Archives par mot-clé : mieux

L’ocytocine pourrait aider les autistes à mieux interagir avec leur entourage

Egalement appelée hormone de l’amour, l’ocytocine pourrait aider les personnes autistes à mieux comprendre les émotions et les expressions faciales.

Un « pschitt » d’ocytocine pourrait aider les personnes autistes à mieux identifier le caractère des personnes qui les entourent à travers les émotions et les expressions faciales. Ce qui leur permettrait de mieux interagir dans diverses situations sociales.

Des chercheurs de l’Université de Tokyo ont en effet découvert qu’une dose d’ocytocine, administrée sous forme de spray nasal, stimulait une zone du cerveau qui traite l’émotion et l’empathie.

Des essais avaient déjà été menés auprès d’enfants autistes au cours de leurs thérapies comportementales. L’utilisation de sprays d’ocytocine immédiatement avant la thérapie avaient pour effet d’en accroître les effets bénéfiques.

D’autres essais avaient été menés auprès d’adultes souffrant d’une forme d’autisme de haut niveau (comme le Syndrome d’Asperger), c’est-à-dire une forme d’autisme où la personne est capable d’interaction sociale à des degrés divers et pour lesquelles la coupure avec le monde n’est pas totale.

Mais cette fois, les chercheurs japonais ont administré un pschitt d’ocytocine à des autistes de bas niveau, qui s’appuient plus facilement sur les indices non verbaux et les expressions faciales. Un scan du cerveau effectué 90 mn après avoir reçu l’ocytocine, a révélé que l’activité de la zone du cerveau responsable du traitement des émotions avait augmenté considérablement.

« Par conséquent, les personnes autistes présentant des déficits dans la communication non verbale et l’interaction pourraient bénéficier de l’administration d’ocytocine », avance le co-auteur de cette étude Hidenori Yamasue.

Retrouvez cet article sur Topsanté

Autisme : un médicament centenaire aux résultats encourageants
Les coupes « punk » chez les souris associées à l’autisme
Autisme : 44% des malades ont déjà été maltraités
Autisme : la majorité du risque serait génétique
L’ocytocine pourrait soigner les enfants autistes


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Senior : les personnes heureuses vieillissent mieux

Share Button

Une étude d’Andrew Steptoe et collaborateurs du département de l’University College de Londres vient de montrer que les personnes âgées qui sont heureuses de vivre se maintiennent dans de meilleurs conditions physiques et ont une baisse moins rapides de ces capacités lorsqu’elles vieillissent que les personnes qui ne sont pas satisfaites.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une étude auprès de 3199 hommes et femmes âgés de 60 ans ou plus sur une période de huit ans en Angleterre. Le but de l’étude visait à montrer les liens pouvant exister entre le bonheur et le bien-être physique.

Concrètement, ils ont séparés les participants en trois groupes d’âge (60-69 ans, 70-79 ans et 80 et plus) qui ont ensuite été invités à répondre à des questions sur une échelle à 4 points. Cette échelle interrogeait le degré de satisfaction par rapport à la vie avec des affirmations comme : « j’aime les choses que je fais » ou encore « j’aime être en compagnie d’autres personnes ». Les scientifiques ont ensuite fait passer un test de marche pour mesurer la vitesse de marche. Enfin, des entretiens individuels ont également permis de définir si les volontaires éprouvaient des difficultés à sortir du lit, à s’habiller, se baigner ou se doucher.

Les résultats permettent de montrer que les personnes âgées les plus heureuses ont une baisse plus lente de la fonction physique lorsqu’elles vieillissent que celles qui sont insatisfaites. Elles restent plus autonomes dans leur vie quotidienne, et leur vitesse de marche décline moins vite que les personnes qui apprécient moins leur vie. Ces personnes étaient ainsi trois fois plus susceptibles que celles qui sont heureuses d’avoir des difficultés dans les activités physiques dans la vie quotidienne.

Les scientifiques ont également pu constater, que même si des facteurs comme une meilleure santé, l’âge ou la richesse matérielle sont pris en considération, la relation entre bonheur et bien-être physique persiste.

Andrew Stepoe, l’auteur principal de l’étude, indique que des études antérieures avaient déjà montré que les personnes âgées déclarant être le plus heureuses étaient moins susceptibles de mourir au cours des 5 à 8 prochaines années que ceux qui appréciaient moins la vie. Cette étude montre un nouvel aspect, c’est que la jouissance de la vie impacte aussi la vie quotidienne et le bien-être physique. Il déclare que le fait de jouir de la vie contribuerait à une vieillesse saine et plus active.

Les chercheurs se sont bien sûr demandés si les personnes qui n’appréciaient pas leur vie étaient déjà malades, avaient des problèmes de mobilité ou pourraient être déprimées.

Ces facteurs ont été pris en compte dans l’analyse, et il s’avère que s’ils permettent d’expliquer en partie le lien existant entre bonheur et bien-être physique, ils n’en étaient pas totalement responsable mais seulement en partie.

Etre heureux permet de mieux vieillir

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Arrêtez de fumer, vous dormirez mieux

Généralement le fumeur dort mal. Une équipe de l’Université de Rochester a découvert pourquoi. Ses résultats sont publiés dans le dernier numéro (janvier 2014) de la revue de la Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale. Il est ici question de l’horloge dite «circadienne» (ou biologique) et d’une molécule aux propriétés antivieillissement. L’horloge biologique en question est constituée d’une forme de câblage neuronal situé dans une région particulière du cerveau (le noyau suprachiasmatique) qui, chez les mammifères, contrôle de multiples rythmes biologiques.

Résister au stress

La protéine concernée est la «sirtuine 1» (ou Sirt1, acronyme de «silent information regulator 1»), une molécule codée par le gène du même nom. C’est une enzyme qui intervient dans différents processus biologiques comme l’inflammation, les mécanismes énergétiques, la résistance au stress, le vieillissement cellulaire et les rythmes biologiques. De nombreuses données laissent penser que son action est protectrice contre différents mécanismes conduisant à la sénescence.

Le travail de l’équipe dirigée par le Pr Irfan Rahman (Département de médecine, division endocrinologie et métabolisme, Centre médical de l’Université de Rochester) a consisté à décrypter les mécanismes par lesquels la fumée du tabac affecte l’expression de certains gènes. Et comment elle perturbe le fonctionnement de l’horloge circadienne, à la fois dans les poumons et le cerveau. 

Souris et fumeurs atteints de broncho-pneumopathies

On découvre à cette occasion que la fumée du tabac perturbe deux gènes clés de notre horloge biologique en induisant une inflammation. En très peu de temps, la fumée a pour conséquence de réduire les niveaux de la protéine «sirtuine1» (Sirt1). Ceci entraîne à son tour une réduction des niveaux d’une autre protéine de l’horloge: la Bmal1 (pour Brain and muscle Arnt-like protein-1). Ce phénomène a été observé à la fois chez la souris de laboratoire et dans les tissus pulmonaires de fumeurs atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Les scientifiques ont exposé des souris génétiquement déficientes en Sirt1 à la fumée de tabac de manière chronique (six mois) ou aiguë (quelques jours). Ils ont alors observé une baisse spectaculaire de leur activité locomotrice. A l’inverse, lorsqu’ils «réactivaient» la protéine anti-vieillissement, l’effet était atténué. D’autres résultats indiquent que la baisse de la protéine BMAL1 régulée par Sirt1 entraîne une perturbation du cycle de l’horloge biologique. Ce phénomène est mis en évidence à la fois chez la souris et chez les fumeurs.

Aider à se sevrer

Faut-il en savoir plus pour conclure? Perturbant (aussi) le fonctionnement de l’horloge circadienne, la consommation de tabac a des effets négatifs sur le sommeil. Des effets biologiques qui, se cumulant à d’autres, peuvent induire des dysfonctionnements cognitifs, des troubles de l’humeur, des tableaux dépressifs et/ou anxieux. Ces éléments s’ajoutent à tous ceux qui ont depuis un demi-siècle amplement démontré la nocivité de l’inhalation de la fumée de tabac sur l’arbre pulmonaire mais aussi sur l’ensemble de l’organisme.

Personne ne conteste plus (pas même les fabricants de cigarettes) que la consommation prolongée de tabac est responsable de la mort prématurée d’un fumeur sur deux. Mort causée par des affections cancéreuses, cardiovasculaires ou pulmonaires. Faire comprendre au fumeur qu’il retrouvera (entre autres bénéfices biologiques et économiques) un sommeil de qualité peut être un argument de plus pour l’aider à se sevrer.

J.-Y.N.

À lire aussi sur Slate.fr

Vous dormez davantage que vous ne le dites
Les gens intelligents se couchent tard
Le fumeur atteint d’un cancer a tout intérêt à cesser de fumer


A votre santé! – Slate.fr

Mieux connaître son potentiel de fécondité quand il est encore temps

Sensibiliser le plus grand nombre de jeunes aux questions relatives à la fertilité est une action essentielle pour que les meilleures décisions soient prises en matière de procréation. Et cette sensibilisation peut être faite sans mobiliser des moyens coûteux ou complexes. C’est ce que viennent de démontrer deux chercheuses australiennes dans la revue spécialisée Fertility and Sterility (1).

Modification des intentions

Elles établissent, simplement, comment une simple brochure d’information peut inciter les jeunes à accélérer leurs réflexions quant à la planification d’une famille. Ce travail a été mené auprès de 137 étudiants australiens. Parmi eux, un groupe avait accès à une brochure d’information en ligne sur la fertilité, son évolution avec l’âge et les chances de concevoir par fécondation in vitro.

Les résultats peuvent apparaître modestes, mais ils ne sont pas négligeables. En moyenne ces étudiants avaient initialement prévu (autant que possible) de donner naissance à leur premier enfant à l’âge de 29 ans et le dernier à 34 ans. Après avoir été informés par la brochure, leurs intentions se sont modifiées. Ils disaient alors vouloir leur premier enfant à 28 ans et leur dernier à 33 ans. Ce résultat est la conséquence des connaissances acquises sur la baisse de la fécondité liée à l’âge ainsi que sur l’évolution de l’efficacité de la fécondation in vitro, toujours en fonction de l’âge.

Pathologique ou pas

Etre informé pourrait donc faire modifier sa planification familiale en l’avançant d’au moins une année. Il apparaît au travers de cette étude que beaucoup de jeunes retardent leurs projets d’enfants sans avoir réellement compris tous les enjeux d’une conception plus tardive. Et ce en comptant pour l’essentiel sur «la technologie de la reproduction» pour pallier des déficiences que l’on peut considérer comme n’étant pas vraiment pathologiques.

Or on sait de mieux en mieux que les techniques d’assistance médicale à la procréation perdent en efficacité avec l’avancée en âge. Telle était la conclusion d’une étude publiée il y a un an dans la revue PLoS ONE (2). Avec un taux de conception sans traitement de 13,6%, 80% des couples peuvent concevoir durant une phase de douze cycles.

Fécondité féminine déclinante

Or pour un taux de conception tombant à 2%, seuls 20% des couples concevront dans le même délai. Dans PLoS ONE des chercheurs britanniques de la Warwick Medical School proposaient une formule mathématique permettant d’estimer les chances, pour un couple, d’avoir un enfant à un mois donné. Où l’on confirme de manière précise et chiffrée que la fécondité des femmes ne cesse de baisser avec l’âge.

Les experts s’accordent ici pour dire qu’en moyenne 80% des couples qui ont des rapports sexuels réguliers (tous les deux à trois jours et sans contraception) conçoivent dans l’année. Mais ce n’est là qu’une moyenne. On parle d’«hypofertilité» quand aucune grossesse ne démarre après une année de tentatives régulières. La situation est plus critique quand la femme entre dans la trentaine.

Spermatozoïdes et saisons

Mais il faut aussi compter avec d’autres variables, spécifiquement masculines. C’est la conclusion d’une étude originale menée par des chercheurs de l’Université Ben Gourion (Israël) et publiée il y a quelques mois dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology (3). Elle laisse entendre que les chances de concevoir (notamment dans les couples où ce sont les hommes qui souffrent d’hypofertilité) seraient plus élevées en hiver et au printemps.

Les chercheurs israéliens ont analysé les échantillons de sperme de 6455 échantillons de sperme provenant d’hommes suivis dans des centres spécialisés dans la prise en charge de l’infertilité. Les participants étaient invités à s’abstenir de toute activité sexuelle entre un et trois jours avant de fournir un échantillon de sperme obtenu par masturbation. Les chercheurs évaluaient le volume de l’éjaculat, la concentration des spermatozoïdes ainsi que différentes caractéristiques morphologiques et dynamiques de ces derniers.

Pic au printemps, creux en hiver

Ils constatent que si les volumes des éjaculats apparaissent constants tout au long de l’année, la concentration en spermatozoïdes atteint un pic durant le printemps, plus précisément de mars à mai. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles atteint quant à lui un pic durant l’été (de juin à août) et un creux en hiver (de décembre à février). Tandis que le plus grand pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide est observé pendant les mois d’hiver. Enfin le pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale atteint un pic durant l’hiver et diminue durant l’été.

Ni tabac ni surpoids

Dans les échantillons à faible concentration de spermatozoïdes, les volumes des éjaculats et les concentrations ne varient pas de manière significative au long de l’année. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est toutefois plus élevé au cours de l’été et de l’automne et plus faible en hiver, mais le pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide ne varie guère. Pour finir le pourcentage de spermatozoïdes à morphologie normale atteint un pic au cours du printemps, chute en été et remonte en automne.

Les auteurs rappellent aussi que la meilleure façon pour les hommes d’optimiser leur fertilité est d’éviter l’alcool et le tabac et parvenir à lutter efficacement contre la tendance au surpoids puis à l’embonpoint.

(1). Un résumé (en anglais) du travail d’Aleena M. Wojcieszek et Rachel Thomson (School of Psychology, University of Queensland, St. Lucia, Queensland) est disponible ici.

(2). L’article (en anglais) est disponible en intégralité ici.

(3). Un résumé (en anglais) de cette publication est disponible ici.

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Mieux prédire le risque de développer un cancer du sein

MArqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

MArqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

« Mieux prédire le risque de développer un cancer du sein » par le Docteur Erard de Hemricourt.

En cancérologie comme pour le reste des affections médicales, mieux vaut prévenir que subir. Il est en effet plus logique d’éviter certains comportements à risque qui pourront conduire à terme au développement de certaines tumeurs – surtout, lorsqu’on sait que, près de 40 % de tous les cancers résultent de causes dites ‘évitables (obésité, alcoolisme, tabagisme, sédentarité). Malheureusement, pour des raisons complexes (et pas toujours très logiques), la prévention et les conseils de prévention n’ont que peu d’emprise sur l’être humain.

Reste alors la prédiction. En effet, si on ne peut prévenir le risque de tomber malade, pouvons-nous au moins l’anticiper et nous y préparer ? Et là, il semble que certains modèles scientifiques montrent quelque robustesse en particulier dans le domaine de la cardiologie (affections coronariennes) et de la cancérologie.

Tel est ainsi le cas pour un modèle prédictif développé par le Dr Colditz de l’Université de Washington aux États-Unis et destiné aux patientes à haut risque de développer un cancer du sein. Ce modèle a par ailleurs fait l’objet d’une publication dans le numéro de novembre de la revue Breast Cancer Research and Treatment (Rosner BA et al. Validation of Rosner-Colditz breast cancer incidence model using an independent data set, the California Teachers Study. Breast Cancer Res Treat. 2013 Nov;142(1):187-202).

Les épidémiologistes de l’équipe du Dr Colditz ont mis au point et peaufiné un modèle statistique appelé ‘Modèle de Rosner-Colditz’ qui permet, mieux que les autres modèles existants, de prédire le risque pour une femme de développer un cancer du sein endéans les cinq prochaines années.

Grâce à ce modèle, les spécialistes américains espèrent pouvoir mieux cibler les patientes à haut risque de développer un cancer du sein qui pourraient ainsi bénéficier d’une approche médicale plus appropriée.

Ce modèle particulier, tout en combinant les critères classiquement retenus comme l’âge des premières règles, la présence d’une obésité, la consommation d’alcool, tient compte également du type de ménopause (naturelle ou induite – chirurgie des ovaires) ou de l’âge d’apparition de la dite ménopause. Grâce à une analyse statistique poussée, les résultats obtenus avec le modèle de Rosner-Colditz ont une validité supérieure de 3 à 5 % par rapport aux autres modèles existants.

Ainsi, ce modèle fournit les meilleurs résultats pour des patientes ayant entre 47 et 69 ans pour un risque compris endéans les 5 prochaines années. Comme pour les autres modèles, la validité de ce test se réduit dès que la patiente dépasse l’âge de 70 ans où que l’on regarde à plus long terme.

Selon le Dr Colditz : « ce modèle est surtout intéressant pour stratifier le risque et identifier les patientes qui présentent un risque plus élevé par rapport au reste de la population ».

Toujours selon lui : « si on se projette à 5 ans, 25 % de tous les cas de cancer du sein à venir seront diagnostiqués au sein des 10 % de femmes le plus à risque. Ce sont ces femmes qui pourraient bénéficier le plus de conseils de prévention pour abaisser ce risque ».

Des conseils comme par exemple la perte de poids, la pratique d’une activité physique régulière et le cas échéant la prévention du cancer par certains médicaments comme les inhibiteurs de l’aromatase.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

Share Button

Deux Français sur trois considèrent que le cancer se soigne de mieux en mieux, un optimisme particulièrement fort chez les seniors qui sont 79 % à estimer qu’une fois guéri, il est possible de retrouver sa vie antérieure. Telles sont les conclusions d’une étude ViaVoice réalisée pour l’Institut Curie.

En ce qui concerne les chances de guérison, l’après-cancer et le fait de retrouver une vie normale après la maladie, ce sont les seniors comparativement aux jeunes qui sont les plus optimistes. Ils sont ainsi 79 % (contre 72 % de l’ensemble des personnes interrogées) à déclarer qu’il est possible de retrouver sa vie d’avant suite à la maladie.

Parmi les difficultés évoquées pour le retour à la vie quotidienne, les Français citent en premier la réinsertion professionnelle (30 %), la reprise d’une vie sociale (21 %) ou encore les difficultés psychologiques (21 %) liées à la peur d’une rechute.

Ils sont 59 % à accorder de l’intérêt à la prise en charge psychologique des malades et sont également 70 % à revendiquer d’avoir de l’information concernant la maladie. L’information est en effet considéré comme un facteur clé (41 %) pour améliorer la qualité de vie des patients. Pour échanger autour de la maladie, et obtenir certains renseignements sur le cancer, les Français estiment à 61 % que le partage d’expériences avec d’anciens malades est important, mais également la fréquentation des associations de patients (52 %).

Concernant les attentes des patients en terme de traitement et de prise en charge, ils sont nombreux à préférer (79 %) l’hospitalisation de jour, les femmes sont encore plus que les hommes favorables à cette approche de la médecine ambulatoire. La motivation pour ce choix est portée à 55 % par la volonté de ne pas être seuls et de rester près des siens (53 %) et de conserver un mode de vie normal dans un environnement connu (27 %).

L’Institut Curie a répondu %

Google+

Commentaires


Top Actus Santé