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Une application mobile détecte si votre enfant a une otite

Une application mobile détecte si votre enfant a une otite

Le 17 mai 2019.

Une équipe de chercheurs américains a mis au point une application pour smartphone permettant de détecter la présence de fluides derrière le tympan, dans l’oreille moyenne, et d’effectuer un pré-diagnostic d’otite chez l’enfant. 

Détecter une otite grâce à une simple application mobile

Lorsqu’elle est déclarée, l’otite est la plupart du temps très douloureuse. Pouvoir la détecter rapidement permettrait donc de gagner un temps précieux. Des chercheurs américains de l’université de Washington, à Seattle, dont les travaux ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine, ont mis au point une application mobile permettant de détecter, chez l’enfant, les premiers symptômes d’une otite

Selon les chercheurs, le système développé permet de « détecter le fluide de l’oreille moyenne, indicateur d’une infection probable de l’oreille », en utilisant « le microphone et le haut-parleur d’un téléphone pour émettre un son et analyser son reflet (écho) depuis le tympan ». L’intérêt, c’est que l’utilisation de cet outil de dépistage peut se faire par les parents, « sans formation médicale formelle ». 

L’application affiche un taux de réussite de 85%

Concrètement, il suffira aux parents de placer un petit entonnoir en papier qu’ils auront préalablement fabriqué, dans le conduit auditif de l’enfant puis d’utiliser l’application qui diffusera un léger son durant 1,2 seconde. Ce son, enregistré par le micro du smartphone, permettra à l’application d’établir un premier diagnostic : si l’écho est aigu, il n’y a pas d’infection. Mais s’il est grave, c’est qu’il y a probablement une infection derrière le tympan.

Les chercheurs ont mené une étude clinique sur 98 patients dans un centre de chirurgie pédiatrique et le résultat est très encourageant : l’application a détecté 85% des otites. Mais attention, il ne s’agit-là que d’un pré-diagnostic : il conviendra bien évidemment, si cette application est commercialisée, de consulter un médecin pour confirmer le diagnostic. Pour le moment, les chercheurs espèrent une autorisation des autorités sanitaires américaines avant la fin de l’année, pour une mise en ligne au premier trimestre 2020.

Aurélie Giraud

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Une application mobile pour de jolies dents

Selon une étude récente portant sur la santé connectée et l’orthodontie, les Français sont de plus en plus connectés, y compris en matière de santé : 61 % des Français interrogés seraient ainsi prêts à faire confiance à une application mobile pour contrôler l’avancée d’un traitement orthodontique.* Les seniors (55 ans et+) semblent emballés par l’idée puisqu’ils sont 86 % à être favorables à l’utilisation des nouvelles technologies pour contrôler leurs traitements médicaux* : ce n’est pas parce qu’on prend de l’âge, que les salles d’attente des cabinets médicaux doivent devenir une résidence secondaire…

Align Technology l’a bien compris et propose désormais en matière d’orthodontie, les aligners Invisalign, un dispositif de traitement révolutionnaire permettant une correction dentaire discrète, confortable et sans contraintes avec un suivi connecté. Les aligners corrigent les problèmes orthodontiques de malocclusion du patient, en déplaçant ou en maintenant chaque dent mal-positionnée vers la position souhaitée. Ils permettent de traiter une large palette de problèmes orthodontiques, des problèmes d’alignement mineurs aux cas les plus complexes. Pour un quotidien facilité et agréable, les aligners Invisalign ne se voient presque pas et sont amovibles : en cas de rendez-vous galant par exemple, mettre sa main devant sa bouche pour esquisser un sourire n’est donc plus nécessaire.

Outre une grande simplicité d’utilisation et une quasi invisibilité des aligners, un accompagnement est possible tout au long du traitement via une application gratuite, « My Invisalign Smile », disponible sur l’AppStore et GooglePlay. Un traitement qui d’ailleurs n’est pas forcément très long (certains traitements avec aligners Invisalign ne durent que 3 mois).

Les fonctionnalités de l’application sont nombreuses et offrent la possibilité de suivre l’avancée de son traitement orthodontique. Elles permettent notamment de visualiser les résultats par le biais de photos que l’utilisateur prend de lui au fur et à mesure pour constater les progrès afin de découvrir son nouveau sourire en images. A chaque renouvellement d’aligners Invisalign remis par le dentiste (en fonction de l’évolution de l’alignement des dents), le patient a la possibilité de se prendre en photo et de faire le comparatif avec les photos précédentes pour découvrir le résultat d’un point de vue visuel. Une façon ludique de suivre son traitement jusqu’au bout avec motivation et enthousiasme.  74% des personnes interrogées lors de l’étude pensent d’ailleurs que l’utilisation des nouvelles technologies peut aider les patients à être davantage impliqués dans le suivi de leur traitement. *

En outre, l’application permet une meilleure organisation et une meilleure gestion de son temps grâce à des rappels de rendez-vous avec son praticien. Autant de facilités qui permettent de mieux vivre son traitement orthodontique et d’afficher un joli sourire en toutes circonstances !

 *Enquête YouGov pour Align Technology

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Une application mobile sera bientôt capable de diagnostiquer un mélanome

Une application mobile sera bientôt capable de diagnostiquer un mélanome

Le 8 février 2017.

Une application mobile pourra bientôt vous dire si le grain de beauté que vous trouvez suspect est en effet cancéreux. Des chercheurs américains se sont penchés sur le projet et les premiers résultats sont prometteurs.

Une technologie développée par Google pour détecter des mélanomes

Votre téléphone portable pourra bientôt faire le travail de votre dermatologue, ou en tout cas préparer son examen. Des chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, viennent de mettre au point un algorithme capable de détecter, parfois mieux que des spécialistes, des mélanomes ou autres grains de beauté malins.

Leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature et offrent une réelle avancée technologique dans le dépistage de cette forme de cancer de la peau très agressive. Pour parvenir à cette innovation, ces chercheurs ont utilisé un outil déjà développé par Google et qui permet au moteur de recherche de reconnaître des catégories d’objets. Cette technologie, baptisée « machine learning » a été détournée de son objectif principal pour servir à la médecine.

L’algorithme a enregistré plus de bons diagnostics que les dermatologues

Les auteurs de cette étude ont enregistré pas moins de 130 000 images dans une base de données qui a permis à l’algorithme « d’apprendre » à reconnaître un grain de beauté sain, d’un mélanome ou d’une autre lésion maligne. Pour tester ses facultés, cet outil a été mis en concurrence avec 21 dermatologues et tous ont se sont prêtés à un test durant lequel ils ont dû classer des images de grain de beauté en fonction de leur diagnostic.

Conclusion, la machine semble avoir gagné sur l’homme et l’algorithme a enregistré 69,4 % de précision dans ses réponses contre 65,8 % pour les dermatologues. Ces premiers résultats positifs doivent toutefois être confirmés sur des patients réels et ce n’est qu’ensuite que pourra naître une application mobile dédiée, qui aidera les patients à établir un premier diagnostic pour anticiper une visite chez le dermatologue.

À lire aussi : Grains de beauté : pourquoi faut-il surveiller sa peau ?

Sybille Latour

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Téléphone mobile : 30 ans d’études ne révèlent pas d’augmentation des cancers

Le 10 mai 2016.
 

On parle depuis des années des risques induits par l’utilisation du téléphone mobile, en matière de cancers du cerveau. Une étude australienne estime qu’il n’y a pas de lien de cause à effet.

Pas de preuves formelles du lien entre cancer du cerveau et téléphone mobile

Ce sont des chercheurs de l’université de Sydney qui relancent le débat sur ce sujet ô combien controversé depuis tant d’années. Dans une étude publiée par la revue de référence The International Journal of Cancer Epidemiology, cette équipe affirme avoir étudié plus de 34 000 cas de tumeurs cérébrales diagnostiquées en Australie entre 1982 et 2012… Sans avoir trouvé de signes d’augmentation du nombre de cancers, lors de l’apparition du téléphone mobile dans le pays. 

La fréquence de diagnostic des cancers du cerveau n’a pas évolué pendant toute cette période, sauf… sauf chez les plus de 70 ans, mais cela, bien avant l’apparition du mobile ! 

Un recul suffisant après trente ans d’exposition au téléphone mobile

Après trente années d’exposition aux ondes des téléphones mobiles, statistiquement, si ceux-ci pouvaient provoquer ou favoriser le déclenchement de cancers du cerveau, cela devrait commencer à se voir. Et pourtant, en Australie, mais aussi dans d’autres pays comme la France, aucune hausse significative du nombre de cas de tumeurs au cerveau n’a été enregistrée à ce jour, en lien direct ou supposé avec le téléphone mobile.

En revanche, le nombre de tumeurs détectées, lui, augmente, mais c’est grâce aux progrès en matière d’imagerie médicale, notamment grâce à l’IRM. Les tumeurs cérébrales sont détectées beaucoup plus tôt, souvent du vivant des malades, quand elles n’étaient voici encore peu même pas recherchées chez des patients âgés, séniles ou en fin de vie.

À lire aussi : Wifi, téléphones portables, antennes… Faut-il s’en méfier ?

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