Archives par mot-clé : moins

Allergies alimentaires : attention à certains aliments moins connus

Allergies alimentaires : attention à certains aliments moins connus

Le 20 février 2019

Gluten, arachide, lait de vache : certains aliments sont connus pour être à l’origine d’allergies pouvant être graves. L’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pointe du doigt dans un nouveau rapport l’augmentation d’allergies au kiwi, au lait de chèvre ou encore au sarrasin. 

La kiwi, le lait de chèvre ou de brebis et le sarrasin peuvent aussi être allergènes

Si vous faites partie de ces personnes allergiques au lait de vache qui l’ont remplacé par du lait de chèvre, attention, il fait partie des allergènes émergents identifiés par l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un rapport publié le 15 février dernier.

En plus du gluten, du lait de vache, de l’arachide ou des crustacés notamment, à l’origine de nombreuses intolérances ou allergies alimentaires, « le sarrasin, le lait des petits ruminants (chèvre et brebis), le kiwi, le pignon de pin, l’α-galactose (présent dans la viande de mammifère), les pois et les lentilles » présentent selon l’Anses également un risque de réactions allergiques graves.

Ajouter de nouveaux aliments à la liste des allergènes alimentaires devant être signalés

L’Anses dénonce dans son rapport le manque de données sur la prévalence des allergies alimentaires en France, une insuffisante information des médecins et des consommateurs, et recommande « la mise à jour régulière de la liste des allergènes alimentaires qui doivent être signalés afin de mieux prévenir le risque d’allergie grave. »

Cette liste d’allergènes devant obligatoirement être mentionnés sur les emballages, établie par l’Union européenne, est aujourd’hui limitée à 14 allergènes, dont l’arachide, les fruits à coques, le lait ou les oeufs. Pourtant, ces allergènes émergents « présentent un risque d’anaphylaxies, c’est-à-dire de réactions allergiques graves, parfois plus élevé que certains allergènes de mention obligatoire » alerte l’Anses.

Aurélie Giraud

À lire aussi : 10 aliments les plus allergènes

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés (Guide alimentaire canadien)

Le type de gras est plus important pour la santé que la quantité totale, souligne le nouveau Guide alimentaire canadien publié en janvier 2019.

Il présente plusieurs idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés.

Choisissez des aliments contenant de bons gras

  • Essayez différents types de poissons gras, comme :

    • la truite
    • le hareng
    • le saumon
    • le maquereau
  • Lorsque vous préparez des aliments, utilisez des huiles saines, comme celles :

    • de lin
    • d’olive
    • de soja
    • de maïs
    • de canola
    • d’arachide
    • de carthame
    • de tournesol
  • Mangez de petites quantités de noix comme collation.

  • Essayez des beurres de noix, comme le beurre d’arachide, d’amande ou de noix de Grenoble.

  • Essayez des graines de citrouille ou de tournesol. Faites-les griller pour les manger en collation ou ajoutez-les aux salades.

  • Préparez votre propre vinaigrette avec de l’huile de canola, d’olive ou de lin. Ajoutez du vinaigre balsamique, du vin de riz ou d’autres vinaigres. Aromatisez de jus de citron, de moutarde sèche ou de Dijon, d’ail et d’herbes.

Limitez la quantité d’aliments qui contiennent des gras saturés

  • Limitez la quantité d’aliments contenant des gras saturés, comme :

    • la crème
    • les viandes grasses
    • les viandes transformées
    • certains desserts et produits de boulangerie
    • la plupart des aliments frits, comme les frites
    • le lait de coco ou la crème de coco en conserve
    • certains desserts glacés comme la crème glacée
    • les fromages et les aliments contenant beaucoup de fromage
  • Lorsque vous préparez des aliments, essayez de limiter la quantité d’huiles et de gras saturées, comme :

    • le ghee
    • le beurre
    • le saindoux
    • l’huile de palme
    • la margarine dure
    • l’huile de noix de coco
  • Choisissez des coupes de viande maigres et de la volaille sans la peau. Retirez le plus de gras possible. Égouttez le gras de la viande hachée cuite.

    Les coupes de viande maigres ou extra maigres peuvent inclure :

    • les longes de porc
    • les poitrines de poulet
    • les biftecks ou rôtis de surlonge
    • la volaille hachée maigre
    • les rôtis d’intérieur et d’extérieur de ronde
    • le gibier comme :

      • le cerf
      • le bison
      • l’orignal
      • le caribou
  • Certains aliments transformés sont faits d’ingrédients à forte teneur en gras saturés. Lisez les étiquettes des aliments pour comparer les produits. Choisissez ceux qui contiennent peu ou pas de gras saturés ajoutés.

Remplacez les gras saturés par de bons gras

Essayez ces solutions pour remplacer les gras saturés par de bons gras :

  • Sur vos rôties, remplacez le fromage à la crème par du beurre de noix.
    Sur le pain ou les petits pains, remplacez le beurre par de l’huile d’olive aromatisée au vinaigre balsamique.

  • Pour la trempette, essayez de faire votre propre houmous ou tzatziki pour remplacer les trempettes aux épinards ou aux artichauts.

  • Lorsque vous cuisinez, remplacez le shortening, le saindoux ou la margarine dure par des huiles saines comme les huiles de canola, d’olive et de soja.

« Choisir des aliments contenant surtout de bons gras peut permettre de diminuer les risques de maladies du cœur », souligne le guide.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Guide alimentaire canadien.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La cigarette électronique est-elle moins nocive que le tabac ?

La cigarette électronique est-elle moins nocive que le tabac ?

Le 4 janvier 2019.

Résolution de début d’année : vous souhaitez arrêter de fumer. La cigarette électronique pourrait vous être d’une aide précieuse. Mais quels en sont les risques ? 

La cigarette électronique moins dangereuse pour la santé que le tabac

Pour arrêter de fumer, à chacun sa méthode. Si certains s’appuient sur leur seule volonté, d’autres préconisent un recours à l’hypnose tandis que d’autres encore, préfèreront passer par des substituts de nicotine à mâcher ou par la vapoteuse, appelée aussi cigarette électronique. S’il n’y a pas de solution miracle, la cigarette électronique pourrait vous aider

Outre-Manche, les autorités sanitaires anglaises sont formelles : s’appuyant sur un rapport de 2015, elles affirment que la vapoteuse serait 95% moins nocive que le tabac classique. En France, ce chiffre pourrait paraître bien optimiste. Qu’en est-il vraiment ?

Des évolutions depuis 2015

S’il est moins dangereux pour la santé de vapoter que de fumer des cigarettes classiques aux multiples composants cancérigènes, les études scientifiques nous permettent aujourd’hui de savoir que la vapoteuse n’est pas sans conséquences sur notre organisme.

On sait par exemple, depuis le début de l’année 2018, que certaines vapoteuses contiennent du diacétyle, un composant interdit en France, qui entraînerait des maladies graves du poumon. Et puisque nous manquons encore de recul pour connaître les conséquences de la vapoteuse sur le long terme, tout indique qu’une attitude prudente et un usage modéré de cet outil est recommandé.

Maylis Choné

À lire aussi : Les dangers de la cigarette électronique

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une alimentation faible en glucides peut raccourcir la vie à moins de devenir végétarien

Consommer des glucides avec modération semble être optimal pour la santé et la longévité, suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Lancet Public Health.

L’étude observationnelle de plus de 15 400 personnes montre que les régimes alimentaires faibles (moins que 40 % des calories) et élevés (plus de 70 % des calories) en glucides sont liés à une augmentation de la mortalité.

Les personnes qui vivent le plus longtemps ont tendance à être celles dont environ 50 à 55 % de l’apport énergétique (calorique) provient des glucides.

À l’âge de 50 ans, ces personnes peuvent s’attendre à vivre 33 ans de plus. C’est un an de plus que celles qui obtiennent 70 % ou plus de leur énergie en glucides, et quatre ans de plus que celles dont moins de 30 % des calories proviennent des glucides.

Sara Seidelmann du Brigham and Women’s Hospital (Boston) et ses collègues ont vérifié si les types de gras et de protéines consommés par les personnes ayant une alimentation faible en glucides pouvaient contribuer à réduire la longévité.

Leurs analyses montrent que lorsque les gens remplaçaient les glucides par de la viande comme l’agneau, le porc, le bœuf et le poulet – ce qui est typique des diètes à faible teneur en glucides en Europe et aux États-Unis – leur mortalité augmentait.

Mais la mortalité diminuait chez ceux qui adoptaient plutôt des sources végétales de protéines et de gras comme les légumineuses, les légumes et les noix. « Plus vous échangez les glucides contre des graisses et des protéines végétales, plus le risque est faible », explique Seidelmann.

Les chercheurs attribuent la mortalité accrue liée à une alimentation pauvre en glucides et riche en viande à une moins grande consommation de fruits et légumes et aux effets nocifs des protéines et graisses animales sur les systèmes inflammatoires et de stress oxydatif de l’organisme.

« Si vous choisissez un régime à très faible teneur en glucides comme moyen de perdre du poids ou comme habitude alimentaire, il est très important que vous soyez attentif à remplacer les glucides par des aliments à base de plantes », conclut Seidelmann.

Quant à ceux dont l’alimentation contient beaucoup de glucides, leur taux de mortalité plus élevé peut être attribuable à des problèmes métaboliques associés à la consommation de glucides raffinés, comme le riz blanc et le pain.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New Scientist, The Lancet (press release), The Lancet Public Health.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Bac 2018 : les prénoms qui ont obtenu le plus et le moins de mentions « très bien »

Entre l’année dernière et cette année, si les candidats au bac ont changé, ce n’est pas le cas de leurs prénoms. Prenons les Juliette. Leur nombre est presque le même (2200), et leur taux d’accès à la mention « Très bien » est identique (20%), selon une compilation du sociologue Baptiste Coulmont.

« Cette année, 25 % des Garance (qui ont eu plus que 8 au bac général et technologique et qui ont autorisé la diffusion de leurs résultats) ont obtenu la mention “Très bien”. C’est le cas de 5 % des Océane ou des Anthony. »

Depuis six ans, le chercheur analyse les résultats du bac en fonction des prénoms, révélateurs du milieu social.

« Les prénoms les plus donnés vers 2000 (quand ces bachelier.e.s sont né.e.s), Léa, Thomas et Camille, ont des taux moyens de proportion “Très bien”.  »

« Vous remarquerez aussi assez vite la plus grande excellence scolaire féminine : à la droite du graphique, on ne trouve que des prénoms féminins bourgeois (Garance, Apolline, Diane…). A gauche, ce sont surtout des prénoms masculins et de classes populaires (Steven, Ryan, Christopher, Allan). »

Nuage de prénoms

Cette image peut être agrandie sur le blogue du sociologue.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Blogue Baptiste Coulmont, Le Monde.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Le 3 juillet 2018.

Depuis le 1er juillet, plusieurs médicaments ont subi une importante baisse du taux de remboursement par la Sécurité sociale. On vous dit tout.

Des médicaments pas assez efficaces ?

Un article du 19 juin 2018, publié dans le Journal Officiel, nous a informé qu’à partir du 1er juillet, 5 médicaments seraient moins bien remboursés. Parmi eux, on trouve le Dilatrane 1%, sirop 200 ml. Il s’agit d’un traitement à base de théophylline qui est prescrit aux patients qui souffrent d’asthme et de BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive). Son remboursement est passé de 60 à 30%.

Les autres médicaments touchés par cette mesure sont l’Andractim® (androstanolone), un gel en tube, prescrit en cas de déficit d’hormones mâles ou de gynécomastie chez la femme ; le Polygynax® et le le Polygynax Virgo® (sulfate de néomycine, sulfate de polymyxine B, nystatine), deux antifongiques et antibiotiques à usage local prescrit en cas d’inflammation du vagin ; et le Tergynan® (métronidazole, sulfate de néomycine, nystatine), comprimé vaginal qui permet également de traiter les vaginites.

4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer déremboursés

Ces quatre médicaments ont vu leur taux de remboursement passer de 30% à 15%. Cette décision fait suite à un avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé, qui a jugé le service médical de ces médicaments trop faible. Cette mesure intervient après l’annonce du gouvernement de mettre fin au remboursement de 4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a en effet décidé que la Sécurité sociale ne rembourserait plus l’Aricept (du laboratoire Eisai), l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis) et le Reminyl (Janssen). De nombreuses études ont montré que ces médicaments pouvaient entraîner des risques inutiles, voire sévères, sans bénéfice cliniquement significatif pour les patients. En ce qui concerne l’homéopathie, il faudra attendre encore pour connaître la décision des autorités de santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Moins de dépression chez les femmes lève-tôt

Les femmes qui sont naturellement portées à se coucher tôt et à se lever tôt sont moins susceptibles de souffrir de dépression, selon une étude publiée dans le Journal of Psychiatric Research.

Des études précédentes ont établi un lien entre le chronotype et la dépression, mais elles n’ont pas déterminé si les habitudes de sommeil étaient une cause ou un effet de la maladie.

Cette étude représente un pas de plus vers l’établissement de la causalité.

Céline Vetter de l’Université du Colorado et ses collègues ont recueilli des données concernant 32 740 femmes dont l’âge moyen était de 55 ans, ne souffrant pas de dépression au début de l’étude. Dans un questionnaire d’évaluation, 37 % se décrivaient comme étant du type matinal, 53 %, comme étant de type intermédiaire, et 10 %, du type couche-tard. (Quel est votre chronotype ? Faites le test)

Au cours des quatre années suivantes, 2 581 d’entre elles ont développé une dépression, définie par l’utilisation d’antidépresseurs ou un diagnostic clinique.

Celles qui étaient du chronotype tardif étaient moins susceptibles d’être mariées, plus susceptibles de vivre seules, d’être fumeuses et d’avoir des habitudes de sommeil erratiques.

Mais même en tenant compte de ces facteurs, les lève-tôt présentaient toujours un risque de dépression de 12 à 27 % moins élevé que celles de type intermédiaire.

Alors que celles de chronotype tardif étaient 6 % plus susceptibles d’en souffrir. La relation était linéaire : plus une femme tendait à être couche-tard, plus elle était susceptible de développer une dépression.

« Nous devons approfondir les contributions génétiques et environnementales entre l’humeur et le chronotype », conclut la chercheure.

La génétique joue un rôle pour déterminer le chronotype matinal ou tardif, explique-t-elle. La recherche montre une héritabilité de 12 à 42 %. Et certaines études ont déjà montré que certains gènes (dont PER2 et RORA) influencent également le risque de dépression.

« Par ailleurs, le moment et la quantité de lumière que vous obtenez influencent également le chronotype, et l’exposition à la lumière influence également le risque de dépression. Démêler la contribution de la lumière et de la génétique sur le lien entre le chronotype et le risque de dépression est une prochaine étape importante », ajoute-t-elle.

Psychomédia avec sources : University of Colorado, Journal of Psychiatric Research, New York Times.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Le 18 mai 2018.

Selon dernier baromètre Deloitte sur les Français et la santé publié ce jeudi 17 mai, nous sommes de plus en plus inquiets en ce qui concerne notre système de santé. Explications.

Les Français sont inquiets pour l’avenir

Les Français aiment leur système de santé. Ils y sont attachés mais ils sont inquiets pour l’avenir. C’est ce qui ressort du baromètre santé 2018, réalisé par OpinionWay pour la société de conseil et d’audit Deloitte. En effet, en 2016, 86 % de la population était satisfaite de la sécurité des soins, ils sont aujourd’hui 10 % de moins. Les différents scandales sanitaires ont eu des conséquences dans l’opinion publique.

La qualité des prestations s’est également détériorée, selon les Français. Elle était appréciée par 85 % des personnes interrogées en 2016, contre 77 % aujourd’hui. « Ces chiffres montrent une inquiétude des Français », a commenté Michel Sebbane, responsable Santé publique chez Deloitte. « Ils devraient interpeller les pouvoirs publics ». L’accès financier aux soins fait aussi partie des préoccupations des Français.

Quelles sont les priorités ?

Emmanuel Macron a promis d’instaurer la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’un reste à charge zéro sur les prothèses (lunettes, dents, audition). Cette dernière promesse est très attendue par les Français. La moitié des personnes interrogées estiment que cette mesure serait un pas « important ». Les Français devront cependant attendre encore un peu puisqu’elle ne devrait pas entrer en application avant 2020.

Mais quelle serait la priorité ? 9 Français sur 10 estiment que les maladies chroniques et leurs conséquences sont une priorité, devant de la pertinence des soins (85%), le fait de repenser l’organisation territoriale des soins (83%) ou les modes de rémunération, de financement et de régulation (78%). En revanche, la numérisation n’est pas perçue comme une priorité absolue. 

Marine Rondot

La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Espérance de vie : les couche-tard vivent moins longtemps

Le sommeil et ses conséquences sur notre espérance de vie. On le dit souvent, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. On peut donc dire qu’il n’appartient donc pas vraiment à ceux qui se couchent tard ! Une étude publiée la semaine dernière suggère d’ailleurs que les couche-tard ont une espérance de vie par rapport aux autres.

Pour info cette étude a été réalisée à partir d’une base de données publique  et menée par des chercheurs de l’Université de Surrey (Grande-Bretagne) et de celle de Northwestern (Etats-Unis). Ils se sont basés sur les habitudes de sommeil de 500 000 personnes âgées de 38 à 73 ans qui ont été suivies pendant 6 ans et demi.

Ces personnes ont été classées en 4 catégories : couche-tôt; personne plutôt du matin; personne plutôt du soir; couche-tard.

Au terme de l’étude, et alors que 10.000 individus du panel ont perdu la vie durant cette vaste période, les scientifiques en sont arrivés au constat suivant : les couche-tard ont un risque de décès 10% plus élevé que les autre catégories.

Bien plus exposées aux maladies cardiovasculaires et à des pathologies métaboliques comme le diabète, ces personnes seraient également davantage exposées à des troubles psychologiques, neurologiques, gastro-intestinaux et respiratoires. Elles auraient aussi beaucoup plus tendance que les autres à fumer, à boire, à prendre de la drogue et à abuser de caféine.

«C’est un problème de santé publique qui ne peut plus être ignoré» a déclaré Malcolm von Schantz, professeur de chronobiologie à l’Université de Surrey et principal auteur de l’étude.

« Je pense qu’il est primordial que les personnes qui se couchent tard se rendent compte des risques qu’elles prennent (…) Si on associe au manque de sommeil d’autres mauvaises habitudes, comme une alimentation trop grasse ou un manque d’activité physique, les risques peuvent se multiplier.  » a mis en garde » Kristen Knutson, professeur de neurologie à l’université de Northwestern et co-auteur de cette étude.

>>> A lire aussi : Les jeunes manquent de sommeil

News Santé

Moins de symptômes dépressifs chez les gens mariés ? Tout dépendrait des revenus

Bien que des études montrent que les bénéfices pour la santé apportés par le mariage varient selon le statut socioéconomique, peu de recherches ont examiné si l’association du mariage avec le bien-être psychologique varie de la même manière, soulignent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Social Science Research.

Les psychologues Daniel L. Carlson de l’Université d’Utah et Ben Lennox Kail de l’Université d’État de la Géorgie ont analysé des données concernant 4340 personnes, âgées de 24 à 89 ans, ayant participé à une étude nationale américaine.

Les personnes mariées dont les revenus du ménage totalisaient moins de 60 000 $ US par année avaient moins de symptômes dépressifs que celles non mariées gagnant un revenu comparable.

Mais pour les couples qui gagnaient plus, le mariage ne présentait pas les mêmes avantages pour la santé mentale. Au contraire, les personnes qui n’avaient jamais été mariées et gagnaient plus de 60 000 $ par année avaient moins de symptômes dépressifs que celles mariées qui avaient un revenu comparable.

« Ce sont les personnes ayant un revenu moyen ou inférieur qui retirent un avantage du mariage pour ce qui est des symptômes dépressifs », résume Kail.

Cette étude appuie une théorie, appelée « modèle des ressources conjugales », qui suggère que les bénéfices du mariage sur le plan de la santé incluent la mise en commun des ressources, comme les finances et le soutien social.

« Les gens qui gagnent plus de 60 000 $ n’obtiennent pas ce bénéfice parce qu’ils ont déjà assez de ressources », explique le chercheur. « Environ 50 % de l’avantage que les ménages gagnant moins de 60 000 $ par année tirent du mariage est un sentiment accru de sécurité financière et d’auto-efficacité, ce qui provient probablement de la mise en commun des ressources. »

« Il est intéressant de noter que, chez les personnes ayant les revenus les plus élevés, celles jamais mariées présentent moins de symptômes de dépression que celles qui sont mariées », souligne-t-il.

Il est question de niveaux subcliniques de dépression, précise-t-il, ce qui signifie que les symptômes ne sont pas assez sévères pour rencontrer les critères diagnostiques de la dépression, mais ils peuvent néanmoins avoir un impact sur la santé et le bonheur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Georgia State University, Social Science Research.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia