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Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Le 3 décembre 2018.

Le réchauffement climatique aura des conséquences désastreuses sur la santé des plus fragiles. Une étude scientifique pointe l’urgence de mettre en place des politiques de santé adaptées.

Près de 160 millions de personnes vulnérables ont subi une vague de chaleur en 2017

La plupart des spécialistes du climat s’accordent sur ce point : dans les années qui viennent, le réchauffement climatique sera de plus en plus perceptible et les vagues de chaleur vont se multiplier en été. Parmi les nombreuses conséquences liées à ce phénomène, une étude parue dans la revue médicale The Lancet soulève celle de l’état de santé des populations fragiles.

Selon cette publication, ces vagues de chaleur vont rendre vulnérables de plus en plus de personnes dont la santé est déjà fragiles. « En 2017, plus de 157 millions de personnes âgées de plus de 65 ans et vulnérables ont subi des vagues de chaleur à travers le monde. C’est 18 millions de plus qu’en 2016 », explique ainsi ce document, intitulé Compte à rebours sur la santé et le changement climatique.

Les gouvernements n’ont pas saisi l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique

Parmi les personnes les plus fragiles, les auteurs citent les plus de 65 ans, mais aussi les habitants des villes, et tous ceux qui souffrent déjà d’une maladie cardiovasculaire, de diabète ou de maladies respiratoires chroniques. Sur un plan géographique, cette étude met en avant le fait que cette vulnérabilité sera plus perceptible en Europe, où de nombreuses personnes âgées résident en ville.

Pour lutter contre cette fragilisation des populations concernées, le Compte à rebours sur la santé et le changement climatique insiste sur la nécessité de mettre en place des systèmes de santé adaptés à ces nouvelles problématiques et regrette que, pour le moment au moins, les gouvernements n’aient pas saisi l’ampleur du problème.

Gaëlle Latour

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Des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence

Quand des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence. Selon les conclusions d’une étude française, il existerait une association entre consommation de benzodiazépines et survenue d’une démence. Principalement visés les benzodiazépines à demi-vie longue (qui disparaissent de l’organisme en plus de 20 heures). Dans cette étude – elle a été menée par des chercheurs de l’Inserm (Unité Inserm 897 « Centre de recherche Epidémiologie et biostatistique » à l’Université de Bordeaux) – il apparaît que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue ont un risque de démence augmenté de 60%.

CC0 Public Domain/Pixabay

CC0 Public Domain/Pixabay

Les benzodiazépines et les psychotropes sont les médicaments les plus consommés en France. On estime que 30% des personnes âgées de 65 et plus en consomment. Ils sont prescrits pour un large spectre de pathologies allant des troubles du sommeil aux symptômes dépressifs en passant par l’anxiété. Depuis qu’ils sont largement utilisés, les chercheurs se penchent sur leurs éventuels effets secondaires dans la mesure où ils interagissent avec des neurotransmetteurs du cerveau. Si de précédentes études avaient déjà suggérées une augmentation du risque de démence consécutive à la prise de psychotropes, beaucoup de questions restaient en suspens. L’une d’entre elles concernait la différence d’effets potentiels des benzodiazépines à demi-vie courte (qui disparaissent de l’organisme en moins de 20 heures) versus celles à demi-vie longue.

Pour essayer d’en savoir plus, les chercheurs de l’Inserm se sont basés sur les données issues de l’étude dites des 3 Cités (Bordeaux, Dijon Montpellier), soit 8240 personnes âgées de plus de 65 ans et suivies depuis plus de 8 ans. 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués lors du suivi. Une procédure de dépistage et le diagnostic de chaque cas de démence a été mise en place par un comité d’experts. Par ailleurs, l’enregistrement systématique de tous les médicaments consommés par les participants, à domicile, en confrontant avec les ordonnances a été possible.

« Il y a clairement une différence de signal entre benzodiazépines à durée de vie longue et celles à durée courte. Or les premières ont déjà été identifiées comme dangereuses chez les personnes âgées, notamment en raison du risque de chutes, et nous avons été étonnés de voir qu’elles étaient encore fréquemment consommées.» déclare Christophe Tzourio, neurologue, directeur du centre de recherche Inserm U897 et professeur d’épidémiologie à l’université de Bordeaux.

Les personnes âgées consommant des benzodiazépines de demi-vie longue ont un risque augmenté de 60 % de développer une démence (majoritairement de type de la maladie d’Alzheimer) et ce sans que cela ne soit explicable par d’autres facteurs.

Les auteurs ont fait des analyses statistiques en profondeur permettant d’écarter certains biais et notamment le fait que la prise de benzodiazépines ait été la conséquence de symptômes initiaux de démence.

Il s’agit néanmoins d’une étude observationnelle ne permettant pas d’analyser les mécanismes de cette association. Ceux-ci devraient faire l’objet d’études physiopathologiques, d’imagerie, sur des modèles animaux, etc.

Malgré l’absence de certitude sur le mécanisme « le doute est suffisant pour encourager médecins et patients à trouver des formes alternatives pour les troubles du sommeil des personnes âgées qui sont le motif principal de prescription de ces médicaments : conseils hygiéno-diététiques, produits non médicamenteux, et au maximum les médicaments les moins dangereux comme les benzodiazépines à demi-vie courte. »

« Nos résultats suggèrent au minimum une vigilance renforcée de tous, en particulier des médecins et des autorités de santé, pour éviter cette consommation de benzodiazépines à demi-vie longue chez les personnes âgées. » déclare Christophe Tzourio. « Le signal sur l’ensemble des psychotropes, comprenant les antidépresseurs, est à confirmer par d’autres études mais il amène lui aussi à une inquiétude sur l’ensemble de ces produits et pas uniquement les benzodiazépines. »

Crédits/Source : Inserm


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Les Laboratoires Vivacy se mettent à la dermo-cosmétique


Spécialisés dans la fabrication des dispositifs médicaux injectables à base d’acide hyaluronique et d’antioxydants, les laboratoires Vivacy ont créé une gamme de produits pour toutes celles et ceux qui appréhendent encore les injections.

Forts de leur expertise dans l’esthétique médicale, ils ont créé Stylage Skin Pro, une ligne de soins dermo-cosmetiques dont chaque produit intègre le complexe Vivasôme, un complexe qui nourrit, revitalise la peau, stimule son processus naturel de réparation et l’hydrate intensément pour une protection anti-âge haut de gamme.

Ce complexe Vivasôme mise notamment sur les qualités exceptionnelles de l’Eau de Treignac, une eau qui coule en Corrèze et qui a la réputation de guérir les maladies des yeux et de…
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