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Tabac : 1 million de Français ont arrêté de fumer en un an

Tabac : 1 million de Français ont arrêté de fumer en un an

Le 29 mai 2018.

Le nombre de personnes qui fument en France ne cesse de reculer. Les campagnes de sensibilisation et l’augmentation des prix du paquet ont fini par convaincre un grand nombre de fumeurs.

Un million de fumeurs en moins

Depuis un an, le nombre de fumeurs en France a significativement chuté : selon le ministère de la Santé, un million de personnes ont arrêté de fumer ces 12 derniers mois. En 2017, 26,9% des 18-75 ans fumaient chaque jour, contre 29,4% un an auparavant. Une nouvelle réjouissante pour la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Ces résultats sont encourageants, ils marquent une rupture », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.

« Avec la hausse de la fiscalité, nous pouvons espérer que ces résultats soient pérennes », a-t-elle ajouté. C’est en effet, selon elle, l’augmentation du prix du paquet qui a permis ce grand mouvement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté estimé qu’une hausse de 10% du prix du paquet de cigarettes entraînait une baisse de 4% des ventes. La politique du gouvernement est donc en effet certainement en cause.

Un recul net même chez les plus défavorisés

Deux catégories de population sont particulièrement touchées par cet arrêt du tabac : les hommes de 18 à 24 ans (44% en 2016 contre 35% en 2017) et les femmes de 55 à 64 ans (21% contre 18% en 2017). On constate par ailleurs certaines disparités selon les régions. L’Île-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on a le moins fumé en 2017 (entre 21,3% et 23% de la population fumaient).

En revanche, on compte encore de nombreux fumeurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (32,1% de la population), dans les Hauts-de-France (30,5%), en Occitanie (30,3%) et dans le Grand-Est (30,1%). Chez les plus défavorisés également, le tabac recule. On est passé de 39% de fumeurs en 2016 à 34% en 2017 parmi les personnes à bas revenus et de 50% à 44% parmi les personnes au chômage. Une bonne nouvelle !

Marine Rondot

À lire aussi : Des conseils pour arrêter de fumer

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Plus d’un million de personnes atteintes d’Insuffisance Cardiaque en France

L’insuffisance cardiaque fait partie des maladies chroniques ayant des conséquences humaines (patients et aidants), médicales, sociétales et économiques importantes.

Face à une société qui vieillit et qui s’individualise, la vie des patients insuffisants cardiaques et de leur entourage le plus proche devient un véritable parcours du combattant.

Entre besoins locaux et offres de soins hyper spécialisées régionales, la prise en charge du patient insuffisant cardiaque devient un défi organisationnel et sociétal que les cardiologues du GICC Groupe Insuffisance Cardiaque & Cardiomyopathies sont prêts à relever !

L’insuffisance cardiaque, une pathologie insuffisamment connue

Plus d’un million de personnes sont concernées par l’insuffisance cardiaque en France.

Le Groupe Insuffisance Cardiaque & Cardiomyopathies (GICC) de la Société Française Cardiologie (SFC), souhaite interpeler les patients, le grand public et les politiques sur cette priorité de santé publique. En effet l’insuffisance cardiaque est une maladie chronique, évolutive et émaillée de complications aiguës entrainant chaque année près de 200 000 hospitalisations et causant le décès de 70 000 personnes.

La méconnaissance des symptômes de cette maladie et la sous-utilisation du terme « insuffisance cardiaque » dans le grand public sont en partie responsables d’un diagnostic et d’une prise en charge sont souvent trop tardifs.

Une meilleure connaissance de cette pathologie permettrait certainement d’éviter de nombreuses hospitalisations et de décès et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.

Une priorité de santé publique ignorée

La prévalence de l’insuffisance cardiaque augmente en raison du vieillissement de la population et de l’amélioration de la prise en charge des différentes pathologies cardiaques qui tuent beaucoup moins mais dont un certain nombre va évoluer vers l’insuffisance cardiaque.

Oui mais elle est très probablement sous diagnostiquée, car peu connue par le grand public, comme le met en évidence l’étude réalisée par le GICC, auprès de 4 926 français représentatifs de la population française âgées de 18 à 80 ans interrogés entre mars et avril 2017*. D’après cette étude, la prévalence de l’insuffisance cardiaque serait de 3,6%, soit le double des estimations officielles. Le nombre exact de français atteints d’insuffisance cardiaque est sans aucun doute sous-estimé par les Autorités de santé et pourrait atteindre les 2 millions.

Selon une étude menée par l’INVS, l’insuffisance cardiaque serait la cause de 73 000 décès chaque année ,c’est-à-dire 7 fois plus que l’infarctus du myocarde et plus de 14 fois plus que les accidents de la route.

L’impact de l’insuffisance cardiaque sur la qualité de vie est majeur. Plus de la moitié des adultes atteints d’insuffisance cardiaque, se déclarent en mauvaise ou très mauvaise santé, à comparer à 9 % pour les personnes sans insuffisance cardiaque. La moitié d’entre eux s’estime fortement limitée dans leurs activités habituelles quotidiennes. Les actifs de la tranche 25-59 ans représentant 39 % des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque, les conséquences sur la vie professionnelle des personnes concernées (nombreux arrêts de travail, mise en incapacité de travail…) est également important.

Toutes ces données ont impact considérable sur les dépenses de santé et l’économie française.

Insuffisance cardiaque : 4 signes méconnus des patients

Quatre symptômes doivent alerter. Ces symptômes pris isolément sont peu spécifiques mais leur association et leur survenue récente sont particulièrement évocateurs d’une insuffisance cardiaque. Il s’agit d’un essoufflement à l’effort et/ou survenant en position allongée, d’une prise de poids importante et rapide, associée à des œdèmes des membres inférieurs et enfin d’une fatigue importante limitant l’activité quotidienne.

Dans l’étude réalisée par le GICC, deux tiers des personnes ayant les 4 signes d’insuffisance cardiaque n’ont pas consulté de cardiologue dans les 12 mois précédents, preuve que ces symptômes ne pas reconnus par les patients comme signes de maladie cardiaque.

Une prise en charge multidisciplinaire

L’objectif de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque est de ralentir sa progression, d’améliorer la qualité de vie et de réduire les complications que sont les hospitalisations ou la mort subite.

Cette prise en charge inclut différentes modalités de soins telles que des médicaments efficaces, une alimentation pauvre en sel, une activité physique adaptée, et dans certains cas un pacemaker et /ou un défibrillateur. La greffe cardiaque et les systèmes d’assistance cardiaque ne concernent qu’une très faible minorité des patients (moins de 1%).

Les centres de réadaptation cardiaque sont particulièrement utiles car permettent une prise en charge globale grâce aux équipes formées à cette pathologie, à l’éducation thérapeutique et au ré-entrainement physique. Ces équipes multidisciplinaires sont majoritairement constituées de cardiologues, d’infirmières, de kinésithérapeutes, d’éducateurs en Activité Physique Adaptée (APA) et de diététiciens. Le rôle du médecin généraliste et du pharmacien est également très important car ce sont les premières personnes en contact avec ces patients.

Les patients se mobilisent, pour un meilleur accompagnement

Philippe Muller et Valérie Jourdain Müller viennent de créer l’Association SIC pour Soutien à l’Insuffisance Cardiaque dont l’objectif est d’aider les malades à devenir acteur de leur maladie. Tous deux témoignent de la sidération qu’ils ont connu lors de leur hospitalisation soudaine, sans que les médecins qui les ont soignés n’aient mentionné explicitement le nom d’insuffisance cardiaque.

Comme le déclare Philippe Muller, Président de la SIC : « Quand on est hospitalisé, c’est très brutal, on n’est pas préparé, on ne pose pas les bonnes questions. C’est en cela que l’association est un lieu de rencontres important où les malades ont cette facilité de pouvoir poser des questions concrètes. Une fois sortis de l’environnement hospitalier, l’association les aide à se reconstruire et à acquérir les bonnes habitudes d’hygiène de vie, qu’ils ont ignorées avant la maladie ».

Valérie Jourdain-Müller Vice-présidente de la SIC ajoute :« A partir du moment où l’on s’approprie sa maladie, la vie continue, mais on l’organise différemment avec son entourage. Ce qui est compliqué, c’est de tenir tous les jours : surveiller son alimentation, contrôler son poids, prendre régulièrement ses médicaments et avoir une activité physique régulière. Le rôle de l’association est de vous accompagner sur la durée ».

Le GICC souhaite sensibiliser l’opinion publique pour améliorer le dépistage

Thibaud Damy, Professeur de Cardiologie à l’Hôpital Henri Mondor à Créteil et Président du GICC souligne que :« Le manque de notoriété des symptômes de l’insuffisance cardiaque au sein du grand public entraine un retard incontestable au diagnostic et dans la prise en charge des malades. Il faudrait des moyens supplémentaires pour dépister davantage les malades, développer plus de structures multidisciplinaires spécialisées et faire prendre conscience de l’importance de l’éducation thérapeutique dès le début de la maladie. La prévention et l’information sont capitales pour agir précocement aussi bien dans le grand public pour diagnostiquer la maladie que chez les patients pour prévenir les décompensations cardiaques ».

Afin d’augmenter la visibilité de l’insuffisance cardiaque auprès des décideurs, des médecins et du grand public, le GICC conduit plusieurs actions de communication :

Un site internet spécifiquement dédié à l’insuffisance cardiaque, à destination des professionnels de santé comme des patients, qui ouvrira le 15 septembre prochain. Ce site a été pensé comme un lieu d’échange et de partage de l’information et placera le patient (et pas seulement sa maladie) au centre des préoccupations.

La Journée européenne Insuffisance cardiaque (HF Day) dédiée aux patients et à leur entourage a lieu tous les ans en mai et de nombreuses actions de sensibilisation dans toutes l’Europe sont menées conjointement à ce moment-là.

Le GICC organise chaque année le congrès des « Journées Françaises de l’Insuffisance Cardiaque » (JFIC) qui se tiendront cette année, les 13 et 14 septembre prochains à Montpellier avec pour thème principal : « Parcours de vie et de soin » du patient insuffisant cardiaque ».

Le professeur Thibaud Damy conclut : « Alerter nos concitoyens sur les symptômes à surveiller, c’est les prévenir pour mieux les guérir. En les prenant en charge rapidement, nous pouvons anticiper les complications et améliorer le pronostic vital. A travers l’action du GICC, nous voulons également que les médecins prononcent enfin le nom de « l’insuffisance cardiaque. »

Crédit/source :Société Française de Cardiologie

News Santé

L’excès de sel a fait 1,65 million de victimes dans le monde en 2010

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Selon une nouvelle étude qui vient d’être publiée dans le New England Journal of Medicine (NJEM), le sel tuerait près de 1,65 million de personnes dans le monde chaque année, en raison des maladies cardiovasculaires qui résultent d’une consommation excessive de ce produit de consommation courante.

On connaît depuis bien longtemps les effets de l’excès de sel sur la santé, et notamment les conséquences sur l’augmentation de la pression artérielle. Aucune équipe n’avait jusqu’alors réussi à quantifier le risque lié au sel (dont la principale source d’apport se trouve dans certains produits courants comme le pain, les charcuteries ou encore les plats cuisinés) sur la santé. Une équipe américaine l’a fait et les résultats sont inquiétants : le sel tuerait près de 1,65 million de personnes dans le monde chaque année.

Pour parvenir à ces résultats, des scientifiques de la la faculté des sciences de la nutrition de Tufts aux États-Unis ont créé un modèle permettant de vérifier les effets de la consommation de sel sur la pression artérielle. Ils ont ensuite analyser les données de 205 études réalisées dans 66 pays différents à travers le monde. Ils ont ainsi pu estimer la consommation réelle de sel à l’échelle planétaire.

Selon les données ainsi recueillies, les adultes consommeraient 3,95 grammes de sodium par jour, et 99,2 % de la population se situerait au-dessus des préconisations de l’OMS qui recommande de consommer 2 grammes par jour. Les chercheurs ont également pu faire ressortir de cette étude qu’une diminution de l’apport en sodium était bien associée à une baisse de la pression artérielle. Cette baisse de la consommation de sel est particulièrement importantes chez les personnes âgées, les personnes à peau noire et les individus ayant des prédisposition à l’hypertension.

Fait étonnant, la mortalité cardiovasculaire associée au sel varie également selon les pays : si la Géorgie est en effet la nation la plus touchée avec 1967 décès pour 1 million d’adultes par an, le Kenya par contre est le pays le plus épargné avec 4 décès pour 1 million d’adultes par an.

Le sel, associé à une hausse de l'HTA, a tué 1,65 million de personnes dans le monde en 2010

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1 Million se fait plus intense chez Paco Rabanne

Avec 1 Million Intense, c’est un nouveau chapitre de la saga Million qu’ouvrent les Parfums Paco Rabanne.

Plus flamboyant que jamais, 1 Million Intense réunit tous les attributs de la séduction pour écrire le nouvel épisode d’un jeu amoureux au gré des claquements de doigts de Lady Million et 1 Million.

Le lingot d’or icônique du designer Noé Duchaufour-Lawrance renferme ici un concentré de sensualité qui démarre tout en contrastes sur une note légèrement hespéridée aux multiples notes épicées avec la fraîche cardamome et le poivre noir brûlant.

Raffiné, le coeur a conservé l’absolu de rose et la pointe de cannelle et s’est offert la suavité d’un néroli charnel.

Prolongeant le jeu des oppositions initié en tête, 1 Million Intense ose en fond le mariage inattendu d’un santal crémeux avec le caractère d’un peppermint épicé tandis que le cuir blond s’allie au beurre d’iris dans un sillage résolument sexy.

Pour cette nouvelle campagne publicitaire, on retrouve avec plaisir les deux héros, Matt Gordon et Dree Hemingway, filmés cette fois en noir et blanc à la manière des films cultes d’Hollywood, dans un face à face à leur image, rythmé, sensuel et intense.

Découvrez ici le making of du film publicitaire :

(1 Million Intense, Paco Rabanne. Disponible en parfumeries et grands magasins. Vaporisateur 50ml et 100ml, prix indicatif : 56 € et 75 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Plus d’un million de morts sur la route par an

L’OMS demande des limitations de vitesse et d’alcoolémie et la protection des cyclistes et des piétons.

Si rien n’est fait, les accidents de la circulation seront dans vingt ans la cinquième cause de décès dans le monde, devant le sida et la tuberculose. Ils sont actuellement au huitième rang: en 2010, 1,24 million de personnes ont péri sur la route. Parmi elles, près de 60 % avaient entre 15 et 44 ans. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a dévoilé jeudi son rapport sur la sécurité routière, «une volonté politique doit s’affirmer au plus haut niveau pour garantir une législation sur la sécurité routière adaptée et respectée par tous».

L’adoption, en mars 2010 par les Nations unies, d’un plan mondial destiné à sauver 5 millions de vies en dix ans tarde à donner des résultats. Globalement, la mortalité s’est stabilisée depuis 2007, date du dernier rapport de l’OMS, alors que le nombre de voitures sur terre a augmenté. Si 88 États sont parvenus à diminuer les décès, 87 autres les ont vu augmenter dans des proportions parfois préoccupantes. C’est sur le continent africain que le risque de mourir dans un accident est le plus important et en Europe qu’il est le plus bas. Les pays les plus sûrs du monde sont la Suède, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. «Les États à revenu intermédiaire enregistrent chaque année le taux de mortalité le plus élevé au monde», précise le rapport 2013. On y recense 80 % des morts, mais seulement la moitié des voitures immatriculées dans le monde.

23 % des morts sont des motocyclistes

Certains groupes d’usagers sont plus vulnérables. Les jeunes et les hommes sont ainsi les principales victimes de la circulation. Plus d’un quart des tués sont des piétons ou des cyclistes, ce qui, selon le Dr Étienne Krug, responsable de la prévention des traumatismes à l’OMS, «reflète le manque de protection accordée à ces usagers par les pouvoirs publics, ces derniers ayant privilégié depuis des décennies le tout-automobile». 23 % des morts (…)

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Un million de Syriens vont manquer de vivres, prévient le Pam

UN MILLION DE SYRIENS VONT MANQUER DE VIVRESGENEVE (Reuters) – Un million de Syriens environ vont manquer de vivres, essentiellement dans les zones de guerre, en raison des restrictions à la distribution d'aide mises par le gouvernement, a annoncé mardi le Programme alimentaire mondial. Cette agence des Nations unies distribue des rations alimentaires à environ 1,5 million de personnes par mois dans ce pays, alors que 2,5 million de Syriens en auraient besoin, a déclaré Elisabeth Byrs, porte-parole du Pam. La population civile manque tout particulièrement de pain et il existe également une pénurie de carburant. …



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