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Rafraichir son habitation : quelques conseils du ministère de la Santé (France)

Dans un article portant sur les différents types de ventilateurs mobiles contre la chaleur, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation relève quelques conseils du ministère de la Santé pour rafraichir son habitation.

« Un ventilateur produit un mouvement d’air qui rafraîchit, sans pour autant faire baisser la température », souligne le magazine.

« En cas de canicule, voici quelques recommandations publiées par le ministère de la Santé pour éviter que la température ne monte trop dans votre logement » :

  • Installez des brise-soleil, une pergola végétalisée ou des stores bannes pour limiter le rayonnement sur les murs.

  • Fermez portes extérieures, fenêtres et volets pendant toute l’exposition au soleil.

  • Ouvrez les fenêtres situées à l’ombre uniquement si cela permet de créer un courant d’air.

  • Refroidissez les pièces grâce à l’évaporation d’eau :

    • pendez un linge humide (de préférence une serviette de bain) devant une fenêtre ouverte, dans un courant d’air ; remouillez le linge dès qu’il est sec ;
    • placez un pain de glace ou un sac de glaçons dans un courant d’air (devant un ventilateur) ;
    • versez régulièrement un seau d’eau, si possible le soir après le coucher du soleil, sur la terrasse, le balcon ou les appuis de fenêtre.
  • Ouvrez les portes, fenêtres et volets quand le soleil est couché ET que la température extérieure a baissé.

« Pour plus d’informations, consultez les dépliants et outils d’information sur les fortes chaleurs publiés par Santé publique France. »

Pour des informations sur les différents types de ventilateurs sur le site de 60 Millions de consommateurs : Un ventilateur pour éviter le coup de chaud.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé, voyez les liens plus bas.

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Différences entre médecine conventionnelle et pratiques non conventionnelles : explications du ministère de la Santé (France)

(Premier ministre) a publié une note présentant les explications du ministère de la Santé sur les « 

 ».

La note résume ainsi les différences :

La médecine conventionnelle

« La médecine conventionnelle est enseignée dans les facultés de médecine pour obtenir le diplôme et le titre de médecin, les études de médecine conduisant à l’obtention de diplômes de niveau national.

Cette médecine s’appuie sur des traitements ayant obtenu une validation scientifique soit par des essais cliniques, soit parce que ces traitements bénéficient d’un consensus professionnel fort acquis après plusieurs années avec l’accord et l’expérience de la majorité des professionnels de la discipline concernée. »

Les pratiques de soins non conventionnelles (PSNC)

« À l’exception de l’acupuncture, l’enseignement des PSNC ne permet pas la délivrance de diplômes nationaux même si certaines formations font l’objet de diplômes d’université (DU) ou de diplômes interuniversitaires (DIU) placés sous la seule responsabilité des universités qui les délivrent. Et, même dans ce cas-là, ces diplômes complémentaires ne donnent pas droit à eux seuls d’exercer une profession de santé.

Le ministère rappelle également que les PSNC ne s’appuient pas sur des études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité ou encore leur non dangerosité.

Et si certaines de ces pratiques ont effectivement une efficacité sur des symptômes, cette efficacité est insuffisamment ou non démontrée. Par ailleurs, lorsqu’elles sont utilisées pour traiter des maladies graves (cancers par exemple) ou en urgence à la place des traitements conventionnels reconnus, elles peuvent annihiler les chances d’amélioration ou de guérison des personnes malades. »

Pour plus d’informations, la note propose de consulter, sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, la page : Les pratiques de soins non conventionnelles – Médecines complémentaires / alternatives / naturelles.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Service-Public.fr.
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Le « joint électronique » jugé légal par le ministère de la Santé

Le « joint électronique » jugé légal par le ministère de la Santé

Le 30 novembre 2017.

Ces liquides sont en vente depuis quelques mois et ont déjà convaincu de nombreux Français. Le « joint électronique » a obtenu l’approbation du ministère de la Santé qui compte encadrer sa commercialisation.

La vente de cannabidiol sera bientôt encadrée

Si la cigarette électronique suscite l’inquiétude des autorités médicales, qui ne parviennent pas à statuer sur son caractère inoffensif ou, au contraire, dangereux pour la santé, le joint électronique semble avoir recueilli l’assentiment du ministère de la Santé qui estime que celui-ci « apparaît comme légal » et pourrait faire l’objet d’une commercialisation encadrée en France.

Selon la loi, il est aujourd’hui interdit de détenir, de fabriquer et de transporter du cannabis ou toutes sortes de dérivés. Le cannabidiol en revanche, qui est une variété de cannabis qui ne contient pas de propriétés jugées stupéfiantes, n’est pas interdite et c’est à partir de cette substance que sont aujourd’hui fabriqués les liquides, vendus sur Internet ou dans les boutiques spécialisées, qui remplissent les « joints électroniques ».

700 000 consommateurs quotidiens de cannabis en France

Le ministère de la Santé estime que cette substance représente une bonne alternative au véritable cannabis, dont les dégâts sur la santé sont immenses, et compte mettre en place des contrôles pour que les substances vendues respectent bien la loi. L’Agence du médicament et la Répression des fraudes ont été saisies pour mettre en place l’encadrement de la commercialisation du cannabidiol.

Selon le dernier Baromètre santé de Santé Publique France, un quart des Français a déjà consommé du cannabis une fois dans sa vie. Au cours de l’année dernière, un adulte sur 10 affirme en avoir fumé. Les Français comptent parmi les plus gros consommateurs d’Europe, avec pas moins de 700 000 fumeurs quotidiens.

Gaëlle Latour

À lire aussi Le cannabis inhiberait le système immunitaire

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Hypnose médicale : quand est-elle efficace ? (rapport remis au ministère de la Santé, France)

Dans un rapport remis à la Direction Générale de la Santé, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont évalué l’efficacité de l’hypnose dans le traitement de plusieurs pathologies.

L’hypnose, précisent-ils, n’est ni un état de vigilance ni un état de sommeil, mais un état modifié de conscience. À l’échelle biologique, des techniques d’imagerie cérébrale ont mis en évidence des modifications de l’activité de certaines régions cérébrales lors de suggestions chez une personne sous hypnose.

Sont distingués trois types d’hypnose médicale : l’hypnoanalgésie qui est utilisée comme méthode antalgique, l’hypnosédation qui couple l’hypnose à des produits anesthésiques et enfin l’hypnothérapie à visée psychothérapeutique.

En plus de ces pratiques, le rapport s’intéresse à la technique de l’EMDR – « Eye Movement Desensitization and Reprocessing » ou « désensibilisation et retraitement par mouvements oculaires » – car elle fait intervenir certaines pratiques issues de l’hypnose. Elle a été développée pour traiter le syndrome de stress post-traumatique.

En France, le terme d’hypnothérapeute n’est pas protégé et les formations à l’hypnose sont dispensées autant par les universités (diplômes non reconnus par l’ordre des médecins) que par des associations ou des organismes privés.

L’étude menée par Bruno Falissard et ses collègues (1) a analysé 52 essais cliniques portant sur l’hypnose ainsi que 17 essais concernant l’usage de l’EMDR.

Les études, concluent-ils, confirment le potentiel de l’hypnose pour le traitement du syndrome du côlon irritable. Des séances régulières d’hypnothérapie limiteraient les symptômes digestifs.

Elles montrent aussi que, grâce à l’hypnose, l’usage de médicaments antalgiques ou sédatifs peut être réduit lors d’interventions chirurgicales sous anesthésie locale ou générale.

Les données actuelles, rapportent-ils, n’assurent pas l’avantage de l’hypnose par rapport aux traitements classiques du syndrome de stress post-traumatique, mais l’EMDR aurait fait ses preuves. Les thérapies cognitivo-comportementales centrées sur le traumatisme et l’EMDR seraient même les plus efficaces des psychothérapies dans ce cas.

Mais les données actuelles sont insuffisantes pour la majorité des autres applications de l’hypnose telles que la prise en charge de la douleur pendant l’accouchement, la prévention de la dépression post-partum, la schizophrénie, le sevrage tabagique et les soins dentaires chez l’adulte et l’enfant.

Aucun effet indésirable grave ne paraît attribuable à l’hypnose.

Le rapport recommande la « création d’un système de surveillance pour recueillir les données issues du terrain, mais surtout pour éviter le risque inhérent à tout recours alternatif aux thérapeutiques non conventionnelles : celui de retarder ou d’entraver l’accès à des soins conventionnels qui seraient par ailleurs nécessaires ».

(1) Juliette Gueguen, Caroline Barry et Christine Hassler

Psychomédia avec sources : Inserm (communiqué), Inserm (rapport).
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