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Urgences : la ministre de la Santé a annoncé des mesures

Urgences : la ministre de la Santé a annoncé des mesures

Le 3 septembre 2019.

Afin d’améliorer la situation des urgences des hôpitaux, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé différentes mesures. Voici lesquelles.

La ministre a annoncé des mesures pour améliorer la situation

Depuis six mois, les urgentistes sont en grève. Et pour causes, les urgences des hôpitaux sont saturées et les médecins ainsi que tout le personnel soignant, travaillent dans des conditions difficiles, que ce soit au niveau du nombre de patients à gérer ou bien de la sécurité. Lors d’une visite au CHU de Poitiers, lundi 2 septembre 2019, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé différentes mesures.

Afin d’« améliorer la situation » des urgences, Agnès Buzyn a annoncé plusieurs changements dans l’organisation de la prise en charge des malades. L’une d’elles concerne les personnes âgées. Il s’agit de « réduire au maximum » leur passage aux urgences en mettant en place « des filières d’admission directe » et, en cas de « pathologies bénignes » de développer « une vidéo-assistance entre les Ehpad et le Samu ».

Comment désengorger les urgences ?

Autre mesure qui devrait permettre de désengorger les urgences, autoriser le SAMU à déposer, lors d’un déplacement en ambulance, un malade dans un cabinet de ville ou une maison de santé. En contrepartie, les patients n’avanceront pas de frais et trouveront ainsi « le même avantage qu’à aller aux urgences ». Par ailleurs, les médecins libéraux et les maisons de santé pourront pratiquer des examens de biologie.

Du côté des personnels paramédicaux des urgences, ces derniers auront le droit de « faire des gestes qu’ils ne peuvent pas faire aujourd’hui ». Ils pourront, par exemple, prescrire de la radiologie ou réaliser des points de suture. Les frais de santé représentent un coût non négligeable et pour qu’ils ne soient pas un frein et permettre au malade de se faire soigner, le tiers-payant sera obligatoire lors de consultations de garde.

Même si ces mesures ne parviennent pas à 100% à satisfaire les urgentistes, elles montrent néanmoins la volonté d’améliorer une situation devenue intenable aux urgences.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

 

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De nouvelles mesures pour éviter la pénurie de médicaments

De nouvelles mesures pour éviter la pénurie de médicaments

Le 8 juillet 2019

Un Français sur quatre a des difficultés pour obtenir un médicament courant. Pour y remédier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a dévoilé son plan d’actions afin de limiter les ruptures de stocks de médicaments. Ces nouvelles pistes aboutiront en septembre à un plan définitif.

Une meilleure gestion du circuit du médicament

Antibiotiques, vaccins ou anticancéreux, les Français se retrouvent parfois à attendre leurs médicaments. Pour remédier à ce problème, Agnès Buzyn a présenté, ce lundi 8 juillet, sa feuille de route. D’autres préconisations devraient être ajoutées, de la part des professionnels de santé, afin d’aboutir à un plan définitif.

En 2017, l’Agence nationale du médicament a fait état de 538 cas de ruptures de stocks ou de difficultés d’approvisionnement de certains médicaments courants. Ces dernières semaines, ce sont les corticoïdes qui ont connu une rupture de stocks. Ces signalements sont au plus haut alors que l’on dénombrait seulement 44 situations similaires en 2008.

Une meilleure communication

Parmi les préconisations, Agnès Buzyn recommande une généralisation de la plateforme permettant aux pharmaciens de signaler une rupture d’approvisionnement au laboratoire en question. D’autres actions sont mises en avant. Il serait, par exemple, possible de donner le pouvoir au pharmacien de remplacer un médicament indisponible par un autre médicament similaire.

La dimension européenne est également abordée dans ce plan provisoire. L’une des pistes serait de travailler davantage en coopération avec d’autres pays européens notamment pour l’achat groupé de vaccins essentiels. Un comité de pilotage impliquant l’Agence du médicament (ANSM) et les acteurs concernés (laboratoires pharmaceutiques, grossistes, associations de patients) devrait voir le jour pour mettre en œuvre ces nouvelles mesures.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Piqûres de moustiques et de tiques : mesures de protection et choix d’un chasse-moustique

Le gouvernement du Québec a mis à jour, le 14 juin, ses conseils pour se protéger des piqûres de moustiques et de tiques.

« Au Québec, les piqûres de moustiques peuvent transmettre aux humains des virus, tels que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Les moustiques porteurs de ces virus se trouvent en ville ou à la campagne, dans les boisés et dans les forêts. »

« À l’étranger, les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VNO et les VSC, mais aussi d’autres virus ou parasite, par exemple :

  • le virus Zika ;
  • le virus chikungunya ;
  • le virus de la fièvre jaune ;
  • le parasite responsable de la malaria. »

« Si vous voyagez à l’extérieur du Québec, renseignez-vous sur la présence de moustiques et sur les moments où ils sont le plus actifs. »

Chasse-moustiques

  • Pour se protéger des piqûres de moustiques, indique les site, il est recommandé d’utiliser un chasse-moustiques à base :

    • de DEET (aussi appelé N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (aussi appelée picaridine ou KBR 3023) ;
    • d’eucalyptus citron (aussi appelé huile d’eucalyptus citronné ; p-menthane 3,8-diol, PMD) ; ne doit pas être confondu avec les produits qui contiennent de l’huile d’eucalyptus et de l’huile de citron
    • d’huile de soya.
  • Pour se protéger des piqûres de tiques, privilégier les produits à base :

    • de DEET (ou N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (ou picaridine, KBR 3023).

Autres chasse-moustiques :

  • « Évitez d’utiliser des chasse-moustiques à base d’huile de citronnelle chez les nourrissons et les jeunes enfants, car leur durée de protection est généralement inférieure à 1 heure. »

  • « Certains produits à base d’autres huiles essentielles ont une durée d’efficacité souvent inférieure à 2 heures et ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. »

  • « Ces produits, lorsqu’ils sont homologués, peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures) pour des personnes de plus de 2 ans, et ce, en autant que les recommandations de l’étiquette soient respectées. Ces produits sont par ailleurs peu efficaces contre les tiques. »

La durée de la protection contre les piqûres de tiques est généralement plus courte que celle contre les piqûres de moustiques.

Le site gouvernemental présente notamment diverses mesures de protection contre les moustiques et les tiques ainsi qu’un tableau spécifiant la durée de protection et des conseils d’utilisation pour les différents chasse-moustiques : Se protéger des piqûres de moustiques et de tiques

« Certains produits sont peu efficaces contre les piqûres de moustiques ou de tiques ou ont un effet de trop courte durée. Leur utilisation est déconseillée. »

La liste des produits déconseillés est disponible sur le : site de Santé Canada.

Pourquoi les moustiques piquent certaines personnes plus que d’autres

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Médicaments antipsychotiques, prise de poids et diabète : des mesures de suivi sont nécessaires (ANSM)

 », l’Agence française du médicament (ANSM) a rappelé, le 29 octobre, « 

 ».

« Un traitement par antipsychotiques peut être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie », rappelle l’ANSM.

« Aussi, sa mise en place et son adaptation exigent une collaboration étroite entre le psychiatre et le médecin généraliste afin d’assurer une prise en charge optimale du patient. »

L’ANSM précise :

1. Avant le traitement, il est recommandé de :

  • « Rechercher les facteurs de risque du patient (antécédents médicaux, traitements en cours, hygiène de vie).

  • Pratiquer des bilans cliniques et biologiques (calcul de l’indice de masse corporel, mesure du périmètre ombilical, mesure de la pression artérielle, dosages à jeun de la glycémie, du cholestérol [total, HDL, LDL] et des triglycérides).

  • Informer les patients et leur entourage de la nécessité de consulter rapidement, en cas de survenue de symptômes évocateurs d’un diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids). »

2. Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique

  • « La stratégie de surveillance dépend des facteurs de risque trouvés avant l’instauration du traitement, des signes cliniques apparaissant pendant le traitement, et du traitement antipsychotique instauré. »

3. En cas d’anomalies détectées pendant le traitement :

  • « Il est recommandé de rappeler aux patients les règles hygiéno-diététiques.

  • La prise en charge thérapeutique doit faire intervenir médecin traitant et psychiatre et peut amener, dans certains cas, à orienter le patient vers un spécialiste. »

Pour plus d’informations sur les médicaments antipsychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Les erreurs médicales aux urgences de l’AP-HP considérablement réduites par certaines mesures (France)

Le risque d’erreur médicale aux urgences est réduit de 40 % lorsqu’ont lieu, entre médecins, des vérifications croisées systématiques et régulières, montre une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine en avril.

Promue par l’AP-HP, l’étude a été menée dans six services d’urgences, dont cinq de l’AP-HP (Avicenne, Lariboisière, Hôpital européen Georges-Pompidou, Saint-Antoine et Tenon) et le centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes.

« Dans les services d’accueil des urgences, les médecins sont souvent amenés à suivre plusieurs patients en même temps et à prendre rapidement des décisions à partir d’informations ou de résultats encore partiels. Ils sont donc particulièrement exposés au risque d’erreur médicale », souligne le communiqué de l’AP-HP.

Une première étude en 2013 a évalué à 10 % le taux d’erreur médicale aux urgences.

Les erreurs médicales sont classées en fonction de leur gravité :

  • l’événement indésirable sans conséquence sur la santé du patient (ou « Near Miss ») ;

  • l’événement indésirable grave entraînant des dommages temporaires ou définitifs pour le patient (réaction transitoire, prolongation d’hospitalisation, séquelle définitive…).

« Ces erreurs peuvent avoir des origines diverses : erreur de diagnostic ou de posologie d’un traitement, retard de prise en charge, réalisation d’un examen complémentaire non indiqué… »

Dans le cadre de cette étude, coordonnée par le Dr Yonathan Freund, du service d’accueil des urgences de l’hôpital de Pitié-Salpêtrière AP-HP et de la faculté de médecine de la Sorbonne, « 1680 dossiers de patients pris en charge dans six services d’accueil d’urgence ont été tirés au sort et analysés afin de détecter d’éventuelles erreurs médicales ou événements indésirables ».

« Le taux d’erreur médicale recensé était de 10,7 % dans le groupe contrôle (soit 90 erreurs médicales recensées pour 840 dossiers de patients étudiés) contre 6,4 % dans le groupe où des vérifications croisées régulières avaient été réalisées (soit 54 erreurs médicales relevées dans 840 dossiers de patient étudiés). Ces vérifications croisées ont consisté pour les médecins à se retrouver trois fois par jour, pendant une dizaine de minutes, deux par deux, afin d’échanger sur l’état de santé et la prise en charge de leurs patients.

55 % des erreurs médicales relevées étaient sans gravité pour les patients.

Un peu plus des deux tiers des événements indésirables graves recensés ont entraîné des dommages temporaires ou ont nécessité une hospitalisation ou sa prolongation ; le tiers restant des EIG ont conduit à des dommages définitifs.

On note une réduction relative de 40 % des erreurs médicales (plus particulièrement une diminution de 47 % des erreurs sans gravité et de 29 % des événements indésirables graves) lorsque des vérifications croisées systématiques sont faites entre les médecins. »

« Ces vérifications croisées sont déjà pratiquées par certains services d’urgences de l’AP-HP, de façon formalisée ou non », précise le communiqué. « L’AP-HP envisage de diffuser des recommandations visant à les étendre à l’ensemble de ses services d’urgence.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AP-HP, JAMA Internal Medicine.
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Antidouleurs opioïdes : des mesures d’information aux patients proposées par Santé Canada

Certaines personnes ayant développé une dépendance à des médicaments opioïdes d’ordonnance ne savaient même pas qu’ils en contenaient, souligne Santé Canada dans un communiqué, publié le 16 juin, annonçant le lancement d’une consultation sur de nouvelles mesures visant à informer les patients des risques liés aux opioïdes d’ordonnance

Les patients doivent bien comprendre les risques « pour pouvoir prendre des décisions éclairées quant à la nécessité d’en prendre et à leur utilisation sécuritaire. »

« Santé Canada a présenté un projet de règlement qui rendrait obligatoires l’apposition d’autocollants d’avertissement sur tous les opioïdes d’ordonnance et la remise de fiches d’information à l’intention des patients au moment de la vente. »

L’autocollant serait appliqué par le pharmacien sur le contenant pour avertir notamment des risques de dépendance, de toxicomanie et de surdose. La fiche d’information contiendrait des renseignements généraux sur l’utilisation sécuritaire des opioïdes et les risques.

En vertu du règlement proposé, également, « la ministre de la Santé pourrait obliger les entreprises pharmaceutiques à établir et à mettre en œuvre des plans pour déterminer, atténuer et surveiller les risques associés à la consommation d’opioïdes ».

Ce sera la première fois, souligne le communiqué, que le gouvernement fédéral exige cette information au patient. Ce sera aussi la première fois qu’il oblige des entreprises pharmaceutiques à mettre en œuvre des plans de gestion des risques.

La période de consultation se terminera le 31 août 2017.

Pour plus d’informations sur les antidouleurs opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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