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Une rémission du diabète de type 2 est possible avec des changements du mode de vie et une perte de poids

Il est possible de se rétablir du diabète de type 2, selon une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.

Alors que la maladie peut être gérée par une combinaison de changements dans le mode de vie et de médicaments, il est également possible que l’hyperglycémie, qui définit le diabète, revienne à la normale.

Hajira Dambha-Miller de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les données d’une cohorte prospective de 867 personnes âgées de 40 et 69 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de diabète de type 2.

Lors du suivi après 5 ans, 257 participants (30 %) étaient en rémission. Ceux qui ont perdu 10 % ou plus de leur poids initial étaient deux fois plus susceptibles d’être en rémission que ceux qui ont maintenu le même poids.

« Cela renforce l’importance de gérer son poids, ce qui se fait par des changements dans l’alimentation et une augmentation de l’activité physique », souligne Simon Griffin, auteur principal. « Le diabète de type 2, bien qu’il s’agisse d’une maladie chronique pouvant entraîner d’importantes complications, peut être contrôlé et même inversé, comme le montre notre étude ».

L’étude a été financée par le Medical Research Council et le National Institute for Health Research britanniques ainsi que la fondation Wellcome.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le diabète et sur les moyens de perdre du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, Diabetic Medicine.
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Le nouveau cocktail à la mode peut vous intoxiquer

Le nouveau cocktail à la mode peut vous intoxiquer

Le 15 août 2017

Après le le Mojito et le Spritz, la nouvelle tendance cet été est au Moscow Mule, servi dans un mug en cuivre. Mais il semble que ce cocktail puisse être à l’origine d’intoxications alimentaires. On vous explique pourquoi.

Le Moscow Mule à l’origine d’intoxications alimentaires

Le Moscow Mule, ce cocktail à base de vodka, de bière de gingembre et de jus de citron vert est le must de cet été. Sa particularité est d’être servi dans un gobelet en cuivre, qui agit comme un exhausteur de goût, en augmentant le nombre de bulles de bière et en le maintenant bien frais. Mais cette boisson pourrait bien vous empoisonner.

Dans un bulletin daté du 28 juillet 2017, la Division des boissons alcoolisées de l’Iowa (États-Unis) s’est inquiétée des conséquences du mélange. Les experts alertent sur le fait que le cuivre ne devrait pas entrer en contact avec des aliments acides dont le pH est inférieur à 6, comme le sont par exemple le vin, le vinaigre ou les agrumes. Or, le pH du Moscow Mule est bien inférieur à ce chiffre.

L’intoxication au cuivre peut avoir de graves conséquences

Interrogés par le quotidien The Independent, les experts américains expliquent qu’une « concentration élevée en cuivre peut être toxique et peut provoquer des intoxications alimentaires. En effet, lorsque les surfaces en cuivre ou en alliage de cuivre entrent en contact avec des produits acides, les aliments ou liquides peuvent les absorber ». L’intoxication au cuivre peut provoquer des douleurs abdominales, des diarrhées ou des vomissements et, dans les cas les plus graves, une insuffisance hépatique.

Vous pouvez donc continuer à boire votre cocktail préféré, à condition qu’il ne soit pas en contact avec le cuivre. Avant la première gorgée, vérifiez que le mug dans lequel il est servi est bien doublé à l’intérieur d’un autre métal (en général, du nickel ou de l’acier inoxydable). Dans les bars américains, la solution est plus radicale : ils ont supprimé le cocktail de leurs cartes !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Ce que cachent nos boissons favorites

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Que nous disent les recherches Google des régimes à la mode dans le monde?

«Est-ce que 2013 fut vraiment l’année du régime paléolithique?», se demande la NPR. Google a publié sa liste annuelle de «tendances» de recherches, et le régime paléolithique est le régime le plus recherché de l’année aux Etats-Unis. Un régime basé sur l’idée qu’il y a un décalage entre nos gênes de chasseur-cueilleur et nos modes de vie modernes…

Sans aller jusqu’à dire, comme ses promoteurs, que c’est «l’année du paléo», ces classements donnent quand même certaines petites indications et orientations sur des façons de manger ici et là.  

En Espagne, le régime macrobiotique, le régime méditerranéen et le jeûne sont en tête de classement. On parle aussi du régime de l’artichaut et de celui de «l’enzyme prodigieuse», mais pas de paléolithique qui tienne pour les Ibères. Au Canada, le «régime militaire» (un régime à court terme et assez strict) a déchaîné les googleurs. En Roumanie, le régime Dukan et le «régime danois» (basé sur une réduction drastique des calories) l’emportent.

Les catégories sont différentes selon les pays, on ne saura donc pas quels sont les régimes les plus recherchés par les utilisateurs de Google en France (bon, et sinon, on peut aussi éviter les régimes en 2014). Mais on peut savoir que les recettes les plus recherchées sont les recettes de Ramadan, la tourte bretonne, le mug cake, l’île flottante, le bagel ou encore le cronut… 

Au Pérou, dans la catégorie des «Comment… ?», «Comment faire des cupcakes?» ou «Comment faire des empanadas?» arrivent avant «Comment faire des émoticônes?». Au Royaume-Uni, «Comment faire des pancakes?» est en tête avant «Comment faire un CV?».

Aux Etats-Unis, le top 3 des recettes recherchées fut chili, lasagnes et cronuts. Chez les Australiens, les pancakes, les recettes à la mijoteuse et le gâteau au chocolat. En Croatie, on a surtout recherché la recette du Pala?inka (une sorte de crêpe cuisinée en Europe centrale et de l’est) mais aussi du tiramisu. Aux (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Drogues sans ordonnance, mode d’emploi

Tout ce qui peut s’acheter sans ordonnance en pharmacie n’est pas sans danger. Il existe toute une gamme de médicaments qui ont de solides propriétés psychoactives; des caractéristiques qui peuvent conduire à des abus et à une forme de dépendance pharmacologique. Parmi eux, des antalgiques associés à de la codéine, ou encore des médicaments de la classe dite des antihistaminiques H1. Les antihistaminiques H1 étudiés comportent différents principe actifs (alimemazine , chorphenamine, dimenhydrinate,  doxylamine, oxomemazine, pheniramine et promethazine).

Parmi eux seuls trois (alimemazine, doxylamine et promethazine) comportent des recommandations d’utilisation très limitées dans le temps pour le traitement d’insomnies chez l’adulte dans le contexte d’automédication. Le paracétamol (médicament le plus prescrit en France)  peut, lui aussi, être acquis librement.

Ce phénomène de mésusage et de dépendance n’est pour l’essentiel pas chiffré. Il se situe dans la «zone grise» de la réalité médicamenteuse –une zone que personne, pas même les pouvoirs publics en charge de la sécurité sanitaire, ne cherche véritablement à éclairer.

Une équipe de cinq pharmacologues et épidémiologistes français a voulu en savoir un peu plus. Elle vient de lever une partie du voile de cette inquiétante réalité cachée. Dirigée par le Pr Anne Roussin (centre d’addictovigilance, CHU de Toulouse, Insem), cette équipe vient de publier ses résultats dans la revue PLoS ONE. Ce travail a été financé par la Mission interministérielle de la lutte contre les drogues et toxicomanies (MILDT) en liaison avec l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Les auteurs déclarent n’avoir ici aucun conflit d’intérêt.

Et pour vous, ce sera paracétamol ou paracémato+codéine?

En France, les spécialités associant un antalgique à de la codéine peuvent être achetées en pharmacie sans que le client présente d’ordonnances médicales. Treize spécialités différentes peuvent ainsi être acquises sans limitation dans le temps (et sans remboursement). Elles se situent toutefois derrière le comptoir de l’officine; aussi l’acheteur doit-il la demander au pharmacien.

Les chercheurs ont mené leurs recherches grâce à la participation de 145 pharmacies réparties sur l’ensemble du territoire français. Il était demandé aux pharmaciens de proposer un questionnaire aux douze premières personnes se présentant pour acheter spontanément un des médicaments des deux classes visées (paracétamol associé à de la codéine ou antihistaminiques H1). Le «groupe témoin» de l’étude était constitué des clients venant simplement acheter du paracétamol. Au total neuf cent-quinze questionnaires ont été distribués.

Il apparaît au final que les niveaux de mésusage et de dépendance chez les consommateurs sont élevés pour les deux types de médicaments retenus dans l’étude. Les auteurs ont notamment observés que près des trois-quarts des consommateurs de doxylamine  (Donormyl, Lidène, Noctyl) le prenaient quotidiennement et près des deux-tiers depuis plus de six mois. Or la durée recommandée spécifiée sur la notice est inférieure à cinq jours (pour des insomnies occasionnelles). Pour les antalgiques codéinés, prés d’un consommateur sur cinq consommait ce type de médicament quotidiennement et ce, là encore, depuis plus de six mois —principalement pour des céphalées chroniques.

«Une dépendance s’installe effectivement chez de nombreux utilisateurs. Cela pose plusieurs problèmes. D’abord, l’efficacité des antihistaminiques sédatifs a été évaluée sur du court terme et rien ne garantit leur efficacité au-delà de quelques jours ou quelques semaines», explique le Pr Anne Roussin.

Pour cette spécialiste la situation est d’autant plus paradoxale que l’on sait que l’abus ou l’usage persistant d’antalgiques codéinés contribue à l’installation de céphalées quotidiennes chroniques.

«Par ailleurs, ces deux types de médicaments entraînent des problèmes de vigilance. Ces prises prolongées posent donc la question d’un risque accru d’accidents de la route ou d’accidents de la vie quotidienne.»

La «méthadone des pauvres»

Un célèbre médicament n’est pas pris en compte dans cette étude: le cas du Néo-Codion®, parfois présenté comme la méthadone des pauvres, élaboré par les Laboratoires Bouchara-Recordati. Ce médicament contient lui aussi de la codéine (ou méthylmorphine) l’une des substances contenues dans le pavot somnifère (Papaver somniferum. C’est une version mineure de la morphine, dont elle ne partagerait pas les puissants effets d’attraction et d’accoutumance. Officiellement, le Néo Codion est «préconisé pour calmer les toux sèches d’irritation chez l’adulte». Un comprimé contient 15 mg de codéine base. Conseil: ne pas dépasser 120 mg par jour. Parmi ses effets secondaires, la codéine peut produire un état général de somnolence. Elle peut également induire une sorte d’état d’euphorie assez caractéristique des opiacés.

En juillet dernier, l’Agence européenne du médicament (EMA) lançait une alerte pour limiter l’utilisation de la codéine pour la prise en charge de la douleur chez l’enfant du fait d’un risque d’insuffisance respiratoire. Ce risque accru théorique avait déjà, en pratique, été mis en évidence aux Etats-Unis avec des cas mortels. Une nouvelle évaluation menée par l’EMA faisait apparaître des cas survenus pour l’essentiel après l’ablation des amygdales –mais aussi après l’ablation des «végétations adénoïdes» (pour lutter contre la  trop bruyante apnée obstructive du sommeil). 

Que représente le Néo-Codion aujourd’hui en France? La société spécialisée Celtipharm situe les ventes sur un an à hauteur d’un peu plus de 3 millions d’unités adultes (boîtes de comprimés et flacons de sirop). Tous les spécialistes des grandes addictions savent que  la codéine est  aujourd’hui utilisée comme produit de substitution par les toxicomanes aux opiacés, au même titre que la méthadone et la buprénorphine mais de manière non encadrée –et non remboursée. Le phénomène Néo-Codion est pour l’essentiel apparu en France il y a un quart de siècle. On pouvait alors en acheter la quantité désirée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui: une seule boîte est désormais autorisée. «Prix maximum conseillé: 4,5 euros.» Une seule boîte à la fois.

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Chirurgie robotique de la thyroïde : le combat de l’association Da Vinci Mode Papillon

davinci-logoL’association Da Vinci Mode Papillon se bat pour permettre à celles et ceux qui en ont besoin de bénéficier de la chirurgie robotique de la thyroïde.

La thyroïdectomie par chirurgie robotique est une opération moins invasive et de qualité. Malheureusement son surcoût -non pris en charge par la Sécurité Sociale- est un frein à sa généralisation.

Pourtant, cette opération présente de nombreux avantages dont une hospitalisation plus courte, un rétablissement et un retour à une activité normale plus rapide donc un arrêt maladie plus court, des douleurs réduites, des usages médicamenteux réduits…

L’Association Da Vinci Mode Papillon finance, grâce aux dons, la part non-remboursée de cette opération et prend à sa charge les coûts de formation des chirurgiens. A ce jour, son action a permis de réaliser 4 opérations, dont la dernière a eu lieu le 26 mai 2013. Toutes les opérations sont réalisées au sein de l’Hôpital Privé de l’Ouest Parisien par le Dr Patrick Aidan, Chef de Service ORL.

Son combat ne s’arrête pas là, l’association est à l’origine d’une pétition qui sera envoyée au Ministère de la Santé : « pour une journée nationale de la chirurgie robotique ». Ce jour dédié permettrait de faire la lumière sur les maladies de la thyroïde qui touchent plus de 15 % de la population française, de découvrir les avantages de la chirurgie robotique… Une journée pour prendre conscience que la santé ne doit pas être une question de prix.

L’ASSOCIATION DA VINCI MODE PAPILLON

Son but est d’aider et de contribuer activement à la connaissance et à la reconnaissance de la chirurgie robotique pour une meilleure prise en charge médicale et sociale. L’association souhaite sensibiliser l’opinion et les professionnels de la santé sur l’importance humaine et sociale de cette nouvelle technologie.

A la tête de cette association se trouve Louisette Chebili, pour qui la thyroïdectomie partielle devenait une nécessité. Face au désagrément d’une chirurgie traditionnelle, à savoir cicatrice, douleurs post-opératoire, temps de récupération important, elle a cherché une alternative. La chirurgie robotique est alors devenue une évidence : pas de cicatrice visible, gestes précis et récupération plus rapide. Le 12 octobre 2012, le Dr Aidan pratiquait une chirurgie robotique thyroïdienne par voie transaxillaire. Le succès de l’opération est assombri par le dysfonctionnement du système : manque d’informations, coût. Elle décide alors de fonder l’association pour aider d’autres personnes et faire connaître cette chirurgie révolutionnaire. L’Association Da Vinci Mode Papillon est née le 25 octobre 2012.


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