelle victime. Il s’agit d’une collégienne de l’établissement Jules-Verne de Rosières-en-Santerre. Âgée de 13 ans, elle est décédée dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier alors qu’elle était hospitalisée au CHU d’Amiens. Selon les informations de France 3 “Hauts-de-France-Somme” l’adolescente est décédée quelques heures seulement après son admission.

«  Un cas de méningite a bien été signalé concernant une adolescente de 13 ans résidant dans la commune de Roye. Elle est décédée des suites de cette méningite. L’ARS a procédé à l’enquête épidémiologique autour du cas, c’est-à-dire la recherche des sujets qui ont eu des contacts proches, prolongés et répétés avec la malade pour leur proposer un traitement préventif de courte durée par antibiotiques, accompagné éventuellement d’une vaccination en fonction du groupe de méningocoque identifié » a indiqué l’Agence Régionale de Santé

Selon la procédure habituelle, un  traitement antibiotique préventif est en effet prescrit aux personnes de l’entourage proche. Une fois que le sérogroupe est connu, une vaccination est éventuellement proposée aux personnes déjà traitées.

«  La méningite est provoquée par une bactérie appelée méningocoque présente dans la gorge. Elle se transmet uniquement de personne à personne par des contacts directs, répétés et rapprochés. Le risque de transmission est donc relativement faible. Dans la majorité des cas, la personne contaminée ne développe pas de maladie  » a rajouté l’ARS.

A propos de la méningite

Le méningocoque est un germe qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes de salive par contact rapproché. Ce germe très fragile, ne survit pas dans l’environnement, ce qui ne nécessite pas de désinfection des locaux fréquentés par un malade.

Les infections invasives à méningocoques sont des maladies rares en France. La méningite est la forme la plus fréquente. Elle se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée de vomissements et une gêne à la lumière. D’autres signes, en particulier digestifs ou articulaires, peuvent survenir, ainsi que l’apparition de taches rouges qui progressent rapidement.

Notez des vaccins existent et sont efficaces contre certains types de méningocoques. Ainsi, depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C est recommandé et remboursé chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes de 1 à 24 ans.

Au moindre doute, il faut contacter en urgence le 15 ou le médecin traitant.

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Thionville : une étudiante meurt des suites d’une méningite

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La méningite à méningocoque vient de faire une nouvelle victime. Après avoir provoqué le décès de trois jeunes hommes à Nice, c’est une étudiante en droit de 19 ans qui est morte à l’hôpital de Thionville des suites d’une méningite dimanche dans un hôpital de Thionville (Moselle). Telles sont les informations données par l’Agence régionale de santé de Lorraine dans un communiqué.

La méningite à méningocoques est une maladie rare qui touche près de 600 personnes par an en France. Survenant principalement en hiver et au printemps, chez des sujets jeunes âgés de moins de 25 ans, elle se développe assez souvent lors de périodes de grande fatigue. Liée au méningocoque, une bactérie présente dans l’arrière-gorge d’environ 10 % de la population sans poser de problème, elle passe quelquefois dans le sang, et provoque à ce moment là une inflammation des méninges, les membranes fines qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. C’est en raison de ce passage dans le sang qu’il peut y avoir des complications graves, voire mortelles.

Si plusieurs types de méningites à méningocoques, classés en « sérogroupes », A, B, C, Y ou encore W135 existent, ce sont les sérogroupes B (73%) puis C (16%) qui représentent le plus de cas en France. Cette maladie grave est heureusement peu contagieuse en raison du fait que la bactérie ne survit pas hors du corps humain, ni dans l’air, ni sur les objets. La bactérie peut cependant se transmettre par l’intermédiaire de postillons et lors de contacts directs, proches, prolongés ou répétés.

C’est la raison pour laquelle les personnes qui ont eu un contact rapproché avec la victime ont été identifiées par l’ARS qui a délivré un traitement antibiotique de prévention. Par contre, aucune mesure sanitaire n’a été prise au niveau de la Faculté de droit où la jeune femme étudiait.

Les signes qui doivent alerter concernant une méningite à méningocoques sont une forte fièvre, de violents maux de tête, une gêne à la lumière, une très mauvaise mine, des vomissements en jets, des courbatures, une raideur de la nuque. A l’inverse, le nourrisson qui est atteint par cette maladie peut être à l’inverse tout mou.

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