Archives par mot-clé : moins

3 femmes sur 4 touchées par une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie

3 femmes sur 4 touchées par une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie

Le 5 mars 2018

Démangeaisons ? Brûlures vulvaires ? Pertes blanches abondantes ? Vous faites peut-être partie des ces 75 % de femmes touchées au moins une fois dans leur vie par la mycose vaginale. Si l’infection est en général sans gravité, elle peut vite devenir très incommodante et il convient de la traiter rapidement.

La mycose vaginale, une affection bénigne aux causes multiples

Les infections vaginales, autrement appelées mycoses vaginales, sont causées 9 fois sur 10 par des champignons microscopiques appelés candida albicans, qui peuvent affecter n’importe quelle partie de l’organisme. L’origine de la mycose est complexe et résulte la plupart du temps d’une modification de la flore vaginale. C’est par exemple le cas lors de traitement antibiotique prolongé ou de port trop fréquent de serviettes hygiéniques. Le diabète, la grossesse, l’acidité vaginale, une contamination de l’intestin ou encore l’agression chimique par des savons trop acides sont autant de facteurs qui peuvent favoriser le développement d’une mycose vaginale.

Les symptômes de la mycose vaginale sont principalement des démangeaisons permanentes de l’entrée du vagin et de la vulve, qui est le plus souvent rouge et gonflée, des pertes blanches épaisses et crémeuses et parfois même des rapports douloureux ou des brûlures lors des mictions. Interrogé par nos confrères du Figaro, le Docteur Jean-Marc Bohbot, infectiologue spécialisé dans les infections urogénitales à l’Institut Fournier à Paris, précise que si elles sont très gênantes, les mycoses ne provoquent pas de complication. « Contrairement à certaines idées reçues, elles n’augmentent pas le risque de cancer du col ni celui de devenir stérile »

Un simple traitement local suffit en général à traiter la mycose vaginale

Si les symptômes de la mycose sont sans gravité, ils peuvent vite devenir très incommodants et l’infection ne disparaîtra que très rarement spontanément. Il existe des traitements sans ordonnance en pharmacie, mais il est toujours préférable de consulter un médecin, pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une simple mycose. Consultez donc toujours votre médecin traitant ou votre gynécologue en cas de symptômes spécifiques.

Pour venir à bout de cette infection vaginale, un traitement local suffira dans la majorité des cas. Votre médecin vous prescrira en général une ovule vaginale, à introduire le soir pendant 1 à 3 jours, ainsi qu’une crème à appliquer plusieurs fois par jour sur les muqueuses externes. Les femmes sujettes aux mycoses à répétition devront quant à elles suivre un traitement plus lourd, pouvant aller jusqu’à 6 mois.

Afin de limiter les risques de développer une mycose vaginale, certaines précautions peuvent être prises au quotidien, comme l’utilisation pour votre toilette intime de produits d’hygiène doux, sans savon ni antiseptique et surtout, d’éviter la douche vaginale.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Quels sont les types de mycoses existants ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les gels antibactériens de moins en moins efficaces

Les gels antibactériens de moins en moins efficaces

Le 23 février 2018.

Une étude qui vient de paraître prouve que les gels antibactériens utilisés notamment en milieu hospitalier, sont de moins en moins efficaces.

Les bactéries s’adaptent aux gels utilisés dans les hôpitaux

Une étude menée par les chercheurs de l’université de Melbourne en Australie, et publiée le 28 janvier dans BioRiv, a révélé que les gels antibactériens utilisés en milieux hospitaliers pour lutter contre les infections, sont de moins en moins efficaces.

« C’était probablement naïf de penser que les « super-bactéries » ne seraient pas en mesure de s’adapter aux désinfectants à base d’alcool. Quand on considère tout ce que nous avons introduit pour tenter de combattre les bactéries, on voit qu’elles trouvent toujours le moyen d’évoluer pour les contourner », explique Matthew O’Sullivan, de l’université de Sydney (Australie), dans les colonnes du New Scientist.

Les bactéries évoluent

Les 193 échantillons étudiés entre 1997 et 2015 leur ont permis d’observer que les bactéries avaient multiplié par dix leur résistance aux produits à base d’alcool. Grâce à ce travail, on connaît également l’évolution du chiffre des infections liées à ces bactéries. Elles ont été multipliées par cinq sur la période de l’étude.

Les scientifiques ont également constaté que leur membrane est de plus en plus résistante. Le savon n’était pas assez efficace, le gel bactérien semblait alors une solution pour éviter de nombreuses infections. Quelle solution d’hygiène faudra-t-il mettre en place pour éviter ces bactéries ? 

Maylis Choné

À lire aussi : Pourquoi il faut éviter d’utiliser les sèche-mains automatiques    

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L'OMS plaide pour des accouchements moins médicalisés

L'OMS plaide pour des accouchements moins médicalisés

Le 17 février 2018.

Dans ses dernières recommandations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) plaide pour des naissances moins médicalisées.

Des naissances plus respectueuses de chaque femme

Chaque naissance est unique. De ce constat, l’OMS tire plusieurs enseignements qu’elle souhaite voir appliqués dans les pays concernés par la hausse de la médicalisation des naissances. Depuis 1950, les « interventions médicales pratiquées inutilement sur les femmes » sont de plus en plus fréquentes, et ce, notamment dans les pays riches.

L’OMS cible en particulier les césariennes qui devraient être moins répandues. Autre argument : le rythme d’ouverture du col fixé à un centimètre par heure. Au delà de ce rythme les médecins interviennent en installant une perfusion d’ocytocine pour accélérer le travail. « La recommandation que nous faisons maintenant est que ce seuil ne devrait pas être utilisé pour identifier les femmes à risque » explique un responsable médical de l’OMS, Olufemi Oladapo.

La grossesse n’est pas une maladie?

Les recommandations de l’OMS visent à redonner un peu de pouvoir aux femmes qui subissent souvent les décisions du corps médical. Elles sont en effet nombreuses à ne plus vraiment vivre la naissance comme un moment unique et exceptionnel, mais plutôt comme une souffrance, une angoisse.

Changer de position pour affronter la douleur comme bon leur semble ou décider du rythme de la poussée sont autant de recommandations de l’OMS. « La grossesse n’est pas une maladie et la naissance est un phénomène normal dont vous pouvez attendre que la femme puisse l’accomplir sans intervention » termine Olufemi Oladapo.

Maylis Choné

Lire notre dossier : Tout savoir sur la césarienne

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les cancers du cerveau de l’enfant moins orphelins

© Inserm, C. Stéfan

Les cancers du cerveau de l’enfant moins orphelins. Un consortium international dirigé par les pédiatres de Gustave Roussy réunissant les plus grandes institutions de cancérologie pédiatrique d’Europe, du Canada et de l’Australie vient de publier les résultats d’une grande étude clinique sur le gliome malin de l’enfant et de l’adolescent. Les gliomes malins sont la première tumeur cérébrale maligne chez l’enfant. Cette étude démontre d’une part l’absolue nécessité de mener des essais cliniques pédiatriques spécifiques et de ne pas simplement décliner chez l’enfant un traitement utilisé chez l’adulte car même si les maladies portent un nom identique elles sont pourtant bien différentes. D’autre part elle représente une vraie mine d’information et de connaissance sur cette pathologie qui sera partagée grâce à la création d’une base de données mise à la disposition de toutes les équipes de recherche dans le monde. C’est la première fois que ces tumeurs sont caractérisées de manière aussi précise.

Ces résultats sont publiés dans la première revue internationale de cancérologie clinique, Journal of Clinical Oncology.

Les cancers du cerveau de l’enfant moins orphelins : l’étude

Dans cette étude, les chercheurs ont voulu savoir si l’ajout d’un traitement anti-angiogénique (bevacizumab ou AVASTIN®) au traitement classique de radiothérapie-chimiothérapie après la chirurgie pouvait permettre d’améliorer la survie de ces jeunes patients. Chez l’adulte, ce médicament qui peut significativement retarder les rechutes a été homologué dans plusieurs pays pour traiter les gliomes malins même s’il n’augmente pas significativement la survie globale.

Les résultats montrent que l’ajout du bevacizumab ne retarde pas la rechute et n’augmente pas la survie des jeunes malades par rapport au traitement classique. Elle démontre qu’un médicament qui a un intérêt chez l’adulte n’en a pas forcément en pédiatrie. Il est donc indispensable d’évaluer par des études le bénéfice d’un médicament chez l’enfant.

// Mieux connaître la maladie grâce au séquençage

Dans cette étude, tous les enfants ont bénéficié du séquençage de leur tumeur. « Pour la première fois, nous avons caractérisé ces tumeurs de façon extrêmement précise et nous avons découvert que c’était une pathologie plus hétérogène que ce que nous pensions. Cela nous a permis de définir des groupes de malades qui répondaient au traitement de manière différente » ajoute le Dr Jacques Grill, pédiatre oncologue à Gustave Roussy. Dans ces gliomes, selon leur biologie, les chercheurs ont mis en évidence des formes de meilleur pronostic dans laquelle plus de la moitié des enfants étaient en rémission. Le traitement de référence, avec ou sans bevacizumab, est plus efficace dans les gliomes malins de formes hémisphériques que de la ligne médiane, ceci étant grandement explicable par leur nature biologique différente. Il est donc probable qu’à l’avenir ces deux types de gliomes malins pédiatriques soient traités différemment.

// Une base de données unique au monde

Les connaissances accumulées dans cette étude ont été regroupées dans une base de données académique qui collige de manière anonymisée les données histologiques, biologiques, génétiques et radiologiques des tumeurs. L’objectif est de pouvoir faire une analyse combinée et intégrée de ces données pour corréler imagerie et génétique. Elle est mise à la disposition des chercheurs pour continuer à avancer collectivement dans la meilleure connaissance de cette pathologie.

// À propos de l’étude HERBY

Promue par le laboratoire Roche, HERBY est une grande étude clinique comparative randomisée et multicentrique sur les gliomes malins de l’enfant et de l’adolescent. A ce jour il n’existait pas d’étude randomisée. Elle a mobilisé 70 centres dans le monde prenant en charge ce type de tumeur. C’est le plus important essai pédiatrique dans cette pathologie, fruit d’une collaboration exemplaire entre plusieurs groupes coopérateurs académiques et un laboratoire pharmaceutique. Il a inclus 120 jeunes malades entre 3 et 18 ans.

// À propos des gliomes malins de l’enfant et de l’adolescent

Les gliomes malins sont la première tumeur maligne pédiatrique. Il n’existe pas un mais des gliomes qui correspondent à plusieurs maladies. Il y a environ 100 cas par an en France. La fréquence est plus élevée chez les 10-18 ans. C’est une des pathologies cancéreuses qui réclament de gros investissements en recherche car le taux de survie à 3 ans et plus est très faible (15 à 20 %).

Source : Phase II, Open-Label, Randomized, Multicenter Trial (HERBY) of Bevacizumab in Pediatric Patients With Newly Diagnosed High-Grade Glioma. Journal of Clinical Oncology, publication avancée en ligne du 4 février 2018

News Santé

Les cancers du cerveau de l’enfant moins orphelins

© Inserm, C. Stéfan

Les cancers du cerveau de l’enfant moins orphelins. Un consortium international dirigé par les pédiatres de Gustave Roussy réunissant les plus grandes institutions de cancérologie pédiatrique d’Europe, du Canada et de l’Australie vient de publier les résultats d’une grande étude clinique sur le gliome malin de l’enfant et de l’adolescent. Les gliomes malins sont la première tumeur cérébrale maligne chez l’enfant. Cette étude démontre d’une part l’absolue nécessité de mener des essais cliniques pédiatriques spécifiques et de ne pas simplement décliner chez l’enfant un traitement utilisé chez l’adulte car même si les maladies portent un nom identique elles sont pourtant bien différentes. D’autre part elle représente une vraie mine d’information et de connaissance sur cette pathologie qui sera partagée grâce à la création d’une base de données mise à la disposition de toutes les équipes de recherche dans le monde. C’est la première fois que ces tumeurs sont caractérisées de manière aussi précise.

Ces résultats sont publiés dans la première revue internationale de cancérologie clinique, Journal of Clinical Oncology.

Les cancers du cerveau de l’enfant moins orphelins : l’étude

Dans cette étude, les chercheurs ont voulu savoir si l’ajout d’un traitement anti-angiogénique (bevacizumab ou AVASTIN®) au traitement classique de radiothérapie-chimiothérapie après la chirurgie pouvait permettre d’améliorer la survie de ces jeunes patients. Chez l’adulte, ce médicament qui peut significativement retarder les rechutes a été homologué dans plusieurs pays pour traiter les gliomes malins même s’il n’augmente pas significativement la survie globale.

Les résultats montrent que l’ajout du bevacizumab ne retarde pas la rechute et n’augmente pas la survie des jeunes malades par rapport au traitement classique. Elle démontre qu’un médicament qui a un intérêt chez l’adulte n’en a pas forcément en pédiatrie. Il est donc indispensable d’évaluer par des études le bénéfice d’un médicament chez l’enfant.

// Mieux connaître la maladie grâce au séquençage

Dans cette étude, tous les enfants ont bénéficié du séquençage de leur tumeur. « Pour la première fois, nous avons caractérisé ces tumeurs de façon extrêmement précise et nous avons découvert que c’était une pathologie plus hétérogène que ce que nous pensions. Cela nous a permis de définir des groupes de malades qui répondaient au traitement de manière différente » ajoute le Dr Jacques Grill, pédiatre oncologue à Gustave Roussy. Dans ces gliomes, selon leur biologie, les chercheurs ont mis en évidence des formes de meilleur pronostic dans laquelle plus de la moitié des enfants étaient en rémission. Le traitement de référence, avec ou sans bevacizumab, est plus efficace dans les gliomes malins de formes hémisphériques que de la ligne médiane, ceci étant grandement explicable par leur nature biologique différente. Il est donc probable qu’à l’avenir ces deux types de gliomes malins pédiatriques soient traités différemment.

// Une base de données unique au monde

Les connaissances accumulées dans cette étude ont été regroupées dans une base de données académique qui collige de manière anonymisée les données histologiques, biologiques, génétiques et radiologiques des tumeurs. L’objectif est de pouvoir faire une analyse combinée et intégrée de ces données pour corréler imagerie et génétique. Elle est mise à la disposition des chercheurs pour continuer à avancer collectivement dans la meilleure connaissance de cette pathologie.

// À propos de l’étude HERBY

Promue par le laboratoire Roche, HERBY est une grande étude clinique comparative randomisée et multicentrique sur les gliomes malins de l’enfant et de l’adolescent. A ce jour il n’existait pas d’étude randomisée. Elle a mobilisé 70 centres dans le monde prenant en charge ce type de tumeur. C’est le plus important essai pédiatrique dans cette pathologie, fruit d’une collaboration exemplaire entre plusieurs groupes coopérateurs académiques et un laboratoire pharmaceutique. Il a inclus 120 jeunes malades entre 3 et 18 ans.

// À propos des gliomes malins de l’enfant et de l’adolescent

Les gliomes malins sont la première tumeur maligne pédiatrique. Il n’existe pas un mais des gliomes qui correspondent à plusieurs maladies. Il y a environ 100 cas par an en France. La fréquence est plus élevée chez les 10-18 ans. C’est une des pathologies cancéreuses qui réclament de gros investissements en recherche car le taux de survie à 3 ans et plus est très faible (15 à 20 %).

Source : Phase II, Open-Label, Randomized, Multicenter Trial (HERBY) of Bevacizumab in Pediatric Patients With Newly Diagnosed High-Grade Glioma. Journal of Clinical Oncology, publication avancée en ligne du 4 février 2018

News Santé

Pour un accouchement moins médicalisé : nouvelles recommandations de la HAS (France)

« La prise en charge des accouchements se caractérise souvent par une forte médicalisation au détriment parfois des préférences des femmes et du couple », constate la Haute autorité française de santé (HAS).

Elle publie pour la première fois « des recommandations pour aider les professionnels de la naissance à ajuster leurs interventions compte tenu des attentes des femmes dont l’accouchement présente un risque faible ».

« Les femmes enceintes souhaitent de plus en plus bénéficier d’une prise en charge plus respectueuse de la physiologie de la naissance. »

« Le développement d’unités dites “physiologiques” au sein des services de maternité et l’expérimentation en cours de maisons de naissance répondent, en partie, à cette demande. Pour aller plus loin, la HAS publie des recommandations pour l’ensemble des services de maternité. »

« On parle d’accouchement normal quand celui-ci débute de façon spontanée et ne s’accompagne que de faibles risques identifiés au début du travail. La prise en charge et les modalités mises en place par l’équipe de la maternité sont adaptées pour respecter le rythme et la physiologie du travail et de l’accouchement. Pour les femmes ayant fait le choix d’accoucher en unité physiologique ou en maison de naissance, la HAS a précisé les interventions qui peuvent être incluses ou non dans leur prise en charge.

De manière générale, tant que les risques obstétricaux – réévalués en continu – restent faibles, la HAS recommande de limiter les interventions techniques et médicamenteuses au minimum nécessaire dans le respect du choix des femmes : surveillance continue du rythme cardiaque, prise en charge de la douleur par des interventions non médicamenteuses ou par une analgésie loco-régionale (analgésie péridurale, rachianalgésie, péri-rachi combinée).

Il est à noter que certaines interventions, nécessaires à la sécurité de la mère ou de l’enfant, ne permettent plus de considérer l’accouchement comme normal : le déclenchement du travail, une intervention instrumentale (à l’aide de forceps, ventouse…) ou encore une césarienne. »

« Chaque stade du travail est concerné, par exemple : ne pas multiplier les touchers vaginaux, soutenir la femme dans son choix non médicamenteux de prise en charge de la douleur ou la laisser pousser de la manière qui lui semble la plus efficace, etc. »

« La HAS rappelle des recommandations qui valent pour tout type d’accouchement. Ainsi, il est recommandé de ne pas recourir à l’expression abdominale pendant le travail ou l’expulsion. En effet, le vécu traumatique des femmes et de leur entourage et l’existence de complications, rares mais graves, justifient l’abandon de cette technique. Par contre, il est recommandé d’administrer systématiquement de l’oxytocine au moment de l’expulsion afin de prévenir les hémorragies du post-partum. La HAS préconise également de ne pas réaliser d’épisiotomie systématique y compris chez la femme qui accouche pour la première fois : ce recours doit se fonder sur l’expertise clinique de l’accoucheur. »

Plus d’information sur le site de la HAS : Mieux accompagner les femmes lors d’un accouchement

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Livre : Désordonnances, conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé (Dr Alain Vadeboncoeur)

« La santé est l’affaire de tous et chacun devrait pouvoir faire des choix éclairés en ce domaine ». C’est dans ce but que le médecin urgentiste québécois Alain Vadeboncoeur a écrit son dernier livre « DÉSORDONNANCES Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé » (Lux Éditeur, octobre 2017).

« Le titre de chacun de ses 32 courts chapitres énonce un conseil pour faire des choix éclairés en matière de santé. »

« L’urgentologue au sens de l’humour aiguisé en profite pour départager le vrai du faux, expliquer simplement des concepts complexes et parler de l’histoire de la médecine (et un peu de la sienne). »

Dans une interview, il mentionne que les meilleurs conseils pour la santé, à son avis, sont la marche régulière et une alimentation comportant beaucoup de fruits et de légumes.

« Suivre une diète végétarienne ou méditerranéenne a clairement un impact sur les maladies cardiovasculaires et sur beaucoup de cancers. C’est bien plus efficace que n’importe quel dépistage ! Éloigner les viandes rouges, diminuer les produits laitiers, augmenter les huiles, les poissons et surtout les fruits et les légumes… »

Le livre traite notamment de la médicalisation et de la surmédicalisation. « Les gens ont tendance à investir énormément dans la médecine au sens où ils recherchent des réponses qui, des fois, ne sont pas là. Ils veulent passer des tests qui ne sont pas très utiles, ils veulent absolument rencontrer leur médecin régulièrement alors que ça ne sert pas nécessairement à grand-chose…  »

Une étude du British Medical Journal, cite-t-il au début du livre, « conclut que seulement 35 % des traitements prescrits aujourd’hui peuvent prétendre à un bénéfice démontré ou probable ».

Interview de l’auteur sur le site de Lux Éditeur : Conseils simples pour vivre mieux.

Extrait du livre sur le site de Lux Éditeur : Désordonnances : Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé.

Alain Vadeboncoeur est aussi auteur de « Privé de soins » et de « Les acteurs de savent pas mourir » ainsi que coauteur de « Ne renonçons à rien ».

Livre : « Trop soigner rend malade »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Lux Éditeur
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Nouveau guide alimentaire canadien : moins de viande et de lait

Le nouveau Guide alimentaire canadien est prévu pour le début de l’année 2018. Santé Canada a déjà exposé les principes directeurs et les principales recommandations, lesquels ont fait l’objet d’une consultation.

Selon ceux-ci, le Guide recommandera notamment moins de viande et de lait, à la grande inquiétude de l’industrie.

Le guide recommande en effet :

  • la « consommation régulière de légumes, de fruits, de grains entiers et d’aliments riches en protéines, surtout en protéines d’origine végétale » ;

  • l’inclusion d’aliments qui contiennent surtout des lipides insaturés plutôt que des lipides saturés (que contient le lait, ndlr) ;

  • la consommation régulière d’eau.

Par ailleurs, le Guide recommande :

Parmi les données probantes à la base des principes directeurs et des recommandations, Santé Canada cite notamment qu’une association est établie entre une consommation accrue de viande rouge (bœuf, porc, agneau et chèvre) et une augmentation du risque de cancer colorectal.

Pour la première fois, le processus de révision du guide a exclu l’industrie des discussions et les études financées par des intérêts liés à l’industrie ne sont pas utilisées, a indiqué Santé Canada.

Aux États-Unis, un nouveau guide alimentaire a été lancé en janvier 2016.

Légumineuses, viande… : voici 7 changements dans les recommandations françaises

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Gouvernement du Canada, bis
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La cigarette électronique beaucoup moins nocive que le tabac

La cigarette électronique beaucoup moins nocive que le tabac

Le 13 février 2017.

Selon une étude menée par des chercheurs du département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College London, au Royaume-Uni, la cigarette électronique serait beaucoup moins nocive pour la santé que le tabac, à long terme.

Utiliser la cigarette électronique pour arrêter de fumer

Cela faisait des années que nous attendions une étude qui analyse les effets à long terme de la cigarette électronique sur la santé. Des chercheurs britanniques se sont intéressés à la question et ont constaté que la e-cigarette était aussi peu risquée que les gommes ou les patchs à la nicotine. Utiliser la cigarette électronique pour arrêter de fumer serait donc une bonne idée.

Selon ces travaux, publiés dans la revue Annals of Internal Medicine, la cigarette électronique est plus saine pour la santé parce qu’elle ne contient pas ou peu de de substances nocives liées à la combustion du tabac, comme le goudron ou le monoxyde de carbone. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé des échantillons d’urine, de salive et d’haleine de plus de 180 personnes. Parmi ces participants, il y avait des fumeurs et des anciens fumeurs.

Moins de substances cancérogènes dans les urines

Les anciens fumeurs avaient arrêté le tabac depuis au moins 6 mois et l’avait remplacé par la cigarette électronique ou des substituts nicotiniques tels que des gommes à mâcher ou des patchs. Cette observation leur a permis de constater que les taux de substances toxiques étaient nettement inférieurs chez les anciens fumeurs que chez les fumeurs. Le taux de substances cancérogènes impliquées dans le cancer du poumon était notamment réduit de 97 % chez les vapoteurs.

« Le passage à la e-cigarette, avec abandon total du tabac, pourrait induire un bénéfice important pour la santé des fumeurs, puisque celle-ci réduit l’exposition aux agents toxiques et cancérigènes du tabac », notent les auteurs de l’étude. « Par contre, l’usage de ce dispositif n’évite pas l’exposition à la nicotine, et donc à un risque possible pour la santé. » L’idéal serait donc de se priver totalement de produits nicotiniques

Marine Rondot

À lire aussi : Les dangers de la cigarette électronique

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Mutuelle : moins de charges bénéficient aux assurés

Selon la DREES, en 2013, 54 % des personnes étaient couvertes par un contrat de complémentaire santé souscrit auprès d’un organisme spécialisé (pour fonctionnaires, salariés en entreprises ou branche professionnelle). L’avantage de ces organismes complémentaires ? Des charges réduites au bénéfice des clients.

Les charges réduites de ces mutuelles bénéfiques aux clients

L’étude évoque des organismes mutuelles, sociétés d’assurances et institutions de prévoyance, en individuel (souscrit par un particulier) ou en collectif (souscrit par une entreprise). Ces organismes bénéficieraient de charges réduites, notamment en matière d’acquisition clients.

Des charges réduites qui auraient l’avantage de permettre un meilleur retour sur cotisation (bénéfique pour les assurés) ou de réaliser de meilleures marges (bénéfique pour les complémentaires).

Voir le dossier complet de la DREES

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !