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Bijoux fantaisie : méfiez-vous de la présence de métaux lourds

Bijoux fantaisie : méfiez-vous de la présence de métaux lourds

Le 16 novembre 2017.

Selon une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), on trouverait des traces, quelques fois importantes, de métaux lourds dans les bijoux fantaisie.

Des bijoux de très mauvaise qualité

Quand on se rend dans les boutiques de prêt-à-porter, il n’est pas rare qu’on nous propose des bijoux pour quelques euros. Des petits accessoires de mode qu’on aime acheter justement parce qu’ils ne coûtent quasiment rien. Mais ces petits prix cachent souvent une réalité plus dérangeante : selon une enquête de la DGCCRF, on trouverait des traces de métaux lourds toxiques comme le plomb, le nickel ou le cadmium dans ces bijoux.

Pour parvenir à cette conclusion, les experts de la répression des fraudes se sont rendus dans 758 établissements et ont prélevé 144 échantillons de produit. Après les avoir analysés, ils ont rédigé 29 injonctions et 257 avertissements. Ce qu’ils ont constaté, c’est que la composition réelle de ces accessoires n’était pas toujours visible pour le consommateur et que les fournisseurs étaient souvent étrangers donc moins rigoureux en matière de normes.

Risque d’allergie et de contamination

« Par exemple, ont été constatées des dénominations « cristal » pour du verre, « perle » pour des perles d’imitation, « pierre » pour de la pierre reconstituée, « plaqué or » pour une couche d’or inférieure à 3 microns », notent les auteurs de cette enquête. Ils ont par ailleurs détecté la présence de métaux lourds ou de substances allergisantes dans 30 % des échantillons analysés. Faut-il s’en inquiéter ?

Les métaux lourds, quand ils ne provoquent pas d’allergies, sont très néfastes pour l’organisme car ils sont difficiles à éliminer. « Les métaux lourds ont la propriété de s’accumuler dans l’organisme, ce qui implique dans le long terme d’éventuelles propriétés cancérogènes », précise le ministère de l’Environnement. Ce qui est certain c’est que si un bijou vous provoque des démangeaisons ou des plaques rouges, n’hésitez pas, jetez-le.

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Thé : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation, qui a analysé 16 thés noirs et 10 thés verts, révèle la présence de nombreux produits toxiques. Les résultats sont publiés dans le numéro de novembre.

« Tous les thés analysés, qu’ils soient verts ou noirs, contiennent des pesticides, jusqu’à 17 pour certains sachets. Cela concerne des marques comme Lipton, Kusmi Tea ou Auchan », rapporte Europe 1.

Les feuilles de thé ont cette particularité de ne pas être nettoyées après la récolte pour ne pas perdre de leur saveur. « Ce sont des quantités faibles de pesticides, qui la plupart du temps sont inférieures aux limites autorisées », a précisé au micro d’Europe 1 Benjamin Douriez, rédacteur en chef du magazine.

La présence de certains métaux nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, a aussi été repérée.

Mais le pire, estime Patricia Chairopoulos, journaliste au magazine, c’est la présence d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. « 

 », explique-t-elle. « Le problème que nous dénonçons, dit-elle, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ». Des thés biologiques présentaient aussi des traces de pesticides. L’un de ceux testés dépassait d’ailleurs la limite autorisée « même si, globalement, les thés bio restent moins contaminés que les autres », précise Benjamin Douriez. Les pesticides voyagent dans l’air et peuvent passer d’un champ à l’autre. Pour éviter une consommation trop importante de produits dangereux, plusieurs spécialistes conseillent de changer régulièrement de marque de thés, rapporte Europe 1. Camomille : encore une herbe cancérogène présente dans une marque (conseil) Pour plus d’informations sur les thés noirs et verts, voyez les liens plus bas. Psychomédia avec source : Europe 1. Tous droits réservés.

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Le saumon bio est davantage contaminé par les métaux lourds et les pesticides

Le 18 décembre 2016

Le saumon, met particulièrement apprécié lors des fêtes de fin d’année, est souvent accusé d’être contaminé par les métaux lourds. L’association 60 millions de consommateurs a mené l’enquête. Conclusion : si des traces de polluants existent, elles ne sont pas toujours là où on les attend et le saumon bio est un mauvais élève imprévu.

De l’arsenic et du mercure dans les saumons bio

Contrairement aux apparences, le saumon frais serait aujourd’hui moins pollué que le saumon bio. C’est en tout cas ce qu’indiquent les premiers résultats de la dernière étude de l’association 60 Millions de consommateurs, parue le 24 novembre dernier.

Pour parvenir à leurs conclusions, les équipes de l’association ont mené des analyses sur 10 pavés de saumon frais et 15 échantillons de saumon fumé. Les tests en laboratoire ont montré que la contamination par les métaux lourds, qu’il s’agisse du mercure ou de l’arsenic, s’avérait plus forte dans les pavés de saumon frais bio que dans les pavés sauvages ou issus de la culture classique.

L’alimentation des saumons bio en question

Si cette contamination peut être expliquée pour des raisons naturelles, l’arsenic étant, par exemple, présent dans la nature, les taux relevés indiquent qu’« un certain nombre de polluants est apporté par la nourriture », explique ainsi Fabrice Teletchea, spécialiste de la domestication des poissons à l’université de Lorraine, dans des propos repris par l’association. « Elle est composée en partie de farines et d’huiles animales, issues de poissons sauvages susceptibles d’accumuler ces résidus ».

À la surprise des chercheurs qui ont mené cette enquête, les pavés de saumon bio ont également montré quelques traces de certains pesticides, des organochlorés, alors mêmes que ces derniers ne sont plus utilisés, car interdits, depuis plusieurs années. Pour les auteurs de cette étude, la nourriture de ces saumons est entièrement responsable des niveaux de polluants analysés.

À lire aussi : Que faut-il penser des aliments bio ?

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