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Note pour les athlètes des JO : ne pas mettre la tête sous l’eau

Mercredi 3 août 2016.

Les nageurs en eaux libres qui s’affronteront dans les eaux de la baie de Rio devront respecter une règle impérieuse : ne pas boire la tasse, afin de ne pas tomber malade ! 

Cela vous fait sourire, tellement cela paraît improbable. Mais pour les athlètes qui devront passer plusieurs dizaines d’heures (en comptant l’entraînement) dans les eaux de la baie de Rio, c’est nettement moins drôle !

Les prélèvements effectués dans les bassins naturels réservés aux compétitions de natation en eaux libres (10 kilomètres et triathlon) ou d’aviron ne sont en effet pas très ragoûtants. Là où, en France, une plage est interdite pour quelques centaines de nanovirus par litre d’eau, à Rio, c’est par millions que les virus pullulent dans l’équivalent d’une bouteille d’eau minérale !  

1,7 milliard de virus par litre d’eau

Dans le lagon Rodrigo de Freitas, où la compétition d’aviron est prévue, c’était même le chiffre record de 1,7 milliard de virus par litres d’eau qui avait été mesuré en 2015. Les derniers prélèvements n’en ont recensé « que » 248 millions par litre d’eau.

Les antibiotiques ne servent à rien

Résultat, les athlètes sont invités à ne pas boire la tasse, évidemment, mais même, à ne pas « mettre la tête sous l’eau », par certains scientifiques. Pratique, quand on veut nager la brasse papillon ou le crawl…

Des agences rapportent que des athlètes ont pris des antibiotiques à titre préventif, oubliant, d’abord, que les antibiotiques affaiblissent l’organisme, en le rendant plus sensible aux infections,  mais oubliant surtout que les antibiotiques ne peuvent rien contre les virus, puisqu’ils ciblent les microbes ! 

Les premières épreuves de nage libre se dérouleront le 15 août. Mais on sera fixés plus tôt, à l’occasion des entraînements, sur les conséquences de ces bains « forcés » dans des bouillons de culture… 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Éternuement : Voilà pourquoi il faut mettre sa main devant sa bouche et son nez !

Le 4 Décembre 2015. Cette vidéo version slow motion peu ragoûtante va vous faire prendre conscience de tout l’intérêt de porter sa main devant sa bouche et son nez quand on éternue ! Attention, âmes sensibles, s’abstenir !

Ce sont des scientifiques qui ont publié le slow motion… Vous y apercevrez au ralenti, tous les fluides et germes pulvérisés par le nez et la bouche quand une personne éternue.

Pour une personne en bonne santé, c’est déjà très impressionnant, alors imaginez quand une personne est malade ! Les bactéries peuvent même être pulvérisées jusqu’à 8 mètres du sujet infecté.

Une propagation impressionnante et ultra rapide des germes qui prouvent combien il est important de porter la main devant la bouche et le nez quand on éternue ! Mais aussi, de se laver rapidement les mains après l’éternuement pour éradiquer au plus vite ces agents pathogènes dangereux.

Après avoir vu cette vidéo, vous n’hésiterez plus à mettre votre main devant votre bouche et votre nez !

643566.Vdieo-Sneeze-FragExpFluidLogoF from Newswise on Vimeo.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Forme : 6 bonnes raisons de se mettre au jogging

Avec l’été il nous prend envie de faire du sport. On va au plus simple et on profite de la nature pour aller courir. Et s’il vous manque encore la motivation nécessaire pour être dans les starting block, voici de quoi vous convaincre.

Le footing nous rend plus intelligente

Si si, vous ne rêvez pas, parfois la nourriture du corps rejoint celle de l’esprit. La preuve avec le jogging, qui selon plusieurs études, améliorerait les performances cérébrales grâce à une meilleure oxygénation qui profite à tout l’organisme, même à nos neurones ! Courir favoriserait la croissance des cellules cérébrales, boosterait la mémoire et maintiendrait en forme les capacités cognitives.

Il est l’allié de notre silhouette

En plus de garantir un poids stable (à condition de ne pas se jeter sur un pot de glace après la séance), le running tonifie le bas du corps. Un entraînement régulier renforce les muscles, les ligaments et les tendons, éloignant dans le même temps le risque de blessures.

Les candidates à la minceur peuvent aussi compter sur le jogging pour puiser dans les graisses. En plus, un jogging régulier booste le métabolisme. Du coup, on élimine plus de calories même au repos.

Il est conseillé quand on fait du diabète

La course à pied réduit les effets du diabète puisque l’exercice régulier aide à maintenir un taux de glycémie normal. Le jogging réduirait la résistance à l’insuline caractéristique du diabète de type 2.

Il augmente la densité osseuse

L’impact des pieds sur le sol habitue votre corps à être plus résistant face aux chocs. Ainsi, dans les zones sollicitées par l’effort (que ce soit pendant un jogging ou pendant une marche), le corps est contraint de s’adapter et cela conduit à une augmentation de la densité minérale osseuse. Résultat, on réduit son risque de fracture.

Il combat le stress

On le sait, le sport fait partie des meilleurs antidotes qui soient quand le moral est au 36e dessous. C’est prouvé, le jogging peut combattre les symptômes dépressifs et l’anxiété. A partir de 30 minutes de course, un agréable sentiment de bien-être nous envahit grâce à la libération des fameuses endorphines.

Il prend soin de notre cœur

En courant, le cœur se « muscle et (…) Lire la suite sur Topsanté

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Intolérances alimentaires : quand les mettre à toutes les sauces finit par masquer les vrais problèmes

Les régimes consistant à éliminer un ou plusieurs produits de son alimentation sont de plus en plus prisés. Ils sont parfois justifiés sur le plan médical, mais participent bien souvent simplement d’une tendance générale à la paranoïa.

Atlantico : Outre-Atlantique se développe le phénomène de « elimination diet ». Quel est ce principe, et le retrouve-t-on en France?

Catherine Grangeard : Bien sûr, il existe en France aussi ! Éliminer du régime alimentaire tel ou tel aliment est même un basique des régimes hypocaloriques, pourrions-nous rappeler d’entrée de jeu. L’extrême se développe actuellement avec tous les « régime sans… » . Que ce soit les « classiques », comme le régime végétarien par exemple, ou à l’inverse les hyper-protéinés qui excluent tous les autres aliments que les protéines, apparaissent régulièrement comme des régimes à la mode. En ce moment, c’est le régime sans gluten.

Madeleine Epstein : Il y a autant de principes que de gens qui les préconisent. Il n’y a pas de règles ni de standardisation. L’idée globale repose sur la recherche d’un aliment potentiellement responsable d’un symptôme. Pour le définir, on va donc supprimer l’aliment suspect de notre alimentation. Mais attention, cela signifie que si par exemple on parle de lait, il ne s’agit pas de supprimer uniquement le lait, il s’agit de supprimer tous les laitages. Le tout, évidemment, pendant une période définie. Après quoi, on constate ou non la disparition des symptômes, et petit à petit on réintroduit les aliments comportant des laitages, pour rester dans l’exemple. Si le symptôme avait disparu et qu’il réapparaît, c’est que, effectivement, les produits laitiers posent un problème. Cela reste néanmoins quelque chose qui dépend fortement du symptôme et doit être étudié au cas par cas.

On retrouve bel et bien ce genre de phénomène en France. Le problème c’est qu’on rencontre plusieurs situations. Parfois, les gens décident d’eux même et sans aucune (…)lire la suite sur Atlantico

Et selon la science, le gagnant du match des régimes est…
Comment les dérives autour des régimes anti-gras nous ont rendu gros et malades
Pourquoi les Américains mangent autant de pizzas ou le poids des lobbies agro-alimentaires sur nos régimes


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Une hormone sexuelle va-t-elle mettre fin à la dépendance au cannabis?

Retenez bien ce nom: prégnénolone. C’était jusqu’ici la molécule naturelle à partir de laquelle l’organisme fabriquait toutes ses hormones stéroïdiennes —au premier rang desquelles les sexuelles comme la progestérone (hormone femelle) et la testostérone (chez les mâles).

Ce sera peut-être également, demain, la piste qui mènera à la découverte de médicaments aidant à lutter contre les effets toxiques du cannabis sur le cerveau des jeunes consommateurs une fois qu’ils sont devenus dépendants et victimes de leur addiction.

Telle est la conclusion encourageante que l’on peut tirer d’une découverte que viennent de faire des chercheurs français, néozélandais et américains, dirigés par Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano (Institut national de la santé et de la recherche médicale, unité «Neurocentre Magendie», Bordeaux), et dont les conclusions sont publiées par la revue Science.

Hasard du calendrier, elle coïncide avec la libéralisation de la consommation du cannabis en Uruguay et dans l’Etat du Colorado, tandis que certains continuent, en France, à militer en faveur de cette possibilité.

Mécanisme naturel de défense

De nombreuses équipes scientifiques spécialisées cherchent, à travers le monde, à identifier des molécules et les processus moléculaires qui permettraient de contrecarrer les effets cérébraux toxiques du cannabis et de la dépendance que sa consommation peut engendrer. Cette compétition s’accroît avec la progression mondiale de la consommation, qui concerne plus de 20 millions de personnes dans le monde et un peu plus d’un demi-million en France, et de ses conséquences sanitaires. Elle est devenue, ces dernières années, l’un des premiers motifs de consultation dans les centres spécialisés dans le soin des addictions.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la publication de Science. Les équipes de Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano démontrent, chez l’animal, que la prégnénolone constitue un mécanisme naturel de défense contre les effets cérébraux délétères du cannabis.

Les chercheurs établissent que la sur-activation de récepteurs cellulaires par de fortes doses du principe actif du cannabis (le Δ-9-tétrahydrocannabinol ou THC) déclenche la synthèse de prégnénolone. Cette molécule se fixe alors sur les mêmes récepteurs et diminue certains des effets du THC.

Forts de cette observation, les chercheurs ont administré de la prégnénolone à des rongeurs de laboratoire. Cette administration (à raison de 2 à 6 mg/kg) augmente nettement les concentrations cérébrales naturelles de cette hormone, ce qui permet ainsi de bloquer les effets néfastes du cannabis. Devenus malades du fait du cannabis, les animaux ainsi traités récupèrent des capacités mnésiques normales, sont plus vifs et moins motivés pour s’auto-administrer des cannabinoïdes.

D’autres phénomènes moléculaires observés au sein des tissus neuronaux sous l’effet de la prégnénolone laissent penser que cette molécule peut protéger contre l’installation de comportements d’addiction.

«Rétrocontrôle négatif»

Plus généralement, il apparaît qu’existe au sein de notre cerveau un phénomène moléculaire (jusqu’ici inconnu) de «rétrocontrôle négatif»: c’est le THC lui-même qui déclenche la production de prégnénolone qui, à son tour, inhibe les effets du THC. Ce phénomène protège ainsi le cerveau d’une suractivation des récepteurs au cannabis. Tout se passe comme si l’organisme disposait d’un système moléculaire protégeant contre une appétence trop grande pour les plaisirs induits par le cannabis.

Ce phénomène semble d’autre part spécifique à cette drogue, comme l’ont montré des expériences effectuées sur des rats qui ont été soumis à des doses équivalentes de cocaïne, de morphine, de nicotine, d’alcool et de cannabis.

Ces résultats sont encourageants d’un point de vue médical. Pour autant, Pier Vincenzo Piazza met en garde contre une utilisation thérapeutique directe de la prégnénolone. «Cette molécule est disponible sur Internet, non pas en tant que médicament mais comme ‘’complément alimentaire’’. Je tiens à prévenir les personnes qui pourraient être intéressées que sa consommation est totalement inefficace vis-à-vis de la toxicité du cannabis, a-t-il déclaré à Slate.fr. Elle est en effet mal absorbée et rapidement métabolisée par l’organisme.» Dont acte.

«Pour autant, poursuit ce psychiatre spécialiste des addictions, nous développons des dérivés de la prégnénolone qui sont stables et bien absorbés et qui pourront être utilisés comme des médicaments. Nous espérons commencer prochainement les essais cliniques. Et nous pourrons alors vérifier si nos attentes se confirment et si nous avons véritablement découvert la première thérapie pharmacologique de la dépendance au cannabis.»

Pour le Pr Piazza, ces médicaments pourraient notamment être prescrits aux consommateurs réguliers les plus jeunes (30% des 16-24 ans consomment du cannabis), qui présentent de premiers troubles de mémoire ou comportementaux.

Jean-Yves Nau

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