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Cancer : des millions de nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans le monde

Cancer : des millions de nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans le monde

Le 13 septembre 2018.

Le nombre de cas de cancers explose dans le monde. 43,8 millions de personnes sont atteintes de cette maladie en 2018.

En 2018, 18,1 millions de cancers ont été diagnostiqués

Si la recherche contre le cancer progresse chaque année, les médecins sont aujourd’hui dépassés par l’explosion du nombre de cas dans le monde. Dans un récent rapport, le Centre international de recherche sur le Cancer (Circ) révèle qu’en 2018, 43,8 millions de personnes vivent avec un cancer

Cette année, pas moins de 18,1 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués et 9,6 millions de personnes sont décédées de leur cancer. Selon ces nouvelles estimations, un homme sur cinq et une femme sur six développera un cancer au cours de sa vie. Et selon cette logique, un homme sur huit et une femme sur 11 mourra des suites de sa maladie.

Les scientifiques appellent les gouvernements à miser sur la prévention contre le cancer

« Le fardeau croissant du cancer est dû à plusieurs facteurs, notamment la croissance et le vieillissement de la population ainsi que la prévalence de certains facteurs liés au développement économique et social », analyse ainsi le Circ dans un communiqué. « Ce constat se vérifie particulièrement dans les pays qui se développent rapidement, où sont observés des cancers liés à la pauvreté, et d’autres associés à des modes de vie plus caractéristiques des pays industrialisés ».

Pour lutter contre ce fléau, les analystes recommandent aux gouvernants de prendre des mesures en faveur d’une meilleure prévention contre le cancer. De nombreuses études ont en effet révélé qu’en changeant nos modes de vie, nous pourrions éviter différents types de cancers. Parmi les principaux facteurs déclenchants des cancers, les autorités sanitaires mettent en garde contre le tabac, la consommation d’alcool, une alimentation déséquilibrée et la sédentarité.

Gaëlle Latour

À lire aussi Les 10 plus grandes causes de cancer

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les jus de fruits ne sont pas très bons pour la santé (« 60 millions de consommateurs »)

Dans un numéro hors-série consacré au business du « healthy », le magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut national français de la consommation a passé en revue les étiquettes des jus, nectars et autres smoothies.

Il met en garde, rapporte Le Figaro, contre certains d’entre eux qui contiennent beaucoup de sucres (fructose, glucose, saccharose), sans parler du manque de fibres.

Par exemple, le jus d’orange sans pulpe de 330 ml de la marque Innocent contient 25,7 g de sucre, soit l’équivalent de 4,5 morceaux.

Et, un verre de 250 ml de « Super smoothie antioxydant » à base de kiwi, citron vert et graine de lin de la marque contient 27,5 g de sucres, soit plus qu’un verre de Coca-Cola de la même quantité (26,5 g) ! « Des fruits très caloriques tels que la banane ou le raisin s’invitent très fréquemment dans ces mélanges ».

Autre exemple, le jus de pamplemousse de la marque Joker contient 50 % de sucres de plus que le Schweppes Agrum.

« Les marques ont aussi tendance à embrouiller le consommateur sur la catégorie de jus qu’il consomme. Or il existe une différence notable entre un pur jus (auquel rien n’est ajouté), un jus à base de concentré (dans lequel la quantité d’eau est importante) et un nectar, seule catégorie pour laquelle les industriels peuvent ajouter du sucre, des conservateurs et des colorants.

“Les marques s’arrangent pour que le consommateur ait du mal à identifier ces trois familles. Souvent les nectars avancent masqués”, dénonce 60 millions de consommateurs. Et de citer la marque Pressade qui pour son “Bio Orange” inscrit la mention nectar en bas de la brique, en petits caractères. »

Le magazine conseille de privilégier les purs jus, de vérifier les taux de sucres, de ne pas boire plus d’un verre de 200 ml par jour et d’avoir « conscience que vous ne buvez pas du jus pour votre santé mais pour le plaisir ».

Pour plus d’informations sur les jus de fruits, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro.
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2 millions de bébés sauvés grâce à un Australien

2 millions de bébés sauvés grâce à un Australien

Le 15 mai 2018.

En donnant son sang tout au long de sa vie, James Harrison est venu en aide à des millions de bébés et a sauvé des vies. Un véritable exploit !

Sauver des vies à son tour

On ne cesse de répéter combien les dons de sang sont importants. L’exemple de cet Australien est particulièrement parlant à cet égard. Pendant 70 ans, James Harrison a fait régulièrement des dons de plasma (plus d’un millier au total). Et selon les estimations de la Croix Rouge, 2,4 millions de bébés auraient pu être sauvés grâce à lui. Mais d’où lui vient cette immense générosité ?

À 14 ans, en 1953, il a subi une chirurgie des poumons et les médecins lui ont expliqué que le succès de l’opération avait été rendu possible grâce à treize unités de sang qui lui avaient été transfusées pendant l’intervention. Bouleversé par l’importance du don de sang, il se fait une promesse, celle de donner le plus régulièrement possible son sang pour permettre de sauver à son tour des vies.

Lutter contre la maladie hémolytique

Mais pourquoi dit-on qu’il a sauvé des millions de bébés ? Parce que James Harrison possède dans son plasma, un anticorps très rare : l’anticorps anti-D qui permet aux nouveau-nés de ne pas attraper la maladie hémolytique. En règle générale, cette maladie se développe chez les fœtus qui ont un groupe sanguin positif et dont la mère a un groupe sanguin négatif (17% des grossesse).

Dans ce genre de situation, la mère développe pendant sa grossesse des anticorps qui s’attaquent aux globules rouges du futur bébé et qui finissent par mettre sa vie en danger.  En France, chaque année, 100 000 femmes enceintes se retrouvent dans ce cas de figure, obligées de recevoir une injection d’immunoglobulines anti-D. Vous voulez savoir si vous aussi vous pouvez sauver la vie de bébés dans le sein de leur mère ? Rendez-vous sur le site de l’établissement français du sang. 

Marine Rondot

À lire aussi : 10 bonnes raisons de donner son sang  

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Régimes : les « box » dans le collimateur de 60 millions

Régimes : les

Vendredi 27 avril 2018

Non, tous les régimes ne se valent pas, et certains peuvent même être dangereux. C’est la conclusion d’une enquête de l’association 60 millions de consommateurs, qui alerte contre les risques induits par les régimes proposés sous forme de « box » sur la santé.

Des régimes qui bénéficient d’une large publicité

Ces box, largement promues à coup de publicités dans les magazines ou encore à la télévision, proposent de suivre un régime en consommant des plats préparés livrés par la Poste. Tout, même le petit-déjeuner, est fourni. Il y a même des goûters ! 

Et effectivement, ces régimes donnent des résultats visibles, et rapides. Le souci, c’est que ces régimes fonctionnement parce qu’ils réduisent considérablement la ration calorique quotidienne : – de 800 calories par jour en moyenne ! 

Le problème, c’est qu’une telle ration est insuffisante. Tant que le régime est suivi, les résultats sont là, le patient perd du poids. Mais dès qu’il arrête, satisfait du résultat, l’organisme se rattrape, et se remet à stocker tout ce qu’il peut, après avoir été privé ! C’est le fameux effet yo-yo, qui peut non seulement faire regagner les kilos perdus, mais aussi présente le risque d’en prendre d’autres en plus… 

Box régime : 600 euros par mois ! 

Autre problême soulevé par l’association 60 millions de consommateurs : ces régimes « tout compris » sont très onéreux. Au prétexte de fournir tous les repas, ils reviennent en fait très cher. En moyenne, 20 euros par jour, ce qui donne… 600 euros à la fin du mois ! 

L’enquête de 60 millions de consommateurs est à retrouver dans le numéro 537 de mai 2018 du magazine qu’elle édite. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Perdre du poids – Tableau comparatif des régimes  

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Box Minceur « Comme j’aime » : plusieurs lacunes (60 Millions de consommateurs)

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation s’est penché sur le contenu de la « box minceur » « Comme j’aime » dont la publicité promet monts et merveilles.

« Livrée à domicile, cette “box minceur” contient tous les plats préparés, barres céréales et soupes déshydratées permettant de suivre un régime pendant une semaine, un mois, voire davantage. »

Ainsi, pas besoin d’estimer l’apport calorique de chaque repas, ni de faire des courses, ni de cuisiner.

Coût élevé

La box « Comme j’aime » coûte 170 € la semaine, soit 24 € environ par jour.

« À ce prix, que mange-t-on ? » Une journée type « comporte trois cuillères à soupe de muesli au chocolat pour le petit-déjeuner, deux plats préparés pour le déjeuner et le dîner, une boisson hyperprotéinée, et une compote en guise de dessert ou collation. »

Qualité nutritionnelle déficiente

« Malgré le tarif de l’abonnement, les ingrédients de base ne sont pas de qualité nutritionnelle supérieure : pas de riz semi-complet mais uniquement du riz blanc, pas de légumineuses mais des féculents dans la plupart des recettes…. »

Nombre de calories non conforme à l’allégation

« Comme j’aime » annonce un apport calorique de 1 200 kilocalories par jour. Soit ce qu’il faut globalement, chez une femme, pour maintenir son métabolisme de base. C’est peu… et faux de surcroît : selon l’évaluation de 60 Millions, la valeur réelle des menus proposés ne dépasse pas les 820 kilocalories. (Calcul de votre besoin en calories selon votre métabolisme de base et votre activité)

« Même en ajoutant deux produits laitiers et quelques fruits et légumes, ce programme est trop restrictif. Résultat : on risque fort de perdre de la masse musculaire et, à la fin du régime, de reprendre du poids ! »

Aucune valeur éducative

Un autre inconvénient majeur de cette box “Comme j’aime” est « l’absence totale d’apprentissage ».

« Une fois l’abonnement terminé, l’utilisateur·trice, n’ayant pas pris de bonnes habitudes alimentaires, a de fortes chances de remanger comme avant. Et donc de reprendre les kilos perdus au prix d’une forte restriction calorique… et de plusieurs centaines d’euros. »

Dans son numéro de mai, le magazine a aussi analysé les boxes Dietbon, Edel nutrition, Kitchendiet et Régime Box.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Produits antipoux : mise en garde contre les huiles essentielles (60 Millions de consommateurs)

Utilisées pour combattre les poux, les huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé pourraient agir comme perturbateurs endocriniens, met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Depuis quelques années, une abondante offre de produits antipoux à base d’huiles essentielles s’est développée en pharmacie, que ce soit pour éradiquer les poux ou pour prévenir leur apparition.

Les fabricants utilisent surtout deux huiles essentielles : celle de lavande et celle d’arbre à thé (tea tree).

« Sur le Web, on trouve également une multitude de recettes artisanales antipoux à base de ces deux huiles essentielles. Une société a même mis au point un bandeau en tissu antipoux qui diffuse en continu, grâce à des microcapsules, de l’huile essentielle de lavande dans les cheveux. »

Le centre antipoison de Lille a publié en 2016 un bulletin d’information intitulé « Alerte : intoxications aux huiles essentielles », qui décrit trois cas de poussée mammaire anormale (« gynécomastie ») chez des jeunes garçons, rapporte « 60 Millions ». Ces symptômes pourraient être provoqués par « une éventuelle stimulation œstrogénique des composants de l’huile essentielle de lavande », estimaient les auteurs. L’arbre à thé est également suspecté.

Ce bulletin suggère que ces deux huiles essentielles pourraient – dans des circonstances qui restent à déterminer – mimer l’action d’hormones et ainsi agir comme des perturbateurs endocriniens.

Ces trois cas ne seraient pas isolés, selon l’Association française des pédiatres endocrinologues libéraux (AFPEL). « D’autres cas sont décrits dans la littérature scientifique et par des praticiens sur le terrain », indique la Dre Patricia Bartaire, membre fondatrice de l’association.

Le communiqué précise :

« Sollicitées par 60 Millions, ni la Répression des fraudes ni les principales agences sanitaires n’ont été en mesure de fournir des informations complémentaires.

Les services de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) indiquent toutefois mener des travaux sur la toxicité potentielle des huiles essentielles, fondés “en partie sur des données collectées par les centres antipoison”. Mais le caractère de “perturbateurs endocriniens potentiels” n’entre pas dans le champ de ces travaux qui se concentrent sur “les cas aigus”, précise une porte-parle de l’Agence à 60 Millions.

Les huiles essentielles sont utilisées comme des médicaments, des cosmétiques ou encore comme des compléments alimentaires. Mais au niveau réglementaire, elles ne rentrent pas forcément dans l’une de ces catégories. Par exemple, seulement trois médicaments contenant de l’huile essentielle de lavande sont répertoriés par l’Agence du médicament. Et aucun avec de l’huile essentielle d’arbre à thé. C’est la raison pour laquelle leur potentiel toxique reste peu étudié alors que leurs usages se banalisent.

Parmi les trop rares publications scientifiques qui ont étudié l’hypothèse de perturbations endocriniennes lors d’expositions aux huiles essentielles, la plus remarquée remonte à 2007. Elle a été publiée dans le New England Journal of Medicine, une revue scientifique américaine de référence. Comme dans le bulletin du centre antipoison de Lille, cette étude décrit, mais dans le détail cette fois, des poussées mammaires survenues chez trois garçons âgés de 4, 7 et 10 ans. Ces derniers utilisaient régulièrement des cosmétiques formulés avec des huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé. Les symptômes ont régressé après que les enfants ont arrêté d’utiliser ces produits.

En complément de leurs observations, les chercheurs américains ont testé les effets des huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé sur des lignées de cellules humaines sensibles aux hormones œstrogènes. Selon leurs conclusions, cette expérience met en évidence une activité qui se rapprocherait de celle des œstrogènes naturels. »

« Les autorités de santé doivent a minima informer la population des données scientifiques qui mettent en cause ces huiles essentielles d’usage très courant. Et, par principe de précaution, la question se pose aussi d’encadrer plus strictement les usages chez l’enfant et l’adolescent », conclut le magazine.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Automédication : liste noire de médicaments à éviter de « 60 Millions de consommateurs »

Dans un hors-série « Se soigner sans ordonnance » (déc. 2017), le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a évalué 62 médicaments parmi les plus vendus en automédication.

Près d’un médicament sur deux (28 sur 62, 45 %) a un rapport bénéfice/risque défavorable en automédication et est à proscrire.

Parmi ceux-ci, les « stars antirhume » : Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume.

« En bonne place de la liste noire figurent des “stars antirhume”. Leur point commun : un cocktail de 2 à 3 composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l’ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un ne sont pas justifiés, et ils cumulent des risques de surdosage et d’effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires ou neurologiques, vertiges…).

On trouve dans ces médicaments de la pseudoéphédrine. Cette substance est un vasoconstricteur : elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente le diamètre des cavités nasales, afin de décongestionner les nez bouchés. Mais étant assimilée par voie orale, elle contracte les vaisseaux sanguins de tout l’organisme. Est-ce bien raisonnable pour un simple rhume ? Clairement, non.

De nombreux autres risques sont ignorés du public. Ainsi, certains sirops contre la toux peuvent altérer la capacité à conduire un véhicule. Chez les femmes enceintes, la prise d’une seule pastille contre le mal de gorge contenant un anti-inflammatoire non stéroïdien (ibuprofène, flurbiprofène…) ou d’un seul cachet d’aspirine peut avoir des conséquences dramatiques (atteintes rénales et cardio-pulmonaires du fœtus qui peuvent être irréversibles, voire mortelles, pour le futur nouveau-né). »

Certains sprays et pastilles contre la toux, comme Angi-spray, Drill ou Strepsils figurent aussi dans la liste noire. Ils contiennent notamment des antiseptiques. Une combinaison « tout à fait injustifiée pour soulager un mal de gorge peu intense », estime 60 Millions.

Médicaments passables

33 % des médicaments évalués sont passables. Leur efficacité est faible ou non prouvée, mais ils sont généralement bien tolérés.

Médicaments à privilégier

Seuls 21 % (13), comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre et Xolaam, sont « à privilégier » pour leur rapport bénéfice/risque favorable.

« Avant de commencer le traitement, lisez toujours la notice », rappelle 60 Millions.

En 2015, le magazine avait déjà présenté ses listes de 28 médicaments à éviter, 20 passables et 13 à privilégier (voyez ces listes complètes).

Liste 2017 de 91 médicaments plus dangereux qu’utiles selon la revue Prescrire

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, L’OBS, Le Figaro.
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Thé : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation, qui a analysé 16 thés noirs et 10 thés verts, révèle la présence de nombreux produits toxiques. Les résultats sont publiés dans le numéro de novembre.

« Tous les thés analysés, qu’ils soient verts ou noirs, contiennent des pesticides, jusqu’à 17 pour certains sachets. Cela concerne des marques comme Lipton, Kusmi Tea ou Auchan », rapporte Europe 1.

Les feuilles de thé ont cette particularité de ne pas être nettoyées après la récolte pour ne pas perdre de leur saveur. « Ce sont des quantités faibles de pesticides, qui la plupart du temps sont inférieures aux limites autorisées », a précisé au micro d’Europe 1 Benjamin Douriez, rédacteur en chef du magazine.

La présence de certains métaux nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, a aussi été repérée.

Mais le pire, estime Patricia Chairopoulos, journaliste au magazine, c’est la présence d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. « 

 », explique-t-elle. « Le problème que nous dénonçons, dit-elle, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ». Des thés biologiques présentaient aussi des traces de pesticides. L’un de ceux testés dépassait d’ailleurs la limite autorisée « même si, globalement, les thés bio restent moins contaminés que les autres », précise Benjamin Douriez. Les pesticides voyagent dans l’air et peuvent passer d’un champ à l’autre. Pour éviter une consommation trop importante de produits dangereux, plusieurs spécialistes conseillent de changer régulièrement de marque de thés, rapporte Europe 1. Camomille : encore une herbe cancérogène présente dans une marque (conseil) Pour plus d’informations sur les thés noirs et verts, voyez les liens plus bas. Psychomédia avec source : Europe 1. Tous droits réservés.

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Frais bancaires : des milliards sur le dos des clients en difficulté, dénonce 60 Millions de consommateurs

Il est temps de mettre fin à l’« avalanche de frais » prélevés par les banques en cas de paiement sur un compte pas assez provisionné, estime le magazine 60 millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« Devoir payer des intérêts lorsqu’un paiement se présente sur un compte pas assez provisionné, rien de plus normal » et personne ne conteste cela. Mais « tout pourrait s’arrêter là. Ce n’est pas le cas. »

« Commissions d’intervention, frais de rejet, lettre d’information pour compte débiteur… » Cette « ahurissante mécanique de tarification » enfonce les clients dans leurs difficultés financières.

Cette « machine infernale » est « mise en place par l’ensemble des établissements bancaires, à l’exception notable des banques en lignes ».

60 Millions et l’Union nationale des associations familiales (Unaf) détaillent cinq raisons « pour lesquelles il est temps d’enrayer la machine à facturer les frais pour incidents » :

  1. Le montant des frais prélevés est exorbitant

    En moyenne, un client standard verse chaque année 34 € de frais liés à un solde débiteur, selon les centaines de relevés analysés. Chez les personnes en difficulté qui ont demandé une aide aux associations familiales en 2016, la moyenne était de 296 € et un foyer sur cinq « a vu s’envoler plus de 500 € ! »

    « Les plus fragiles ne sont cependant pas les plus “punis”. Ceux qui touchent 1 000 € par mois versent, en moyenne, 154 €, alors que ceux qui gagnent en moyenne 2 000 € par mois, salariés du public comme du privé ou retraités, sont prélevés de 352 €. »

  2. La punition est automatisée

    Lorsqu’un paiement se présente sur un compte dont le découvert va être dépassé, la banque l’honore en général : elle prélève des intérêts « proches de l’usure, et surtout une commission d’intervention de 8 € censée rémunérer l’analyse de la situation par le conseiller ».

    Or, 54 % des conseillers affirment ne pas intervenir, selon une enquête du syndicat CGT Banque Assurance. La plupart du temps, l’ordinateur propose la tarification et le conseiller l’accepte.

  3. Presque toutes les banques font payer le maximum légal

    La commission d’intervention est fixée partout à sa limite légale de 8 €, à l’exception de la Banque postale (6,90 €). « Partout, le rejet d’un chèque coûte 30 € s’il est inférieur à 50 € et 50 € s’il est d’un montant supérieur. Partout, le rejet d’un prélèvement de plus de 20 € est tarifé 20 €. Excepté, là encore, à la Banque postale. Impossible ou presque, pour les clients de trouver un établissement moins gourmand. »

  4. La marge des banques est indécente

    Selon les estimations de 60 Millions, les frais liés aux incidents de paiement représentent 30 à 35 % du chiffre d’affaires des banques de détail, soit 6,5 milliards de chiffre d’affaires chaque année. Le résultat net est estimé à… 4,9 milliards !

  5. Ces frais provoquent de fortes tensions en agence

    « Près de 9 conseillers sur 10 estiment que le montant de ces frais occasionne des violences verbales et parfois physiques. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 millions.
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La pollution tue neuf millions de personnes chaque année dans le monde

Le 20 octobre 2017.

La pollution est un fléau mondial. Qu’elle concerne l’air, l’eau, le sol ou les matériaux, elle tue 9 millions de personnes chaque année dans le monde.

La pollution responsable de 16 % de décès dans le monde

Une étude publiée dans la revue The Lancet le 20 octobre, révèle les travaux menés par une quarantaine de scientifiques spécialisés, des organismes internationaux et des ONG pendant près de trois ans sur les effets de la pollution. Les résultats sont alarmants : neuf millions de personnes meurent chaque année prématurément dans le monde à cause de maladies causées par la pollution de l’air, de l’eau, du sol ou de certains matériaux. 

Autrement dit, 16 % des décès sont liés directement aux conséquences de la pollution. À titre de comparaison, cela représente « trois fois plus de morts que le Sida, la tuberculose et le paludisme réunis, et quinze fois plus que ceux causés par les guerres et toutes les autres formes de violences », précisent les auteurs de l’étude.

Comment la pollution tue-t-elle ? 

La pollution de l’air et les particules fines provoquent des maladies cardiaques, des AVC, des cancers du poumon et des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO). La pollution de l’eau cause 1,8 million de décès : les mauvais assainissements ou les contaminations des sources entraînent des maladies gastro-intestinales et des infections parasitaires. Enfin, les substances toxiques et cancérigènes sur les lieux de travail sont également considérées comme une pollution à part entière et risquent de se développer dans les années à venir. 

Les personnes les plus exposées sont les habitants des zones les plus pauvres de la planète. Là-bas, une mort sur quatre est causée par la pollution. En Inde, à Madagascar, au Kenya, au Pakistan ou en Chine l’industrialisation est très forte, mais l’étude souhaite que les gouvernements cessent de croire au « mythe selon lequel la pollution serait une conséquence inévitable du développement économique. »

Maylis Choné

Pour en savoir plus : Les polluants de l’air : quels sont-ils, d’où viennent-ils ?

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