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Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Le 5 novembre 2018.

Dans le Sud de la France, une femme qui s’était vu greffer les poumons d’une fumeuse a développé un cancer dont elle est décédée quelques semaines plus tard.

Une femme atteinte de la mucoviscidose meurt d’un cancer des poumons

À Montpellier, une femme souffrant d’une mucoviscidose, et qui s’est vu transplanter des poumons, est décédée, deux mois après son opération, d’un cancer. Ces poumons avaient été prélevés sur une femme de 57 ans, fumeuse intensive depuis trente ans.

Pour comprendre comment un cancer a pu se développer si rapidement sur des poumons qui ne présentaient aucune trace de tumeur lorsqu’ils ont été examinés lors de la mort de la donneuse, des médecins du CHU de Montpellier ont procédé à diverses analyses.

Les traitements immunosuppresseurs de la patiente ont accéléré le développement du cancer

Ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle bien qu’aucun examen n’ait permis de détecter la présence d’un cancer avant la greffe, ce dernier devait vraisemblablement s’être déjà déclaré. Il aurait pu se développer plus lentement mais les traitements immunosuppresseurs qui permettent à l’organe d’être accepté par le corps, ont favorisé sa progression rapide. Le cancer des poumons de la patiente a en effet évolué en deux mois et lorsque ce dernier a été diagnostiqué, aucune thérapie n’a pu être envisagée.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe d’organe conduit à la transmission d’un cancer. Récemment, en Europe, quatre patients ayant reçu les organes d’une même donneuse, ont tous développé le même type de cancer à quelques années d’intervalle. Sur ces quatre receveurs, un seul a survécu.

Gaëlle Latour

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Un enfant non vacciné meurt de diphtérie

© Inserm, M. Depardieu

© Inserm, M. Depardieu

Pour la première fois depuis 1987, une personne atteinte de diphtérie est décédée en Espagne. Il s’agit d’un petit garçon de 6 ans décédé à l’hôpital de Vall d’Hebron après un mois de lutte contre la bactérie. L’enfant était hospalisé depuis fin mai et n’était pas vacciné a précisé l’hôpital dans un communiqué.

Si l’enfant a bien été soigné, il s’avère que son traitement a été retardé par la difficulté à trouver de l’antitoxine en Europe…

Par peur d’effets secondaires, ses parents avaient refusé de vacciner leur enfant et culpabilisent aujourd’hui. Ils dénoncent la pression des anti-vaccination et les accusent de les avoir trompés.

En France, la vaccination contre la diphtérie est obligatoire dès l’âge de 2 mois.

Après ce décès, et malgré une très forte couverture vaccinale (95% selon les données de l’OMS), les autorités espagnoles appellent donc les parents à faire vacciner leur enfant.

La diphtérie est une infection bactérienne grave qui se propage habituellement par la toux ou les éternuements. Une fois dans le système respiratoire, les bactéries à l’origine de la diphtérie produisent une toxine susceptible d’affaiblir le patient, et de provoquer des maux de gorge, de la fièvre et un gonflement des ganglions du cou. Même sous traitement, la maladie peut entraîner de graves complications, notamment le décès dans environ 10 % des cas. (source OMS)


News Santé

Thionville : une étudiante meurt des suites d’une méningite

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La méningite à méningocoque vient de faire une nouvelle victime. Après avoir provoqué le décès de trois jeunes hommes à Nice, c’est une étudiante en droit de 19 ans qui est morte à l’hôpital de Thionville des suites d’une méningite dimanche dans un hôpital de Thionville (Moselle). Telles sont les informations données par l’Agence régionale de santé de Lorraine dans un communiqué.

La méningite à méningocoques est une maladie rare qui touche près de 600 personnes par an en France. Survenant principalement en hiver et au printemps, chez des sujets jeunes âgés de moins de 25 ans, elle se développe assez souvent lors de périodes de grande fatigue. Liée au méningocoque, une bactérie présente dans l’arrière-gorge d’environ 10 % de la population sans poser de problème, elle passe quelquefois dans le sang, et provoque à ce moment là une inflammation des méninges, les membranes fines qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. C’est en raison de ce passage dans le sang qu’il peut y avoir des complications graves, voire mortelles.

Si plusieurs types de méningites à méningocoques, classés en « sérogroupes », A, B, C, Y ou encore W135 existent, ce sont les sérogroupes B (73%) puis C (16%) qui représentent le plus de cas en France. Cette maladie grave est heureusement peu contagieuse en raison du fait que la bactérie ne survit pas hors du corps humain, ni dans l’air, ni sur les objets. La bactérie peut cependant se transmettre par l’intermédiaire de postillons et lors de contacts directs, proches, prolongés ou répétés.

C’est la raison pour laquelle les personnes qui ont eu un contact rapproché avec la victime ont été identifiées par l’ARS qui a délivré un traitement antibiotique de prévention. Par contre, aucune mesure sanitaire n’a été prise au niveau de la Faculté de droit où la jeune femme étudiait.

Les signes qui doivent alerter concernant une méningite à méningocoques sont une forte fièvre, de violents maux de tête, une gêne à la lumière, une très mauvaise mine, des vomissements en jets, des courbatures, une raideur de la nuque. A l’inverse, le nourrisson qui est atteint par cette maladie peut être à l’inverse tout mou.

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