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Les risques des faux cils (60 millions de consommateurs)

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation met en garde contre les risques des faux-cils pour la santé des yeux.

« Collées à la base de la paupière, les extensions synthétiques tiennent entre quatre et cinq semaines. »

Allergisants et irritants

« La colle pour les fixer contient souvent des produits allergisants (limonène, géraniol, coumarin…), voire irritants (formaldéhyde, à l’origine de dermatites de contact et de conjonctivites). »

« Une esthéticienne formée à la pose de faux cils testera le produit avant de l’appliquer sur la paupière. Et elle utilisera moins de colle », explique l’ophtalmologiste Cati Albou-Ganem. « Préférez cette solution à l’emploi d’un kit de pose de faux cils acheté en magasin », conseille le magazine.

Dessèchement de la cornée

« La colle n’est pas le seul problème. “Des cils plus fournis et longs donnent un coup d’éventail à chaque fermeture de paupières”, explique l’ophtalmologiste. La cornée se dessèche, la rendant plus vulnérable aux agressions.

Enfin, des cils plus volumineux augmentent le risque de contamination par les poux de cils, transmis par les équipements non stérilisés des salons de beauté. Veillez donc à choisir un lieu à la propreté irréprochable ! »

Colorants allergisants

Les teintures de cils et sourcils « contiennent souvent de l’ammoniaque, de la paraphénylènediamine ou p-phénylènediamine (PPD). Même le henné, quand il est noir, contient ces deux dernières substances très allergisantes, déjà interdites dans les cosmétiques appliqués sur la peau. »

« Des cas de blépharoconjonctivite aiguë ont déjà été observés : il s’agit d’une inflammation des paupières couplée à une conjonctivite qui peut se compliquer d’une infection au staphylocoque », rapporte le magazine.

Substances toxiques dans les cosmétiques : des marques à choisir, d’autres à éviter

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Toxicité des produits ménagers : pétition de l’INC et 60 Millions

L’Institut National français de la Consommation (INC), éditeur du magazine « 60 Millions de consommateurs », a lancé une pétition en ligne demandant la mise en place du Ménag’Score, un étiquetage sur la toxicité des produits ménagers, à l’instar du Nutriscore.

La majorité des produits ménagers « présente des substances toxiques, irritantes et allergisantes, au point de favoriser des maladies de la peau mais aussi la survenue de maladies respiratoires. »

« Certains produits peuvent contenir également des perturbateurs endocriniens ou des ingrédients cancérogènes. Par ailleurs, ces produits ménagers polluent l’environnement, par leur rejet dans les eaux usées. »

« Les étiquettes des produits ménagers sont généralement illisibles pour les consommateurs. Pour faciliter cette information, les équipes de l’INC ont développé un système d’étiquetage simple et immédiat, en s’appuyant sur la base de référentiels scientifiques, qui vise à établir une note : le Ménag’Score. »

« À l’instar du Nutri-Score qui renseigne sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, le Ménag’Score propose une gradation allant de A (vert foncé) à E (orange foncé) : la lettre A indique que le produit ne contient pas ou que très peu de substances nuisibles pour la santé et l’environnement. À l’inverse, la lettre E révèle une grande quantité de toxiques. »

Le magazine et l’INC espèrent « que ce nouveau système d’étiquetage incitera les fabricants à revoir leurs formulations ».

Chaque consommateur est invité à signer la pétition pour donner plus de force à cette demande faite aux industriels et aux autorités.

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Un médicament au prix record de 2 millions $ autorisé aux États-Unis

L’agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a autorisé la mise sur le marché du Zolgensma, une thérapie génique pour le traitement de l’amyotrophie spinale chez les enfants de moins de 2 ans, a annoncé le laboratoire suisse Novartis le 24 mai.

Il s’agit de la 6e thérapie génique autorisée aux États-Unis ou en Europe, rapporte le MIT Technology Review.

Le traitement, administré en dose unique, est proposé au prix record de 2 125 millions de dollars (1,896 million d’euros).

L’amyotrophie spinale (AMS) est une maladie neurodégénérative liée à un gène défectueux qui entraîne une perte de la fonction musculaire, jusqu’à présent incurable. Zolgensma utilise un virus modifié pour acheminer une copie fonctionnelle du gène défectueux, le SMN1, dans le génome des cellules.

Le feu vert des autorités européenne et japonaise est attendu dans le courant de l’année.

Zolgensma sera en concurrence avec Spinraza de Biogen, premier traitement de l’AMS à avoir été approuvé, fin 2016. Celui-ci est administré tous les quatre mois. Le prix est de 750 000 $ pour la première année et 375 000 $ pour les années suivantes.

Le chiffre d’affaires annuel du Zolgensma a été estimé à 2 milliards de dollars d’ici 2022. Celui du Spinraza a atteint 1,7 milliard en 2018 et est estimé à 2,2 milliards pour 2022.

La FDA prévoit que d’ici 2025, entre 10 et 20 traitements géniques seront mis sur le marché chaque année, selon le MIT Technology Review.

Une thérapie génique contre la cécité (850 000 $ )

Psychomédia avec source : MIT Technology Review.
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Des influenceurs aux pratiques douteuses (60 Millions de consommateurs)

« Promotions de produits douteux, publicités cachées… Certaines stars du Web savent arrondir leurs fins de mois. Parfois au détriment des internautes », déplore le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation dans une enquête publiée en avril.

Nabilla Benattia, Emma CakeCup, Vlad Oltean…, donne-t-il en exemple, « jouissent d’une influence considérable dans la galaxie des réseaux sociaux ».

« Rien que sur Instagram, ils cumulent à eux trois 6,5 millions d’abonnés ! Un formidable vivier d’acheteurs potentiels pour les marques, qui incitent ces stars du Web à relayer des contenus publicitaires auprès de leur communauté. »

C’est ce qu’on appelle le marketing d’influence. « Ces femmes-et-hommes-sandwichs connectés relaient toutes sortes de produits sur leurs comptes YouTube, Instagram ou Snapchat. »

« Et toucher une nouvelle audience n’est pas le seul avantage de cette nouvelle communication pour les annonceurs. “Les influenceurs développent un langage spécifique auprès de leur communauté, qui crée de la proximité entre les marques et le public”, analyse Stéphane Martin, directeur général de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). »

Mais, « publicités à moitié cachées, voire piège financier : le marketing d’influence est encore loin d’être exemplaire. »

« Début 2018, cite le magazine en exemple, le nageur Camille Lacourt pose (…) pour la marque LU dans un jardin d’enfants avec sa fille. “#LaVieEnLU c’est un peu pour ma fille, beaucoup pour papa”, écrit-il sur Instagram, un paquet de gâteaux à la main. Mise en scène de sa vie privée pour le compte d’un industriel et surtout, absence de message mentionnant la nature publicitaire de la publication : la célébrité joue avec les limites prévues par la loi en échange d’une contrepartie financière. »

« Car toute publicité, sous quelque forme que ce soit, doit pouvoir être identifiée, selon l’article 20 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique. En clair, les influenceurs doivent annoncer au début de leur vidéo ou de leur publication la nature publicitaire de leur message. À défaut, ils peuvent être poursuivis pour pratique commerciale trompeuse. »

Le marketing d’influence rapporte :

« “Pour une simple publication, je peux gagner jusqu’à 300 €”, dévoile Albane Thommeret, alias Enabla, une influenceuse de 24 ans suivie par 35 000 abonnés sur Instagram. Des sommes qui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros par message lorsque le relayeur est très connu.

Et ce n’est pas tout : “Sur certaines campagnes publicitaires, je touche entre 10 et 25 % des ventes, selon les marques”, complète la jeune femme. Un intéressement qui invite les influenceurs à s’impliquer dans la promotion de tel ou tel produit pendant plusieurs jours. En bons commerciaux, ils proposent des codes de promotion pour créer un effet d’aubaine et gonfler les ventes. Problème : des articles vantés ne valent pas du tout leur prix. »

Certaines personnalités assurent en effet la publicité de boutiques virtuelles construites sur le modèle du « dropshipping », une nouvelle pratique commerciale qui consiste « à revendre à des tarifs élevés des produits achetés une bouchée de pain sur Internet ».

« Emballage, envoi du colis : toute la logistique est assurée par le fournisseur, souvent installé en Chine. En résumé, le revendeur n’est qu’un intermédiaire publicitaire, qui augmente les prix et prend la différence au passage. »

« L’an dernier, une affaire d’influenceur douteux a même été couverte par de nombreux médias. En cause, Vlad Oltean, suivi par 1,3 million d’abonnés sur Instagram, qui les invitait à acheter des écouteurs de la marque Apple à 49 €, un tarif trois fois moins cher que celui des originaux ! Des faux, bien entendu, achetés par de nombreux consommateurs… Il fallait lire les petits caractères qui signalaient la nature “alternative” de ces écouteurs. »

Il y a « encore beaucoup de travail avant d’assainir le marketing d’influence. Un avis partagé par la Répression des fraudes, qui mène des investigations sur ce secteur juteux. »

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60 Millions de consommateurs met en garde contre certains compléments alimentaires

60 Millions de consommateurs met en garde contre certains compléments alimentaires

Le 7 mars 2019.

Doit-on compléter notre alimentation avec des préparations visant à entretenir notre mémoire et notre fonction cérébrale ? Dans son dernier numéro, 60 Millions de consommateurs répond à cette question et n’épargne aucune marque.

Les compléments alimentaires pour le cerveau seraient « inutiles voire dangereux »

L’association 60 Millions de consommateurs s’est penchée sur les vertus supposées de ces compléments alimentaires qui font fureur depuis plusieurs années et qui promettent de faire des miracles sur le cerveau. Le résultat est plutôt attristant et, dans son dernier magazine sorti en kiosque ce jeudi 7 mars 2019, l’association n’hésite pas à affirmer que ces compléments sont « inutiles, voire dangereux ».

Pour parvenir à cette conclusion, les experts de 60 Millions de consommateurs se sont intéressés à différents compléments alimentaires, visant le développement cérébral et destinés aux jeunes enfants, aux adolescents ou encore aux personnes âgées. Diverses marques ont été passées au crible et certaines pourraient bien être dangereuses pour la santé. C’est notamment le cas des produits pour enfants, qui contiennent un grand nombre d’additifs, sans doute censés apporter un meilleur goût, mais dont les effets peuvent être nocifs.

Attention aux interactions médicamenteuses

Chez les adolescents, l’accent est donné sur la performance cérébrale, notamment en période d’examens. Or les comprimés que ces derniers sont incités à avaler peuvent contenir de la caféine, une substance qui, certes, aide à rester d’attaque pour réviser, mais n’aide certainement pas le cerveau à bien assimiler les leçons étudiées.

Les seniors sont également concernés par ces craintes de l’association, puisqu’ils sont la cible marketing de nombreux laboratoires qui imaginent des comprimés censés lutter contre la dégénérescence cérébrale. Là encore, la prudence est de mise, notamment parce que les plantes utilisées dans ces préparations « n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité dans les troubles de la mémoire ou de la cognition ». Une arnaque donc, mais qui peut également se révéler dangereuse puisque certaines plantes comme le ginkgo biloba peuvent interagir avec certains traitements médicamenteux.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Guide pratique pour compléments alimentaires : la nouvelle bible

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Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Le 3 décembre 2018.

Le réchauffement climatique aura des conséquences désastreuses sur la santé des plus fragiles. Une étude scientifique pointe l’urgence de mettre en place des politiques de santé adaptées.

Près de 160 millions de personnes vulnérables ont subi une vague de chaleur en 2017

La plupart des spécialistes du climat s’accordent sur ce point : dans les années qui viennent, le réchauffement climatique sera de plus en plus perceptible et les vagues de chaleur vont se multiplier en été. Parmi les nombreuses conséquences liées à ce phénomène, une étude parue dans la revue médicale The Lancet soulève celle de l’état de santé des populations fragiles.

Selon cette publication, ces vagues de chaleur vont rendre vulnérables de plus en plus de personnes dont la santé est déjà fragiles. « En 2017, plus de 157 millions de personnes âgées de plus de 65 ans et vulnérables ont subi des vagues de chaleur à travers le monde. C’est 18 millions de plus qu’en 2016 », explique ainsi ce document, intitulé Compte à rebours sur la santé et le changement climatique.

Les gouvernements n’ont pas saisi l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique

Parmi les personnes les plus fragiles, les auteurs citent les plus de 65 ans, mais aussi les habitants des villes, et tous ceux qui souffrent déjà d’une maladie cardiovasculaire, de diabète ou de maladies respiratoires chroniques. Sur un plan géographique, cette étude met en avant le fait que cette vulnérabilité sera plus perceptible en Europe, où de nombreuses personnes âgées résident en ville.

Pour lutter contre cette fragilisation des populations concernées, le Compte à rebours sur la santé et le changement climatique insiste sur la nécessité de mettre en place des systèmes de santé adaptés à ces nouvelles problématiques et regrette que, pour le moment au moins, les gouvernements n’aient pas saisi l’ampleur du problème.

Gaëlle Latour

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Implants médicaux : très peu contrôlés, ils causent des milliers de décès et des millions de blessés

Les autorités sanitaires à travers le monde protègent peu les patients contre des implants mal testés qui peuvent rendre malade, blesser et parfois même tuer, selon une enquête mondiale du

portant sur les dispositifs médicaux tels que les pompes à insuline, les prothèses de hanches, les implants mammaires, les défibrillateurs, les stimulateurs cardiaques…

L’ICIJ, qui a déjà produit les enquêtes Panama et Paradise Papers sur les paradis fiscaux, s’est associé à plus de 250 journalistes et 58 médias dans 36 pays pour examiner comment les dispositifs sont testés, approuvés, commercialisés et contrôlés.

L’enquête montre que même les implants complexes à risque élevé sont soumis à des normes de sécurité inférieures à celles des médicaments.

Les dispositifs défectueux restent sur le marché mondial sans être rappelés alors que les blessures s’accumulent, rapporte le consortium. Les fabricants retirent les implants dans certains pays tout en continuant à les vendre dans d’autres.

Aux Etats-Unis seulement, ces dispositifs ont causé, au cours des dix dernières années, 82 000 morts, 1,7 million de blessés et 3,6 millions de défaillances.

Au Canada, au cours de la même période, 1 400 morts et plus de 14 000 blessés ont été rapportés, indique Radio-Canada.

Pour mettre de nouveaux produits sur le marché plus rapidement, rapporte l’ICIJ, de nombreuses entreprises de dispositifs médicaux font d’abord approuver leurs produits en Europe où la réglementation est l’une des plus légères du monde développé.

« Le chirurgien et chercheur torontois David Urbach, rapporte Radio-Canada, explique que peu de patients et même de médecins sont conscients des limites du système d’approbation et de surveillance des dispositifs médicaux. Essentiellement, ils sont “tous un peu expérimentaux”, même une fois approuvés par Santé Canada, indique-t-il.

Contrairement aux essais cliniques des médicaments, il est beaucoup plus difficile de tester ces dispositifs qui doivent être implantés lors de chirurgies. Les essais cliniques sont à petite échelle, plus courts et se limitent souvent à des cobayes animaux ou des cadavres, précise le Dr Urbach. »

Parmi les cas de dispositifs ayant causé des préjudices à de nombreux patients avant d’être rappelés, l’ICIJ rapporte notamment les cas de pacemakers et d’implants mammaires.

Radio-Canada, qui fait partie des médias partenaires du Consortium, rapporte le cas du filet chirurgical Gynecare TVT contre l’incontinence urinaire conçu par Ethicon, une division de Johnson & Johnson.

En 2008, l’agence de contrôle sanitaire américaine, la FDA, a lancé un avertissement aux chirurgiens américains et évoqué de « rares complications » liées à ces treillis chirurgicaux. Au cours des trois années suivantes, l’agence avait reçu pas moins de 2800 signalements. En 2011, elle révise sa position : parlant cette fois de « complications sérieuses » qui ne sont « pas rares ».

Santé Canada n’émettra pas d’avertissement aux chirurgiens avant 2010, deux ans après la première alerte de la FDA.

En 2012, Ethicon, annonce qu’il cesse la vente du produit ainsi que de trois autres treillis synthétiques pour des raisons commerciales. Dans un communiqué, la compagnie insiste sur le fait que sa décision n’est « pas liée à l’efficacité ou à la sécurité » des produits.

Lorsqu’il a été approuvé par Santé Canada en 2006, le treilli Gynecare TVT avait seulement été testé sur des animaux et des cadavres.

Radio-Canada rapporte également le cas d’une Canadienne qui a découvert par elle-même, en 2009, que la hanche artificielle Durom Cup, fabriquée par Zimmer, qu’elle portait était interdite aux États-Unis. Elle n’en avait jamais été avisée, ni par son médecin canadien ni par l’hôpital où elle a subi son intervention chirurgicale. En 2016, une entente à l’amiable avec des centaines de plaignants dans trois recours collectifs canadiens a été conclue.

Dans ces deux cas illustratifs, les patientes subissaient des effets néfastes douloureux et invalidants et devaient composer avec l’incrédulité de leur médecin.

Seulement une fraction des complications semblent être rapportées aux agences de santé, estime Madris Tomes, qui a travaillé comme analyste de données pour la FDA. Environ 14 % des incidents sont rapportés à l’agence américaine, et ce, même si leur déclaration est obligatoire pour les hôpitaux et établissements de santé, estime-t-elle. Au Canada, seuls les fabricants sont tenus de rapporter les complications.

Psychomédia avec sources : ICIJ, Radio-Canada.
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Médicaments pour dormir : mises en garde de 60 Millions de consommateurs

Dans un numéro hors-série, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation met en garde contre l’utilisation des différents types de somnifères.

Un Français sur huit a consommé au moins une fois dans l’année des médicaments benzodiazépines prescrits sur ordonnance pour dormir tels que Imovane (zopiclone), Stilnox (zolpidem…

S’ajoute à cela la consommation des antihistaminiques en vente libre et de la mélatonine.

Somnifères sur ordonnance : benzodiazépines

Les benzodiazépines et médicaments apparentés (liste) ne sont intéressants que dans les phases aiguës d’insomnies, indique le magazine. Au bout de quatre semaines, l’organisme s’habitue à leur action.

« L’augmentation des doses ne sert à rien. Au contraire. Elle ne fait qu’aggraver les nombreux effets secondaires : somnolence, difficultés d’attention ou de mémorisation, état confusionnel, chutes… »

L’efficacité de ces médicaments est relative, souligne le magazine : une méta-analyse parue dans le BMJ concluait que les somnifères benzodiazépines (zolpidem – Stilnox et zopiclone – Imovane) n’étaient que légèrement plus efficaces qu’un placebo.

En un mois, la dépendance s’installe, indique le magazine. « Quelques semaines de prise peuvent nécessiter jusqu’à un an de sevrage. » (Somnifères et calmants : très peu de temps peut suffire pour devenir dépendant)

Sevrage des benzodiazépines : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Lorsque le traitement cesse, les patients connaissent un effet rebond. « Les symptômes de l’insomnie sont décuplés et s’accompagnent de crises d’anxiété, de maux de tête, de cauchemars… Les troubles du sommeil sont alors pires qu’avant le traitement. »

Somnifères et tranquillisants : les effets secondaires amplifiés par l’interaction avec plusieurs autres médicaments

Somnifères en vente libre : antihistaminiques

« Les somnifères en vente libre à base d’antihistaminiques (type Donormyl, Phenergan…) ne doivent être pris que sur de très courtes périodes. Ils ont également des effets sédatifs de longue durée. Il faut compter dix heures pour que la concentration du produit diminue de moitié. Les risques d’accident de la route sont donc bien réels. Quant aux personnes âgées, elles sont d’autant plus sujettes aux chutes qu’elles ont une moins bonne capacité d’élimination. »

Ils présentent aussi « des risques de troubles de la cognition et peuvent provoquer des sensations de vertige. En outre, des études ont montré que ces médicaments étaient pris sur des durées beaucoup trop longues : plus de six mois au lieu des cinq jours indiqués. »

« Ces prises “longue durée” peuvent renforcer d’éventuelles insuffisances organiques (hépatiques, rénales ou respiratoires). En outre, dans les forums en ligne, de nombreux utilisateurs avouent dépasser les doses maximales quotidiennes. »

Mélatonine

La prise de mélatonine, hormone du sommeil et des rythmes circadiens, « peut dérégler les cycles du sommeil, même à de faibles doses », souligne le magazine.

Dans un avis publié en avril 2018, rappelle le magazine, l’Anses relevait les effets indésirables de la mélatonine.

« La mélatonine, précisait l’agence, est une hormone sécrétée naturellement pendant la nuit dont une des fonctions physiologiques est de favoriser l’endormissement. En plus de ses effets sur l’horloge biologique, la mélatonine possède d’autres propriétés : modulation de l’humeur et du système immunitaire, régulation de la température corporelle et de la motricité intestinale. Elle possède également une action vasodilatatrice, vasoconstrictrice et pro-inflammatoire. Ces effets physiologiques peuvent, dans certaines conditions, ou lors d’interaction avec d’autres substances, conduire à l’apparition d’effets indésirables. »

Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

Pour plus d’informations sur l’insomnie et sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 millions de consommateurs.
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La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

Le 8 novembre 2018.

Un rapport de l’OCDE, publié ce mercredi 7 novembre 2018, s’inquiète de la résistance des bactéries aux antibiotiques, due à leur surconsommation dans le monde.

2,4 millions de personnes vivant dans l’OCDE en danger de mort

D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient tuer 2,4 millions de personnes d’ici 2050 dans 33 des 36 pays de l’OCDE (en Europe, en Amérique du Nord et en Australie). Les premiers touchés par cette menace sont les enfants et les personnes âgées.

Les bactéries nuisent également aux systèmes de santé et sont un véritable gouffre financier. « Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, que le sida, que la tuberculose. Et elles coûteront encore davantage si les États n’agissent pas pour régler ce problème », a expliqué Michele Cecchini, spécialiste de la santé publique à l’OCDE, à l’AFP.

Quelles solutions ?

Des « mesures simples » et peu coûteuses peuvent pourtant être mises en place pour sauver des vies, selon les experts. D’après eux, pour éviter d’attraper des microbes, il faut « encourager une meilleure hygiène », comme par exemple se laver les mains régulièrement. 

Puisque la surconsommation d’antibiotiques rend les bactéries plus résistantes, l’OCDE appelle aussi à « mettre fin à la surprescription d’antibiotiques  ». Enfin, généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale ou bactérienne, pourrait également faire baisser la consommation d’antibiotique. 

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 7 choses à savoir sur les antibiotiques

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Les crèmes antirides sont inefficaces selon « 60 millions de consommateurs »

Les crèmes antirides sont inefficaces selon « 60 millions de consommateurs »

Le 26 octobre

Caviar, grenade, acide hyaluronique, Q10… le marché du cosmétique se dispute les formules sans que celles-ci se révèlent pour autant efficaces contre le vieillissement cutané. C’est ce que dévoile une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs.

Crèmes antirides : pas de solutions miracles

Le marketing sur les crèmes antirides est considérable, et l’effet placebo semble fonctionner. Dans son dernier numéro de novembre, 60 millions de consommateurs mène l’enquête. Le magazine classe un panel de cosmétiques antirides en fonction de leur composition et de leur efficacité.

Résultat : 7 crèmes sur 10 sont inefficaces. Aucune des crèmes testées se révèle véritablement efficace contre le vieillissement de la peau et 3, seulement, atteignent la moyenne. En tête de liste du classement, on retrouve la marque Caudalie et son « Vine[Activ] », suivie de « Nuxuriance Ultra » (Nuxe) et du « Nectar of nature des Cosmétiques » (Carrefour). 

Des crèmes à filtres UV jugées allergènes

L’enquête montre également que l’utilisation des filtres UV dans les crèmes antirides est inefficace pour se protéger du soleil. Et ces filtres UV s’avéreraient même dangereux pour la santé, potentiellement allergisants voir toxiques. 

Ainsi, se retrouvent en bas de liste le « Q10 plus antirides » de Nivea et l’ « Antirides Crème de jour » de Cien, qui contiennent tous deux des filtres UV. Quant au pot de 50 grammes de « Lift » de la marque Chanel, vendu autour de 120 euros, si celui-ci ne contient pas de produits nocifs, il se révèle pour autant inefficace.  

Anne-Flore Renard

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