Archives par mot-clé : mental

Un moyen pour diminuer la faim causée par le travail mental

Des études antérieures ont montré que les tâches exigeantes mentalement augmentent le besoin en énergie du cerveau, et entraînent une augmentation de la consommation de calories par la suite.

William Neumeier de l’Université d’Alabama à Birmingham (UAB) et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise (MSSE), ont vérifié si le glucose et le lactate produit par l’exercice pourraient apporter cette énergie supplémentaire au cerveau à la place de la consommation alimentaire.

Ils ont demandé à 38 étudiants universitaires de compléter une tâche exigeante mentalement. Les participants ont ensuite été assignés au hasard à prendre 15 minutes de repos ou à faire 15 minutes d’entraînement par intervalles intense sur un tapis roulant. Un repas de pizza à volonté était ensuite offert. Une semaine auparavant, les participants s’étaient fait offrir le même repas après 35 minutes de détente afin d’établir un point de comparaison.

Ceux qui s’étaient reposés pendant 15 minutes ont mangé en moyenne 100 calories de plus que lorsqu’ils s’étaient simplement détendus sans effectuer de travail mental, ce qui appuie les études précédentes qui suggéraient que le travail mental entraîne une dépense d’énergie et augmente la faim. Les participants qui ont fait de l’exercice ont consommé 25 calories de moins que lorsqu’ils s’étaient simplement détendus.

Alors que la glycémie est restée stable après l’exercice, les niveaux de lactate ont augmenté. Les chercheurs font l’hypothèse que le lactate peut avoir comblé les besoins énergétiques du cerveau. Une autre explication possible est l’effet de l’exercice sur les hormones de la faim et de la satiété.

Psychomédia avec sources : UAB, MSSE.
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Après une journée de travail mental, les décisions financières deviennent plus impulsives

La fatigue d’une seule journée de travail cognitif entraîne des décisions économiques plus impulsives, montre une étude française publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Résister aux tentations des récompenses immédiates est une capacité essentielle pour la réalisation d’objectifs à long terme. Cette capacité d’autocontrôle repose sur l’activité du cortex préfrontal latéral, qui est également impliqué dans les processus de contrôle exécutif, tels que la mémoire de travail ou la flexibilité cognitive (capacité d’une tâche à l’autre).

Bastien Blain, chercheur à l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 50 personnes âgées en moyenne de 24 ans, réparties en 3 groupes.

Un groupe devait résoudre des exercices compliqués pendant plus de 6 heures. Un deuxième devait résoudre des exercices simples et un troisième jouait à des jeux vidéo ou lisait des articles. A différents moments, les chercheurs demandaient aux participants de choisir entre recevoir une petite somme d’argent immédiatement, ou une plus grosse somme plus tard.

Un travail cognitif prolongé favorisait le choix impulsif de la récompense immédiate plutôt que les bénéfices à long terme. Cet effet de la fatigue était lié à la réduction de l’activité du cortex préfrontal latéral après son utilisation intensive au cours de la journée.

« Mieux vaut donc éviter de prendre une décision importante en fin de journée, notamment financière », conclut le communiqué de l’Inserm.

(1) Guillaume Hollardet Mathias Pessiglione.

Psychomédia avec sources : Inserm, PNAS.
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Courir est bon pour le mental, voici pourquoi

Le 21 avril 2016.
 

Courir est bon pour la santé mentale, de nombreuses études le prouvent. Encore faut-il savoir courir, et ne pas trop forcer. 

Il faut courir au moins une demie-heure 

D’abord, il faut savoir courir. Courir vite, mais pas longtemps, ne sert à rien ! En effet, ce n’est qu’au bout d’une demie-heure de course à pied, à un rythme raisonnable pour ne pas être essoufflé trop rapidement, que le corps se met à sécréter des endorphines.

Les endorphines sont des hormones sécrétées par notre organisme dans certaines situations, comme par exemple, pendant et après une relation sexuelle de qualité, ou donc, pendant et après un effort sportif. Ces endorphines inondent le cerveau et… lui font du bien ! C’est ça, cette sorte d’extase, ou en tout cas, de bien-être, qui survient après une étreinte ou un bon jogging. Par ailleurs, pendant la course à pied, pour peu que l’effort demandé soit tout de même suffisamment exigeant, l’esprit est concentré sur l’objectif à atteindre, sur la respiration, sur le rythme. On profite également du paysage, de l’air que l’on respire… 

 

Trop courir peut être pire que ne pas courir ! 

Mais attention ! Trop courir peut produire l’effet inverse ! Chez ceux qui en font trop, les endorphines sécrétées pendant et après l’effort ne suffisent pas à les contenter. Ils sont alors tentés de se remettre à courir, et ne trouvent plus l’extase ou le bien-être que le sport leur procurait avant. On pourrait dire « trop d’effort tue l’effort ». Ensuite, trop courir provoque toute une série de traumatismes : pieds, colonne vertébrale, muscles, tous ces organes souffrent d’être trop sollicités. Les pathologies liées à l’excès de sport ne sont pas une légende !

Si vous aimez courir, ou envisagez de vous y mettre, faites le progressivement, et avec modération ! 

À lire aussi : Sport et santé

 

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Une méthode de fécondation in vitro augmente les risques de retard mental

C’est une technique utilisée dans la moitié des fécondations in vitro (FIV). La méthode dite ICSI, qui consiste à une micro-injection directe de spermatozoïde dans l’ovocyte, augmente le risque d’avoir un retard mental chez l’enfant par rapport à la conception naturelle, selon une étude internationale publiée mardi 2 juillet aux Etats-Unis dans le Journal of the American Medical Association (en anglais).

Au sein d’un échantillon de 2,5 millions d’enfants nés en Suède entre 1982 et 2007, des chercheurs basés au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ont plus particulièrement étudié 30 959 de ces enfants, nés après une fécondation in vitro. Comparés aux autres enfants, le risque que ces « bébés-éprouvettes » soient mentalement retardés est plus élevé de 18%.

Les chercheurs ont ensuite comparé six méthodes différentes de FIV utilisées en Suède, ainsi que l’utilisation ou non d’embryons congelés. Parmi celles-ci, la méthode dite ICSI, recommandée en particulier dans les cas d’infertilité masculine, s’est révélée être la plus susceptible d’entraîner des problèmes.

Les enfants nés de cette procédure avaient en effet 51% de chances supplémentaires de développer un retard mental, par rapport à ceux nés d’une FIV pratiquée avec une autre procédure. Le risque reste toutefois peu élevé puisqu’il passe de 62 à 93 cas pour 100 000.

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