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Urgences : 70% des patients attendent moins d’une heure pour être soignés

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Vous avez l’impression d’attendre des heures lorsque vous vous rendez aux urgences d’un hôpital ? Et pourtant.. Selon une enquête de la Drees l’accueil et l’orientation aux urgences se réalisent dans la demi-heure qui suit l’arrivée pour neuf patients sur dix, et le début effectif des soins dans l’heure pour sept patients sur dix.

Plus l’état de la personne est jugé grave, plus rapide sera sa prise en charge. C’est particulièrement vrai pour les patients conduits à l’hôpital par le service mobile d’urgence et de réanimation, les personnes accueillies en salle des urgences vitales, les personnes en détresse respiratoire ou victimes de douleurs thoraciques.

Cette enquête nous apprend également que l’étendue des actes et des soins réalisés aux urgences, avec éventuellement un recours au plateau technique, détermine la durée de passage. Ainsi, un parcours aux urgences sans actes ni soins dure moins de 76 minutes pour la moitié des patients, contre 106 minutes pour un parcours avec une radiographie.

Les temps d’attente entre les étapes de la prise en charge sont d’autant plus importants que l’affluence dans le service est élevée et la densité de personnels moindre.

La disponibilité de lits influe aussi sur la durée de passage aux urgences. La recherche d’une place d’hospitalisation prend plus de 50 minutes dans la moitié des cas dès que plusieurs appels sont nécessaires pour l’obtenir.

Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de cette enquête en vous connectant sur le site de Drees (document en format PDF)


News Santé

Le vaccin contre la grippe est moins efficace cette année

Près d’un million et demi de français ont été touchés par la grippe depuis le début de l’hiver. Selon les médecins, le vaccin contre la grippe est beaucoup moins efficace cette année.

« Fabriquer le vaccin contre la grippe, c’est un peu comme faire des défilés haute couture. On sait en janvier ou février quelle sera la tendance de l’hiver suivant », explique Jean-Daniel Flaysakier sur le plateau de France 2.

« En février 2014, on a regardé ce qu’il s’est passé dans l’hémisphère sud. On a vu qu’il y avait trois souches de virus prépondérantes : A H1N1, A H3N2, et B. On fait un cocktail du tout, on le met dans la seringue, on fabrique ça entre janvier et septembre », poursuit le spécialiste santé.

« Manque de chance cette année, à l’automne débarque un autre virus immatriculé A H3N2 aussi qui vient des États-Unis, mais qui est différent de celui qui se trouve dans le vaccin. Résultat, l’impact du vaccin cette année est très faible. Ce virus représente 60 à 70 % des cas de grippe, et on en a au moins jusqu’à la mi-mars », conclut Jean-Daniel Flaysakier.

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Danger des films et jeux en 3D pour les moins de 6 ans

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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de mettre en garde et de déconseiller l’usage de films et de jeux vidéo en trois D pour les enfants de moins de 6 ans.

A l’origine de cette restriction qui touche également les enfants de moins de 13 ans qui doivent en faire un « usage modéré », la suspicion d’effets sanitaires plus importants chez les enfants que chez les
adultes qui utilisent cette technologie.

Les enfants, en pleine croissance, auraient en effet un système visuel plus vulnérable en raison du fait qu’il n’est pas parvenu à maturité. Le 3D pourrait alors aller jusqu’à endommager la vue, ce qui a contraint de nombreux fabricants et fournisseurs proposant des produits utilisant cette technologie à alerter de leur danger potentiel.

Parmi les effets observés lors de l’utilisation de la 3D, l’apparition d’une « fatigue visuelle » pouvant conduire à des douleurs autour de l’oeil, une sensation d’oeil sec, une vision double ou encore des maux de tête. Dans d’autres cas, il peut aussi y avoir des douleurs au cou, des pertes de concentration et dans certains cas des vertiges.

Afin de limiter les effets néfastes sur la santé des produits utilisant la 3D, l’Anses recommande également aux adultes ayant des troubles de l’accommodation ou de l’équilibre de « limiter » l’utilisation de cette technologie. De la même façon, elle donne quelques conseils d’usage comme par exemple de ne pas se situer trop près des écrans, de conserver les lunettes ou les lentilles lorsque les usagers en portent et de respecter la notice d’utilisation.

Enfin, l’Anses a également souhaité avertir les créateurs sur la nécessité de limiter certains des effets produits, de viser la qualité des images. Le lancement d’études scientifiques pour mesurer l’exposition des populations à ces technologie fait aussi partie des points que l’Agence de sécurité a abordé.

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De moins en moins de médecins généralistes

©Girod medical

©Girod medical

C’est un constat alarmant que vient d’effectuer le Conseil de l’Ordre : le nombre de médecins généralistes est en effet en chute libre en France.

Une chute particulièrement inquiétante selon les chiffres du 8ème Atlas national de la démographie médicale réalisé à partir des chiffres du Tableau de l’Ordre des Médecins.

Si le nombre de médecins est globalement stable, l’offre de soins de proximité se raréfie d’où un appel à la vigilance du Conseil de l’Ordre dans certains territoires.

Ainsi la part de médecins généralistes est en diminution de -6,5% depuis 2007 (soit 90 630 médecins généralistes recensés en activité régulière), et cette tendance devrait se confirmer jusqu’en 2020.

Paris est le département où cette baisse est la plus marquée (-21,4% pour la même période).

A contrario, les autres spécialités médicales et chirurgicales sont en augmentation respective de 6,1% et 6,7%, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2020 également.

L’atlas permet aussi de révéler un panel de régions et départements où le manque de médecins est manifeste, surtout si la population générale y est parfois en croissance. A titre d’exemple, la région Ile de France recense la plus forte baisse des effectifs des médecins en activité (-5,6%), alors que sa population a augmenté de +4% entre 2007 et 2014.

A l’inverse, la région Pays-de-la-Loire est la région la plus attractive, à la fois en terme de démographie médicale (+5,7%) et en terme de population générale (+5,9%). Il en va de même pour les départements des Landes par exemple (+4,5% et +10,7%) ou La Vendée (+3,3% et +10,7%).

Pour optimiser la présence des médecins dans ces territoires sont évoqués le développement d’exercice en cabinets de groupes ou en maisons de santé et le recours, aussi temporaire soit-il, aux médecins retraités actifs.

Plus de détails en cliquant ici


News Santé

Les ados sont plus obèses et en moins bonne forme en Europe du Sud

Les habitants des pays du sud de l’Europe ont des risques cardiovasculaires assez faibles, notamment grâce au fameux régime méditerranéen. Mais, comme le souligne un article de El Mundo, les choses pourraient être en train de changer. Un indicateur, notamment, inquiète: une étude publiée début 2013 dans la revue Pediatrics montre que «les adolescents des pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce ont une moins bonne forme physique et un taux d’obésité plus élevé que leurs camarades qui vivent plus au nord».

L’équipe de chercheurs a étudié le profil de 3.528 adolescents entre 12 ans et 17 ans, venus de 10 villes européennes de Grèce, Italie, Allemagne, Hongrie, Autriche, Suède, Espagne ou encore Belgique. Ils ont comparé leur forme physique (à travers l’activité physique, la force, la rapidité, la capacité cardiorespiratoire…), leur indice de masse corporelle, leur risque cardiométabolique…

Résultat, les adolescents urbains du sud de l’Europe sont donc plus en surpoids et en moins bonne forme, ce qui suggère qu’ils sont en moins bonne santé globale. L’assiette n’entre pas vraiment en jeu pour le critère de la forme physique: 

«L’explication réside dans le fait que les jeunes grecs, italiens et espagnol sont moins actifs et passent plus de temps à des activités sédentaires.»

En ce qui concerne les différences de poids entre les jeunes Européens, elle ne sont pas liées, dans cette étude, à l’activité physique, à un variant génétique ou à un meilleur régime alimentaire. Du coup, «les facteurs expliquant les différences de surpoids restent inconnus», conclut l’étude. 

Francisco B. Ortega, chercheur au Département d’éducation physique et sportive de l’université de Grenade et principal auteur de l’étude, explique au quotidien espagnol que ces résultats ne sont en tous cas pas très encourageants pour les prochaines décennies:

«Il est possible que ces différences observées aient un effet dans quelques années, que ce sédentarisme et cette moins bonne forme physique se reflètent dans les niveaux de cholestérol ou d’hypertension.»

Du coup, ce serait le moment de passer à l’action avant que la situation n’empire et que la bonne santé cardiovasculaire ne s’inverse, précise le chercheur.

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La fièvre Ebola fait au moins 59 morts en Guinée et menace la Sierra Leone

« Nous sommes débordés sur le terrain », alerte le ministère de la Santé. La Guinée a reçu la confirmation, samedi 22 mars, d’un laboratoire lyonnais, que la mystérieuse épidémie qui a déjà fait 59 morts dans le pays était bien la fièvre Ebola. Il s’agit d’une des maladies les plus virulentes chez l’homme, avec un taux de mortalité autour de 90%.

« L’épidémie de fièvre Ebola qui sévit dans le sud de la Guinée, notamment dans les préfectures de Gueckédou et de Macenta depuis le 9 février dernier, a fait au moins 59 morts sur 80 cas recensés par nos services sur le terrain », a déclaré le chef de la division prévention au ministère de la Santé, le docteur Sakoba Kéita.

C’est la toute première fois que la fière Ebola est signalée en Guinée. Cette fièvre hémorragique foudroyante, fortement contagieuse, qui se transmet entre les humains par le contact avec le sang, les sécrétions ou les organes des malades, sévit le plus souvent en République démocratique du Congo (RDC), en Ouganda et au Soudan du Sud. Le virus a été repéré pour la première fois en 1976, en RDC. Depuis, il a provoqué la mort d’au moins 1 200 personnes pour 1 850 cas avérés.

Selon des responsables de l’Organisation mondiale de la santé, des cas présentant des symptômes analogues, dont la fièvre, la diarrhée, des vomissements et des saignements, ont été signalés également dans une zone de la Sierra Leone proche de la frontière guinéenne. Des analyses sont en cours.

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Sida : le préservatif moins utilisé chez les homosexuels

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Le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) vient de révéler que les hommes ayant des relations avec des hommes utilisent de moins en moins le préservatif. Autre mauvaise nouvelle, les nouveaux diagnostics d’infections au VIH ne diminuent pas depuis 2003 pour cette population, la seule pour laquelle c’est le cas. Cette situation n’est pas sans inquiéter les experts, d’autant plus que l’incidence du VIH est 200 fois plus élevée dans la population homosexuelle que chez les hétérosexuels.

Le BEH n° 39-40 de l’institut de veille sanitaire est consacré cette semaine à un dossier thématique au thème intitulé : « Comportements à risque et prévention dans des populations particulièrement exposées au VIH, aux IST et aux hépatites ». De ce rapport ressort premièrement que depuis 2000, l’usage systématique du préservatif chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes recule fortement. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que ce sont les hommes les plus susceptibles de transmettre la maladie, à savoir les séropositifs eux-mêmes qui n’utilisent pas les moyens adéquats pour protéger leur partenaire alors qu’ils ont le plus de pratiques à risques (fréquentation de lieux communautaires, partenaires multiples…).

De façon générale, 1/4 des participants à l’étude affirment pratiquer au moins une relation non-protégée sans connaître le statut de leur partenaire. 1/4 d’entre eux ne se protègent jamais. Ils sont également moins nombreux à utiliser systématique le préservatif pour une pénétration anale.

L’utilisation des préservatifs ne cessent ainsi de diminuer depuis 1997, même si on peut noter que les séronégatifs se protègent davantage que les hommes séropositifs. Ils ne sont cependant que 60% à utiliser systématiquement un préservatif lors d’une pénétration anale.

Des méthodes alternatives commencent à voir le jour comme Le sérosorting, qui consiste à adapter ses pratiques sexuelles en fonction du statut sérologique des partenaires (7 % de séropositifs le pratiquent) ou encore le séropositionning (c’est le partenaire séronégatif qui pénètre). Ces pratiques minoritaires et surtout la deuxième pourrait limiter le risque d’infection, mais aucune étude n’est venue prouver leur efficacité, déclare le BEH.

Une autre méthode de réduction de risques, recommandée par l’OMS, gagne du terrain, il s’agit de l’utilisation d’antirétroviraux. Le problème réside principalement dans le fait que peu des homosexuels masculins connaissent les antirétroviraux, 35 % des séropositifs pensant même qu’ils empêchent la transmission du VIH et réduisent la charge virale. La première affirmation est fausse puisque le risque de transmission n’est pas totalement écarté même s’il est réduit.

Si les pratiques alternatives permettent de réduire les risques de transmission du VIH, elles ne les rendent pas inexistants ce que dont les HSH sont conscients, raison pour laquelle ils combinent souvent plusieurs pratiques préventives.

Face au constat de la non utilisation du préservatif dans une population ayant beaucoup de comportements à risque, les auteurs du BEH insistent sur la nécessité du dépistage dans les lieux communautaires et en marge de la société, notamment, par exemple grâce à l’utilisation des autotests. Il reste cependant à rappeler la pertinence de l’utilisation du préservatif et des antirétroviraux.

Les homosexuels hommes utilisent de moins en moins le préservatif

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Ils créent un bras robotique de super-humain pour moins de 1.500 euros

Chaque année, un concours organisé par la marque Dyson récompense des étudiants innovants tant en termes de design industriel que d’ingénierie. Des 650 projets internationaux qui concouraient pour l’édition 2013, d’après Le Matin, c’est l’équipe du Titan Arm qui s’est démarquée. Leur exosquelette a remporté la somme de 30.000 livres (36.000 euros) à laquelle s’ajoute 10.000 livres (12.000 euros) pour l’université de Pennsylvanie, dans laquelle ils étudient.

D’après ses concepteurs, l’exosquelette Titan permet à son utilisateur de soulever jusque 22,6 kilos. Ce bras robotique est destiné à des victimes d’attaque cérébrale ou de blessure puisqu’il «fournit des retours détaillés aux médecins» mais également à des personnes handicapées à vie.

De plus en plus utilisées, les imprimantes 3D ont permis à l’équipe de réaliser le Titan Arm pour moins de 2.000 dollars (1.490 euros) après huit mois de conception. Un coût minime qui représente seulement 1/50e du prix d’un exosquelette classique, selon The Guardian.

Un atout de taille puisque malgré leur grand intérêt pour les personnes handicapées et leur usage dans des hôpitaux, les exosquelettes ne sont généralement pas couverts par les assurances, rappelle Discovery. 

Différents modèles d’exosquelettes existent (comme celui de Panasonic pour les jambes) mais c’est son côté très abordable qui a valu à l’invention des étudiants de l’université de Pennsylvanie de remporter le premier prix, explique Sir James Dyson, le milliardaire inventeur des aspirateurs éponymes:

«LeTitan Arm possède de façon évidente un design ingénieux, mais l’équipe a utilisé des techniques de manufacture modernes, rapides –et relativement peu chères– pour rendre ce projet encore plus irrésistible.»

Ce n’est pas la première fois que des chercheurs utilisent une imprimante 3D dans la conception d’un exosquelette. Des médecins d’un hôpital du Delaware ont déjà utilisé cette technologie pour imprimer un exosquelette biomécanique de Wilmington Robotic Exoskeleton, permettant ainsi à une petite Américaine de 4 ans de retrouver l’usage de ses bras. 

De plus en plus de bras artificiels et exosquelettes sont créés pour assister dans leur quotidien des personnes hadicapées. Le journal Nature rapportait il y a quelques temps l’invention d’un bras robotique externe connecté directement au cerveau de son utilisateur et pouvant bouger par la pensée. L’invention permet à des personnes tétraplégiques de se servir d’un ordinateur ou de boire sans aide. 

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Alcool: pour boire moins, choisissez bien votre verre

Alfred de Musset (1810-1857) a beaucoup et bien écrit. Aussi peut-on lui pardonner quelques faiblesses. Comme celle-ci, tirée de La Coupe et les Lèvres (1830):

«Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse?
Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse?»

Une étude menée aux Etats-Unis vient démontrer en quoi Musset avait tort. Elle a été menée par trois universitaires (Doug Walker et Laura Smarandescu –Iowa State University–,associés à Brian Wansik –Cornell University, Ithaca, New York) et ses résultats viennent ont été publiés dans la revue Substance Use & Misuse.

Les chercheurs y soulèvent la question de savoir quels sont les facteurs pouvant influencer les buveurs de vin quant à la quantité de cette boisson qu’ils versent dans un verre. Ils ont travaillé sur un groupe de quelques dizaines d’étudiants recrutés dans leur entourage sur la base de leur intérêt pour les vins et leur consommation. Par quoi cette quantité est-elle influencée?

Plus le verre est large, plus il est rempli

«Les buveurs de vin se servent souvent eux-mêmes, mais le volume du liquide servi varie-t-il en fonction de la forme du verre, de la couleur du vin, ou de leur façon de servir?, résument les auteurs. Une étude de terrain s’est appuyée sur des travaux de recherche portant sur des illusions d’optique et des stimuli tactiles. En moyenne, un buveur de vin se verse 11,7 cl de vin dans un verre de 30 cl. Il en verse 11,9% de plus dans un verre plus large, 9,2% de plus lorsqu’il s’agit de vin blanc dans certains verres –lorsque le faible contraste entre la couleur du vin et celle du verre gêne la vue. Le volume servi augmente en moyenne de 12,2%  lorsque le verre est dans la main (et non sur la table).»

Plus intéressant encore: les participants semblent être, rétrospectivement, parfaitement conscients de la façon dont ces critères peuvent influer sur leur consommation. De fait, après chaque expérience, la séance de débriefing les a vus citer spontanément la largeur de verre, le contraste des couleurs et le fait de tenir ou pas le verre à la main comme des éléments incitatifs à une plus ou moins grande consommation.

Conclusion pratique: le fait d’utiliser des verres plus étroits et de laisser le verre sur la table pourrait permettre de réduire –modérément– les volumes de vin servis et bus par une personne consommant des boissons alcooliques en société. Sans doute les types de vin et leur coût sont eux aussi des éléments à prendre en compte. Il serait également intéressant de réaliser les mêmes expériences à partir d’autres boissons alcooliques.

La forme du contenant et le contenu

Il y a un an, une étude, menée par quatre chercheurs de la School of Experimental Psychology de l’Université britannique de Bristol, s’était intéressée à la question, a priori plus simple, de l’influence de la forme du verre sur la vitesse de consommation de son contenu. Les chercheurs avaient recruté 159 consommateurs et consommatrices, âgé(e)s de 18 ans à 40 ans, sans antécédents d’alcoolisme, pour participer à deux expériences. Le recrutement avait été effectué parmi des étudiants et dans la population générale.

Lors d’une première séance, les participants étaient invités à consommer soit une bière, soit une boisson non alcoolisée –et ce, soit dans un verre à bords droits, soit dans une chope à bière courbe. Les participants mettaient deux fois plus de temps à boire une boisson alcoolique (la bière) dans un verre à bords droits que dans une chope traditionnelle. A l’inverse, s’ils consommaient une boisson non alcoolique, les temps de consommation étaient identiques quelle que soit la forme du verre.

Verres plus ou moins à moitié pleins

Dans la seconde expérience, on présentait aux participants de nombreuses photos de deux verres contenant différents volumes de liquide. Il leur fallait estimer si le verre était plus ou moins à moitié plein. Les imprécisions sont beaucoup plus grandes avec les verres de type chope.

«En conclusion, nos données indiquent que la forme du verre influe sur le taux de consommation de boissons alcooliques, résument les auteurs de ce travail. Notre étude ne peut pas résoudre complètement les mécanismes qui sous-tendent les effets que nous avons observés. Mais ces résultats peuvent éclairer les décisions politiques concernant les changements structurels dans l’environnement des consommateurs, changements qui peuvent réduire les taux de consommation et les méfaits liés à l’alcool.»

J.-Y.N.


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