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Le traitement contre la ménopause augmente le risque de cancer du sein

Le traitement contre la ménopause augmente le risque de cancer du sein

Le 30 août 2019

Une étude publiée dans la revue britannique The Lancet confirme que les traitements hormonaux de la ménopause augmentent le risque de cancer du sein.

Un plus grand risque dans la durée

L’étude conclut que tous les traitements hormonaux de la ménopause (THM) sont associés à un risque accru de cancer du sein. Les gels aux oestrogènes pour application locale sont exempts.

Plus le traitement est long et plus le risque est élevé. Selon l’étude, une femme de cinquante ans qui suit un traitement contre la ménopause associant des oestrogènes et de la progestérone pendant cinq ans a 8,3% de probabilité de développer un cancer du sein dans les vingt années suite au traitement.

Diminuer les prescriptions des traitements hormonaux

Une précédente étude publiée en 2002 avait montré que le THM avait un lien avec un risque de cancer du sein plus élevé. Suite à cette publication, les prescriptions de ce traitement ont fortement reculé.

En France, alors qu’un quart des femmes de 50 à 60 ans étaient traitées avec ce type de traitement en 2000 et 2001, le traitement a diminué de 62% entre 2002 et 2006. De plus, entre 2003 et 2006, les cancers du sein ont également baissé de 6,6%. Il faut toutefois rappeler que d’autres facteurs comme le poids, l’âge et la consommation d’alcool peuvent augmenter les risques de développer un cancer du sein. 

 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les hormones bio-identiques à la ménopause: les réponses de la Dre Sylvie Demers

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Ménopause : les traitements hormonaux augmentent bel et bien le risque de cancer du sein

Les femmes suivant un traitement hormonal de substitution contre les symptômes de la ménopause ont un risque plus élevé de cancer du sein, selon une vaste étude internationale publiée dans The Lancet.

L’étude a été réalisée par le Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer, un groupe international qui regroupe plusieurs centaines de chercheurs.

Les chercheurs ont analysé toutes les études épidémiologiques prospectives, publiées de 1992 à 2018, portant sur les différents types d’hormonothérapie et le moment de leur utilisation.

Au cours du suivi, 108 647 femmes ménopausées ont développé un cancer du sein à l’âge moyen de 65 ans (68 % entre 58 et 72 ans) ; 55 575 (51 %) d’entre elles avaient eu recours à un traitement hormonal.

Tous les types de traitements hormonaux, à l’exception des œstrogènes vaginaux, étaient associés à des risques accrus de cancer du sein, qui augmentaient régulièrement avec la durée d’utilisation et étaient plus élevés pour les œstrogènes-progestatifs que pour les préparations à base d’œstrogènes seuls.

Parmi les utilisatrices actuelles, ces risques excédentaires étaient présents même au cours des années 1 à 4 et étaient deux fois plus élevés au cours des années 5 à 14.

Après l’arrêt des traitements, un certain risque excédentaire persistait pendant plus de 10 ans ; son ampleur dépendait de la durée de l’utilisation antérieure, avec un faible risque excédentaire pour une utilisation de moins d’un an.

En supposant que ces associations sont largement causales, l’excès de cancer du sein lié à 5 ans de traitement hormonal à partir de 50 ans représente :

  • une femme sur 50 entre 50 et 69 ans chez les utilisatrices d’œstrogènes et de progestatifs quotidiens ;

  • une sur 70 chez les utilisatrices d’œstrogènes et de préparations intermittentes de progestatifs ;

  • une sur 200 chez les utilisatrices de préparations à base d’œstrogènes seules.

Les excès correspondants à partir de 10 ans de traitement seraient environ deux fois plus importants.

L’augmentation du risque était moins importante chez les femmes débutant l’hormonothérapie après 60 ans.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le traitement hormonal de la ménopause, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The Lancet.
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Et si on pouvait retarder la ménopause et en diminuer les effets ?

Et si on pouvait retarder la ménopause et en diminuer les effets ?

Et si on pouvait retarder la ménopause et en diminuer les effets ?

Le 7 août 2019

Une procédure médicale pourrait permettre aux femmes de retarder la ménopause jusqu’à 20 ans, selon des spécialistes de la fécondation in-vitro en Grande-Bretagne.

Une opération pourrait retarder la ménopause de 20 ans

Selon des chercheurs britanniques, une opération de cryoconservation ovarienne permettrait de retarder la ménopause. Dans les faits, ils prélèvent un petit morceau de tissu ovarien qui est ensuite congelé. Puis, à l’arrivée de la ménopause, le tissu est greffé sur une partie du corps. Ce tissu permet d’augmenter le niveau d’hormones qui baisse à la ménopause.

Ainsi, le tissu prélevé sur une femme de 25 ans pourrait retarder la ménopause de 20 ans, alors que celui prélevé sur une femme de 40 ans pourrait repousser l’échéance de seulement cinq ans, selon les médecins qui ont mené ces travaux. L’intervention a déjà été testée sur neuf patientes britanniques, mais elle a un coût : entre 7.600 et 11.900 euros.

Diminuer les symptômes 

La procédure n’est pas nouvelle puisqu’elle est déjà utilisée pour les jeunes femmes souffrant d’un cancer. Selon les médecins, l’opération pourrait profiter à des milliers de femmes qui souffrent de graves problèmes de santé causés par la ménopause comme l’ostéoporose, qui affaiblit les os.

Pour certaines femmes, la ménopause s’accompagne aussi de symptômes tels des difficultés à dormir, la dépression, des bouffées de chaleur ou une diminution du désir sexuel. Cette découverte scientifique devrait aider à les diminuer voire les supprimer. Enfin, selon les chercheurs, une partie du tissu ovarien pourrait être greffée pour rétablir la fertilité des femmes qui ont actuellement recours à la fécondation in vitro. Cela leur permettrait de ne pas avoir recours à des traitements et autres médicaments.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Ménopause : à quoi sont liées les difficultés sexuelles des femmes ?

Ménopause : à quoi sont liées les difficultés sexuelles des femmes ?

Lundi 15 juillet 2019.

La ménopause est une période souvent compliquée chez la femme. Outre des changements physiques, des facteurs psychosociaux entrainent une baisse de la sexualité. Explications.

Baisse de l’activité sexuelle des femmes ménopausées : des facteurs physiques et psychosociaux

En vieillissant, la sexualité des femmes se modifie. Les changements physiques liés à la ménopause ont souvent un impact sur leur quotidien. Mais il existe d’autres facteurs et ces derniers ne sont pas physiologiques ; ils sont psychosociaux. Ces derniers ont fait l’objet d’une vaste étude menée par des chercheurs de l’Université du Sussex et de l’University College London (Royaume-Uni) et de l’Université de New South Wales (Australie).

Publiée début juillet 2019 dans la revue Ménopause, cette étude qualitative vise à examiner l’activité sexuelle, le fonctionnement et la satisfaction sexuelle des femmes ménopausées. Au total, 24.305 femmes de 64 ans en moyenne ont rempli un questionnaire, tandis que 4.525 sondées ont fourni des données en texte libre. Ce vaste échantillon a permis aux scientifiques de se faire une idée précise de de sujet encore trop peu évoqué.

Ménopause : 3% des femmes ont des expériences sexuelles positives

Les réponses ont permis d’apprendre notamment que la principale raison de l’absence d’activité sexuelle était le manque de partenaire, principalement en raison du veuvage. Une faible libido a aussi été évoquée, mais cette raison arrive après des problèmes de santé physique ou de dysfonctionnement sexuel. Au final, seulement 3% des femmes ont mentionné des expériences sexuelles positives, tandis que 6% des participantes ont réclamé une aide médicale pour des problèmes sexuels.

Cette étude a permis aux scientifiques d’en conclure qu’« une éducation sexuelle plus poussée à l’intention des professionnels de la santé est nécessaire pour les sensibiliser à la sexualité et aux difficultés sexuelles plus tard dans la vie ». Ainsi, pour permettre aux femmes déjà ménopausées d’avoir une sexualité épanouie, il est nécessaire de prendre en compte leurs difficultés dans leur globalité.

Perrine Deurot-Bien

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Bouffées de chaleur de la ménopause : des médicaments insuffisamment efficaces, d’autres à utiliser en dernier recours

« Chez les femmes gênées par des symptômes liés à la ménopause, peu de traitements ont une efficacité démontrée au-delà d’un effet placebo », indique la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« La ménopause est une étape physiologique de la vie des femmes, caractérisée par l’arrêt définitif de l’activité ovarienne puis des règles. »

« Certaines femmes sont gênées par des symptômes tels que bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, qui tendent à disparaître spontanément au fil du temps. »

Quand une femme ménopausée est gênée par ces symptômes, de simples modifications du mode de vie sont à conseiller, selon la revue.

Si celles-ci sont inefficaces :

« La plus faible dose suffisante d’estrogène, souvent associé avec un progestatif, est une solution de dernier recours, à envisager avec la femme informée des risques d’accidents cardiovasculaires et de cancers du sein, entre autres, auxquels il expose ».

L’efficacité des médicaments non hormonaux, tels que l’antidépresseur paroxétine (Deroxat, Seroxat, Paxil…), l’anticonvulsivant gabapentine (Neurontin ou autre) et l’antihypertenseurs clonidine (Catapressan, Catapres…), « est faible au regard des effets indésirables auxquels ils exposent. »

Les traitements hormonaux de la ménopause Duavive et tibolone (Livial)
font partie de la liste de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles de Prescrire.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur les bouffées de chaleur de la ménopause, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Vivre simplement la ménopause – dès maintenant.

La ménopause n’est pas une maladie. Mais c’est un bouleversement pour chaque femme qui le vit. Froidement décrite par les médecins comme un « changement hormonal », elle se manifeste par une foule de désagréments qui peuvent rendre la vie insupportable. Il existe pourtant une plante capable de rendre la ménopause bien plus simple à vivre : le yam. 

Les tracasseries de la ménopause, vous avez peut-être commencé à les vivre :

  • Prise de poids, particulièrement sur la ceinture abdominale
  • Bouffées de chaleur
  • Rétention d’eau
  • Problèmes de concentration
  • Problèmes de sommeil
  • Déprime, voire dépression
  • Irritabilité
  • Fatigue au réveil
  • Insomnies
  • Baisse drastique de la libido, avec parfois une sécheresse vaginale

Ces situations ne sont pas simples à expliquer, encore moins à vivre. Alors qu’il existe des solutions naturelles pour les résoudre. Et moins dangereuses que celles proposées jusqu’ici.

THS : un échec médicamenteux, et une catastrophe sanitaire

Depuis les années 1990 a été lancé le THS, le traitement hormonal substitutif. Les traitements prescrits se sont révélés rapidement être une catastrophe sanitaire.

Une étude lancée, sur ces traitements déjà largement prescrits, a porté sur plus de 16000 femmes américaines ménopausées ou en cours de ménopause. Commencée en 1997, devait se terminer en 2005, et elle s’est arrêtée dès 2002.

Pourquoi ? Parce que les résultats étaient beaucoup plus négatifs que positifs, comme nous le rapporte l’autorité française, l’ANSM1.

Le traitement hormonal substitutif avait certes eu des effets positifs : le risque de cancer du côlon avait diminué de 37%, et celui des fractures de la hanche de 23%. Et pourtant, ce n’était rien à côté des effets négatifs considérables :

  • Risque d’AVC : +41%
  • Risque de crise cardiaque : +29%
  • Risque de cancer du sein : +26%
  • Risque de phlébite : +100%

Au Royaume-Uni, les médecins ont lancé le THS à grande échelle. L’étude publiée dans le journal de médecine le plus prestigieux, le Lancet, dont le but était de montrer la prévalence du cancer du sein chez un million de femmes2, a montré que le THS était responsable à lui seul de 20.000 cancers du sein.

Des études françaises montrent qu’un seul type de traitement THS, l’association œstrogène cutané et progestérone naturelle micronisée, n’accroîtrait pas significativement le risque de cancer du sein3. A vous de savoir si vous êtes prête à prendre ce risque.

Le yam, un remède naturel aux troubles de la ménopause

Le yam est une plante mexicaine riche en diosgénine – un précurseur de la progéstérone et de la DHEA. Cela signifie qu’elle donne les matériaux pour que le corps fabrique ses propres messagers, les hormones, plutôt que de les faire venir de l’extérieur.

Selon Thierry Schmitz, Docteur en médecine et spécialiste des médecines naturelles, un yam de très haute qualité permet de résoudre 80% des plaintes dues à la ménopause. Il est préférable de le consommer sous forme de crème, car le yam en gélules est partiellement détruit par les sécrétions acides de l’estomac.

Il existe aujourd’hui une crème fortement concentrée en diosgénine (16%), qui est à la hauteur des attentes des femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, la Crème Yam.

Ce traitement permet au corps féminin de relever ses taux de progestérone naturelle et de DHEA. Après un mois de traitement, on observe les résultats suivants :

•      Accroissement de l’énergie, diminution de la fatigue physique;

•      Sensation de bien-être, disparition de la dépression liée à la ménopause ;

•      Amélioration de la vivacité de l’esprit et des capacités de concentration ;

•      Amélioration de la qualité du sommeil;

•      Diminution des troubles hormonaux liés à la ménopause tels que bouffées de chaleur, baisse de la libido, prise de poids.

A ces effets bénéfiques directement visibles, il faut ajouter le rôle préventif du yam à moyen et à long terme au niveau de l’ostéoporose, de la protection cardio-vasculaire, des défenses immunitaires et du vieillissement de la peau.

Des phyto-œstrogènes parfois indispensables

Le yam permet de résoudre la plupart des troubles de la ménopause. Cependant, environ 20 % des patientes qui appliquent la crème yam voient persister des bouffées de chaleur et/ou des sécheressse vaginales.

Ces deux symptômes sont en relation directe avec la carence œstrogénique propre à la ménopause. Dans ces cas-là, le traitement doit être complété par la prise de phyto-œstrogènes, note le Dr. Schmitz.

C’est dans cette optique qu’il préconise une formule qui combine vitamines, minéraux, et plantes « œstrogène-like » :

•      Actea Racemosa (Actée à grappes)

Plante qui est utilisée depuis fort longtemps pour traiter de manière naturelle les désagréments ressentis par les femmes au moment de la ménopause.

•      Dong Quai (Angelica Sinensis)

Le Dong Quai est utilisé depuis des siècles en médecine chinoise traditionnelle pour traiter diverses affections gynécologiques.parce qu’il contient une substance oestrogénique qui aide à équilibrer le taux d’oestrogène chez les femmes.

On le préconise pour traiter l’endométriose, la sécheresse et les infections vaginales,  et pour soulager des symptômes du syndrome prémenstruel et de la ménopause.

•      Varech (Fucus Vesiculosus)

Le Varech est une plante marine, riche en iode, qui a été utilisée en médecine traditionnelle pour traiter l’obésité car il augmente le métabolisme du corps pour 

permettre de brûler les calories plus rapidement. Laxatif doux et diurétique léger, il évite l’accumulation excessive de liquides.

•      Prêle des champs (Equisetum Arvense)

Elle contient tous les bio-minéraux (manganèse, magnésium, fer, cuivre, silice) nécessaires aux différentes étapes de la synthèse du collagène et de l’élastine qui sont indispensables au bon maintien du tissu conjonctif.

Elle possède aussi une action tonique sur le système génito-urinaire ce qui permet de diminuer les désagréments de l’incontinence urinaire.

•      Sauge (Salvia officinalis)

La présence d’œstrogènes « végétaux » explique son emploi pour traiter les problèmes de règles irrégulières et douloureuses ainsi que les symptômes de la ménopause, principalement les bouffées de chaleur.

•      Ipriflavone

C’est un phytoestrogène extrait du soja. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans la protection des os, surtout s’il est associé à du calcium (orotate).

Comment utiliser la Crème Yam ?

Méthode d’utilisation de la Crème Yam, d’après le Dr. Schmitz :

•      Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). Traitement journalier pendant plusieurs années, idéalement au moins jusque 70 à 75 ans.

•      En cas de traitement hormonal substitutif classique, vous pouvez l’arrêter et commencer immédiatement la crème Yam, sachant qu’il y aura 1 ou 2 mois de transition (accentuation des bouffées de chaleur)

Après 2 mois de crème Yam, tous les effets bénéfiques de ce traitement sont opérationnels. 

 

Publi-éditorial

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Ménopause : quels changements de composition corporelle et de poids ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue JCI Insight, ont analysé les changements de la composition corporelle et du poids lors de la période de transition de la ménopause.

La transition de la ménopause, appelée périménopause (ou pré-ménopause), est le moment où les changements hormonaux entraînent des règles irrégulières, des bouffées de chaleur et d’autres symptômes menant à la ménopause, lorsque les règles cessent complètement.

Gail A. Greendale de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 1246 participantes âgées en moyenne de 47,1 ans au début de l’étude et dont la dernière période menstruelle est survenue à 52,2 ans en moyenne.

La composition corporelle était évaluée au moyen de l’« absorptiométrie à rayons X en double énergie ».

En moyenne, la masse grasse et la masse maigre (os, muscles, organes, peau et liquides du corps humain) augmentaient avant la période de transition de la ménopause.

Lors de cette transition, le gain de graisse doublait alors que la masse maigre diminuait ; ce gain et cette perte accélérés se poursuivaient jusqu’à deux ans après les dernières règles. Par la suite, ils décéléraient pour finalement se stabiliser.

Toutefois, le poids augmentait de façon stable tout au long de la préménopause sans accélération à la période de l’arrêt des règles.

Ainsi une simple mesure du poids n’est pas représentative de ce qui se passe à la ménopause, soulignent les chercheurs.

Alors que le gain de masse grasse et la perte de masse maigre sont accélérés, la prise de poids ne l’est pas. Il n’y a pas de prise de poids supplémentaire (autre que celle qui se poursuit au cours de la vie).

Ce qui illustre qu’à partir de la transition de la ménopause, l’indice de masse corporelle (IMC) (CALCUL de votre poids idéal) représente une moins bonne mesure du risque cardiométabolique chez les femmes ménopausées (car il ne tient pas compte du changement dans la composition corporelle), soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of California – Los Angeles, JCI Insight.
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Ménopause : les effets bénéfiques du poisson et des légumes

Ménopause : les effets bénéfiques du poisson et des légumes

Le 11 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Leeds, en Grande-Bretagne, une alimentation riche en poisson et en légumineuses permettrait de retarder la ménopause.

Comment repousser la ménopause ?

La ménopause est une période de la vie très redoutée par les femmes. Pour la repousser, il suffirait d’avoir une alimentation riche en poisson et en légumineuses. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Journal of Epidemiology & Community Health. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 35.000 femmes, âgées de 35 à 69 ans, pendant quatre 4 ans.

Ils ont ainsi pu constater que consommer de grandes quantités de légumes frais tous les jours serait associé à un retard d’un an, en moyenne, de la survenue de la ménopause. Par ailleurs, accompagner ces légumes de petits poissons gras, comme les sardines, les maquereaux et les anchois, permettrait de repousser l’âge de la ménopause de plus de trois ans. En revanche, gare aux aliments riches en glucides raffinés comme le riz et les pâtes.

Quels aliments privilégier ?

Si des apports élevés en vitamine B6 et en zinc, mais également en antioxydants et en oméga-3, sont associés à une ménopause plus tardive, un excès de glucides raffinés est associé à une arrivée de la ménopause 1 an et demi plus tôt. Les glucides raffinés augmentent en effet le risque de résistance à l’insuline. Cela peut avoir pour conséquence de perturber l’activité des hormones et avoir un impact sur la ménopause.

« Les oméga-3 du poisson sont anti-inflammatoires », a commenté le docteur Jacques Fricker, nutritionniste à Paris, au micro de Europe 1. « Les vitamines des légumes ont également un rôle contre l’oxydation. Ça retarde donc le vieillissement, et logiquement la ménopause ». Quant aux sucres, ils « se stockent très facilement » et favorisent ainsi « la création de graisse, elle-même nocive à la production des hormones ». 

Marine Rondot

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Ménopause : 7 stratégies testées contre l’insomnie et les bouffées de chaleur

L’insomnie est l’un des problèmes les plus courants au moment de la ménopause, notamment en raison des bouffées de chaleur.

Entre 25 % et 35 % des femmes en souffrent au moment de la ménopause, une prévalence deux à trois fois plus élevée que celle observée dans la population en général, indique le psychologue Charles Morin de l’École de psychologie de l’Université Laval et du Centre de recherche CERVO.

Les bouffées de chaleur y sont pour quelque chose, mais elles n’expliquent pas tout. « Nos travaux montrent que les bouffées de chaleur surviennent parfois après le réveil, précise le chercheur. Par ailleurs, il se peut que ces manifestations physiologiques soient un élément déclencheur de l’insomnie, mais que des facteurs psychologiques contribuent à son maintien. Se réveiller en sueur au milieu de la nuit en se disant qu’il faut absolument se rendormir parce qu’une grosse journée de travail nous attend dans quelques heures crée un contexte propice aux pensées négatives et au cercle infernal de l’anxiété et de l’insomnie. »

Le Pr Morin et 12 chercheurs américains ont testé l’efficacité de 7 approches contre les bouffées de chaleur et l’insomnie chez 546 femmes qui souffraient d’insomnie modérée (un score de plus de 12 sur l’Indice de sévérité de l’insomnie qui va de 0 à 28) et avaient au moins 14 bouffées de chaleur par semaine. Cette étude est publiée dans la revue Sleep.

Les traitements testés pendant 8 à 12 semaines étaient :

Toutes les approches, sauf les oméga-3, ont produit une certaine amélioration du sommeil.

L’intervention la plus efficace a été la psychothérapie cognitivo-comportementale qui a réduit de 5,2 points de l’indice de sévérité de l’insomnie (faites le test). « Après 8 semaines de traitement, 70 % des participantes du groupe de psychothérapie étaient considérées en rémission d’insomnie, précise le chercheur. L’intervention n’a pas eu d’effet sur le nombre de bouffées de chaleur, mais elle a réduit leur degré d’interférence avec les activités quotidiennes. »

L’activité physique et l’antidépresseur venlafaxine (Effexor) ont produit une baisse de 2,2 points.

Développée en bonne partie par l’équipe de Charles Morin au cours des trois dernières décennies, la thérapie cognitivo-comportementale contre l’insomnie encourage un changement des croyances liées au sommeil (par exemple qu’il est nécessaire de dormir huit heures chaque nuit pour être en forme et en santé) et vise à instaurer des habitudes de vie propices au sommeil telles que :

  • aller se coucher uniquement lorsqu’on se sent fatigué ;
  • utiliser le lit exclusivement pour dormir ;
  • se lever si le sommeil ne vient pas après 20 minutes ;
  • se lever à la même heure chaque matin, peu importe le nombre d’heures dormies.

Les études indiquent qu’elle atténue la sévérité de l’insomnie chez 80 % des gens et entraîne une rémission dans 60 % des cas.

Malheureusement, déplore le professeur Morin, les personnes qui souffrent d’insomnie sortent souvent du cabinet du médecin avec une prescription de somnifères.

« Pourtant, en 2016, l’American College of Physicians a reconnu que la TCC devrait être le premier traitement recommandé aux personnes qui souffrent d’insomnie, souligne-t-il. Au Québec, pour profiter des avantages de la TCC dans des délais raisonnables, il faut consulter des psychologues qui pratiquent en clinique privée et payer de sa poche. »

Le professeur Morin et la doctorante Orlane Ballot poursuivent des travaux sur l’insomnie au moment de la ménopause et ils sont à la recherche de participantes de 45 à 55 ans avec ou sans problème de sommeil.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval).
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Ménopause : les traitements hormonaux augmenteraient les risques de cancer

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Après avoir passé au crible 52 études épidémiologiques portant sur un total de 21.488 femmes (américaines, européennes et australiennes), des chercheurs britanniques en sont arrivés à la conclusion que les traitements hormonaux de la ménopause (THM) augmentaient le risque de cancer de l’ovaire.

Selon cette analyse, dont vous trouverez tous les détails en cliquant ici (document en anglais et au format PDF), le risque serait accru de 43% chez les femmes ayant reçu de tels traitements par rapport à celles n’en ayant reçu aucun.

« Pour les femmes qui prennent un THM pendant 5 ans à partir de l’âge de 50 ans, cela signifie un cancer supplémentaire pour 1.000 utilisatrices et un décès par cancer de l’ovaire pour 1.700 utilisatrices » a déclaré l’un des co-auteurs de l’étude, le Professeur Richard Peto de l’Université d’Oxford.

Et si le risque diminue après l’arrêt des traitements,  il serait toujours accru de 25% 10 ans après.


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