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Fibromyalgie : une pathologie des petites fibres nerveuses dans la moitié des cas

Une étude de plus grande envergure a été publiée en août dans la revue Annals of Neurology.

Nurcan Uceyler du laboratoire de neuroscience de l’Université de Wuerzburg (Allemagne) et ses collègues ont mené cette étude avec 117 personnes atteintes de fibromyalgie.

Les données ont été comparées à celles de participantes souffrant de dépression majeure ou de douleur généralisée chronique ainsi que de femmes en santé.

La densité des petites fibres dans la peau a été évaluée au moyen de 5 tests portant sur la morphologie, la fonction et les propriétés électrophysiologiques : biopsie de la peau, microscopie confocale cornéenne, microneurographie, tests sensoriels quantitatifs et potentiels évoqués par la douleur.

La sévérité des symptômes était notamment évaluée au moyen du Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test).

La densité des fibres nerveuses était réduite à différents sites de biopsie chez 63 % des participantes atteintes de fibromyalgie. (Critères diagnostiques de la fibromyalgie)

Comparativement à celles atteintes de fibromyalgie dont l’innervation cutanée était normale, celles qui présentaient une réduction généralisée de la densité des petites fibres présentaient une plus grande intensité de la douleur, une invalidité plus grande, plus de paresthésie et plus d’anxiété. Elles avaient également une densité et une longueur de fibres nerveuses cornéennes plus faibles.

Ces résultats soulignent l’importance du système nerveux périphérique pour les symptômes de la fibromyalgie, concluent les chercheurs.

Le fait que les participantes atteintes de fibromyalgie présentant une réduction généralisée de l’innervation cutanée avaient également une réduction plus importante de l’innervation cornéenne indique une neurodégénérescence étendue, soulignent-ils.

Les mécanismes par lesquels cette réduction de l’innervation causerait les douleurs de la fibromyalgie demeurent à préciser.

Les résultats d’une revue systématique de la littérature scientifique, publiée en avril 2019 dans la revue Seminars in Arthritis and Rheumatism, a recensé 935 études portant sur la pathologie des petites fibres dans la fibromyalgie. De ce nombre, 8 articles complets répondaient aux critères pour être inclus dans une méta-analyse combinant les données de 222 participants. Cette analyse a montré une prévalence de la pathologie chez la moitié des personnes fibromyalgiques (49 %).

Des anomalies dans le traitement de la douleur par le système nerveux central sont également démontrées dans la fibromyalgie, rappelaient les auteurs de cette analyse. (Sensibilisation cérébrale à la douleur dans la fibromyalgie : actualités)

Les contributions relatives des systèmes nerveux central et périphérique à la pathogenèse de la fibromyalgie font toujours l’objet de débats.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Annals of Neurology.
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Moustique tigre : la moitié de la France en vigilance rouge

Moustique tigre : la moitié de la France en vigilance rouge

Le 30 avril 2019.

L’arrivée des beaux jours coïncide malheureusement avec celle des moustiques… Et parmi eux, les moustiques tigres, vecteurs de maladies pouvant être graves, et présents aujourd’hui sur plus de la moitié du territoire français.

Moustiques tigres : 51 départements en vigilance rouge 

Le ministère des Solidarités et de la Santé a publié, le 26 avril dernier, la carte de présence du moustique tigre en France métropolitaine. Et cette année encore, le moustique tigre poursuit sa prolifération dans les départements du Nord : « Neuf nouveaux départements en vigilance rouge au moustique tigre et les moustiques déjà bien présents dans 53 départements », annonce le site Vigilance moustiques.

51 départements sont placés en vigilance rouge : Charente-Maritime, Côte-d’Or, Loire, Nièvre, Puy-de-Dôme, Paris, Seine-et-Marne, Essonne et Seine-Saint-Denis rejoignent ainsi les 42 départements dans lesquels le moustique tigre était déjà implanté et actif en 2018, à savoir Hauts-de-Seine, Aisne, Hautes-Alpes, Hautes-Pyrénées, Ariège, Lozère, Indre, Maine-et-Loire, Corrèze, Val-de-Marne, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vendée, Saône-et-Loire, Rhône, Ain, Isère, Savoie, Alpes de Haute-Provence, Var, Alpes-Maritimes, Haute-Corse, Corse-du-Sud, Drôme, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Ardèche, Gard, Hérault, Aveyron, Tarn, Aude, Pyrénées-Orientales, Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Lot, Dordogne, Lot-et-Garonne, Gers, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques.

Le moustique tigre peut transmettre des maladies graves

Si l’on redoute les piqûres de moustiques surtout pour les démangeaisons, le moustique tigre, originaire d’Asie, est particulièrement traqué en raison des maladies graves qu’il peut transmettre. Il s’agit principalement de la dengue, du chikungunya et du virus zika. Les premiers cas de contamination autochtones, en métropole, sont apparus en 2010 et depuis, plusieurs dizaines de cas ont été dénombrées. 

Le risque n’est pas à prendre à la légère et les autorités rappellent qu’ « une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser ». Dans les départements les plus touchés, des opérations de démoustication sont mises en œuvre par des « opérateurs publics de démoustication », mais le site Vigilance moustiques recommande de « veiller à ne pas laisser d’eaux stagnantes dans son environnement proche, savoir identifier un moustique tigre, déclarer les cas suspects et, de manière générale, signaler toute prolifération inhabituelle de moustiques ».

Aurélie Giraud

À lire aussi : Peut-on prévenir le chikungunya ?

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Smartphones : près de la moitié des jeunes risquent à terme de souffrir de pertes auditives

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alerte sur les dangers d’une utilisation excessive des écouteurs et casques sur smartphones : les jeunes sont exposés à des volumes de son trop élevés et risquent des pertes auditives importantes.

L’exposition « prolongée et excessive » des jeunes à des sons forts pointée du doigt

Les smartphones et nous, c’est une véritable histoire d’amour… Principalement les jeunes, qui passent parfois une partie de la journée les écouteurs vissés aux oreilles pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. Cette pratique inquiète L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui tire la sonnette d’alarme dans un communiqué publié le 12 février dernier.

« Près de 50% des personnes âgées de 12 à 35 ans, soit 1,1 milliard de jeunes, risque une déficience auditive due à une exposition prolongée et excessive à des sons trop forts, parmi lesquels la musique écoutée au moyen des appareils audio personnels », c’est-à-les smartphones ou les lecteurs MP3. Voici la conclusion alarmante de l’OMS.

Une nouvelle norme pour la fabrication et l’utilisation des appareils audio personnels

Afin de protéger l’audition et sécuriser l’écoute principalement des jeunes, l’OMS s’est associée à l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour publier une nouvelle norme internationale pour la fabrication et l’utilisation des appareils audio personnels. Les jeunes « doivent comprendre que s’ils perdent l’audition, elle ne reviendra plus. Cette nouvelle norme OMS-UIT permettra de bien mieux préserver ces jeunes consommateurs pendant qu’ils profitent de quelque-chose qu’ils aiment beaucoup. » explique le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

L’OMS rappelle que c’est une urgence, car plus de 5% de la population mondiale – soit 466 millions de personnes – souffre de déficience auditive incapacitante, dont 34 millions d’enfants et on estime que d’ici 2050, plus de 900 millions de personnes, 1 sur 10, auront une déficience auditive incapacitante. Toujours selon l’OMS, adopter des mesures de santé publique, notamment à travers cette nouelle norme, permettrait d’éviter la moitié des cas de déficience auditive.

Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Le 18 janvier 2018.

Une nouvelle étude scientifique s’est intéressé aux méfaits des boissons énergisantes. Des chercheurs canadiens viennent d’illustrer le danger de ces substances en révélant que plus de la moitié des jeunes qui en consomment en ressentent les effets néfastes sur leur santé.

Palpitations cardiaques, nausées, voire même convulsions

Les jeunes qui consomment des boissons énergisantes sont très nombreux à ressentir les effets négatifs des ingrédients qu’elles contiennent. C’est le constat dressé par des chercheurs de l’université de Waterloo, au Canada, dans une récente étude publiée dans la revue de l’Association Médicale canadienne, CMAJ Open.

Les auteurs de cette étude affirment en effet que pas moins de 55,4 % des jeunes, amateurs de ces boissons, ressentiraient des effets néfastes sur leur organisme. La taurine, la caféine ou toute autre substance contenue dans tous ces breuvages sont responsables de ces effets, qui peuvent se traduire par divers symptômes.

Les boissons énergisantes sont particulièrement déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes

Dans le détail, les jeunes qui ont été interrogés au cours de cette étude ont remarqué avoir ressenti des tremblements, des nausées, des palpitations cardiaques, voire même des convulsions pour certains. S’ils sont nombreux à ne pas avoir réagi à ces manifestations, plus de 3 % d’entre eux ont déclaré être allé voir un médecin à la suite d’une réaction anormale de leur organisme.

Les boissons énergisantes font régulièrement l’objet d’études scientifiques qui sont unanimes pour déconseiller leur consommation, surtout lorsque celles-ci sont mélangées avec de l’alcool. Elles sont en outre particulièrement nocives chez les enfants et les femmes enceintes.

Gaëlle Latour

À lire aussi Sport et performance : les boissons énergisantes ont-elles un « effet dopant » ?

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Asthme chez les enfants : la moitié des diagnostics serait erronée

Environ la moitié des diagnostics d’asthme chez les enfants serait erronée, selon une étude néerlandaise publiée dans le British Journal of General Medecine (BJGM).

La Dre Ingrid Looijmans-van den Akker du University Medical Centre Utrecht (Pays-Bas) et ses collègues ont mené cette étude avec 652 enfants et adolescents, âgés de 6 à 18 ans, ayant reçu un diagnostic d’asthme.

Ils ont évalué les symptômes chez chacun d’eux en utilisant un spiromètre (appareil mesurant la fonction pulmonaire) et, dans certains cas, des tests additionnels d’allergies.

Dans plus que la moitié des cas (53,5 %), il était improbable que les signes et les symptômes observés correspondent à l’asthme et il s’agissait probablement de surdiagnostics, estiment les chercheurs. Ce qui signifie que ces enfants et adolescents pouvaient prendre des médicaments contre l’asthme dont ils n’avaient pas besoin, s’exposant inutilement à des effets secondaires potentiels.

La cause du problème, disent les chercheurs, est que les médecins n’utilisent pas certains tests de fonction pulmonaire recommandés pour confirmer un diagnostic d’asthme chez les enfants âgés de plus de six ans. Ils se basent plutôt principalement sur l’histoire des symptômes comme la toux et la respiration sifflante. Seulement 16 % des enfants avaient subi le test du spiromètre lors de l’établissement du diagnostic.

Psychomédia avec sources : NHS Choice, BJGM.
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La moitié de la population américaine est diabétique ou prédiabétique

38 % des Américains adultes sont prédiabétiques tandis que plus de 14 % souffrent de diabète, selon une étude publiée le Journal of the American Medical Association (JAMA). Plus de la moitié (52 %) de la population serait ainsi diabétique ou prédiabétique.

Andy Menke, du groupe de recherche Social and Scientific Systems Inc. et ses collègues ont analysé des données concernant 2781 personnes pour 2012 et 23 634 personnes pour la période de 1988-2010.

Le taux de diabétiques est passé de 9,8 % sur la période 1988-1994 à 10,8 % en 2001-2002, pour atteindre 14,3 % en 2011-2012, ce qui représente peu de changement depuis 2007-2008.

Ce plateau est consistant avec la stabilisation des niveaux d’obésité pour la même période, soulignent les chercheurs.

Parmi les 14,3 % de personnes atteintes de diabète en 2011-2012, 36,4 % ignoraient l’être.

Les critères du prédiabète étaient une hémoglobine glyquée (HbA1c) comprise entre 5,7 % et 6,4 % (conformément aux seuils proposés par l’Organisation mondiale de la santé) et du diabète, de 6,5 % et plus.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : JAMA (press release), JAMA (article).
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