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L’Angleterre se prépare à dérembourser l’homéopathie qui « est au mieux un placebo »

Le National Health Service (NHS), système de santé public britannique, vient d’annoncer son intention de dérembourser l’homéopathie en Angleterre.

L’homéopathie est « au mieux un placebo et une mauvaise utilisation des fonds limités du NHS », a déclaré son directeur, Simon Stevens.

Le déremboursement était notamment réclamé par la British Medical Association et le House of Commons’ science and technology committee du parlement.

La décision a été saluée par plusieurs experts. Notamment par Michael Marshall, directeur de projet de la Good Thinking Society, une organisation qui menaçait le ministère de la Santé de poursuite judiciaire s’il ne déremboursait pas l’homéopathie.

Une consultation de 3 mois est lancée et la décision finale doit être rendue en octobre. Mais l’issue ne semble pas faire de doute selon les médias.

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The Guardian.
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Troubles bipolaires : une campagne pour mieux comprendre la maladie

Troubles bipolaires : une campagne pour mieux comprendre la maladie

Le 30 mars 2017.

À l’occasion de la Journée mondiale des troubles bipolaires, deux associations se mobilisent pour faire connaître cette maladie psychologique au grand public. Une campagne de communication en ligne permet de mieux comprendre les symptômes de ce trouble qui touche 1 million de Français.

1 % de la population mondiale serait atteinte de troubles bipolaires

Le trouble bipolaire est encore mal connu du grand public. Régulièrement associé à une forme de dépression, il fait l’objet de nombreuses idées reçues que des associations ont décidé de combattre, à l’occasion de la 3ème Journée mondiale des troubles bipolaires. La fondation FondaMental et l’association Argos 2001 ont ainsi lancé une campagne, qui permet à chacun de se mettre dans la peau d’une personne bipolaire.

Objectif : permettre de mieux connaître cette maladie, qui se caractérise par une alternance de phases dépressives et de phases d’exaltation, également appelées « maniaques » ou « hypomaniaques ». Et en la connaissant mieux, les auteurs de cette campagne espèrent également permettre aux personnes qui en souffriraient d’être diagnostiquées assez tôt. Un diagnostic fondamental puisque ce trouble, qui touche 1 % de la population mondiale, est « l’une des maladies psychiatriques les plus sévères », indiquent les auteurs de cette campagne dont les grandes lignes sont disponibles sur le site Territoiresbipolaires.com.

Hyperactivité, achats compulsifs, repli sur soi…

Sur cette plateforme, les internautes sont invités à découvrir les symptômes associés aux troubles bipolaires. Parmi eux figurent les achats compulsifs. « En phase de manie, l’euphorie, le sentiment de grandeur et la désinhibition peuvent conduire la personne malade à des comportements excessifs et des conduites à risque », révèlent les auteurs de cette campagne qui notent que « des dépenses exagérées sont fréquentes ». La mélancolie, qui est une forme aigüe de dépression, est un autre symptôme. Cette profonde tristesse accompagne une douleur morale intense et des idées délirantes.

En cas de crise, une personne bipolaire sera fréquemment atteinte d’hyperactivité. Son énergie sera alors décuplée tant elle perdra tout sentiment de fatigue. Puis vient le moment du repli sur soi, du sentiment de culpabilité et de la perte de motivation. Pendant cette phase, la personne malade sera amenée à éviter tout contact avec autrui. Autant de symptômes qui touchent aujourd’hui plus d’un million de personnes en France, et contre lesquels aucun traitement autre que des régulateurs de l’humeur et un accompagnement psychologique ne peut être proposé.

Sybille Latour

À lire aussi : Les traitements médicaux des troubles bipolaires

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5 par jour c’est bien, 10 c’est mieux

Alors qu’une consommation de cinq fruits et légumes par jour réduit le risque de plusieurs maladies, 10 par jour apportent un plus grand bénéfice, selon une étude publiée dans l’Journal of Epidemiology.

Dagfinn Aune de l’Imperial College London et ses collègues ont réalisé une méta-analyse de 95 études incluant 2 millions de personnes.

Le plus grand bénéfice était constaté avec 800 g par jour, soit l’équivalent d’environ 10 portions. Une portion est définie comme étant de 80 g, ce qui correspond à peu près à une petite banane, une pomme, une poire ou une grosse mandarine. Trois cuillerées à soupe de légumes cuits comme les épinards, les pois, le brocoli ou le chou-fleur comptent pour une portion.

Comparativement à aucun fruit et légume par jour, une consommation de 200 g était associée à des réductions de risques de :

  • 16 % de maladie cardiaque ;
  • 18 % d’accident vasculaire cérébral ;
  • 13 % de maladie cardiovasculaire ;
  • 4 % de cancer ;
  • 15 % de décès prématuré.

Une consommation de 800 g était associée à des réductions de risque de :

  • 24 % de maladie cardiaque ;
  • 33 % d’accident vasculaire cérébral ;
  • 28 % de maladie cardiovasculaire ;
  • 13 % de cancer ;
  • 31 % de décès prématuré.

Choucroute, tempeh… : un boom d’intérêt pour les aliments fermentés

Pour plus d’informations sur l’alimentation santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Imperial College London.
Tous droits réservés.

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Épilepsie : un simulateur pour mieux la comprendre

Le 26 août 2016.

Des chercheurs du CNRS, de l’INSERM, de l’université d’Aix-Marseille et de l’AP-Hopitaux de Marseille viennent de développer un simulateur d’épilepsie, capable de reproduire ce qu’il se passe dans le cerveau d’un malade pendant une crise.

1 % de la population mondiale souffre d’épilepsie

Quand on sait qu’1 % de la population mondiale souffre d’épilepsie, parfois sans le savoir (les premières crises peuvent survenir tard, même après quarante ans), on comprend l’intérêt de ce simulateur d’un genre un peu particulier. 

Le cerveau virtuel conçu par ces équipes de chercheurs permet non seulement de simuler le fonctionnement du cerveau d’un malade pendant une crise, mais aussi, et c’est ce qui fait tout son intérêt à court terme, celui d’un patient en particulier, en introduisant les paramètres physiques et physiologiques du patient dans le modèle informatique !

Le cerveau virtuel permet d’élaborer des protocoles de soins

L’idée est de pouvoir étudier longuement le cerveau du malade pendant une crise, mais en se servant de son double numérique, afin d’adapter les thérapies à chaque patient ! Le modèle est en effet capable de simuler la réaction théorique du malade à l’absorbtion des molécules utilisées pour lutter contre les effets de l’épilépsie, en se servant pour cela des données enregistrées sur des centaines de patients, lors du traitement. 

Et dans le cas où le malade ne réagit pas, ou plus, aux médicaments, les neurologues peuvent alors étudier le cerveau virtuel, pour réfléchir aux autres stratégies possibles, comme la chirurgie… Le cerveau virtuel étant censé reproduire, là encore, les réactions du cerveau de son double réel, après une intervention chirurgicale.

Vous aimerez aussi : Vivre avec l’épilepsie : les hauts et les bas d’un père de famille

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Mieux comprendre les ondes électromagnétiques

Le 8 juillet 2016.

Depuis l’arrivée du téléphone portable et du Wifi dans notre quotidien, nous nous interrogeons sur la nocivité des ondes électromagnétiques. Faut-il en avoir peur ?

Le spectre électromagnétique multiplié par 10 en 15 ans

Depuis plus d’un siècle, l’électricité s’est développée de façon exponentielle dans nos sociétés, et avec elle, nous avons découvert les ondes électromagnétiques. Si ces ondes existent à l’état naturel dans notre corps ou dans les rayons du soleil, les ondes artificielles ont pris une place considérable dans nos maisons et dans notre environnement proche. Nous sommes passés, en moins de 50 ans, des ondes radios aux ondes de téléphones portables.

Aujourd’hui 90 % du spectre électromagnétique est produit par les téléphones portables, les 10 % restants proviennent des postes de télévision et de radios. Selon Maxence Layet, auteur d’Atténuer les effets des ondes au quotidien (éditions Le Courrier du Livre, 2016), en « 15 ans, nous avons multiplié par 10 notre environnement électromagnétique », et cela a eu « un impact important sur notre santé. »

Faut-il craindre les Ondes Electromagnétiques ?

Mais a-t-on pu prouver que ces ondes étaient dangereuses pour la santé ? Selon Maxence Layet, il est clair que ces ondes ont un impact négatif sur la santé. Les premières victimes de ces ondes auraient été les militaires qui utilisaient les radars. Beaucoup d’entre eux se sont plaints très tôt de maux de têtes, de rougeurs, de troubles digestifs, de tachycardies, d’autres avaient du mal à organiser leurs pensées. On a appelé ces symptômes, le « syndrome des micro-ondes ».

Autre exemple : des études ont prouvé que les lignes à haute tension pouvaient provoquer des leucémies chez les enfants. Selon Maxence Layet, les enjeux sont si importants qu’il existe un vrai « déni du risque » dans nos sociétés. Pourtant, les champs électromagnétiques produits par les téléphones portables sont classés par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS dans la catégorie des « cancérogènes possibles » pour l’homme.

À lire aussi : Ondes éléctroménagnétiques : dangers et solutions

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Comment mieux vivre avec l’arthrose ?

A l’occasion d’une interview diffusée fin janvier 2016 dans l’émission Des Maux et Des Mots, Laura Azenard, auteur du livre « Comment j’ai vaincu l’arthrose », délivre ses conseils personnels et une partie de sa propre méthode anti-arthrose. A découvrir absolument si vous souffrez de cette maladie !

Laura Azenard a été touchée par l‘arthrose a à peine 40 ans. Peu convaincue par tous les traitements et conseils proposés par les médecins, cette dernière a eu l’idée de combattre elle-même sa maladie et de créer son propre programme anti-arthrose.

Rappelons que l‘arthrose touche aujourd’hui 10 millions de personnes, son livre ne peut donc qu’être une véritable source de conseils à suivre ou à méditer.

Dans son livre, Laura Azenard explique comment l’alimentation joue un rôle prépondérant dans le traitement de l’arthrose et conseille par exemple de privilégier les légumes cruciféres tels que le chou blanc, chou rouge, chou romanesco, de manger des fruits rouges, des épices et de choisir de bonnes graisses. Elle conseille aussi entre autres de supprimer le gluten de son alimentation, mais également les acidifiants et produits industriels, le lait et ses dérivés, et les protéines animales. La cuisson des aliments ne doit pas non plus excéder les 110°C. Rester actif au quotidien contribuerait également à lutter contre l’arthrose. Boire du vin rouge permettrait de plus de prendre soin de ses articulations, en particulier le Bourgogne.

Pour découvrir la méthode de Laura Azenard, n’hésitez pas à découvrir son ouvrage… Nul doute que celui-ci vous en apprendra beaucoup sur comment lutter contre l’arthrose.

 

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Mieux comprendre la douleur aiguë et la douleur chronique

Tiré du livre La Douleur, de la souffrance au mieux-être de l’auteure Marie-Josée Rivard Ph. D. avec la collaboration de Denis Gingras Ph. D.

Parmi les premiers mots qui servent à désigner les éléments clés du quotidien de la petite enfance, comme les personnages centraux  (maman, papa) et certaines situations importantes (dodo, pipi…), il est remarquable que dans toutes les langues, le sentiment désagréable associé à une situation douloureuse fasse lui aussi partie de ce vocabulaire enfantin précoce. En effet, qu’il s’agisse du bobo français ou russe, ou encore des boo-boo anglais, bua italien, pupa espagnol, pour n’en nommer que quelques-uns, tous ces mots d’enfants témoignent de la place fondamentale qu’occupe la douleur très tôt dans notre vie.

Ces bobos de l’enfance sont la plupart du temps des douleurs aiguës, ce qui signifie qu’elles frappent de façon foudroyante, mais que leur effet désagréable s’estompe rapidement. Ces premiers contacts avec la douleur sont très importants, non seulement pour apprendre à éviter les situations dangereuses, mais aussi parce qu’ils exercent une influence durable sur la façon dont nous percevons la douleur tout au long de notre vie, soit comme un événement éprouvant mais temporaire.

La douleur aiguë qui fait suite à une blessure ou une lésion donnée ne représente cependant qu’une des nombreuses situations douloureuses auxquelles nous pouvons avoir à faire face au cours de notre vie. Dans certains cas, ces douleurs se manifestent sur de longues périodes de temps et deviennent un problème chronique, persistant, qui ne laisse guère de répit aux personnes atteintes

Outre sa durée plus longue (plus de trois mois, parfois plusieurs décennies), la douleur chronique peut se manifester de trois façons. D’abord, pour de nombreuses personnes, le traumatisme physique à l’origine de la douleur (chirurgie, blessure, maladie) est bien documenté et permet d’expliquer l’intensité de la douleur ; les traitements, cependant, restent peu efficaces. Dans d’autres cas, un traumatisme, qu’il soit ou non bien documenté, ne permet pas d’expliquer l’intensité de la douleur perçue, ni l’incapacité qui s’ensuit. Enfin, pour d’autres personnes, la douleur persiste en l’absence de lésions définies, ou encore longtemps après leur guérison : il n’est en effet pas rare qu’une personne éprouve une douleur chronique très handicapante, même si les examens médicaux ne révèlent rien d’anormal.

Il s’agit évidemment d’une situation extrêmement frustrante, autant pour le médecin que pour le patient, car l’impossibilité d’expliquer les causes de la douleur nous prive d’un repère précieux pour faciliter sa prise en charge.

Alors que la douleur aiguë peut être considérée comme un phénomène bénéfique, une sorte de « douleur-alarme » dont la fonction est de protéger le corps contre le danger causé par une lésion, par exemple, la douleur chronique est pour sa part une « douleur-maladie », un état pathologique dans lequel ce système d’alarme du corps est complètement déréglé et devient au contraire une force destructrice pour la personne touchée.

Au Canada tout comme dans l’ensemble des pays industrialisés, on estime qu’environ 20 % de la population souffre de douleur chronique, celle-ci pouvant atteindre chez le quart de ces personnes une intensité telle qu’elle met un frein à la plupart des activités normales (Schopflocher et coll., 2011 ; Boulanger et coll., 2007). Il s’agit d’un problème de santé publique d’une ampleur considérable, car il affecte un plus grand nombre de personnes que le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète et la maladie d’Alzheimer réunis.

 

Pour plus d’information et de conseils, lire La Douleur, De la souffrance au mieux-être

Aussi disponible en format numérique 

Nombre de pages : 192

Année d’édition : 2012

ISBN : 9782895686057

 

 

 

 

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